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Des milices font monter la pression pour exclure les pro-Kadhafi du pouvoir
le 30.04.13 | 10h39 | mis à jour le 30.04.13 | 13h53
Des miliciens armés réclamant l'exclusion politique des collaborateurs de...
Des miliciens qui cernaient depuis dimanche le ministère des Affaires étrangères ont étendu mardi leur action au ministère de la Justice pour réclamer l'exclusion politique des anciens collaborateurs du régime Kadhafi, dans un mouvement de protestation armée qui risque de paralyser le gouvernement.
Les décisions du juge d’instruction chargé de l’affaire Sonatrach II, ayant mis sous mandat de dépôt nombre de responsables, ont été confirmées par la chambre d’accusation près la cour d’Alger. Alors que la cadence de l’instruction semble ralentie, des sources proches du dossier affirment que les informations révélées par les commissions rogatoires impliquent de hauts cadres de la compagnie encore en activité…
La chambre d’accusation près la cour d’Alge
الثلاثاء 19 جمادى الآخرة 1434 ه
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Le professeur Rachid Bougherbal affirme
«Tout va très bien pour le président Bouteflika»
29-04-2013
Photo : Riad
Par Hasna Yacoub
Le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis samedi dernier en France après un accident ischémique transitoire, «va très bien», selon les déclarations faites hier par le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné le chef de l’Etat avant son transfert à Paris. «Tout va très bien pour le Président. Je ne lui ai pas parlé directement mais j’ai parlé à son entourage aujourd’hui (hier lundi Ndlr)», a affirmé le professeur Bougherbal, cité par l’AFP. Interrogé sur la durée du séjour du président à l’Hôpital du Val-de-Grâce, le cardiologue a dit : «Comprenez que je ne peux rien vous dire.» Le professeur Bougherbal avait déclaré dimanche dernier que l’état de santé du Président «évoluait bien» et qu’il n’avait subi «aucune lésion irréversible. Le chef de l’Etat doit compléter son bilan et récupérer un peu de la fatigue occasionnée par cette affection». Dans la même journée de dimanche dernier, un communiqué du Premier ministère précisait que «l’état de santé du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a été transféré samedi en fin d’après-mi
Le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis samedi dernier en France après un accident ischémique transitoire, «va très bien», selon les déclarations faites hier par le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné le chef de l’Etat avant son transfert à Paris. «Tout va très bien pour le Président. Je ne lui ai pas parlé directement mais j’ai parlé à son entourage aujourd’hui (hier lundi Ndlr)», a affirmé le professeur Bougherbal, cité par l’AFP....
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A la veille des examens de fin d’année, Abdellatif Baba-Ahmed, ministre de l’Education nationale, a déclaré que le taux d’application des cours varie en cette fin d’année scolaire entre 86 et 93%. Ce taux est, selon le ministre, jugé appréciable et en amélioration par rapport aux années précédentes.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - D’autant, a précisé le ministre, que la norme au niveau international est de 83%. Pour le ministre de l’Education qui assistait, hier, à la Conférence nationale sur le suivi de l'application des programmes d'enseignement, les examens de fin d’année se dérouleront dans de bonnes conditions et ce, en dépit des menaces de débrayage brandies par les syndicats du secteur. Il évoquera ainsi des mesures prises au profit des enseignants du sud du pays et des corps communs. S’agissant des menaces de débrayage des syndicats du secteur, le ministre a déclaré que suite à la rencontre de samedi dernier, des engagements ont été pris même si, dira-t-il, certains syndicats n’ont pas été convaincus. Il citera ainsi, en marge de la rencontre, la décision prise par le Premier ministre en vue de la prise en charge de certaines revendications des enseignants du Sud et des corps communs. Des instructions ont été ainsi transmises selon le ministre, à la Fonction publique et au ministère des Finances en vue de passer à l’application de ces nouvelles mesures. Abdellatif Baba-Ahmed dira aussi que les sujets des examens seront liés au programme et porteront uniquement les cours dispensés. Par ailleurs, et pour cette édition du baccalauréat, ils seront 391 622 candidats scolarisés à passer les épreuves. Ceci avec 39,55% de garçons et 60,45% de filles. Les candidats libres seront, eux, au nombre de 175 072. Pour ce qui est de l’examen du brevet d’enseignement moyen, le nombre de candidats scolarisés est de 594 690 pour 8 549 candidats libres. Concernant l’examen de la fin de cycle primaire, le ministère de l’Education fait état de 621 888 candidats pour la sixième, dont 322 462 garçons, soit un taux de 51%, et 299 426 filles, soit un taux de 48,15%. Les écoles privées présentent pour la sixième 3 121 candidats. Par ailleurs, et pour les dates des examens, ils seront respectivement organisés pour le bac, le BEM et la sixième, le 2 juin, le 9 juin et le 28 mai. La deuxième session d’examen de sixième sera organisée le 25 juin. 11 663 centres ont été retenus pour les trois examens. F.-Z. B.
