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Actualités : SÉCURITÉ AU MAGHREB ET AU SAHEL Les Etats-Unis agissent derrière le rideau
Dans sa conférence donnée hier à l’hôtel Hilton d’Alger, le directeur de la Fondation française de recherche stratégique (FRS), M. Camille Grand, a estimé que l’Union européenne a été prise au dépourvu par le «Printemps arabe» et qu’elle fait depuis «du sur place», en appelant à l’instauration de la démocratie dans les pays qui ont été secoués par des révoltes populaires. Il a ainsi constaté l’absence d’une «vision stratégique» dans la démarche européenne. Il pense qu’elle a un rôle beaucoup plus engagé à jouer, pour aider les pays de la rive sud de la Méditerranée plutôt à se développer car, a-t-il souligné, l’«Europe a un avenir commun avec ces pays.». «Il faut engager un dialogue aussi bien avec les Etats qu’avec la société civile pour tracer les contours de projets en commun au lieu de se confiner dans un discours prêchant la démocratie», a-t-il dit. Sa conférence, intitulée : «Les stratégies des acteurs européens et des Etats-Unis d’Amérique en Méditerranée : concurrence, partages des rôles ou complémentarité ?», se voulait un tour d’horizon sur les actions menées par lesdits acteurs pour maintenir la stabilité dans la région. Quant aux Etats-Unis, il a noté leur attitude préférant désormais agir derrière le rideau en encourageant des acteurs régionaux à intervenir et se contentant d’un soutien logistique, de renseignement ou de formation », a-t-il indiqué. Le conférencier a expliqué cette attitude américaine par la volonté de l’administration Obama à n’envoyer des troupes au sol que dans des situations extrêmes. En ce qui concerne les rivalités entre les Américains et Européens et les dessous économiques de leur intervention dans la région, M. Grand a indiqué que si la compétition s’exprime entre les entreprises occidentales à la recherche de marchés, cela n’a jamais empêché une coopération sur le plan politique pour préserver la stabilité dans le monde. L. H.
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Actualités : ÉDUCATION Tensions à la veille des examens
A quelques semaines du début des examens de fin d’année, les consultations entamées cette semaine entre la tutelle et les syndicats du secteur de l’éducation ont abouti à des résultats mitigés. Pour sa part, la Fédération des associations de parents d’élèves tire la sonnette d’alarme et attire l’attention sur la menace qui plane sur les épreuves de sixième, du BEM et du bac.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La semaine dernière a été consacrée par le ministère de l’Education à une série de rencontres bilatérales avec les syndicats du secteur, après les résultats mitigés de la réunion qui a regroupé l’ensemble des syndicats et la ministre de l’Education. Pour l’Unpef, qui s’est déjà réunie avec le ministre de l’Education, les points essentiels des revendications ont été discutés avec la tutelle. M. Amrioui, porte-parole du syndicat, précisera, à cet effet, que la question essentielle des enseignants du sud du pays en grève depuis plusieurs semaines a été au centre des discussions. Pour le syndicaliste, le ministre s’est contenté de transmettre au syndicat le message du Premier ministre concernant les mesures prises et relatives à l’augmentation des primes selon les nouveaux salaires. «Concernant le statut, et alors que le ministre nous avait auparavant déclaré ne pas être convaincu par d’éventuelles lacunes dans les textes, il a accepté de discuter avec nous des dossiers que nous avons présentés. Suite a cela, le ministre de l’Education s’est dit convaincu qu’il existait des lacunes et s’est engagé à remettre le dossier au Premier ministre pour que soient revus certains articles. Ils concernent notamment les corps particulièrement lésés», a déclaré M. Amrioui. Pour sa part, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest, a expliqué que les points déjà discutés avec la tutelle en présence des autres syndicats ont été abordés longuement avec le premier responsable du secteur. «S’agissant du problème des travailleurs du Sud et du calcul des primes de zone notamment, nous avons eu la même réponse au début de la réunion, jusqu’à ce qu’un responsable revienne de la Fonction publique et nous annonce que la prime spécifique sera calculée par rapport au salaire principal, soit le salaire de base plus les échelons», nous dira Meziane Meriane. Il évoquera ainsi «un petit gain» par rapport aux revendications des travailleurs. «Toutefois, le point noir demeure l’effet rétroactif qui a été compté à partir de janvier 2012. Pourquoi n’a-t-il pas été compté depuis 2008 ? Mais nous n’avons pas eu de réponse à cette question de la part du ministre», a expliqué M. Meriane qui soulignera que cette revendication reste donc maintenue. «Nous voulons des explications logiques et qu’on ne vienne pas nous affirmer que le Trésor public ne peut pas supporter cette dépense. Tant qu’il n’y a pas de politique salariale claire, l’injustice sociale continuera de régner. Mais on ne se taira pas», a déclaré le coordinateur