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Des retrouvailles, il en sera question vendredi prochain au stade «Chebcheb» de Rouiba. Des retrouvailles à l’infini puisqu’il sera question durant ce rassemblement des anciennes gloires du football national, celles des années 60 et 70 en particulier, d’un jubilé collectif. Comme dans un mariage collectif, les mariés sont en nombre et les convives en aussi grand nombre. Pour la circonstance, les organisateurs de l’ex-WO Rouiba ont ratissé large parmi les joueurs ayant fait la gloire de ce club pluridisciplinaire qui a compté en son sein de nombreux ex-internationaux. Parmi lesquels un certain Amri Salem, ex-joueur de la glorieuse JS Kabylie, qui a effectué toute sa formation au sein de la formation rouibéenne avant de rallier le club phare de Djurdjura. Aux côtés de cet ancien attaquant de la valeureuse Jumbo-jet, il y’aura deux anciens gardiens de but, Selmi Hocine et Rezig Mohamed, deux frères Hociane (Ahmed et Youcef) ainsi que Mouloud Ait Ouakli. Du beau monde, donc, qui va meubler le programme concocté par les organisateurs. Ces derniers ont prévu, à partir de 14h), une exhibition des jeunes footballeurs en herbe de l’école du WOR puis un «copieux» match de gala opposant une entente JSK-NAHD (Fergani, Akkak, Ouchen, Youcef, Oualiken, Hamhami, Mehdi, Koufi, Berkani, Karamani, Terzi, Younsi entre autres ) contre une sélection des footballeurs quinquagénaires de l’ex-WOR.
Trois victoires en trois semaines peuvent offrir au FC Barcelone un somptueux triplé en Ligue des champions, championnat d'Espagne et Coupe du Roi, un défi à la mesure du trident offensif Messi-Suarez-Neymar, qui semble s'être réparti les rôles dans ces trois compétitions.
Messi, empereur d'Europe Évidemment, Lionel Messi a retrouvé un tel rendement qu'il semble étinceler à chaque match, peu importe l'épreuve. Mais la Ligue des champions est redevenue son jardin : double buteur en demi-finale aller face au Bayern Munich (3-0), à l'origine des deux buts de Neymar au retour en Bavière (2-3), Messi plane sur l'Europe avant la finale du 6 juin contre la Juventus Turin. Depuis qu'il a effacé en novembre le record de buts en C1 de Raul, le petit gaucher livre une course-poursuite avec Cristiano Ronaldo pour le statut de meilleur marqueur du continent et le Ballon d'Or 2015. «C'est beau de pouvoir être le meilleur buteur d'un championnat aussi important, aussi spécial», résumait à l'automne Messi. Les deux rivaux comptent pour le moment le même nombre de buts dans toute leur carrière en C1 (77) et cette saison (10) mais Ronaldo ne sera pas en finale à Berlin, au contraire de Messi. Et le «Roi Leo» espère triompher : il sait que son statut de star planétaire s'est construit grâce à ses trois sacres en Ligue des champions avec le Barça (2006, 2009, 2011).
Suarez, grand d'Espagne En championnat d'Espagne, Messi devrait aussi avoir le premier rôle avec 40 buts en 36 rencontres. Mais Luis Suarez, qui n'a débuté en Liga que fin octobre après sa suspension pour morsure, n'a pas démérité : 16 buts en 27 matches. Surtout, l'attaquant uruguayen a souvent tiré le Barça d'un mauvais pas, avec par exemple deux passes décisives à Almeria (2-1) en novembre alors que le Barça s'acheminait vers une piteuse défaite. Son chef-d'œuvre Un but de pur attaquant dans le clasico face au Real Madrid (2-1) fin mars, qui a mis le Barça en orbite vers le titre. Reste à finir le travail: pour remporter la Liga, Suarez et ses partenaires doivent décrocher une ultime victoire. Ce pourrait être dimanche pour la 37e et avant-dernière journée contre l'Atletico Madrid (17h00 GMT), un match pour lequel Suarez est néanmoins incertain en raison d'un pépin aux ischio-jambiers. Sinon, ce pourra être le week-end d'après, contre le Deportivo La Corogne.
