119-/-ACTUALITÉS Du JEUDI 28 AVRIL 2016
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Jeudi 28 Avril 2016
الخميس 28 أفريل 2016 م
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AUTODÉTERMINATION DU PEUPLE SAHRAOUI La tension n’a jamais été aussi vive entre le Maroc et le Sahara occidental. L’hostilité de Mohammed VI à toutes négociations en faveur d’un référendum d’autodétermination a mis le Front Polisario sur la défensive au point où il évoque à présent la possibilité d’une Suite... |
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Les enseignants contractuels demandent un délai supplémentaire pour s'inscrire
34 000 contractuels inscrits sur les 970 000 candidatures sont attendus à l’examen écrit du 30 avril.
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La justice saisie pour annuler la vente
Le rachat du groupe El Khabar remis en cause ?
le 28.04.16 | 10h00
Le ministère de la Communication a introduit une action en référé auprès du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour faire annuler la vente du journal El Khabar. Elle sera examinée le 2 mai prochain. Le groupe Cevital et la direction d’El Khabar récusent les arguments du ministère et affirment dans deux communiqués séparés que la transaction est conforme à la loi et a même été enregistrée au Boal.
Pour cela, le ministère de la Communication s’est appuyé sur l’article 25 du code de l’information de 2012. «Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie», indique la loi. Le représentant du gouvernement s’est appuyé sur le fait que le patron de Cevital est déjà propriétaire du journal francophone Liberté.
La direction du quotidien El Khabar a réagi en précisant que la transaction n’a pas eu lieu avec la personne de Issad Rebrab mais plutôt avec la société Nesprod, qui est autre une filiale du groupe Cevital. Plus que cela, le journal précise que la Société algérienne d’édition et de communication (SAEC), qui édite le quotidien Liberté, dont Rebrab est un des actionnaires, «n’a aucun lien avec le groupe Cevital». Donc, la société «Nesprod, devenue actionnaire avec 6 autre membres de la société El Khabar, ne gère, ni ne contrôle aucune autre publication».
El Khabar dénonce «les pressions» qu’exercent les autorités sur leur journal. Un avis que partage Hamid Goumrassa, journaliste au quotidien El Khabar : «Il est évident que la décision de Grine est dictée d’en haut.» Et d’estimer que «Hamid Grine n’a aucune moralité puisqu’il a écrit lui-même dans le journal Liberté» que possède déjà Rebrab. «Grine exerce du chantage contre El Khabar depuis qu’il est chargé de communication chez Djezzy», poursuit-il. Les responsables du journal arabophone s’interrogent, par contre, sur la politique des «deux poids deux mesures» des autorités. Le document rappelle d’ailleurs que le pouvoir est resté «muet» face à d’autres monopoles que détiennent des «hommes d’affaires» et des «hommes politiques».
De son côté, le groupe Cevital estime, dans un communiqué, que la transaction s’est faite dans la légalité. «Nesprod a suivi et respecté la réglementation algérienne en vigueur sur les entreprises des médias. Nesprod a donc agi en toute légalité pour acquérir une partie des actions de la SPA El Khabar», écrit le groupe Cevital. «Le groupe Cevital est serein quant aux conditions et la légalité dans lesquelles la cession d’actions par une partie des actionnaires de la SPA El Khabar a été réalisée au profit de Nesprod, une filiale de Cevital SPA», ajoute la même source.
Du côté du ministère de la Communication, on préfère ne pas commenter la décision. C’est en tous cas l’attitude affichée par Madjid Bekhouche, chargé de communication. Le ministre, Hamid Grine, n’a pas non plus jugé utile de répondre à notre appel. Cette décision du gouvernement intervient après les déclarations du ministre de la Communication qui a affirmé, il y a quelques jours, que son département «allait relire la loi pour voir si ce rachat est légal ou pas».
Une déclaration qui s’ajoute à celle dans laquelle le directeur du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, avait dénoncé «le monopole» que veulent «exercer» des «lobbies d’affaires» sur les médias. Pourtant, dans les réseaux sociaux, on rappelle que d’autres hommes d’affaires, à l’image de Ali Haddad, et des hommes politiques détiennent plusieurs publications en même temps sans que cela ne pose problème. C’est le cas de Abdelhamid Si Affif, par exemple. Des faits qui poussent à poser la question de savoir si ce n’est pas une nouvelle fois Issad Rebrab qui est ciblé.