du Snapest qui a, toutefois, expliqué que les négociations avec la tutelle se poursuivent. Ceci concerne notamment les autres dossiers, comme ceux de la médecine du travail et les postes aménagés. Pour ce qui est de la grève dans le sud du pays, les syndicats ayant appelé à la protestation se réuniront cette semaine pour décider des suites à donner au mouvement de protestation. Pour sa part, la Fédération nationale des associations des parents d’élèves a rencontré hier, le ministre de l’Education en vue de passer en revue la situation que connaît le secteur à la veille des examens de fin d’année. A cet effet, M. Dellalou a expliqué que c’est sur les élèves que risque de se répercuter le malaise que connaît le secteur suite aux mouvements de grève et aux menaces de boycott des examens de fin d’année. «Nous allons vers une période délicate, celle des examens, et il est sûr que les élèves seront les premières victimes de cette situation. C’est notre rôle de les défendre. Nous avons pourtant joué le rôle de médiateur entre les syndicats et la tutelle en vue d’aplanir les problèmes et de rasséréner les travailleurs du secteur. Maintenant, la situation est délicate et nous comptons rendre après la rencontre avec le ministre un communiqué commun », a déclaré M. Dellalou. Ceci d’autant que l’Unpef a menacé notamment de boycotter les activités administratives lors des examens de fin d’année. Menace qui préoccupe particulièrement les parents d’élèves. Pour sa part, la tutelle a adopté une attitude prudente devant les menaces de débrayage et déclare aux syndicats que les portes du dialogue restent ouvertes. F.-Z. B.
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Actualités : SANTÉ Les hôpitaux toujours paralysés
Statu quo dans le secteur de la santé. Aucune offre de dialogue directe n’a été faite aux syndicats qui paralysent les structures de santé. Les syndicats maintiennent intacte la pression et réclament un dialogue sérieux et non pas des invitations via les médias. Ils considèrent que la balle est dans le camp de la tutelle.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les structures de santé continuaient hier de fonctionner au ralenti. Les corps communs relevant de la coordination affiliée à l’UGTA, les quatre syndicats affiliés à l’Intersyndicale de la santé (SNPSP, SNPSSP, Snapsy et le syndicat des enseignants du paramédical) étaient toujours mobilisés. Point d’offre de dialogue sérieuse de la part de la tutelle. Le seul syndicat à avoir été invité au ministère de la santé, c’est celui représentant les corps communs. Une rencontre qui s’était tenue jeudi dernier et qui n’a abouti à aucun accord. Si le ministère de la Santé a dit oui à la régularisation des contractuels, il a cependant dit non à la généralisation de la prime de contagion. Résultat : les corps communs ont entamé leur troisième semaine de grève. De leur côté, praticiens, spécialistes, psychologues et enseignants en paramédical ont repris le chemin de la contestation en reconduisant une grève de trois jours pendant lesquels le taux d’adhésion a dépassé les 80%. Au second jour de la grève, le porte-parole de l’Intersyndicale de la santé et président du Snapsy, tout en se félicitant de la forte adhésion, a regretté le statu quo dans lequel se complaît la tutelle. Khaled Keddad estime que les déclarations faites par le chargé de communication du ministère de la Santé sont de nature à faire dans la désinformation et la stigmatisation des différents corps de la santé. Si le ministère de la Santé veut dialoguer sérieusement, estime Keddad, il connaît parfaitement les adresses des différents syndicats et d’ajouter qu’il est difficile de parler de dialogue et de portes ouvertes lorsqu’on décide au préalable que la question du statut ne peut faire l’objet de discussions. Keddad estime que le ministre de la tutelle doit impérativement argumenter son refus d’ouvrir le dossier du statut particulier par respect au partenaire social. Même état d’esprit chez le Dr Yousfi, président du SNPSSP. Il pose deux conditions au dialogue : lancer une invitation officielle et dans les règles de l’art et ne pas décider d’avance des dossiers à ne pas discuter. L’invitation au dialogue, considère le Dr Yousfi, ne peut se faire à travers les médias ni en fermant d’emblée le jeu. Les syndicats, dit-il, ne sont ni clandestins ni inconnus. Les services du ministère connaissent parfaitement la domiciliation des syndicats et peuvent à tout moment les appeler à un dialogue sérieux pour peu que la volonté de trouver des solutions soit réelle. Au ministre de la Santé qui affirmait que le dossier du statut était clos, le Dr Yousfi rétorque que les syndicats ne réclament pas un nouveau statut mais des modifications de celui déjà existant et que beaucoup de revendications contenues dans la plateforme du SNPSSP ou de l’Intersyndicale sont du ressort du ministère et peuvent être réglées à son niveau à l’image de la discrimination en matière d’imposition, le logement de fonction ou l’exclusion des spécialistes des comités nationaux. La balle, dit-il, est dans le camp de la tutelle. N. I.