L’Algérie et la Tunisie sont déterminées à renforcer leurs relations. La visite d'une journée du chef du gouvernement tunisien, Ali Larayedh, s’inscrit, d’ailleurs, dans ce sens. A son arrivée hier à l’aéroport international Houari- Boumediène, Larayedh a souligné la volonté de l’Algérie et de la Tunisie de promouvoir leurs relations dans tous les domaines, notamment, ceux de la sécurité et de l'économie. Il a confirmé, cité par l’APS, les relations privilégiées entre les deux pays et affiché sa confiance quant à l'avenir du partenariat. Pour lui, la sécurité de l'Algérie et de la Tunisie est «une question commune». Il a, par ailleurs, transmis les salutations des Tunisiens au président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis samedi en France, lui souhaitant «un prompt rétablissement». Pour son premier voyage officiel à l'étranger, depuis sa nomination à la tête du gouvernement tunisien en mars dernier, Ali Larayedh s’est entretenu avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ont pris part à l'audience, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, les ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, des Affaires étrangères, Mourad Medelci et de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi ainsi que les membres de la délégation tunisienne. Les ministres du Commerce, Mustapha Benbada et de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, ont également participé à ces entretiens. A l'issue de cette entrevue, le responsable tunisien a expliqué que les ministres des deux pays entameront l'examen et la préparation des dossiers à soumettre à la prochaine session de la grande commission mixte. Un rendez-vous prévu avant l'été prochain, a-t-il précisé. Selon lui, les résultats de cette réunion devront donner une «forte impulsion» à la coopération bilatérale. Autres dossiers examinés entre les délégations : la coopération dans le domaine sécuritaire, l'industrie, le commerce et autres volets relatifs à la coopération entre les deux pays. Rym N. et Agence
Le Président directeur général d’Ecosys SA, bureau d’études suisse, ayant réalisé le Plan national climat (PNC), a présenté le résultat de son travail hier, au siège du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville Matev). Un document «stratégique» a ét élaboré en partenariat entre le MATEV et la Coopération algéro-allemande (GIZ) qui identifie les vulnérabilités du pays liées au changement climatique. Ainsi, le bureau d’études suisse qui a diagnostiqué la situation dans trois secteurs clés, à savoir, l’agriculture, les ressources en eau et la santé, a défini une stratégie climat à court (2015), moyen (2020) et long terme (2050) et arrêté un plan d’action. Ce plan, baptisé (PNC) a été conçu «avec la perspective de mettre en cohérence les programmes et actions des différents secteurs et de les coordonner avec les plans nationaux de développement économique et social.». Le PNC vise aussi à «instaurer une structure institutionnelle et établir un cadre pour le «main streaming» dans tous les secteurs et ministères concernés.». L. H.
Le show promet. En dépit de la défection du président de la République qui sera absent du cérémonial pour raison de santé. MCA-USMA en finale de la coupe d’Algérie, malgré les effets du temps, est une véritable fête de football. Les deux galeries, et les millions de simples «admirateurs» du Clasico algérien, et les acteurs attendaient ce rendez-vous avec passion et ferveur. Ce mercredi 1er Mai sera, peut-être, un autre moment fort dans l’histoire du sport-roi en Algérie.
