121-/-actualités du SAMEDI 02 Mai 2015
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Samedi 02 mai 2015
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السبت 2 ماي 2015 م
السبت 13 رجب 1436 ه
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L'info en continu
A quoi joue Ould Abdelaziz ? La crise diplomatique entre Alger et Nouakchott est loin de connaître son épilogue. Elle prend même des proportions plus graves.... |
Les déclarations de Amar Ghoul font sourire
La lecture des réponses écrites de l’ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, aux lourdes questions du juge d’instruction...
Consulats d'algérie en France : Le casse-tête du passeport biométrique perdure
Lancé en 2013, le passeport biométrique est devenu un vrai casse-tête chinois pour nos services consulaires depuis fin 2014,...
E-paiement :Lancement avant fin 2015
Des opérations de paiement à distance seront lancées avant la fin de l’année en cours, en tant que premier pas vers la...
Actualité
Les avocats de l'ANA tirent à boulets rouges sur Khellad
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Le général-major Ghodbane nous écrit
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Sports
Une consécration historique, le rêve des deux finalistes
«C'est le match des joueurs et je suis prêt à assumer quel que soit le résultat»
«Si on est en finale, c'est pour gagner cette Coupe»
International
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Hamza Zeddam. Défenseur du RC Arbaâ
«Si on est en finale, c’est pour gagner cette Coupe»
le 02.05.15 | 10h00
Plus que quelques heures avant cette finale historique. Alors, êtes-vous prêts pour ce défi d’offrir à l’Arbaâ son premier titre ?
Nous sommes prêts et surtout décidés à relever le défi. C’est une finale historique pour l’Arbaâ et le RCA, et pour la plupart des joueurs qui disputent leur première finale de Coupe d’Algérie. On s’est très bien préparés pour ce match tout au long de cette semaine et on ferra le nécessaire pour faire honneur à l’Arbâa en lui offrant son premier titre.
Vous abordez cette finale en restant sur une défaite à domicile en championnat face à la lanterne rouge. Cela risque-t-il de jouer en votre défaveur ?
Nous allons disputer la première finale de Coupe d’Algérie de l’histoire du club. C’est vous dire que l’événement en lui-même nous oblige à oublier ce match. On a été affectés certes par cette défaite sur le moment, notamment avec la réaction de nos fans. Mais tout est rentré dans l’ordre. Tout l’Arbaâ est derrière nous, uni pour un seul objectif : gagner ce trophée.
Vous affronterez le MOB sans votre meneur de jeu Harrouche, expulsé samedi dernier. Une défection qui risque de vous handicaper…
C’est un élément important dans notre système de jeu et on conçoit que son absence ne passera pas inaperçue. Cela dit, le RCA est un groupe sur lequel repose l’équipe. On n’a pas d’autre choix. Celui qui le remplacera se donnera à fond. La motivation et notre envie de l’emporter feront la différence et pallieront cette défection de Harrouche.
On vous sent vraiment confiant. Comment appréhendez-vous ce match face au MOB qui caracole en haut du classement en championnat ?
Si on est en finale ce n’est pas seulement pour la disputer, mais surtout pour la gagner. Il y aura un titre au bout de ce match et on va tout faire pour qu’il soit le nôtre. Cela dit, j’estime que ce sera un match très difficile et qu’on part à chances égales avec le MOB. Cette finale risque de se jouer sur un détail et le mieux préparé l’emportera, même si je sens que le trophée de Dame Coupe finira par nous choisir nous.
Consulats d’algérie en France : Le casse-tête du passeport biométrique perdure
le 02.05.15 | 10h00
Lancé en 2013, le passeport biométrique est devenu un vrai casse-tête chinois pour nos services consulaires depuis fin 2014, marquée par un afflux exceptionnel aux consulats. Le gouvernement avait expliqué qu’il n’y avait pas de défaillance de gestion, mais plutôt une affluence inhabituelle engendrée par la loi de finances 2015, qui a augmenté le prix du timbre fiscal de 20 à 60 euros.
La situation globale dans les consulats s’est, en effet, un peu améliorée au lendemain de la rentrée en vigueur de cette décision, le 1er janvier.
