148-/-Acttualités du Samedi 28 Mai 2016°°° SUITE
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TROIS MOIS ENTRE EXAMENS, RAMADHAN ET VACANCES
L'Algérie en mode veille
Dans une dizaine de jours, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée.
A l'approche de la saison estivale, les Algériens, c'est bien connu, adoptent une posture d'attente et semblent même un peu pressés de voir débarquer la meilleure période de l'année.
Et pour ajouter au plaisir des uns et des autres, le mois sacré du Ramadhan, intervient pour 2016 au tout début du mois de juin. C'est véritablement le dernier signal du début d'un été prometteur. Il y a d'abord, l'examen du baccalauréat à passer. Une petite période stressante de quelques jours seulement. Un stress certainement tempéré par la Foire internationale d'Alger qui, à travers les animations et les agréables découvertes que les Algérois sont censés faire, apporte les premières brises estivales.
Dans le reste du pays, les Algériens ne disposeront pas du même «traitement anti-stress», mais à l'idée même de savoir que le pays se rapproche doucement, mais sûrement du mois sacré est une raison suffisante pour faire passer «la pilule». Il est vrai que nous sommes à moins de dix jours de la nuit du Doute, mais déjà les esprits sont gagnés par le plaisir du farniente. Les fonctionnaires, les autres travailleurs comptent les jours un à un et sentent presque les odeurs si particulières du Ramadhan. Il y aura, les dix premiers jours, le casse-tête du panier à remplir, mais juste les quelque 9 heures qu'on passera entre le réveil et l'Adhan. Ensuite, c'est bien connu, ce sont les appels des soirées ramadhanesques qui occupent déjà les esprits.
Cette année, le calendrier est parfait. Le mois sacré débute au tout début de l'été. Sur les trois mois, il n'égrènera qu'un seul. Il restera pour les familles algériennes deux longs mois pour profiter des vacances. Sur les cinq dernières années, nous sommes dans les meilleurs temps, pourrait-on dire. C'est excellent pour une société qui a subi une année compliquée avec des discours catastrophistes sur l'état des finances du pays, des menaces sur sa sécurité, même transfrontalière, tout de même, trop médiatisées pour échapper à l'intention des uns et des autres. En fait, l'Algérien a vécu sur ses nerfs les neuf premier mois de l'année. Il ne s'est rien passé de grave au niveau climatologique et encore moins au niveau politique et la crise économique n'a été vécue qu'à travers la presse écrite et audiovisuelle, mais l'effet est là et le stress aussi.
C'est dire que les citoyens ont hâte de revivre les instants presque «féeriques» d'un Ramadhan qui, cerise su le gâteau, ne dérange pas les agendas des futurs vacanciers. Bien au contraire. Il débute après que toutes les épreuves soient passées et se termine avec la promesse de juillet et août, presque totalement acquis à l'activité préférée de tout être humain. Au plan social donc, le timing est parfait. Les Algériens de toutes les couches sociales trouveront leurs comptes dans les recoupements que font les calendriers religieux et civil. Mais ce ne sera pas le cas sur les aspects économiques. Il est, en effet, évident que tous ne partiront pas physiquement en congé.
Il restera plus de la moitié des travailleurs à leurs postes. Les administrations doivent fonctionner, les usines tourner et les commerces demeurer ouverts. Le problème, c'est que les vacances, c'est aussi dans la tête. Cela se traduit par un rythme d'activité en sensible baisse, dans la totalité des secteurs d'activité du pays. Ceux qui ne partent pas en congé travaillent en comptant les jours qui les séparent de la «délivrance», et de retour de vacances, il travailleront avec la tête ailleurs qu'au bureau ou à l'usine. Bref, personne ne pourra ôter aux Algériens l'idée que les vacances ça dure trois mois, que l'on soit les pieds dans l'eau ou sur la pédale d'une machine.
Cette longue période fera, on ne s'en doute pas, la joie des familles. Les très longues soirées ramadhanesques en famille ou dans les salles de spectacle, voire même dans la rue qui se découvre une animation exceptionnelle, suivies par de longues journées à la plage après l'Aïd, et la nouvelle mode se précise, des dîners à la belle étoile les pieds dans l'eau, sans que cela ne coûte cher, ajoute à la magie estivale que l'on bosse ou pas. Résultat: tout le pays, peut-être même ministres compris, se prépare à se mettre dans la peau du vacancier et la productivité et autres concepts économiques attendront la rentrée de septembre. En fait, dans une quinzaine de jours, le pays baissera rideau, profitera des nuits estivales, sentira la fraîcheur de la Méditerranée... Bref, l'Algérie se mettra en mode veille pour trois longs mois.