Neymar, roi de la Coupe Le 30 mai, le Barça disputera contre l'Athletic Bilbao la finale de la Coupe du Roi, une compétition qui a particulièrement souri à Neymar cette saison avec six buts en cinq matchs. Auteur de 37 buts toutes compétitions confondues cette saison, le Brésilien a pulvérisé son bilan de sa première saison à Barcelone en 2013-2014 (15 buts). «Ney» reste en outre sur sept rencontres consécutives avec au moins un but et il rêve sans doute d'effacer la finale de la Coupe du Roi perdue il y a un an face au Real (2-1). Mais au-delà du triplé C1-Liga-Coupe, déjà réalisé par le Barça en 2009, la fin de saison de Messi, Suarez et Neymar sera pimentée par un ultime défi. Avec 114 buts inscrits cette saison, le trio «MSN» peut dépasser les 118 buts de Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et Gonzalo Higuain avec le Real en 2011-2012. Histoire de marquer définitivement cette saison de leur empreinte.
Amar Ghoul est catégorique : «Le chantier de la Constitution est toujours ouvert.» Avec lui comme maître d’œuvre, mieux vaut ne pas…
… passer sous cette Constitution !
Au procès Saipem qui se tient à …Milan, en Italie – me fallait-il vraiment le préciser ? – ma consœur Nacéra Benali d’El Watan nous apprend que Sonatrach qui voulait se porter «partie lésée» a été finalement déboutée. Pourquoi ? Parce que la demande introduite par l’Algérie était truffée … d’erreurs procédurales grotesques ! Encore des erreurs, me suis-je dit en me frappant le front, mais pas trop fort. Eh oui ! Déjà, l’autre jour de l’autre mois de l’autre année, le mandat lancé à l’international par Alger contre Chakib Khelil avait été frappé de nullité pour … nullité dans sa rédaction, pour non-respect du formulaire type en la matière. C’est tout de même intrigant toutes ces fautes, ces erreurs dans la rédaction de nos requêtes judiciaires à l’international ! A chaque fois, ça foire et ça n’aboutit pas à cause d’une virgule partie en randonnée, en goguette, par la faute d’un deuxième verbe qui a refusé de se mettre à l’infinitif alors qu’il était en seconde position derrière un confrère-verbe, ou alors au motif que la feuille sur laquelle ladite requête a été rédigée n’est pas aux normes, 21/27, mais plutôt à celles du 21/28 en vigueur du temps du beylicat turque. Avouez que c’est tout de même un brin ballot une procédure qui tombe à l’eau à cause d’un millimètre en plus ou d’un infinitif rétif ! Faut-il alors adjoindre au ministère de la Justice un secrétariat d’Etat à l’orthographe, au lexique, à la syntaxe et à la modélisation des demandes d’entraide judiciaire ? Ne doit-on pas penser à faire relire les demandes d’extradition de Chakib Khelil et de toutes les autres fripouilles du pays par un comité d’experts linguistes indépendants avant de les poster vers l’Italie et les autres endroits du monde et d’avoir la H’chouma en courrier retour ? Parce que c’est celui-là, n’est-ce-pas, le sentiment qu’éprouvent nos mandants et leurs ordonnateurs quand on leur répond que leur demande est rédigée comme un pied, la h’chouma. C’est ça, hein ? Eh ! Oh ! Ya quelqu’un ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar sans «D» continue.
Le remaniement z’kara fikoum !
ça y est ! C’est fait ! Tata Louisa a procédé au …
… remaniement partiel du gouvernement !
