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Actualités : FUITE DES SUJETS DU BAC Le ministère de l'éducation ouvre une enquête
Le ministère de l'Education nationale a annoncé l'ouverture d'une enquête au sujet de la fuite des sujets du bac. Tout en s’abstenant de confirmer encore publiquement la fuite, le département de l'éducation annonce que les épreuves ne seront pas annulées. Les syndicats autonomes du secteur qui dénoncent ce fait estiment qu'il s'agit d'une énième cabale contre la ministre de l'Education. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Ce qui n'était qu'une rumeur mardi s'est finalement avéré fondé. Oui il y a bien eu, fuite des sujets du bac. L'information a été confirmée par les syndicats autonomes du secteur et par les parents d’élèves. Depuis mardi dernier, des rumeurs circulaient sur la fuite du sujet du français, sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Education s'est exprimé pour dire qu'il s'agissait de faux sujets. Mercredi matin, le sujet de l'histoire et de géographie avait bel et bien fuité et partagé sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Education qui ne s'est pas encore exprimé publiquement pour confirmer cette fuite, a publié un communiqué où il annonçait l'ouverture d'une enquête. «Suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du baccalauréat, le ministère de l’Education nationale tient à rassurer les candidats et l'opinion publique quant au déroulement de l'examen dans des conditions normales», indique le communiqué, précisant qu’«en cas de confirmation d'une quelconque atteinte à la crédibilité de cet examen, le ministère engagera, de concert avec les autorités compétentes, les investigations nécessaires pour identifier et poursuivre les personnes impliquées». Le ministère se dit, par ailleurs, «engagé à garantir aux candidats leur droit à l'égalité des chances» en leur souhaitant «la réussite pour la suite des épreuves». Le ministère de l’Education ajoute qu'aujourd'hui, à la fin des épreuves, l'opinion publique sera informée d'une première évaluation du baccalauréat. Des syndicats du secteur et des associations des parents d’élèves, pointent du doigt l'Office national des examens et concours (Onec). D'ailleurs, selon certains, il s'agit d'une cabale contre la ministre de l'Education nationale. «Il y a eu défaillance au niveau de l'Onec», dénonce Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest. Le syndicaliste s’interroge sur l'objectif d'un tel acte, selon lui, l'intention est de torpiller la réforme et de casser la feuille de route du ministère. «Il faut sauvegarder l'équilibre des chances des candidats et déterminer les objectifs et l'opinion publique doit savoir qui a manœuvré pour cette macabre», a déclaré M. Meriane. Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation estime que l'examen du baccalauréat est une affaire d’Etat et de l’Etat,et ne concerne pas que le ministère de l’Education. «C’est une opération énorme, lourde et de grande envergure qui nécessite l’engagement du secteur de l’éducation, du ministère de l’Intérieur celui de la Défense nationale et du secteur des télécommunications ! Une fuite est rendue possible par la voie soit d’un encadreur (inspecteur, directeur du centre ou d’un surveillant) et aussi par des hackers très forts qui piratent les sites les plus sécurisés», a indiqué le Satef dans un communiqué. Le syndicat exige une sanction «modèle contre l’auteur ou les auteurs pour mettre fin à cette mascarade», a déclaré le syndicat. Selon lui, cette affaire est un autre complot contre la ministre de l’Education qui, dit-il, n’a aucun intérêt à ce qu’une fuite sorte d’un sujet de l’examen comme le prétendent certains. «Elle a fait un travail titanesque pour remettre le secteur de l’éducation sur la bonne voie mais cela est difficile dans un environnement hostile et agressif, miné de bras cassés et de médiocres», dénonce le Satef qui estime que le secteur des télécommunications doit prendre sa responsabilité dans ces fuites électroniques, car sa responsabilité est aussi engagée. De son côté, le CLA (Conseil des lycées d’Algérie) rappelle avoir tiré à maintes fois la sonnette d’alarme sur le problème de la triche au lycée. Le problème, prévient-il, va aller en s’aggravant, et l’école doit agir vite afin de prendre en compte l’évolution des nouvelles technologies. «On a beau surveillé les candidats, leur demander de poser leur sac au fond de la classe, comment lutter contre celui qui va aux toilettes avec son téléphone pour regarder des cartes, trouver des citations, des définitions, un corrigé, voire envoyer un texto. On ne peut pas faire de fouille intégrale à l’entrée des toilettes», écrit le syndicat dans un communiqué. C'est pourquoi, le CLA appelle à la réforme de la forme des épreuves. Le SNTE appelle aussi, pour sa part, le gouvernement à prendre ses responsabilités pour ouvrir une enquête «transparente» et poursuivre les auteurs en justice. Selon le syndicat de l'Unpef, c'est «le résultat de la lutte des clans qui s'exprime à travers le sabotage de cet examen, et ceci dépasse le conflit sur les réformes». Le syndicat demande des mesures pour ne pas piétiner le principe d'égalité des chances. «C'est de la haute trahison, il faut que les personnes impliquées soient sanctionnées sévèrement», a déclaré le syndicat qui doute que cette manœuvre soit l’œuvre d'un fonctionnaire du secteur. S. A.