Or, à l’approche de la saison estivale, la situation se dégrade de nouveau et se complique davantage. «Dès qu’il y a un peu de monde, les agents du consulat sont complètement dépassés. Et en plus, ils s’énervent contre nous», déplore Amar, retraité, qui perd patience en salle d’attente du consulat de Nanterre.
Farid, étudiant et employé de restaurant, préfère rebrousser chemin. «Je vais essayer de revenir une autre fois un peu plus tôt. Je ne peux pas attendre car je dois aller travailler. Je sacrifierai sûrement une journée de cours», dit-il en sortant du consulat. A Vitry-sur-Seine, on retrouve les mêmes visages crispés de nos compatriotes qui en ont ras-le-bol de «cette situation d’éternelle attente et d’étouffement». Cette représentation diplomatique est l’une des plus importantes en France.
Elle couvre cinq départements, soit plus de 170 000 immatriculés. Certains de nos concitoyens y viennent du département de la Nièvre, situé en Bourgogne, à 250 km de Vitry. Paradoxalement, le siège de ce consulat est le plus étroit, vétuste et inadapté à la foule massive qui s’y rend quotidiennement, même avant le lancement du passeport biométrique. «Il faut que le gouvernement prenne des décisions plus radicales pour régler cette situation généralisée dans presque tous les consulats.
Ni les ‘‘mesurettes’’ prises par les consuls ni vos articles de presse, malheureusement, n’ont aidé à améliorer les choses. Quand je vois ce qui se passe ici, j’ai honte d’être Algérien», lance un quadragénaire, chef d’entreprise dans le bâtiment.
A Vitry et dans l’ensemble des consulats franciliens, plusieurs familles, parfois habitant à plus de 100 km, patientent dans la rue, à la belle étoile, du début de la nuit jusqu’au matin. Les portes des consulats ne s’ouvrent qu’à 8h30, et exceptionnellement à 7h30 dans quelques chancelleries.
La distance qu’ils parcourent, les heures d’attente et quelques obstacles bureaucratiques sont ainsi les ingrédients qui engendrent souvent bagarres et dérapages verbaux. «La nouvelle répartition territoriale n’a fait que déplacer le problème d’un consulat à un autre. L’exemple est significatif à Nanterre qui a récupéré les ressortissants des départements des Yvelines et de l’Eure-et-Loir.
Nos concitoyens de Dreux, Chartres et Châteaudun font désormais la queue devant le consulat de Nanterre au lieu de celui de Paris», lit-on dans un rapport adressé au Premier ministre par Chafia Mentalecheta, députée de la communauté algérienne en France. Dans ce sens, les Algériens de Seine-et-Marne, immatriculés au consulat de Vitry, ont lancé une pétition pour réclamer la réouverture du consulat de Melun.
On est mardi, premier jour de la semaine pour le consulat de Bobigny, sans doute le plus important en nombre d’immatriculés. Il couvre uniquement le département de la Seine-Saint-Denis, soit près de 200 000 personnes. Il est presque midi, quelques dizaines de personnes attendent encore dans la rue devant l’entrée principale. A l’intérieur, des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont entassés dans des salles d’attente asphyxiantes.
Tout le monde est au bord de la crise de nerf. «C’est insupportable. J’ai pris un rendez-vous il y a plus de trois mois par mail pour déposer mon dossier sans faire la queue. Aujourd’hui, on me dit que je dois la faire quand-même pour récupérer ma carte consulaire avant de pouvoir revenir au guichet des dépôts», souligne Makhlouf, étudiant de 29 ans, qui regrette d’avoir transféré son dossier consulaire de Nantes à Bobigny.
Il est vrai que les consulats provinciaux n’ont pas les mêmes difficultés que les franciliens. «Nous avons publié plusieurs communiqués explicatifs sur internet et collé des affiches partout ici au consulat. Il faut que nos concitoyens lisent bien la liste des documents à fournir et venir avec le dossier complet afin d’éviter ce genre de complications», se défend Mahmoud Massali, consul de Bobigny. Et d’ajouter : «Il faut aussi respecter l’heure du rendez-vous. En cas de retard, nos agents passent au rendez-vous suivant.