Lorsqu’est tombée la «nouvelle du remaniement ministériel, j’avais déjà bouclé ma chronique. Mais pouvais-je passer outre ce «mouvement» opéré par le châtelain dans le corps tourmenté et tourmentant des ministres ? Non ! Et ce qui m’a définitivement convaincu de pondre sur-le-champ une seconde chronique, c’est cette succulente suggestion pêchée dans un forum, sur le net, qui n’est donc pas la mienne mais qui m’a ravi par son mordant tellement algérien : «Il ne manque maintenant que la nomination du vigile de l’Université de droit au poste de chef de cabinet de Tahar Hadjar.» Eh oui, mon n’veu. On y est concrètement aujourd’hui : le remaniement z’kara fikoum ! Vous vous étiez offusqués de cette affaire de la mini-jupe, de cette étudiante empêchée d’accéder au campus parce que jugée trop courte vêtue par une université algérienne unanime du planton-vigile au recteur ? Eh bien, nous avons mieux à vous offrir, messieurs et mesdames les offusqués : nous plaçons à la tête de toutes les universités, facultés et instituts du pays le recteur-tailleur, le recteur-mini-jupe. C’est … éberluant d’irresponsabilité et de gouvernance infantilisante. Niveau dominos le soir après le f’tour du Ramadhan, que mes compagnons de dominos dans le quartier me pardonnent si cette comparaison les heurte, car, après tout, c’est à eux de se montrer heurtés par ce parallèle. Je suis étonné que le régime finissant de finir ne soit pas allé plus loin. Et Hamadache commissaire du Salon international du livre d’Alger, pourquoi vous vous en êtes privés, ya l'khawoua ? Quand on se lâche, on se lâche, les amis ! Quand on pète un câble comme vous venez de le faire et qu’on décide que la z’kara peut être un critère de remaniement ministériel, faut pas jouer petits bras ! Entre un maçon-entrepreneur devenu patron des patrons qui invite les Chinois au tourisme marital en Algérie, les vigiles équipés de loupes à jupes, les recteurs qui inventent un règlement intérieur taillé dans un tissu de fantasmes, y a encore de la place pour l’ignoble dans ce cirque des horreurs. Allez ! Mais allez donc ! Encore ! Ce pays exsangue, vous le saignez et vous ne vous rassasiez toujours pas de ses chairs sanguinolentes. Alors encore, et encore. Taillez dans nos peaux ! Découpez nos membres ! Lobotomisez nos cerveaux ! Achevez-nous ! Il en restera toujours un peu pour vos enfants à qui vous avez appris l’art de mastiquer sans vergogne un pays et de le roter ensuite à la face de ses martyrs. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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Inédit. Deux têtes pour un seul ministère ! Le remaniement ministériel opéré avant-hier a donné lieu à une réorganisation – chamboulement – aussi injustifiée qu’inexpliquée qui touche un département aussi stratégique que celui des Affaires étrangères. Abdelkader Messahel est promu ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Coopération internationale.
Un véritable ministère des Affaires étrangères parallèle. Le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui a réussi avec talent et en un court laps de temps à redonner à la diplomatie algérienne ses lettres de noblesse, voit ainsi son champ d’action réduit. Se pose alors la question des attributions de chaque ministre qui vont sans doute alimenter toutes les tensions dans les prochains jours, alors que l’Algérie s’engage dans le règlement des conflits régionaux en tant que médiateur.
On redoute d’ores et déjà une perturbation qui ne sera pas sans conséquence sur l’action de ce ministère. Un bras de fer et de force ne tardera pas à apparaître pour la défense des territoires dans un ministère enferré dans des tiraillements inextricables.
De nombreux hauts fonctionnaires et diplomates vont jusqu’à s’interroger sur la pertinence de cette «innovation» unique dans les annales. «Nous sommes le seul pays au monde qui aura deux ministres dirigeant la politique étrangère», commente un ancien ambassadeur qui relève, à juste titre, qu’il s’agit là d’une remise en cause d’un principe intangible qui doit guider la politique étrangère : celui de l’unicité dans la représentation extérieure du pays.
Qui va faire quoi, mais aussi et surtout qui va porter la parole de l’Algérie dans les forums internationaux ? Qui est le vrai l’interlocuteur vis-à-vis de l’étranger ? Les partenaires de l’Algérie ne manqueront pas de relever cette «étrangeté nationale». Un encombrement dans la ligne directrice. En opérant un tel mouvement – pas du tout diplomatique –, le chef de l’Etat a créé un précédent qui va, à l’évidence, brouiller la politique étrangère de l’Algérie.