El Khabar en Bourse d'Alger : La sortie de crise de Rebrab Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’achat des actions d’El Khabar. Le PDG de Cevital, Issad Rebrab, a annoncé, hier,... |
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El Khabar en Bourse d’Alger : La sortie de crise de Rebrab
le 28.05.16 | 10h00
Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’achat des actions d’El Khabar. Le PDG de Cevital, Issad Rebrab, a annoncé, hier, qu’il envisageait de placer «la majorité du capital du groupe El Khabar à la Bourse d’Alger».
Un court texte posté, en début d’après-midi, sur les comptes tweeter et facebook de Rebrab, résume ainsi ses intentions : «J’ai décidé d’introduire la majorité du capital du groupe El Khabar à la Bourse d’Alger. Tous les Algériens qui défendent la liberté d’expression pourront devenir actionnaires.
Nous allons nommer un comité de surveillance indépendant, pour veiller à l’éthique et à la déontologie.» Intervenant, en fin d’après-midi d’hier, sur le plateau de la chaîne d’information en continu, France 24, l’homme d’affaires a réaffirmé ses objectifs qui vont au-delà de la mise en Bourse du seul groupe arabophone : «Je vends la majeure partie des actions d’El Khabar au public et si l’opération boursière pour ce groupe se passe bien, nous sommes même prêts à mettre à la Bourse d’Alger celles de la SAEAC, c’est-à-dire du journal Liberté», annonce le PDG de Cevital.
Rebrab, dont la décision de reprendre des actions du groupe El Khabar a été fortement contestée par le ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a lancé une action en référé pour geler la transaction, enlève par sa nouvelle décision toute force à l’argument de ses détracteurs qui lui prêtent des visées monopolistiques ou même politiques.
«Aujourd’hui, pour régler définitivement ce problème, pour prouver que je n’ai aucune ambition politique, mon but c’est le développement économique de l’Algérie, le groupe Cevital que je préside mettra El Khabar, y compris sa chaîne, à la Bourse d’Alger. Que tous les Algériens prennent des actions au niveau du groupe El Khabar», a-t-il déclaré.
Assurant avoir été au courant de la nouvelle décision d’Issad Rebrab, le directeur général du journal El Khabar, Rezki Cherif, indique dans une déclaration à El Watan que le collectif de son journal y a pensé au tout début de leur aventure.
«Depuis 1990, avant même notre premier numéro, on a pensé à mettre en place une société de lecteurs. L’économie était à l’époque fermée, la Bourse n’existait même pas. La décision est une très bonne chose. Cela prouve qu’on est des pionniers.
J’espère que l’action se réalisera», signale M. Rezki, qui préfère, ne pas «supputer» sur de probables blocages qui empêcheraient l’introduction en Bourse du groupe. Le responsable du syndicat, Rafik Wahid, annonce une rencontre demain avec le directeur général pour s’informer des «détails» sur la nouvelle décision du repreneur.
Pas de soutien et tracasseries
S’agissant de la cabale menée contre lui depuis plusieurs mois, le PDG de Cevital pointe du doigt des décideurs. «C’est un certain nombre de décideurs, c’est sûr. Je ne crois pas que le président de la République s’intéresse à ce genre (d’affaire).
Peut-être certaines personnes autour de lui ou de son frère», fait-il remarquer, en rappelant que des projets lancés depuis une dizaine d’années ou plus sont bloqués alors qu’il a eu une autorisation du gouvernement de l’époque. Répondant à une question sur les soutiens dont il bénéficierait, comme l’a suggéré le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui l’accuse d’être en accointance avec l’ancien chef du DRS, Rebrab affirme, au journaliste de France 24, que ces mêmes services l’ont bloqué.
«Tout cela est archifaux, mais je vous dirais que les services de sécurité, très forts depuis les années 1970, ont eux-mêmes bloqué certains de mes projets.» Faisant allusion au ministre de l’Industrie, M. Bouchouareb, le PDG de Cevital affirme que sa réussite industrielle dérange. «Nous, nous réussissons dans le secteur industriel là où eux ont échoué», assène-t-il.