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Actualités : LAKSACI, KHELIL, GÉNÉRAL TOUFIK Saâdani, l’homme qui annonce tout
Ammar Saâdani ne parle pas pour ne rien dire. Sous les aspects d’un personnage au discours bouffonesque, se dissimule à l’évidence l’homme choisi par les centres de décision pour faire passer leurs plus importants messages et donner des orientations sur les nouveaux changements de cap politique . Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Souvent, les évènements sont annoncés de manière fracassante, avec des termes crus pouvant même choquer. C’est ce qui s’est passé avec le gouverneur de la Banque d’Algérie. Au cours des semaines passées, le secrétaire général du FLN s’est concentré avec beaucoup d’intérêt sur le cas Laksaci le rendant responsable de tous les aléas que connaît aujourd’hui l’économie nationale. «Il est responsable de la dévaluation de la monnaie algérienne et se trouve en partie responsable de la situation économique dans le pays», déclare-t-il dans une interview menée par le journal en ligne TSA. Plus grave, il affirme que «la Banque d’Algérie n’a jamais été gérée par Laksaci mais par un général à la retraite (…) il a trahi la confiance du Président Bouteflika. Nous voulons qu’il démissionne ou que l’on mette fin à ses fonctions». Invité quelques jours plus tard au forum de la Chaîne 3, Ammar Saâdani revient à la charge : «C’est l’une des catastrophes de l’économie nationale (…) il est responsable de la baisse des revenus extérieurs du pays et de la dégradation de la situation économique (…)» Les interviews ont été accordées à la fin du mois de mars dernier. Mardi, en fin d’après-midi, le gouverneur de la Banque d’Algérie était limogé en plein Conseil des ministres présidé par Bouteflika. Saâdani a eu gain de cause (?) ou raison. Etait-il informé des évènements qui allaient suivre ou chargé d’en faire part ? Ses propos se sont en tous les cas concrétisés. Comme l’ont été auparavant d’autres annonces tout aussi importantes ou même plus. Celle qui concernait le général Médiène, par exemple. Le SG du FLN avait confirmé toutes les folles rumeurs qui précédaient le limogeage du tout-puissant patron du DRS en l’accusant ouvertement et publiquement d’être responsable de tous les maux que traverse le pays. Le général Toufik a été écarté de ses fonctions quelque temps après. S’en est suivi l’épisode de Chakib Khelil. Alors même que l’ancien ministre de l’Energie se trouvait éclaboussé dans une affaire de corruption à Milan (procès Saipem-Sonatrach), Ammar Saâdani entame une campagne de réhabilitation qui choque l’opinion nationale. Chakib Khelil est présenté comme étant «le plus compétent ministre que l’Algérie n’ait connu» et comme la victime d’un complot fomenté par le DRS. Peu de temps s’écoule avant que celui-ci ne débarque avec tous les honneurs à l’aéroport d’Oran. A l’époque, Saâdani annonçait également le prochain retour de Chakib Khelil à un poste de responsabilité. Le président de la République, déclarait-il alors, «va lui proposer un poste». La suite n’est pas connue, mais l’activisme de l’ancien ministre, ces tournées à travers les zaouïas du pays et la multiplication de ses interventions sur certaines chaînes télévisées laissent fort à parier que les déclarations de Saâdani ne resteront pas lettre morte. Jusqu’à l’heure, les «prédictions» du secrétaire général du FLN se sont presque toutes avérées justes. Seul point d’ombre, l’annonce concernant le remaniement ministériel qui était, selon lui, prévu pour les mois passés. Il avait soutenu mordicus qu’un changement allait intervenir dans la composante gouvernementale et que celui-ci allait consacrer le FLN à sa tête. Cette fois, la prédiction n’a pas eu lieu, mais la raison semble être liée à des facteurs en étroite relation avec l’état de santé du président de la République et des conséquences qui en découlent… A. C.