A quoi obéit alors cette réorganisation du Palais de Kouba au moment même où Ramtane Lamamra a impulsé, non sans succès, une dynamique à la diplomatie algérienne ? Un redéploiement salué par les hauts fonctionnaires du ministère, apprécié par de nombreux acteurs et observateurs politiques locaux, mais qui a particulièrement forcé le respect des partenaires internationaux.
Depuis sa nomination, M. Lamamra a pu rapidement redonner de la vigueur à un ministère longtemps tombé dans une dangereuse apathie. Le règne de Mourad Medelci a laissé l’Algérie sans voix.
DIVERGENCE D’APPROCHE
Fin diplomate, rompu aux jeux des coulisses des relations internationales, Ramtane Lamamra a réussi la prouesse d’arracher pour l’Algérie des espaces importants, lui permettant des marges d’action considérables.
En centrant son action diplomatique, notamment sur le continent africain – longtemps abandonné –, le ministre des Affaires étrangères est parvenu à rattraper un énorme retard et à reprendre en main un espace considéré comme étant la profondeur stratégique du pays. Le rôle déterminant de l’Algérie dans le règlement du conflit malien, en obtenant «les faveurs et le parrainage de la communauté internationale», est incontestablement l’un des fruits du retour vers l’Afrique.
A observer le ballet incessant des chefs d’Etat africains à Alger, on se rend compte du travail accompli. Jusque-là, Ramtane Lamamra a réussi un parcours presque sans faute.
Ce faisant, le chef de la diplomatie algérienne n’a pas manqué de provoquer de l’animosité non seulement chez certaines pays voisins, mais également de susciter «la jalousie» en interne. Il a pris une aura qui n’a pas tardé à déranger certains milieux. Ramtane Lamamra serait-il ainsi victime de ses exploits diplomatiques ? Il est évident alors de chercher la raison de la décision de «coller» une doublure à l’actuel chef de la diplomatie, dans le registre des calculs politiciens les plus étroits du pouvoir.
Abdelkader Messahel, connu pour être proche du président Bouteflika, a de tout temps nourri l’ambition de devenir un jour chef de la diplomatie algérienne.
C’est un secret de polichinelle que d’affirmer qu’entre Lamamra et son désormais ex-délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines le courant ne passait pas. Entre les deux hommes aux profils antinomiques que tout oppose, les rapports n’ont jamais été «sereins». Usant de sa proximité avec la Présidence, Messahel ne s’en remettait jamais à son ministre. Ses rapports et ses notes sont directement envoyés à la Présidence. Au ministère, de hauts fonctionnaires passent leur temps à «désamorcer des bombes et à déjouer les coups tordus», assure-t-on. Jugé «expansionniste», Abdelkader Messahel s’est tout le temps «bagarré» pour s’imposer au-delà de ce que lui confère ses attributions. Des sources au ministère rapportent que quand «Lamamra s’est engagé concernant le dossier malien, son délégué a manœuvré pour avoir son dossier à lui. On lui a concédé la Libye».
Si certains observateurs estiment que les désaccords latents entre les deux personnages relèvent de la rivalité et des ambitions de pouvoir, d’autres évoquent une divergence dans l’approche, le style et un clivage sur la démarche à suivre en matière de politique étrangère. Une diplomatie d’Etat contre une diplomatie de régime ?
Hacen Ouali
Censure :
une journaliste de la Chaîne III menacée de licenciement
le 15.05.15 | 10h00
La journaliste de la Chaîne III Souhila Benali a été sommée, par la direction de la Radio nationale, d’arrêter d’animer l’émission «Café presse politique» sur Radio M du site d’information Maghreb Emergent. La journaliste pourtant anime l’émission du talk politique CPP sans contrepartie salariale.
Plus grave, la direction de la radio a menacé de la licencier manu militari, si elle participait à l’émission diffusée hier en direct sur Radio M qu’elle anime depuis février 2014. Selon Maghreb Emergent, «Souhila Benali s’est conformée aux textes internes de la radio publique. Sa participation bénévole à une émission hebdomadaire sur une webradio, n’est ni un travail rémunéré ni une aide à un média concurrent.