Communiqué de presse du groupe Cevital
Le groupe Cevital vient de prendre connaissance de la déclaration du Ministre de la Communication, Monsieur Hamid Grine, quant au « rachat du groupe de presse El Khabar par Monsieur Issad Rebrab ».
À cette occasion, le groupe Cevital réitère la conformité avec les lois et les règlements de la cession, par une partie des actionnaires de la SPA El Khabar, de leurs actions au profit de sa filiale, la société Ness-prod.
Eu égard à ces considérations de droit, il importe de souligner que l’acte notarié de cession est enregistré et inséré au Bulletin Officiel des Annonces Légales.
D’autre part, la société Ness-prod tient à souligner qu’en tant que personne morale, elle n’est nullement concernée par les dispositions de l’article 25 de la loi organique relative à l’information, en ce qu’elle ne possède, ne contrôle et ne dirige aucune autre publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie.
Enfin, le groupe Cevital tient à rappeler qu’il active et se développe en toute transparence, dans le strict respect des lois et des règlements.
Le groupe Cevital, en tant que société citoyenne, se tient à la disposition des autorités publiques pour communiquer toute information complémentaire liée à la conformité de cette cession.
Alger, le 28 avril 2016
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Le concours est prévu samedi
Les enseignants contractuels demandent un délai supplémentaire pour s’inscrire
le 28.04.16 | 10h00
34 000 contractuels inscrits sur les 970 000 candidatures sont attendus à l’examen écrit du 30 avril.
Une vingtaine d’enseignants contractuels ont interpellé hier le Premier ministère, la direction générale de la Fonction publique et le ministère de l’Education nationale pour leur donner la possibilité de s’inscrire au concours de recrutement qui se déroulera samedi prochain, dont les délais ont expiré.
Ces enseignants, rassemblés devant la Maison du peuple à Alger ont saisi la centrale syndicale pour «sensibiliser l’UGTA sur la détresse des contractuels et de nous représenter, à la veille de la célébration de la Journée internationale du travail, auprès des pouvoirs publics pour nous permettre de nous inscrire au concours de recrutement, après l’expiration des délais réglementaires», a expliqué, hier, Youcef Hamici, un des représentant des enseignants contractuels ayant conduit le mouvement de protestation en exigeant l’intégration directe sans concours.
Surpris par les chiffres annoncés par le ministère de l’Education nationale confirmant l’inscription audit concours de la majorité des contractuels, les protestataires ayant campé sur leur position de refus des mesures d’apaisement espèrent, à travers le rassemblement d’hier, obtenir «une mesure exceptionnelle» leur permettant de s’inscrire et d’avoir une chance d’être recruté.
Les contractuels rencontrés, hier, croyaient «à la force de mobilisation de façade, affichée au lancement de l’action de protestation, qui a drainé beaucoup de monde. C’est décevant de se rendre compte que nos camarades se sont tous inscrits et de nous retrouver seuls, et perdus», confie une enseignante qui a du mal à réprimer sa colère. Les enseignants rencontrés hier au siège de la centrale syndicale ont souligné «la mauvaise» tournure de leur mouvement de protestation. L’immense foule, qui a accompagné le début de cette action, (marche Béjaïa-Alger), avait commencé à se disperser avec les mesures d’apaisement décrétées par le département de Mme Benghebrit.
La valorisation des années d’expérience à travers la bonification des années de travail, et la priorité accordées à ces enseignants dans le renouvellement des contrats ont persuadé des milliers de contractuels à abandonner le mouvement de protestation et de déposer leurs candidatures, puisque les derniers chiffres communiqués par ce département font état de 34 000 contractuels inscrits sur les 970 000 candidatures à l’examen écrit du 30 avril. N’ayant pas réussi à obtenir une prolongation des délais d’inscription, les enseignants ont été dispersés par la police. Les représentants de ces contractuels ont dénoncé «le recours à la matraque par les agents de l’ordre». Plusieurs enseignants auraient été admis à l’hôpital pour blessures, selon les protestataires.