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Sports : Qualifications pour la CAN-2017 (groupe J, 5e journée), cet après-midi (18h locales, 15h à Alger) au stade de Linité à Victoria : Seychelles-Algérie Un point pour le Gabon
C’est aujourd’hui que les Verts devraient composter définitivement leur billet pour le 31e tournoi final de la CAN prévue au Gabon (14 janvier-5 février 2017) et rejoindre les sélections du pays organisateur, le Gabon, et le Maroc premier qualifié, sur le terrain, qui a dominé le groupe F. Le déplacement aux Seychelles, pour y affronter les Pirates, n’est pas de ceux qui font peur. Sauf que cette fois, les Verts drivés par Nabil Neghiz auront à manœuvrer un adversaire à leur portée certes, en l’absence d’un certain nombre de ses cadres. Ceux qui n’avaient pas effectué le déplacement, Slimani, Brahimi et Mahrez, ainsi que ceux qui ont fini par jeter l’éponge sur place, à Victoria City, en raison de quelques bobos. N’empêche que la mission de cet après-midi est de celles que la logique voudrait être profitable à M’Bolhi et compagnie. Les Seychelles, balayés à Blida en juin de l’année dernière (4-0) grâce à un doublé d’Islam Slimani, et deux autres réalisations signées Soudani et Bentaleb, ne représentent pas ce foudre de guerre qui puisse effrayer les Algériens. C’est vrai que les conditions de jeu, avec une pelouse que les joueurs trouvent dure et peu jouable, vont perturber l’exécution des facettes de l’équipe algérienne habituée à évoluer sur des aires de jeu plus «agréables», mais ce détail ne devrait pas spécialement constituer une «entrave» à même d’empêcher Ghezzal et consorts à sortir victorieux devant un vis-à-vis seychellois qui n’a pas encore perdu à domicile où il a , quand même, tenu tête à l’Ethiopie (1-1) et au Lesotho (2-0).
Les «Pirates» invincibles chez eux… C’est la particularité chez les joueurs de Ralph Jean-Louis ces derniers mois. Habitués à se faire balader à domicile, les Seychellois qui n’ont pas affronté d’équipes maghrébines depuis 2008 et la double confrontation face à la Tunisie comptant pour les qualifications au Mondial-2010 (défaites 0-2 à Victoria puis 5-0 à Radès), ont réussi à «casser» cette dynamique de l’échec face aux deux autres équipes qui forment la poule J des éliminatoires de la CAN-2017. Avant, en 2015 en particulier, les Pirates ont perdu tous leurs matchs programmés au stade de Linité. Officiels (Zimbabwe, Mozambique, Mayotte, Maurice et Burundi) ou amicaux (Kenya). La sélection insulaire a rarement figuré dans les grands tournois continentaux et son rang mondial actuel (187e en mai dernier) en est l’autre preuve de la modestie de cette équipe mise sur pied en février 1974 et dont les débuts internationaux remontent à 1986. La qualité des joueurs qui la composent mais également le niveau du championnat local ne sont pas les seules causes de l’état déliquescent du football seychellois. Le manque d’infrastructures et du personnel qualifié pénalisent dans une large mesure la pratique du football dans cette île plutôt réputée pour ses rivages paradisiaques. M. B.