Interpellé à plusieurs reprises en 2014 sur sa présence au CPP, elle a expliqué par courrier sa situation et sa participation a finalement été tolérée, compte tenu de l’absence de textes interdisant explicitement une telle participation». Mais, a rappelé hier El Kadi Ihsane, directeur de Maghreb Emergent, sur Radio M, Souhila Benali a été marginalisée à la Chaîne III, ses sujets, dont trois grands reportages, ont été mis au placard. El Kadi Ihsane a également annoncé que la journaliste continuera d’animer le «Café presse politique» chaque jeudi matin.
Sur les réseaux sociaux, les internautes DZ dénoncent et affichent leur solidarité. Omar Zelig, producteur, réalisateur et présentateur à la radio nationale – et qui anime aussi sur Radio M l’émission «Mim» – aura ce commentaire sur facebook : «Evidemment, ils ne vont pas s’attaquer à ceux qui font la pub qu’ils présentent dans leurs émissions, ceux qui ont des boîtes de com’, les anciens collaborateurs de Khalifa TV qui ensuite collaborent à Ennahar TV, à ceux qui font les télés du 4e mandat en plus de leur travail à la Chaîne III. Non, il vont prétendre que collaborer bénévolement à un podcast audio, parce qu’on ne nous laisse plus faire notre métier dans le public, c’est bosser pour la concurrence.»
Adlène Meddi
Des milliers de dollars transférés via le compte du directeur de l’agence de la CNR Oum Bouaghi à…Chéraga
le 16.05.15 | 10h00
Directeur de l’agence de la Caisse nationale des retraités (CNR) d’Oum El Bouaghi, Toufik Jedidi a été l’accusé le plus énigmatique de l’audience de jeudi. Durant son interrogatoire, il a laissé la salle pantoise, et ses réponses aux questions du juge Menaouer ont fait rire les plus sérieux.
L’agence qu’il dirige a placé 120 milliards de centimes, au niveau de l’agence Khalifa de Chéraga, sans être récupérés. L’idée de transférer cet argent d’une banque publique vers Khalifa Bank lui a été soufflée par Baichi, le directeur de l’agence Khalifa Bank de Chéraga, en lui proposant un taux d’intérêt de 12%. Il en a parlé à son «financier Kerrar, puis au DG et au commissaire aux comptes et tous ont été d’accord».
Le juge l’interroge alors sur les deux véhicules de type Toyota, une à son nom et l’autre au nom de son épouse, qu’il avait pris. «Je les ai eus dans le cadre d’un achat groupé. J’ai même avancé une somme de 450 000 DA à Fawzi Baichi, le directeur de l’agence de Chéraga d’El Khalifa Bank qui m’a parlé d’une réduction de 15% sur le prix», répond l’accusé. Le juge lui fait savoir qu’il avait déclaré que son épouse était une femme au foyer. «Que peut-elle faire avec un véhicule ?» L’accusé : «Elle conduit. Mais je n’ai pas pris ces véhicules.
Je les ai rendus aux gendarmes.» Le juge : «Deux ans après, lorsqu’ils vous ont convoqué pour les restituer !» Le président lui parle de la carte de paiement en devise dont il a bénéficié, et l’accusé précise qu’il l’a rendue au liquidateur et remboursé les 8000 dollars qu’il avait dépensés. Le juge : «D’où avez-vous ce montant ?» Jedidi répond : «J’ai un salaire de 80 000 DA et une rente inhérente à un accident de 50 000 DA.
A chaque fois, j’achetais une somme en devise, parce que je voulais aller me faire soigner à l’étranger.» Le président : «Votre compte de Khalifa Bank Chéraga a reçu, au mois d’avril 2002, un virement de 149 000 dollars et au mois de juin, un autre de 130 000 dollars. Expliquez- nous de quoi s’agit-il ?» L’accusé raconte une histoire qui laisse le juge sans voix. «J’avais un ami algérois, qui m’a parlé d’un projet de création d’une société internationale de construction en partenariat avec un Egyptien, un Palestinien et Australien, installés en Malaisie.