On ne peut pas rester plus de 3 à 4 minutes sur chaque dossier, sinon on n’arrivera pas à satisfaire tout le monde vu cette grande affluence.» Dans ces cas précis (non-respect du rendez-vous ou fourniture d’un dossier incomplet), nos concitoyens partagent la responsabilité avec l’administration.
Toutefois, la plupart du temps, ils sont plutôt victimes des lenteurs bureaucratiques. D’abord, il faut attendre la délivrance de l’acte de naissance S12, qui comporte souvent des erreurs qu’il faut corriger. Certaines rectifications, considérées comme sensibles, nécessitent même un jugement de la justice algérienne, avec tout ce que cela comporte comme délais et autres lourdeurs administratives. Ensuite, le suivi du traitement des différents dossiers d’état civil fait défaut.
Débordés, les employés consulaires n’informent pas les demandeurs du S12, de la carte nationale d’identité ou du passeport sur l’état d’avancement de la délivrance de leurs documents. Cela provoque un flux supplémentaire de concitoyens qui viennent à la chasse d’informations directement aux consulats. Depuis le début du mois d’avril, les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères tentent, tant bien que mal, d’accélérer l’opération de l’enrôlement et de la délivrance du passeport biométrique afin de respecter l’échéance du 24 novembre 2015, fixée par l’Organisation de l’aviation civile internationale.
On annonce plusieurs recrutements temporaires au niveau des cellules de fabrication du document et aux consulats. La technologie est également mise à contribution pour faciliter certaines démarches, comme l’envoi numérique des photographies des enfants de moins de 12 ans. Le ministère de l’Intérieur a, par ailleurs, lancé un site web, qui permet à chacun de suivre les différentes étapes du traitement de son dossier. Les consulats, se contentant actuellement d’une prise de rendez-vous par mail, sont appelés à mettre en ligne des logiciels plus performants pour la gestion des rendez-vous.
Ghezlaoui Samir
Procès des affaires de corruption : «Mises en scène grotesques», selon le RCD
le 02.05.15 | 10h00
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) dénonce «les mises en scène orchestrées par le régime» à travers les procès en cours et qui ne donne lieu «qu’à des révélations sans lendemain».
«Le régime est plus que jamais accablé par les scandales de corruption. Au lieu d’élucider les affaires de détournement des deniers publics et l’insoutenable pillage des richesses de la nation, les clans au pouvoir s’engagent dans des luttes de contrôle du l’appareil judicaire», estime le parti dans un communiqué, rendu public à l’issu de la réunion, hier à Alger, de son secrétariat national.
Selon le RCD, les prétoires, censés juger de la culpabilité des auteurs de la prédation et de ces détournements scandaleux, sont le théâtre de «révélations» des méthodes à produire des preuves par la police politique. Mais, estime la formation de Mohcine Belabbas, l’opinion publique ne «peut se satisfaire de déballages sans lendemain et d’une parodie de justice qui s’interdit d’auditionner les responsables hiérarchiques des secteurs concernés».
Faisant référence, notamment, au procès de l’autoroute Est-Ouest qui se déroule, depuis quelques jours, au tribunal criminel d’Alger, le RCD qualifie également de «diversion» cette volonté de focaliser l’actualité sur des conflits d’intérêts, voir des délits d’initiés. «Le gré à gré est la règle et des milliards de dollars quittent le pays au profit d’intérêts privés identifiés.
Cela fait partie d’un partage de rôle grotesque», estime le parti, en mettant l’accent sur d’autres indicateurs démontrant que le régime est en pleine crise. Parmi ces indicateurs, le parti cite notamment l’abandon de la «fameuse révision constitutionnelle». «La crise profonde, aggravée par la décision du maintien d’un chef de l’Etat grabataire dans un régime miné par le régionalisme, l’incompétence et l’argent, plonge déjà le pays dans l’incertitude. Le RCD estime que la vigilance est de mise devant les tentations du pire et dénonce, en cette veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, les restrictions et les persécutions qui visent les journalistes et toutes les voix qui déclinent l’ignominie qu’impose l’actuel exécutif», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Dans la foulée, le RCD se dit convaincu «que seules des institutions légitimes et représentatives sont à même d’assurer une gestion transparente des affaires publiques, bannissant clientélisme et opacité grâce à des contre-pouvoirs qui veilleront au respect de la légalité et imposeront des contrôles et des bilans réguliers de l’action de l’Exécutif». «Il s’agit d’amorcer une véritable transition pacifique pour accompagner la fin inéluctable de ce régime vieillissant et engager l’Algérie dans une perspective démocratique crédible et pérenne», lit-on dans le même document.