«Ma seule et unique ambition est le développement économique de l’Algérie. Je m’astreins à continuer à apporter ma contribution au développement économique de l’Algérie qui a besoin plus que jamais de diversifier son industrie. Les cours de pétrole se sont effondrés. Notre jeunesse se présente de plus en plus sur le marché de l’emploi», poursuit-il.
Nadir Iddir
Investir en Algérie Rebrab : «Je reste !»
le 28.05.16 | 10h00
Le PDG de Cevital, Issad Rebrab, tient à ses investissements dans le pays. «Je n’ai pas de patrie de rechange, je suis obligé de me battre et continuer à construire ce pays, parce que mon frère aîné à l’âge de 18 ans est parti au maquis et y a laissé sa vie.
Mon père était un détenu politique et ma mère a fait de la prison pendant la Révolution algérienne, donc mon devoir aujourd’hui c’est de participer à l’édification économique de notre pays», assure-t-il en rappelant que le mandat d’arrêt à son encontre, dont il a eu vent officiellement, a été levé.
Sur le mot prêté au président Bouteflika, qui serait hostile à un «Berlusconi kabyle», Rebrab affirme qu’il ne l’a pas entendu de la bouche du concerné.
«C’est ce qu’on m’a raconté, mais je ne l’ai pas entendu de sa bouche», indique-t-il en affirmant qu’il continuera toujours «à regarder devant et à faire prospérer l’Algérie». «Les jeunes ont besoin d’espoir, de travail, et qu’on crée de la richesse. L’Algérie a tous les moyens pour avoir une croissance à deux chiffres, sans aucun problème», estime-t-il.
Nadir Iddir
Chaînes TV privées : Les inquiétudes de RSF
le 28.05.16 | 10h00
La décision du gouvernement d’assainir le secteur audiovisuel fait réagir l’ONG Reporters sans frontières (RSF).
Celle-ci se dit inquiète et dénonce «le chèque en blanc» accordé au ministre de la Communication pour gérer cette question avant l’installation de l’autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). «Reporters sans frontières (RSF) s’inquiète de ce blanc-seing donné à l’Exécutif pour l’octroi des licences et appelle à la mise en place rapide d’une autorité de régulation de l’audiovisuel indépendante, selon le code de l’information algérien de 2012», lit-on dans un communiqué de l’ONG rendu public jeudi dernier.
RSF réagit aux déclarations du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui avait dénoncé lundi dernier «l’anarchie qui règne dans le secteur» en exprimant le souci de «remédier aux dépassements des lignes rouges» par certains médias, qui ont, selon lui, porté atteinte aux «valeurs et aux principes de la société algérienne» et aux «fondements de la nation».
Le Premier ministre a chargé, dans ce sens, la communication de mettre en place des agréments des chaînes privées sur la base d’un cahier des charges fixant les droits et obligations de ces chaînes. «Cette démarche du gouvernement algérien est préoccupante puisqu’elle donne à l’Exécutif tout pouvoir pour octroyer ou non des licences aux chaînes», explique Yasmine Kacha, responsable du bureau Afrique du Nord de Reporters sans frontières, citée dans ce communiqué.
Selon elle, il serait plus judicieux, dans un premier temps, de donner sa pleine dimension à l’autorité indépendante chargée, selon l’article 55 de la loi de 2014 sur l’audiovisuel, d’instruire les demandes de création de services de communication audiovisuels. «Bien que cette instance ne soit pas chargée d’attribuer les agréments, elle constituerait jusqu’à un certain degré une garantie pour une presse libre et indépendante du pouvoir politique», lit-on dans le même communiqué. RSF rappelle, dans la foulée, la fermeture, en 2014 et 2015, des deux chaînes Al Atlas TV et El Watan TV, qui ont fait, selon l’ONG, «les frais de leurs choix éditoriaux».
Madjid Makedhi
Les AVC, deuxième cause de mortalité dans le monde
En Algérie, 20 000 personnes en meurent chaque année
le 28.05.16 | 10h00
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont aujourd’hui la deuxième cause de mortalité, notamment chez les personnes âgées de plus de 60 ans et la cinquième cause de décès chez les personnes âgées entre 15 et 59 ans à l’échelle mondiale.