Ces deux associés voulaient faire rentrer leur argent. Ils ont utilisé mon compte.» Le juge lui demande ce qu’il a ramené en tant qu’associé, et Jedidi déclare : «Moi, je n’apparais pas.» La salle éclate de rire. Le magistrat tentera de comprendre. «Avez-vous la preuve de ce que vous avancez ?» L’accusé : «J’ai signé avec eux devant un notaire de Chéraga, qui est un ami à moi…» Le président précise qu’il n’ y a aucun document qui le prouve et lui rappelle que des sommes importantes ont été retirées de son compte . «L’Egyptien a retiré 140 000 dollars par swift. J’étais présent.»
Le juge : «Le 9 juillet 2003, la CNMA de Médéa vous a transféré la somme de 21,152 millions de dinars, retirée le même jour pour être reversée dans le compte de la société internationale de construction.» Jedidi : «Je ne sais pas !» Le juge lui fait savoir que ce compte est à son nom. «Je ne suis pas au courant de ce virement. Vous savez qu’à cette époque la Banque était en situation trouble et les comptes ont été manipulés.» Le juge : «Vous aviez parlé de Mir Omar de l’agence de Chéraga et sa secrétaire Bellaidi Assia…» L’accusé déclare : «C’est elle qui est à l’origine de toute cette ‘khalouta’ (anarchie) dans les comptes…» Le juge poursuit : «Vous aviez également reçu 9000 euros de la société Erubis.» L’accusé : «C’est mon argent, d’ailleurs le liquidateur m’a remboursé la somme de 600 000 DA.» Le président du tribunal l’interroge sur un troisème véhicule. «Cette Yaris était destinée à Slimane Kerrar, mais ce dernier a préféré prendre la somme d’un million de dinars, et Fawzi Baichi l’a revendue à votre ami Rezig Brahim.
Lorsque les gendarmes vous ont interrogé sur les véhicules, vous avez informé Rezig en lui disant de restituer la Yaris…» L’accusé nie et persiste à dire que les deux véhicules qu’il a pris, il les a achetés dans le cadre d’une opération d’achat groupé et qu’il ne les a pas pris de chez Abdelmoumen. Une version qui ne convainc pas le juge. Il explique que les gendarmes avaient la liste des voitures achetées par El Khalifa Bank, auprès de Toyota, et son non est apparu sur les documents des deux voitures.
L’accusé persite à nier. «Si vous n’aviez pas déposé les fonds de la caisse d’Oum Bouaghi, même le planton de Abdelmoumen ne vous aurait pas adressé la parole…», lance le juge et Jedidi de répliquer : «Moi-même, je ne lui aurais pas adressé pas la parole…»
Salima Tlemçani
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Rappelés du service national durant la décennie noire au menu de L’APN
Près de 17 000 cas à indemniser pour invalidité
le 16.05.15 | 10h00
L’Etat a finalement décidé d’indemniser les rappelés du service national (1995-1999). Plus de 5000 rappelés ont ainsi bénéficié d’une indemnisation pour invalidité, a indiqué, jeudi à Alger, le désormais ex-ministre des Relations avec le Parlement, Khalil Mahi, qui intervenait au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d’une séance plénière à l’APN consacrée aux questions orales, rapporte l’APS.
M. Mahi a déclaré que 16 769 cas, parmi ceux ayant subi une expertise médicale, ont le droit de bénéficier d’une indemnisation pour invalidité, dont 5135 ont été indemnisés. Selon l’ex-ministre, remplacé à son poste par Tahar Khaoua dans le dernier remaniement, «plus de 50 000 personnes ont été convoquées depuis le début de l’opération, le 4 septembre 2014 et jusqu’à la fin du mois de mars dernier».
Et de préciser que 29 154 personnes parmi les 38 000 qui se sont présentées aux bureaux régionaux des pensions de retraite militaire et dont les dossiers ont été soumis aux commissions médicales ont «passé une expertise médicale», soulignant que «l’opération se poursuivra». Les ex-rappelés du service national entre 1995 et 1999 ont organisé plusieurs marches pour réclamer un statut et leur indemnisation. Selon leurs représentants de cette catégorie, 123 000 ex-rappelés ont été recensés à l’échelle nationale. Ils ont réclamé entre autres, lors de leurs différentes actions engagées depuis 2011, un statut de victimes du terrorisme, l’accès aux soins et des indemnités.