Fatima Arab
Accaparement du foncier à Béjaïa
Le fils du général Boustila désavoué par la justice
le 28.04.16 | 10h00
La justice a été implacable et sans équivoque sur le caractère illicite de cette construction érigée en violation de la loi, sur un terrain privé en litige et sans aucun permis de construire.
L’APC de Tala Hamza (Béjaïa) a eu gain de cause suite à la plainte que le président de l’APC a déposée, il y a quelques jours, pour construction illicite d’un port sec sur le territoire de sa circonscription par le fils d’un général. Ce port sec est construit, selon les révélations du député et chef du groupe parlementaire du FFS, par la société Fennec Logistics, dont le propriétaire n’est autre que le fils du général-major et ex-patron de la Gendarmerie nationale, Ahmed Boustila.
La justice a été implacable et sans équivoque sur le caractère illicite de cette construction érigée en violation de la loi, sur un terrain privé en litige et sans aucun permis de construire. Selon une source judiciaire, le mis en cause doit renoncer à son projet, en plus de dédommager l’APC de Tala Hamza et payer une amende.
Ce scandale, qui en dit long sur les méthodes «mafieuses» de l’accaparement du foncier dans le pays, a été révélé au grand jour par le député et chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche, il y a quelques semaines. Après avoir mené son enquête, le député a découvert que ce port sec se construisait illicitement sur un terrain en litige acquis du temps de l’ancien wali, Ahmed Hamou Touhami, par la société Fennec Logistics.
Prudent, le président de l’Apc de Tala Hamza a alors déclaré qu’il ne connaissait pas l’identité du propriétaire dudit port, mais cela ne l’a pas empêché d’introduire une action en justice pour stopper la société en question dans son entreprise d’appropriation frauduleuse du foncier. Entre-temps, le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, a émis un arrêté de démolition mais celui-ci a été aussitôt interrompu suite à l’introduction de l’affaire en justice, a indiqué la cellule de communication de la wilaya.
M. H.-K.
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Ali Benflis à propos de la maladie du président Bouteflika, du retour de Chakib Khelil, de la corruption, de la crise du régime
«Je n’ai pas découvert la vacance du pouvoir avec la photo du chef de l’Etat»
le 28.04.16 | 10h00
L’ancien candidat à l’élection présidentielle d’avril 2014 dresse un tableau peu reluisant de la situation du pays qu’il juge chaotique. «Nous sommes devant une impasse politique totale», souligne le conférencier pour qui le nœud du problème est la vacance du pouvoir qu’on essaie de maquiller par tous les moyens et qui cause d’immenses souffrances à la nation.
Santé du président Abdelaziz Bouteflika, retour de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, le soutien des pays du Golfe au Maroc sur la question du Sahara occidental, la visite de Abdelkader Messahel en Syrie et l’emprunt obligataire lancé par le gouvernement Abdelmalek Sellal, autant de questions auxquelles a répondu hier le président de Talaie El Houriat, Ali Benflis, lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti à Ben Aknoun.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle d’avril 2014 dresse un tableau peu reluisant de la situation du pays qu’il juge chaotique. «Nous sommes devant une impasse politique totale», souligne le conférencier pour qui le nœud du problème est la vacance du pouvoir qu’on essaie de maquiller par tous les moyens et qui cause d’immenses souffrances à la nation. «Le régime en place, dit-il, n’est pas conscient du danger de l’effritement de l’Etat et de l’effondrement des institutions qui sont sous son contrôle.»
«En se souciant aveuglément de sa pérennité, il ne mesure pas les menaces qu’il constitue pour le pays», ajoute Ali Benflis qui soutient que «cet entêtement a un prix politique, économique, social et sécuritaire». «Et ce prix commence, selon lui, à être un lourd et insoutenable fardeau pour la collectivité nationale.» Le conférencier explique en effet la question de la vacance du pouvoir en se référant à la résolution politique de la dernière réunion du comité central de son parti qui met l’accent «sur la vacance du pouvoir qui a permis aux forces extraconstitutionnelles de s’emparer de la décision nationale».