L’AVC est en train de devenir un problème de santé majeur et les prévisions font ressortir que les décès dus à des AVC devraient doubler d’ici à 2030. Auparavant, cette maladie ne touchait que les personnes dépassant la soixantaine, mais au cours de cette dernière décennie, la courbe s’est inclinée et la maladie s’attaque de plus en plus à des jeunes de moins de 20 ans.
Lors d’une rencontre organisée aux Emirats arabes unis, à Dubaï, à l’initiative de la compagnie pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim, des neurologues, des cardiologues et des spécialistes dans le domaine des AVC, issus d’Afrique et du Moyen-Orient, n’ont pas caché leur inquiétude quant à l’évolution rapide de cette maladie. Ils ont énuméré les différentes causes et insisté sur la prévention comme meilleur moyen de se prémunir d’un AVC. Ils ont donné des chiffres effarants sur non seulement le nombre de victimes, mais aussi les séquelles qu’engendre cette maladie et les chamboulements causés dans l’environnement du malade.
En Algérie, des études montrent que les AVC font entre 40 000 à 60 000 victimes par an. 20 000 personnes meurent chaque année des suites de cette maladie et 30 000 échappent à la mort mais deviennent handicapées à vie. Toutefois, l’incidence des AVC diffère d’un pays à un autre.
En Arabie Saoudite, sur 100 000 habitants, 29,8% sont atteints de cette maladie alors qu’au Bahreïn le taux est plus élevé, puisque sur 100 000 habitants, 57% sont victimes d’un AVC. Tandis qu’aux Emirats arabes unis, l’âge des 50% des victimes de cette maladie ne dépasse pas les 45 ans. Mais quelles sont les raisons qui entraînent un AVC et quels sont les facteurs à l’origine de l’augmentation des risques d’être victime d’un AVC ?
Fibrillation auriculaire la 1re cause d’un AVC
Pour les cardiologues, la fibrillation auriculaire (les battements de cœur irréguliers) qui affecte le rythme cardiaque est l’une des principales maladies cardiovasculaires pouvant causer des AVC. Cela se manifeste par le sang qui stagne dans les oreillettes, pouvant y former un caillot. Ce dernier risque alors de quitter le cœur et circuler jusqu’au cerveau, obstruant son irrigation et provoquant ainsi un accident cérébral.
De la même façon, les caillots sanguins peuvent aussi empêcher la circulation du sang vers d’autres organes. Le type le plus courant des AVC dus à la fibrillation auriculaire est l’accident ischémique cérébral qui débouche souvent sur un handicap considérable, il est potentiellement fatal, étant donné que la fibrillation auriculaire se manifeste généralement en présence de facteurs de risque tels que l’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques ischémiques.
Le docteur Ihab des Emirats arabes unis a estimé, un avis partagé d’ailleurs par l’ensemble des praticiens présents à cette rencontre, que le facteur temps joue un rôle important lorsqu’il s’agit des AVC. Il faut agir, selon lui, dans l’immédiat c’est-à-dire dès l’apparition des symptômes.
Mais comment reconnaître les symptômes d’un AVC ? Le Dr Ihab explique qu’un jeune homme d’à peine trente ans a échappé à un AVC parce qu’il s’était immédiatement rendu à l’hôpital après avoir senti une faiblesse et un engourdissement au niveau du bras gauche. «La perte de la sensibilité de ce membre ou des troubles visuels sont une alerte, un signal qu’il ne faut nullement négliger. Il s’agit là d’une introduction vers un AVC.
Certaines personnes pensent que ces douleurs sont passagères et ne jugent pas utile d’aller consulter un médecin. Ce qui est faux, parce que la récidive leur sera fatale», note ce cardiologue.
Le plan d’action de Boehringer Ingelheim
A ce propos, les responsables de l’entreprise Boehringer Ingelheim — ayant des représentations dans plusieurs pays, y compris en Algérie — ont mis l’accent sur le traitement médical immédiat dans la prise en charge des victimes des AVC. Ils ont mis sur pied un protocole de traitement efficace. Il s’agit d’un programme d’alerte AVC intitulé «Chaque minute compte, vers un AVC». Cette initiative, selon Karim El Alaoui, directeur général chez Boehring Ingelheim, permettra de créer au moins une unité spécialisée (unité neurovasculaire) dans chacun des pays pour soigner les victimes d’un AVC.