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Culture : Grille des programmes du mois de ramadhan 2016 La télévision publique mise sur une production très variée
En prévision du Ramadhan 2016, l’Etablissement public de télévision algérienne a élaboré un programme spécial axé sur la diversité et la qualité. Les cinq chaînes du groupe de l’EPTV seront au rendez-vous, rassure le directeur général. Malgré un budget 2016 moindre par rapport à celui consacré en 2015 (65 milliards a indiqué le DG), les grilles de programmes de Ramadhan n’en souffriront pas et seront globalement reconduites pour satisfaire aux exigences du plus grand nombre de téléspectateurs. «En dépit d’un contexte budgétaire défavorable, l’Etablissement a redoublé d’efforts afin d’honorer le rendez-vous télévisuel sacré et incontournable du mois de Ramadhan en mettant au point un programme de qualité et d’une grande diversité de façon à répondre aux attentes plurielles et de plus en plus exigeantes du public dans ses multiples composantes, goûts et sensibilités», a notamment souligné Tewfik Khelladi, DG de l’EPTV. Il s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse organisée, hier, au siège de la Télévision algérienne. Au cours de cette rencontre devenue traditionnelle, M. Khelladi a dévoilé les grandes lignes de ce programme spécial Ramadhan qui sera diffusé par les chaînes du service public. En matière religieuse, la chaîne 5 diffusera les grandes émissions «Tadj el Coran» et «Hadi el arouah», produites par l’EPTV et qui seront programmées dans leur format intégral. Les «primes», eux, seront repris par les chaînes généralistes. La même chaîne retransmettra également, en direct, la prière des taraouih à partir de la mosquée Emir-Abdelkader de Constantine. D’autres programmes religieux en langues arabe, tamazight et française sont naturellement prévus sur les cinq chaînes. Culture, détente et divertissement ne sont pas en reste, dont quatre feuilletons : Qouloub tahta erramed, Le collier de feu (sur la vie de Cheïkh Amoud, le grand chef touareg), Foussoul El Hayet, et Arkas Nni. Sur le même registre, dix-huit séries comiques, sitcom et shortcom, seront diffusées, sans compter cinq séries de caméras cachées (dont une spéciale enfants). A l’honneur également : trois programmes culinaires, une émission de jeux (Familetna), des séries d’animation pour les enfants... Quant aux émissions de plateau (variétés, talk show, arts et culture), dans les trois langues, elles sont au nombre de vingt-cinq et sont programmées pour la deuxième partie de soirée. Une nouvelle saison de Rihet z’man et Ils nous ont fait rire, émissions puisées du répertoire comique de la Télévision algérienne, sont également des rendez-vous à ne pas rater. Les amateurs de patrimoine culturel des grandes régions du Sud (Saharat el djanoub et une série hebdomadaire sur l’Imzad) et de poésie populaire (deuxième saison de Qassaïd oua fawaïd) seront, eux aussi, comblés. A noter, enfin, que le traditionnel concours du mois de Ramadhan, doté de prix attractifs, sera, cette fois-ci, consacré aux grandes figures de la comédie algérienne. Le DG de l’EPTV a, par ailleurs, rappelé les grands principes qui sous-tendent la conception des grilles de programmes durant le mois de Ramadhan : «Réaménagement des horaires des onze rendez-vous d’information quotidiens, adaptation des horaires des tranches de grande audience en tenant compte du décalage horaire entre les régions du pays, multidiffusion décalée de certains programmes sur les trois chaînes généralistes du groupe et diffusion commune du programme de la chaîne terrestre et la chaîne A3 entre 17h30 et 22h30». D’autre part, Tewfik Khelladi a tenu à souligner que la priorité accordée à la production nationale est un choix, «de sorte à encourager la création originale algérienne et à limiter l’importation de programmes étrangers, même s’il convient de signaler que le coût, immédiat, du programme national est supérieur à celui du programme étranger». Et de rappeler que «la part