La solution à cette incroyable impasse ? Pour Ali Benflis, l’unique issue réside en «le retour au peuple souverain à travers un processus électoral immunisé de la fraude électorale de l’appareil politico-administratif qui travaille pour le compte du régime en place». Pas seulement, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2014, préconise, après la «relégitimation» des institutions de «revoir de fond en comble la gouvernance du pays qui est basée sur la rente, le clientélisme et la corruption pour la reconstruire sur des fondements sains, la compétence, l’initiative et la création de richesses pour un développement équilibré et cohérent».
Questionné sur la photo du Président tweetée par le Premier ministre français, Manuel Valls, et sur la santé du chef de l’Etat, Ali Benflis a indiqué qu’il s’est abstenu de tout commentaire sur l’image de Abdelaziz Bouteflika. Mais il pense qu’il est possible que l’objectif est d’occuper les gens et de les détourner des véritables problèmes qui se posent au pays.
Pour lui, «l’Algérie est tellement grande, qu’aucune image, aussi souffrante qu’elle soit, n’est capable de la réduire». Ali Benflis a précisé qu’«il n’attendait pas cette photo pour découvrir la vacance du pouvoir». Seulement, dit-il, «l’idée que je me fais de la politique m’interdit d’utiliser l’image du chef de l’Etat à des fins politiques». Et là, ajoute le président de Talaie El Houriat, «mes sentiments d’être humain priment sur toute autre chose et en tant que croyant, je ne peux que lui souhaiter un prompt rétablissement».
«La vacance du pouvoir a fragilisé notre politique extérieure»
«Je n’ai pas de problèmes personnels avec lui, nos divergences sont politiques», précise le conférencier. A propos du retour de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, Ali Benflis tranche : «Talaie El Houriat est un parti sérieux, tout le monde sait que la justice l’a poursuivi, un mandat d’arrêt a été lancé. Tout en étant soucieux du respect du principe cardinal qui est la présomption d’innocence, il y a lieu de constater que la justice a reçu un coup fatal du fait qu’elle est devenue un instrument entre les mains du régime en place qui ne croit ni à l’indépendance de la justice ni à la séparation des pouvoirs.»
Au sujet du soutien des pays du Golfe au Maroc, Ali Benflis ne mâche pas ses mots. Selon lui, «le poids de l’Algérie à l’extérieur ne reflète en réalité que la fragilité du pays sur le plan interne». «Ces tristes résultats ne sont que la conséquence de la vacance du pouvoir», explique-t-il avant d’ajouter que «si au plan interne l’on peut manœuvrer, à l’extérieur cela se paie cash».
Ali Benflis, qui estime qu’il n’a pas toutes les donnes pour commenter le déplacement de Abdelkader Messahel à Damas, en Syrie, où il a rencontré le président Bachar Al Assad, souligne néanmoins que l’Algérie doit soutenir les causes justes des peuples. Il cite «l’exemple libyen où notre diplomatie a perdu la main, parce qu’elle a soutenu le régime». «Vous voyez le résultat aujourd’hui, on est incapable de peser sur le cours des événements», déclare Ali Benflis, pour qui «la vacance du pouvoir a fragilisé notre politique extérieure».
Le président de Talaie El Houriat a aussi commenté le scandale Panama Papers en soulignant que «la corruption n’est pas un cas rare chez nous». «C’est un produit systémique», dit-il. «La grande criminalité financière n’est pas combattue par le régime en place non légitime. Pis, il en est complice» affirme Ali Benflis qui a critiqué l’opération de l’emprunt obligataire.
Qui a décidé de cette opération ? s’interroge le conférencier. «Le Conseil des ministres ? Il ne s’est pas réuni depuis le 11 janvier dernier.» «Ni le volume de l’emprunt ni les secteurs visés par ces investissements ne sont connus du public», fait remarqué le président de Talaie El Houriat qui qualifie cette décision de manœuvre et de subterfuge dénotant de l’absence totale de gouvernance. Après avoir échoué à capter l’argent de l’informel, en lui imposant une pénalité de 7%, dit-il, il passe à une autre étape. Pour Ali Benflis, «le régime en place est passé d’une amnistie fiscale pénalisée à une amnistie fiscale rémunérée», parce que l’emprunt obligataire bénéficie d’un taux d’intérêt de 5%.