«D’ici fin 2016, 17 unités neurovasculaires seront créées dans la région MENA, l’opération sera étendue par la suite à l’Afrique. La première unité certifiée dans la région et hors Europe a été inaugurée à Dubaï», a souligné M. Aaloui. L’objectif visé à travers une telle action est, dit-il, de réduire au plus vite le délai de prise en charge, qui est l’intervalle entre l’heure d’arrivée d’un patient au centre hospitalier et le moment de sa prise en charge médicale par un médecin. Le but est aussi de soutenir la mise en place d’une unité dans les hôpitaux permettant ainsi une meilleure prise en charge du patient ainsi que des résultats positifs.
Nabila Amir
30e journée du championnat national de ligue 1 : L’USM Blida retourne en Ligue 2
MCA 2 - ESS 2 : Le Mouloudia rate sa der
le 28.05.16 | 10h00
Stade Omar Hamadi (Bologhine)
Arbitres : Mial, Idir et Semsoum
Buts : Derrardja (20’), Hachoud (34’) MCA - Nemdil (56’) et Mekdache (90+2’) ESS
Averts : Cherrif El Ouezzani, Bouhenna (MCA) - Delhoum (ESS)
MCA : Chaouchi, Hachoud, Ben Braham, Bouhenna, Oudina, Cherif El Ouezzani, Kacem (Aouedj 70’), Boucherit, Derrardja, Mokdad, Gourmi (Azzi 87’)
Entr. : Amrouche
ESS : Belhani, Lamri, Delhoum, Raït (Boubakour 65’), Baouz, Rebiai, Dyouch, Djahnit, Berbache (Mekdache 46’), Nemdil et Amokrane
Entr. : Geiger
En recevant la formation de l’Entente de Sétif, le Mouloudia voulait absolument l’emporter pour finir sur une belle note. Cependant, après avoir mené, le Mouloudia s’est fait rejoindre au tableau d’affichage.
Ainsi donc, les Algérois ne finiront pas sur une victoire pour cette dernière rencontre à domicile. Pourtant, tout avait bien commencé pour le Mouloudia qui trouve la faille dès la 20’ de jeu grâce à Derrardja qui reprend instantanément une balle bien liftée. Hachoud à la 34’ marque un but somptueux d’un retourné acrobatique. Ce sera le score à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, les Sétifiens sont plus motivés. A peine 10 minutes et l’Entente obtient un penalty que se charge de transformer Nemdil qui prend Chaouchi à contre-pied. Revigorés par cette réalisation, les Sétifiens prennent les choses en main et dominent outrageusement cette seconde période. En fin de match, c’est logiquement que les Sétifiens reviennent au score pour égaliser grâce à Mekdache qui s’élève plus haut que tout le monde et égalise.
Équipe nationale : Mahrez et Brahimi out
le 28.05.16 | 10h00
La sélection nationale de football, entrée en stage bloqué à Sidi Moussa depuis samedi passé, s’envolera ce matin à 10h à destination de Victoria (Seychelles) à bord d’un avion spécial d’Air Algérie.
Les Verts affronteront les Seychelles le 2 juin dans un match comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2017n, prévue au Gabon. En prévision de ce match, les camarades du capitaine Carl Medjani seront privés de Mahrez et Brahimi, blessés, qui ont été libérés par l’entraîneur national Nabil Ghimouz.
En plus de ces deux éléments importants, l’Algérie sera amoindrie des services de son buteur Islam Slimani, suspendu pour cumul de cartons. Les Verts ont effectué hier à 17h leur dernière séance d’entraînement à Sidi Moussa en présence de tous les joueurs. Un match d’application a été également programmé par le staff technique jeudi entre les joueurs. A rappeler que l’Algérie occupe la première place de son groupe avec 10 points, à cinq longueurs d’avance sur son dauphin l’Ethiopie.
Mandi : «On s’est bien préparé»
On a bien travaillé, notamment sur le plan physique. Il est clair que le match sera difficile.
Il fera chaud. De plus, le terrain est en synthétique. Mais on s’est préparé en conséquence. En tous cas, on ira aux Seychelles pour remporter ce match. Il nous reste juste un point pour assurer la qualification. Le stage s’est déroulé dans les meilleures conditions. On a bien travaillé avec Nabil et Yazid. On espère continuer sur la lancée en remportant ce match à l’extérieur.