de la production nationale dans les grilles de programmes du mois de Ramadhan des cinq chaînes du groupe est passée de la moyenne de 85 % en 2013, 89 % en 2014, 90 % en 2015 à 96 % en 2016 avec des taux avoisinant les 100 % de production nationale sur Canal Algérie et sur la chaîne 4». Lors de la rencontre avec la presse, le DG de l’EPTV a reconnu que son établissement a subi une grosse baisse de ses recettes publicitaires, due à une conjoncture économique difficile. Mais les responsables de la Télévision algérienne ont trouvé la parade : «La rationalisation des dépenses de production et d’achat de programmes, la mutualisation des ressources des chaînes du groupe et le recours au sponsoring avec les partenaires privilégiés de l’Etablissement pour le financement des programmes-phares, notamment, ont été les leviers sur lesquels s’est appuyé l’Etablissement afin de mener à bien ses missions au service du public». C’est dans cet esprit et fidèle à cette stratégie que l’EPTV n’a pas acheté de feuilletons arabes cette année, apprend-on. Cela n’empêche pas, par exemple, la diffusion hebdomadaire de deux grands films sur la chaîne terrestre durant le mois de Ramadhan. Enfin, s’agissant de la «concurrence» de l’Euro de football 2016 (en plus des chaînes téléconcurrentes), Tewfik Khelladi assure que, là encore, l’Etablissement qu’il dirige en est conscient et «a essayé de s’adapter avec». Hocine T.
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Ammar, Berrah el Mout !
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Obsèques du Président de la RASD. Quel meilleur hommage l’Algérie pourrait-elle rendre à Mohamed Abdelaziz ? Eviter d’envoyer à la cérémonie un…
… Ammar Saâdani !
Ammar Saâdani l’avait dit. C’est fait ! «A.L.L, Ammar Le Limogeur, l’avait prévu, c’est arrivé ! Laksaci n’est plus gouverneur de la Banque d’Algérie. Merveilleuse mécanique que ce «A.L.L». D’une précision suisse sans grain de sable. Il vous regarde droit dans les yeux, signe devant vous l’arrêt de mort professionnelle d’une personne, et deux minutes plus tard, vous entendez sonner le… glas pour le malheureux désigné à la potence ou à l’échafaud ou aux deux modes d’exécution couplés. Du coup, moi, je plaide pour une extension des pouvoirs de «A.L.L». Pourquoi se contenter petitement des simples annonces de limogeage et de liquidations ? Oui ! Osons plus haut ! Osons plus fort ! Osons plus d’ambition pour ce pays que nous aimons tous. Moins que Ammar bien sûr, mais que nous aimons quand même. Faisons en sorte que Ammar puisse aller au-delà des seules prédictions de limogeages de personnels politiques. Par exemple, qu’il revienne se planter face à nous pour nous expliquer comment nous allons échapper à la banqueroute. Ça me plairait bien, ça ! Saâdani, sur ton sérieux, qui nous annoncerait que bientôt-prochainement-tout-à-coup, l’Algérie va appliquer des recettes économiques audacieuses, des réformes politiques révolutionnaires et mener une lutte féroce contre la corruption et les fraudes en tout genre. Ça ne doit pas être sorcier tout ça, pour notre Nostradamus de Hydra-sur-Seine ! Messieurs et Mesdames, il peut le faire ! Et du coup, on pourrait le consulter sur tout, A.L.L ! Dis-nous, dis-nous vite Ammar, la prochaine campagne moissons-battages s’annonce sous quels auspices ? Dis-nous, dis-nous vite Ammar, la balance des paiements va-t-elle balancer plus à gauche ou plus à droite durant le premier trimestre 2017 ? Dis-nous, dis-nous vite Ammar, l’investissement massif des Américains dans l’agriculture, notamment à travers les fermes laitières géantes et les semences transgéniques, ne va-t-il pas provoquer une vraie catastrophe sur la nature même de nos cultures ancestrales et dans nos assiettes ? Allez A.L.L ! Un peu de prospective, un zeste de prévisionnisme et un chouia de visibilité sur les prochains exercices. Et pas juste la liste ânonnée des condamnés à mort du système ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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