A l’annonce de cette finale depuis Oran, le 13 avril dernier, quand les «Rouge et Noir» ont disposé du MCO grâce à Nourredine Deham, les festivités avaient été lancées un peu partout à travers les quartiers d’Alger, et même dans les fiefs lointains des deux finalistes. Un rite entretenu depuis des lustres que les fans des deux galeries ne se lassent pas de renouveler, chaque fois que l’occasion leur est offerte. Palabres, provocations et pronostics. Chaque camp tente de remporter la bataille de la rue. Celle du terrain, ce mercredi, sera différente. Les deux équipes qui ont eu leur lot de joie et de déception cette saison (victoire usmiste à l’aller et celle des mouloudéens au retour) tiennent, de fait, leur «belle». Un combat final pour départager deux clubs en quête de royauté sur Alger. Une conquête dans la fraternité, faut-il le souligner. Rares, en effet, sont ces moments de folie entourant ce derby éternel qui finissent par un drame. Tellement les frères, voisins et parents abandonnaient leur haine sportive de toujours au sifflet final de l’arbitre. Si bien que le terme revanche est banni dans toutes les discussions précédant cette confrontation. Une cinquième encore plus attrayante Les classiques MCA-USMA, qu’ils se jouent à Bologhine, au 5- Juillet, au stade du 20-Août ou bien à Rouïba ou Boumerdès, comme ce fut le cas durant ces deux dernières décennies, ont souvent produit ce spectacle désiré par les puristes. De mémoire de Mouloudéens et d’Usmistes, un tel événement, préparé comme il se doit par les fans des deux clubs, abhorre par son engouement, mais aussi par le spectacle fourni par les vedettes des deux teams. Qui peut oublier les exploits des Meziani, Mouldi Aissaoui, Guedioura et autre Boutemine, côté unioniste, ou bien ceux des Betrouni, Bachi, Bencheikh et Benali, côté mouloudéen ? Des noms qui avaient illuminé le ciel d’Alger de par leur technique appréciée sur l’aire de jeu et leur engagement envers les couleurs du club et de ses fans. Demain après-midi, une nouvelle génération de footballeurs défendront ces fondements. Chaouchi, Babouche, Kacem, Bouguèche, pour le MCA, et Zemmamouche, Benmoussa, Djediat et Ziaya, pour l’USMA, auront la lourde responsabilité d’honorer cette tradition. Des stars d’un genre nouveau, grassement payées, auxquelles le public ne demande qu’une chose : que le beau jeu soit ! M. B.
Le trio de tête de la Ligue 2, le CRB Aïn Fekroune, le RC Arbaâ et le MO Béjaïa, peut mettre fin aux espérances d'accession de l'Espérance Mostaganem, en cas de victoire cet après-midi à l'occasion de la 29e journée du championnat d'Algérie de football. Il faut dire que la victoire de l'ESM contre le leader, le CRBAF, lors de la précédente journée (3-1), a complètement chamboulé le programme du trio de tête et retardé sa montée, pour ne pas dire menacée. En effet, rien n'est encore acquis, notamment pour le RCA et le MOB qui jouent à l'extérieur respectivement chez l'AS Khroub (7e) et l'USM Blida (5e), à condition que l'ESM négocie bien son déplacement à Alger contre le NA Hussein-Dey (8e) qui n'a plus rien à espérer en cette fin de saison. Le CRBAF est le plus nanti, lui qui reçoit une équipe démobilisée du MSP Batna qui a déjà assuré son maintien chez les professionnels de la Ligue 2 après sa dernière victoire contre la lanterne rouge, le CR Témouchent, par 2 à 0. Start (Cet après-midi, 16h30)
contre Le Real Madrid, terrassé par Dortmund au match aller (4-1), en appelle à l'union sacrée et à la communion avec le public à Bernabeu pour tenter une remontée épique face aux Allemands, ce soir (19h45) en demi-finale retour de la Ligue des champions.