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À 100 jours des JO de Rio de Janeiro
62 athlètes déjà qualifiés dans 13 disciplines
le 27.04.16 | 10h00
Le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, à l’occasion du lancement du compte à rebours à 100 jours du coup d’envoi des Jeux olympiques de Rio (Brésil)
prévus l’été prochain (du 5 au 21 août), a animé, hier, au siège de l’organisme qu’il préside, un point de presse où il s’est étalé sur la préparation algérienne en prévision de ces JO.
Accompagné des deux coprésidents de la commission de préparation des Jeux d’été, Amar Brahmia, vice-président du COA et Djabab Madjid, directeur des sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mustapha Berraf a annoncé le chiffre de 62 athlètes dans 13 disciplines différentes, dont les 18 joueurs de l’EN de football qualifiés aux JO. «Un chiffre qui sera revu à la hausse avec les différents tournois», a précisé le président du COA, en tablant sur des qualifications dans d’autres disciplines, telles que l’haltérophilie et le volley-ball, tout en réitérant les prévisions faites par les différentes fédérations, à savoir 5 médailles.
«15 Milliard déboursés sur les 31 prévus»
Abordant le volet préparation, Mustapha Berraf s’est dit satisfait des conditions. «Tout est prêt et la délégation algérienne sera mise dans d’excellentes conditions au village olympique à Rio. Il ne reste que la question du transport de la délégation au Brésil. Les négociations sont en cours avec la compagnie aérienne nationale, pour nous affréter un vol spécial.»Et de préciser que le déplacement des athlètes se fera en quatre ou cinq jours. Il a annoncé au passage que les gros moyens ont été mis à la disposition des athlètes, pas moins de 15 milliards ont été jusqu’ici dépensés «sur un budget total de 30 milliards alloués par le MJS, en attendant le reste qui est en instance d’affectation. Un budget destiné à la préparation, auquel il faudra ajouter les moyens financiers dégagés par le COA et ses sponsors, mais aussi le CIO».
«On n’accepte pas que des entraîneurs prennent en otage des athlètes»
Interrogé sur un différend né du refus de la commission de préparation des JO d’accorder des stages à l’étranger à trois athlètes — Bouraada (décathlon), Makhloufi (1500 m) et Ablahoulou (400 m haies) —, le président du COA a réfuté le conflit en annonçant : «Pas plus tard qu’hier (lundi, ndlr), on a reçu Bouraada qui se prépare à Alger. Un de nos sponsors assurera son dernier stage de préparation à l’étranger avec un pactole de 30 à 40 000 dollars, alors qu’on a autorisé Mekhloufi à prolonger son stage en Afrique du Sud de 15 jours. Les athlètes sont satisfaits et ils se préparent dans les meilleures conditions.» Et d’enchaîner : «On n’est pas là pour gérer les sautes d’humeur des uns et des autres en cette période préolympique.
On ne jette pas l’argent par les fenêtres. La bonne gouvernance est de mise. L’argent est pour faire la préparation et non pour autre chose. Il ira aux athlètes qui peuvent remporter des médailles… C’est le monde à l’envers. Ce sont les entraîneurs qui se plaignent et non les athlètes. On n’acceptera jamais qu’ils prennent en otage les athlètes et faire pression sur eux», s’est indigné Berraf. Et de fustiger les trois entraîneurs d’athlétisme contestataires : «C’est immoral que trois entraîneurs se réunissent avec l’intention de se retirer avec leurs athlètes du COA. Un acte pareil est sujet à des poursuites disciplinaires.» Et d’annoncer même l’exclusion d’un de ces entraîneurs d’élite pour «comportement scandaleux survenu lundi au siège du COA… Un acte qui devrait être suivi d’une radiation à vie», dira le conférencier, sans citer le nom de l’entraîneur en question, qui d’ores et déjà est écarté du déplacement à Rio.
Avant de clore son intervention, le président du COA a annoncé que l’Algérie sera représentée, lors de ces JO, par trois dignitaires que sont Larbi Ould Khelifa, le président de l’APN, Abdelmalek Sellal le Premier ministre et enfin El Hadi Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports.
Tarek Aït Sellamet
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