Une partie des ex-rappelés ont déjà touché, en début d’année, une prime d’invalidité pour des séquelles physiques et/ou morales. La prime sera de 14 400 DA par mois.
Casse-tête des biens des pieds-noirs
Par ailleurs, à une question sur les biens immobiliers qui appartenaient à des ressortissants français avant l’indépendance de l’Algérie, M. Mahi a indiqué que toutes les dispositions «ont été prises pour préserver les intérêts de l’Etat». Ces dispositions «concernent en particulier le foncier récupéré après l’indépendance pour préserver les biens vacants restitués à l’Etat après le départ de l’Algérie des ressortissants français après l’indépendance».
A cet effet, indique-t-il, les dispositions de l’article 42 de la loi de finances 2012 portant sur l’assainissement des documents détenus par les Conservations foncières ont été mises en œuvre. M. Mahi a évoqué, sans trop de détails, l’article 14 du communiqué commun sanctionnant les travaux de la deuxième session de la commission gouvernementale mixte de haut niveau algéro-française, tenue le 4 décembre 2014, qui s’inscrit dans le cadre du respect des principes élémentaires régissant la gestion des biens immobiliers liés à la période coloniale et ceux de la période post-indépendance.
L’article en question parle «des difficultés auxquelles font face certains ressortissants français demeurés en Algérie après l’indépendance, et propriétaires légaux de biens immobiliers, dans l’exercice de leur droit de propriété, ainsi que, par ailleurs, des ressortissants français qui souhaiteraient pouvoir acquérir légalement, à l’instar des citoyens algériens, les logements qu’ils occupent de longue date». Il y est indiqué que «les deux parties ont pris note avec satisfaction des progrès accomplis par le groupe de travail sur les biens immobiliers et le chargent d’intensifier ses efforts afin de trouver des solutions satisfaisantes dans le cadre de la législation algérienne en vigueur».
Nadir Iddir
CRB – ESS : Le leader joue gros
le 16.05.15 | 10h00
L’ESS se présentera au grand complet
L’issue des retrouvailles entre Belouazdadis et sétifiens qui se joueront sans le 12e homme auront sans nul doute leur pesant d’or lors du décompte final. Celui-ci avance à grands pas.
Avec ou sans public, le Chabab qui n’est pas facile à jouer, est un sérieux client pour le leader. Lequel n’a plus le droit à l’erreur.
L’Entente qui n’arrive plus à s’imposer comme un véritable champion aura fort à faire face à une formation revigorée par le coup réalisé le week-end dernier à Tizi. N’ayant pas le choix, les noir et blanc trouvant ces derniers temps, du mal à gérer un résultat et les moments forts de la rencontre doivent se hisser à la dimension d’une telle affiche. D’autant plus que le compostage de son 7e titre de champion d’Algérie passe inévitablement par une performance au 20 Août 1955 où ils ne vont pas disputer une partie de rafale. D’autant plus que le CRB compte non seulement prendre une place au podium mais décrocher le sésame à la portée.
Pour pouvoir damer le pion aux partenaires d’Assalah, les sétifiens ont besoin d’un caractère, d’une maîtrise tactique, d’une présence dans les duels, d’efficacité devant les bois adverses, d’une très bonne organisation sur le terrain et d’une omniprésence à l’entrejeu- la clé d’un match. Celui-ci se jouera sur des détails. Cela dit, l’Aigle noir qui pense déjà à la phase des poules de la ligue des champions d’Afrique dont le coup de starter est prévu pour le 27 juin prochain, abordera cette empoignade avec un effectif plus au moins au complet.
D’autant plus que les Ziaya, Gasmi, Dahar et Boukria se trouvent désormais à la disposition du staff technique qui va opérer des changements sur le onze de départ. Ainsi, Megatli qui n’a pas beaucoup joué ces derniers temps reprendra probablement sa place au flanc droit. Celui de la gauche sera certainement confié au polyvalent Lamri. A l’entrejeu on trouvera Zerara et Daghoulou.