Pour le RCD, «la sortie de crise est encore possible» et elle «passe par l’organisation d’une élection présidentielle, couronnée par le renouvellement de la représentation nationale et pilotée par un organe de gestion électorale indépendant». S’exprimant sur le monde du travail qui célèbre sa fête internationale, le RCD salue la lutte des travailleurs pour l’obtention de leurs droits, menée en dehors du syndicat officiel, UGTA, qui n’est qu’un «instrument du pouvoir».
le ministre a répondu par écrit
Les déclarations de Amar Ghoul font sourire
le 02.05.15 | 10h00
La lecture des réponses écrites de l’ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, aux lourdes questions du juge d’instruction relatives aux présumés faits de corruption que l’ancien directeur des nouveaux projets, Mohamed Khelladi, a révélés, suscite le sourire des uns et l’étonnement des autres en raison de la légèreté avec laquelle le premier responsable du secteur répond.
Ainsi, Amar Ghoul rejette toutes les accusations de corruption dans son secteur, les qualifiant de «mensonges et médisance». D’emblée, il déclare n’avoir jamais connu Pierre Falcone et Sacha, et nie qu’ils aient pris part à un Conseil ministériel restreint consacré au projet de l’autoroute, comme révélé par Khelladi.
A propos de Tadj Eddine Addou, il explique qu’il l’a rencontré dans une fête alors qu’il était en compagnie de feu Mahfoud Nahnah, mais nie l’avoir dépêché à Paris pour exiger des responsables d’Egis le paiement de sa commission qu’il aurait perçue par la suite, toujours selon Khelladi, par l’entremise de l’accusé Tayeb Kouidri (actuellement en fuite). Le ministre déclare n’avoir pas été informé des mesures d’accompagnement relatives à la location de villas, appartements, bureaux et achat de voitures pour la DPN dirigée alors par Khelladi.
Tout comme il nie avoir reçu un écrit de celui-ci faisant état d’anomalies et de malversations. Le ministre qualifie chacune des accusations de Khelladi de «mensonge et médisance». Il loue «les qualités professionnelles et l’intégrité» du secrétaire général Mohamed Bouchama et tire à boulets rouges sur Mohamed Khelladi, accusé «de graves défaillances ayant porté préjudice à l’ANA».
«GHOUL N’A JAMAIS FAIT D’ÉTUDES EN ALLEMAGNE»
Du fond du box des accusés, Khelladi répond à cette audition écrite de 16 pages. Il commence par dire : «Amar Ghoul, qui se présente comme docteur, n’a jamais fait d’études en Allemagne. Le seul Amar Ghoul qui ait fait ses études dans ce pays est Tunisien.» Le procureur général réplique : «Parlez avec respect.» Khelladi poursuit : «Je dis des vérités. J’ai rencontré Phillipe Chêne à Pékin et il m’a affirmé que les 20% de commission versés dans le cadre de l’autoroute ont été partagés : Chani a pris 4%, Ghoul en a pris 25% et donné 1,5% à Tayeb Kouidri.
J’ai informé le ministre de la présence d’une personne malveillante, en l’occurrence Chani, qui rôdait autour des Chinois, mais il n’a rien fait. J’ai même saisi les deux dirigeants chinois de l’époque sur cette personne qui prétendait régler les problèmes de Citic en leur disant que les problèmes se règlent dans un cadre contractuel.» Khelladi affirme que le ministre a refusé d’ouvrir des enquêtes sur les entreprises sous-traitantes, mais aussi sur les 400 camions que la rumeur présentait comme étant les siens.
Contrairement à ce qu’a dit le ministre, Mohamed Khelladi explique que le coût de l’autoroute est le plus élevé : «Un kilomètre dans les normes européennes coûte, clés en main, avec les échangeurs, les ouvrages d’art, les aires de repos, etc, 2,5 millions de dollars, alors que le kilomètre a coûté à l’Algérie 6 millions de dollars uniquement pour la plateforme.