A. A
Finale de la Ligue des champions
Milan, une ville ultra sécurisée
le 28.05.16 | 10h00
Milan accueillera, aujourd’hui, l’un des événements les plus importants du football mondial. La finale de la Ligue des champions d’Europe ne laisse aucun amoureux de la balle ronde indifférent.
A cet effet, dans un contexte particulier avec les attentats de Paris en novembre de l’année dernière et de Bruxelles, au mois de mars dernier, cette ville du nord de l’Italie a déployé un fort dispositif sécuritaire pour parer à un éventuel danger. La grande explication espagnole entre le Real et l’Atletico de Madrid, un remake de l’année 2014, qui se déroulera cette fois en terre italienne, est un pari primordial pour l’Italie en général et Milan en particulier.
Les mesures supplémentaires prises sont déjà visibles à l’aéroport de Malpensa de Milan. Plusieurs brigades policières y sont stationnées. Tout est contrôlé. Le tout est d’éviter qu’un quelconque incident puisse altérer la fête. En dehors de cela, la direction de l’aéroport et les organisateurs ont augmenté considérablement le nombre d’employés sur place pour pouvoir gérer le flux des supporters qui arrivent d’Espagne, mais aussi les différents invités qui viennent d’autres pays. Des bureaux ont été installés pour l’occasion avec le logo de la Ligue des champions.
Les officiels se présentent sur place et sont directement acheminés vers leurs hôtels. Même chose avec les fans des deux clubs. Il faut signaler que ce sont plus de 200 avions, en plus des vols réguliers, qui sont arrivés ces trois derniers jours à Milan depuis Madrid. Un flux impressionnant qui nécessite une organisation sans faille. Les hôtels affichent tous complet. Un visiteur qui improvise un voyage à Milan ces jours-ci n’a aucune chance de trouver un gîte.
La chose est encore plus complexe pour trouver un billet pour le match. Les routes de l’aéroport vers Milan sont sécurisées. Les autorités milanaises ont fait en sorte que les supporters des deux clubs madrilènes ne puissent pas se rencontrer en allant vers leurs hôtels. Des plaques de signalisation ont été installées à Malpensa pour désigner le chemin à prendre pour chaque camp, celui du Real ou de l’Atletico. Jusqu’à hier en début de soirée, tout s’est déroulé comme prévu. Beaucoup d’Algériens ont, par ailleurs, fait le déplacement à Milan pour assister à cette rencontre, en dehors des invités de Gazprom, sponsor de la Ligue des champions et de l’UEFA.
Ayant fait le voyage jeudi dernier, des membres de l’Association sportive des médecins d’Alger (ASMA) ont prévu d’assister à cette finale, même s’ils appréhendent un problème de billets.
«Nous avons demandé bien avant à quelqu’un d’ici de nous acheter les billets. On espère que ça sera réglé», nous dira l’un d’eux. S’offrir le fameux sésame au marché noir n’est pas chose aisée. A l’origine, les prix variaient entre 70 euros (12 000 dinars environ) en catégorie 4 et 440 euros (70 000 dinars environ) en catégorie 1.
Mais au fur et à mesure que le rendez-vous approche, les places encore restantes se payent très cher. Certains sites internet les proposent à plus de 900 euros pour la catégorie 4 et plus de 2400 euros (près de 40 millions de centimes) pour la catégorie 1.
Un chiffre astronomique pour le commun des mortels. En tout cas, il n’est pas aisé de se procurer une place dans les tribunes du stade San Siro pour le rendez-vous d’aujourd’hui. Les jeunes joueurs du Paradou AC ayant participé au tournoi de gazprom sont heureux de pouvoir assister, à partir des tribunes, à cette rencontre exceptionnelle.
Ils savent qu’une telle occasion n’est pas près de se présenter à eux une seconde fois. Entre partisans du Real et ceux de l’Atletico, les paris ont déjà été lancés. Qui de Ronaldo ou Griezmann l’emportera ? En tout cas, la ville de Milan veut, elle, remporter le sien, celui de réussir ce rendez-vous sur tous les plans.
Abdelghani Aïchoun
A. H.
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