Les Madrilènes sont conscients du défi immense, d'autant que Dortmund sera poussé, lui, par la perspective de sa première finale de C1 depuis l'unique triomphe du club de la Ruhr en 1997. Mais durant toute la semaine, les Merengue se sont attachés à rappeler leur tradition d'équipe héroïque, lançant une vidéo réclamant le soutien du public et cultivant le souvenir de retournements de situations «made in Real». Ramos et consorts y répètent la célèbre phrase de l'attaquant madrilène des années 80, Juanito : «90 minutes au Bernabeu peuvent être très longues.» Ce soir, les hommes de Mourinho auront besoin de trois buts pour passer l'obstacle de Dortmund, à condition, toutefois, de parvenir aussi à préserver leur propre cage. Ce n'est pas évident : en trois confrontations avec les Allemands cette saison (les deux équipes s'étaient déjà rencontrées en phase de poules), les Madrilènes ont encaissé 8 buts... Ce qui amenait le milieu allemand du Real, Khedira, qui espère se racheter de son match «aller» décevant, à formuler l'analyse suivante : «Il est important que nous marquions tôt, mais en même temps, il ne faudra pas se laisser griser. Nous devrons nous porter à l'attaque, tout en gardant une stabilité derrière et en remportant les duels au milieu.» Cette mission «remontée» des Blancs apparaît d'autant plus délicate que leur principal atout offensif, le Portugais Cristiano Ronaldo, est amoindri par une blessure à la cuisse gauche depuis le match aller en Allemagne. Revenu à l'entraînement dimanche après avoir fait l'impasse sur le derby madrilène contre l'Atletico en championnat samedi (victoire du Real 2-1), le meilleur buteur de l'actuelle C1 (12 réalisations) devrait tenir son rang, mais il risque de ne pas être en pleine possession de ses moyens. Dortmund a fait tourner Pour le reste, le scénario du match aller, où Lewandowski avait martyrisé Pepe en défense centrale, devrait amener Mourinho à recentrer Ramos dans l'axe aux côtés de Varane, le Ghanéen Essien jouant une nouvelle fois les utilités à droite. Côté Dortmund, on s'employait surtout à ne pas crier victoire avant l'heure. «Ce ne sera pas une partie de plaisir et on doit tout faire pour que ce n'en soit pas une pour l'adversaire non plus», concédait l'entraîneur Jürgen Klopp après la victoire samedi à Düsseldorf (2-1), acquise dans la douleur, mais avec une équipe réserve où Hummels était le seul titulaire habituel aligné dans le onze de départ. Tous les autres ont pu se reposer entièrement, comme ce fut le cas pour Mario Götze et Ilkay Gündogan. Partiellement, pour Lewandowski, l'auteur du quadruplé historique à l'aller, Reus et Blaszczykowki, appelés en renfort dans les 20 dernières minutes. Si Lewandowski n'a pas marqué, stoppé dans sa série de 12 matches avec au moins un but, il reste avide d'améliorer son capital actuel de 10 buts en C1. La principale incertitude, côté allemand, concerne le latéral droit Lukasz Piszczek, freiné par ses adducteurs et qui pourrait être remplacé par Grosskreutz, le pompier de service. L'annonce du départ de Götze au Bayern, la veille du match aller, et les rumeurs autour d'un transfert en Bavière de Lewandowski, de plus en plus pesantes, peuvent- elles perturber les joueurs ? «On se concentre sur les choses que l'on peut influencer», assure le capitaine Sebastian Kehl, qui voit «60% de chances pour Dortmund de se qualifier». Contre les pourcentages, Madrid invoquera, lui, l'esprit de Juanito et de ses remontées épiques.