Le ministre a oublié que c’est lui qui m’a donné le chiffre de 6 millions de dollars pour aller le défendre en Conseil interministériel, en tant que DPN chargé de la réalisation de l’autoroute. Ils me disent que la location des bureaux et des logements des cadres de l’ANA n’entrent pas dans le cadre des mesures complémentaires, alors que Citic a pris en charge toute la délégation et l’installation du stand de l’Algérie au Salon des travaux publics de Shanghai pour un million de dollars. Le ministre lui-même a fait appel aux Chinois pour des travaux de réfection dans sa villa, à Club des Pins, pour un montant de 2 millions de dinars.
Les Chinois ont même pris des photos avant et après les travaux. Cojaal a pris également en charge la participation de l’Algérie au Salon international des travaux publics qui s’est tenu à Paris, où un stand a été aménagé pour Amar Ghoul afin de recevoir ses invités. Dans quel chapitre va-t-il mettre ces prestations ? Il dit ne pas être au courant que le siège de la DPN était loué par les Chinois, alors qu’il est venu trois fois nous rendre visite et nous a même félicités pour notre travail...»
Choix à haut risque à Nouakchott
le 02.05.15 | 10h00
Qui a intérêt à ce que le torchon brûle entre Alger et Nouakchott ? A l’origine de cette crise entre les deux capitales maghrébines, l’expulsion du premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie en Mauritanie suite à de fallacieuses accusations de vouloir nuire aux relations de bon voisinage du pays hôte avec le Maroc en distillant de fausses informations sur le trafic de drogue qui viendrait du royaume dans la presse locale.
La réaction officielle mauritanienne paraît, de toute évidence, démesurée par rapport aux faits reprochés et ne justifie en rien l’expulsion du premier secrétaire. Sans demander la moindre explication au concerné ou au représentant de l’Algérie à Nouakchott, la chancellerie mauritanienne a commis l’impair diplomatique en expulsant le diplomate et en le déclarant persona non grata. Un geste inexpliqué et surtout inamical envers un pays membre de l’UMA, dont fait partie la Mauritanie. Il ne fallait pas s’attendre, devant un tel geste inamical et non fraternel, à ce que l’Algérie n’applique pas le principe de réciprocité en demandant au diplomate mauritanien de même rang de l’ambassade à Alger de quitter le pays.
Les choses auraient pu en rester là et le temps aurait sans doute arrangé les choses. Mais dimanche dernier, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, n’écoutant pas la voix de la raison, a choisi, devant les responsables locaux de presse, de hausser le ton. Un ton guerrier même, en affirmant que la crise était loin de s’estomper entre les deux capitales. Et de réaffirmer que la Mauritanie ne permettra à quiconque de nuire à ses relations de bon voisinage. Le message subliminal est on ne peut plus clair : c’est l’Algérie qui est visée par les propos du chef de l’Etat mauritanien.
Il devient on ne peut plus clair que dans l’appréciation du principe de relations équilibrées avec ses voisins, la Mauritanie, par le biais de son Président, pencherait plutôt vers Rabat. Rien d’étonnant d’ailleurs, puisque ces derniers mois le palais royal a multiplié les appels du pied en direction de Nouakchott et se livre à une véritable concurrence avec la diplomatie algérienne. Tout semble indiquer que des centres d’intérêt mauritaniens pousseraient vers le rapprochement avec le Maroc.
Certains y voient même l’ombre des Saoudiens, non contents sans doute de la position de l’Algérie sur la crise au Yémen ou encore vis-à-vis de l’Iran (considéré par les pétromonarchies sunnites du Golfe comme l’ennemi de toujours) dans ce repositionnement de la Mauritanie en faveur de la monarchie chérifienne.
En tout cas, pour l’heure, l’Algérie, pour marquer son désaccord avec ce choix à haut risque de Nouakchott, a choisi de boycotter la réunion des ministres maghrébins de l’Intérieur qui s’est tenue jeudi dernier dans la capitale mauritanienne, en y envoyant un haut fonctionnaire. Quant au Maroc, il est de notoriété publique qu’il reste le premier pourvoyeur de kif dans la région. D’ailleurs, les organisations non gouvernementales et les observatoires internationaux sur les drogues et les trafics l’attestent.
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MOB RCA
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