L’animation sera, nous dit-on, confiée soit à Djahnit ou Gasmi qui traversent un passage à vide. Pour prêter main forte à Younes et Benyetou, Ziaya qui a zappé ces dernières semaines, beaucoup de matches, renforcera l’attaque de son équipe qui jouera gros dans un 20 août qui va vibrer même son public.
Considérée au Portugal comme étant la nouvelle étoile de l’univers du Fado, Cucca Roseta a confirmé toute l’étendue de son talent et de sa voix majestueuse, lors d’une mémorable soirée qu’elle a animée, jeudi dernier, à la salle des spectacles Ahmed Bey, du Zénith.
Il s’agit de sa première prestation à Constantine programmée exceptionnellement par l’ONCI à l’occasion de l’évènement de la culture arabe. Le public, quoiqu’il ne fût pas nombreux, s’est laissé aller avec les airs enchanteurs des morceaux interprétés par une chanteuse de haute classe.
Le spectacle qui était certes de courte durée (environ 50 minutes) a permis aussi à l’assistance d’apprécier le répertoire riche d’une vraie star, qui a une carrière d’à peine quinze ans, alors qu’elle n’a aujourd’hui que 33 ans. Entamant par sa fameuse chanson «A Lisboa A Namorar», elle enchaîne les compositions tirées de ses albums Fado dos Barcos, Cancion Negra, Tristes Passaros et autres.
Accompagnée d’un orchestre composé de trois musiciens à la guitare portugaise et la guitare classique, l’artiste, qui semblait être au courant des tendances du public algérien, passionné pour les sonorités rythmées, n’a pas présenté du pur fado, connu pour être un genre musical des plus tristes au monde.
Cucca Roseta a opté plutôt pour une soirée variée, agrémentée d’airs plus gais. Pour l’histoire, le Fado, qui est un genre musical traditionnel très populaire au Portugal, est chanté dans plusieurs pays parmi les anciennes colonies de ce pays.
C’est un chant généralement mélancolique accompagné par des instruments à cordes pincées. Le chanteur de fado ou fadiste chante des thèmes liés aux sujets récurrents de l’amour impossible, la jalousie, la nostalgie, le chagrin et l’exil. Le Fado a été inscrit le 27 novembre 2011 par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Arslan Selmane
Egypte : L'ex-président égyptien Mohamed Morsi condamné à mort
le 16.05.15 | 12h59
L'ex-président égyptien Mohamed Morsi, destitué en 2013 par l'armée, a été condamné à mort samedi par un tribunal du Caire en première instance notamment pour des violences durant la révolte populaire de janvier 2011.
Premier président élu démocratiquement en Egypte, Morsi avait déjà été condamné à 20 ans de prison il y a trois semaines dans un premier procès pour des violences contre des manifestants durant sa courte mandature d'un an.
Mohamed Morsi qui peut faire appel de la peine de mort, comparaissait pour deux procès : le premier le concernant ainsi que 128 co-accusés, dont des membres des Frères musulmans pour des évasions massives de prison suivies de violences pendant la révolte populaire de 2011 ayant chassé le président Hosni Moubarak du pouvoir.
Dans le second procès, il fait face à des accusations d'espionnage, de 2005 à 2013.
Le prédicateur islamiste qatari Youssef al-Qardaoui figure également parmi les condamnés à mort dans le procès pour évasion. Mais il était jugé par contumace.
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a confirmé, samedi 16 mai, qu'un haut responsable du groupe jihadiste Etat islamique a été abattu au cours d'une opération menée par les forces spéciales américaines dans l'Est de la Syrie. Selon CNN (en anglais), qui a révélé l'information, le commando a été acheminé par hélicoptère dans a région.
Abou Sayyaf a été impliqué dans des opérations militaires des jihadistes de l'Etat islamique et a aussi contribué à diriger ses opérations pétrolières, gazières et financières, a précisé Ashton Carter.
Sa femme capturée
Son épouse a été capturée et se trouve désormais en Irak sous la garde de soldats américains, a indiqué pour sa part la Maison blanche, précisant que l'opération s'était déroulée sur ordre du président Barack Obama. Le Pentagone la soupçonne d'avoir joué un "rôle important dans les activités terroristes" du groupe Etat islamique.
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