A l'occasion de 1er Mai, le président et les membres du bureau exécutif de l'association des travailleurs Sonatrach-Ouest présentent leurs meilleurs vœux à l'ensemble des travailleurs, ainsi qu'au collectif du quotidien Le Soir d’Algérie. Bonne fête ! «Association des travailleurs retraités Sonatrach-Ouest » : 5, rue Sidi-El-Haouari Oran -Tél : 06.61.69.22.54/ Fax:041.39.37.15
Par Kader Bakou Les supporters du Mouloudia d’Alger et de l’USMA rivalisent de banderoles plus grandes et plus belles les unes que les autres. Les deux clubs algérois se sont déjà rencontrés quatre fois en finale de la Coupe d’Algérie, et ils nous ont habitués à ces «opérations d’embellissement » de la capitale et à leur original «pop art». La nouveauté cette année, c’est la langue utilisée par les «tifosis» usmistes et mouloudéens. En effet, l’italien est arrivé contre tout attente à légèrement détrôner le français. A Bab-El- Oued, au quartier Faisan d’or, on peut lire sur une banderole géante verte et rouge : «Faisan d’or ti amo Mouloudia la Grinta» (Faisan d’or t’aime Mouloudia la graine, c'est-à-dire le doyen). Plus loin et dans d’autres quartiers, les «rosso verde, mio amore» côtoient les «rosso nero mio amore». Le français vient en deuxième position, dans ce constat à chaud, suivi de l’anglais qui juste avant cette finale 2013 concurrençait sérieusement la langue française pour la plus haute marche du podium. L’autre surprise, c’est l’absence de l’arabe chez cette génération «arabisée» paradoxalement issue de l’école fondamentale. Mais là où il y a de la vie, de la joie et de la bonne humeur, c’est désormais connu, l’arabe est toujours absent ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
Je ne peux plus ouvrir un journal, allumer une radio ou une télé sans tomber nez à nez avec un haut responsable du pays qui me susurre qu’il ne faut surtout pas que je m’inquiète. Ils y passent tous pour lire le même message : «Ne t’inquiète surtout pas !» J’avoue qu’autant de sollicitude, ça me touche au plus profond. Jamais auparavant nos dirigeants ne s’étaient à ce point préoccupés de mes inquiétudes réelles ou supposées. Ça veut dire qu’il y a tout de même quelque chose de changé dans le mode de gouvernance. Et quand ça change dans le bon sens, il faut avoir l’honnêteté de le dire, de l’écrire, et pas seulement de signaler les mauvais changements. Non ! Là, ils sont tous à mon chevet, à quelques millimètres de ma carcasse, à guetter le moindre indice qui pourrait indiquer un signe d’inquiétude. Tenez ! L’autre jour, c’est à peine si j’ai cligné un peu de l’œil, un rayon de soleil impromptu étant revenu déranger la grisaille lourde de ces dernières 48 heures qu’un haut commis de l’Etat s’est empressé de venir vers moi, tout sourire et de me lancer à la figure : «Il n’y a aucun motif à inquiétude !» Je veux bien croire ce monsieur. Moi, un rayon de soleil, ça ne m’a jamais inquiété, bien au contraire. C’est juste que j’ai cligné de l’œil parce qu’un peu surpris de l’intrusion de ce bout de rayon de soleil un samedi en fin de journée, alors que, jusque-là, la météo était à c… Rien de bien grave donc, une question d’acclimatation ophtalmique que j’ai vite réglée, sereinement en chaussant mes lunettes solaires. Et depuis, ça va. Ça va même très bien. Pas d’inquiétude particulière. Je me trouve même détendu. Etrangement détendu. Et voilà ! A peine ai-je eu le temps et le malheur d’écrire le mot «étrangement» voilà qu’un collègue de l’autre préposé au rassurage est venu se pointer en face de moi et m’a glissé à l’oreille : «Y a rien d’étrange. Ne t’inquiète de rien. Il n’y a vraiment aucun motif à l’inquiétude !» Bon, cet intérêt subit des autorités pour mon potentiel «inquiétude», au début, comme je l’écrivais plus haut, ça m’a fait plutôt plaisir, mais au fil du temps, à la longue, ça commence un peu à faire lourdingue, à me peser, voire à me gonfler. Mais… quoi ? M’enfin ! J’ai juste écrit que ça me gonflait un p’tit chouïa, ça ne veut pas dire que je suis inquiet. Pas la peine de revenir une 5432e fois me chuchoter qu’il n’y a pas de raison de se montrer inquiet. Je ne le suis pas ! Je suis zen. Encore plus zen que d’habitude, ça va comme ça ? Tellement zen d’ailleurs que j’en redouble de thé fumé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.