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Sports : LIGUE DES CHAMPIONS D'AFRIQUE (PHASE DE POULES) Al Ahly et le Zamalek dans le même groupe
Les deux grands clubs égyptiens du Ahly du Caire et du Zamalek évolueront dans le même groupe (A) lors de la phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique de football, selon le tirage au sort effectué hier au siège de la Confédération africaine (CAF) au Caire. C'est la deuxième année consécutive que les deux clubs de la capitale égyptienne héritent du même groupe. Ils évolueront aux côtés des Congolais de l'AC Léopards, vainqueurs de la dernière édition de la Coupe de la Confédération et tombeurs de l'ES Sétif au précédent tour, et des Sud-Africains d'Orlando Pirates qui effectuent leur grand retour sur la scène continentale. De son côté, l'Espérance Tunis, vice-championne d'Afrique et tombeur de la JSM Béjaïa en huitièmes de finale, jouera dans le groupe B en compagnie de Coton Sport (Cameroun), Recreativo de Libolo (Angola) et Séwé Sport (Côte d'Ivoire).
Composition des groupes -Groupe A : Al Ahly (Egypte, tenant), AC Léopards (Congo), Orlando Pirates (Afrique du Sud), Zamalek (Egypte). -Groupe B : Espérance Tunis (Tunisie), Coton Sport (Cameroun), Recreativo de Libolo (Angola), Séwé Sport (Côte d'Ivoire).
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Sports : FINALE DE L’EUROPA LEAGUE, CE SOIR (19H45) À AMSTERDAM Chelsea et Benfica pour un joli lot de consolation
Chelsea et Benfica, qui disputent ce soir (19h45) à Amsterdam la finale de l'Europa League, sont en quête d'un joli lot de consolation après une saison difficile dans leurs championnats nationaux et des éliminations précoces en Ligue des champions.
Les Portugais, qui risquent fort d'avoir laissé le titre au FC Porto en s'inclinant face à lui le week-end dernier, arrivent aux Pays-Bas après avoir pris un coup sur la tête. Mais la perspective de réussir un exploit historique pour leur club doit sans doute empêcher les hommes de Jorge Jesus de gamberger. «Cette défaite nous a fait très mal», reconnaît l'entraîneur qui déjà l'an dernier s'était fait doubler par Porto dans la dernière ligne droite. Double champion d'Europe (1961 et 1962), Benfica a, par la suite, perdu six finales européennes. Et comme la dernière remonte déjà à 1990, en C1 face à l'AC Milan, un éventuel exploit aujourd’hui, est d'ores et déjà considéré comme historique à Lisbonne. «Cette finale marque la reconnaissance internationale de ce que nous avons accompli récemment», a affirmé Jorge Jesus qui devra se passer ce soir de son vice-capitaine Maxi Pereira, suspendu. Avec un point de retard sur son rival à une journée de la fin du championnat, déjà qualifié pour la finale de la coupe du Portugal, Jorge Jesus peut quand même encore aspirer à un triplé inédit pour Benfica, mais la saison dont il a rêvé pourrait encore virer au cauchemar. D'autant plus que Chelsea arrive avec un moral regonflé à bloc. Troisièmes en Premier League, les Blues ont quasiment assuré leur place en Ligue des champions, et la perspective de devenir le quatrième club de l'histoire à remporter les quatre coupes d'Europe, et donc de devenir l'égal de l'Ajax, du Bayern Munich et de la Juventus, doit surmotiver les hommes de Rafael Benitez. Certes, un succès dans l'Europa League n'aura pas la même saveur que la victoire d'il y a un an en Ligue des champions, mais un trophée européen permettra au club de Roman Abramovitch de considérer sa saison comme réussie. Et pour Benitez, ce serait une belle revanche sur ses détracteurs et sur ceux qui espèrent voir José Mourinho sur le banc de Chelsea la saison prochaine. Déjà vainqueur de la C3 en 2004 avec Valence, le mentor espagnol pourrait devenir le deuxième entraîneur seulement, après l'Italien Giovanni Trappatoni, à remporter l'Europa League avec deux clubs différents. Les Blues, privés de plusieurs atouts sur le terrain, n'auront pas la tâche facile. Benitez devra probablement se passer de son maître à jouer, le Belge Eden Hazard, son meilleur élément ces dernières semaines (encore deux passes décisives face à Aston Villa le week-end dernier). L'ancien Lillois s'est blessé en fin de match. Chelsea n'a pas communiqué sur son état mais le geste du joueur à sa sortie de terrain samedi dernier laisse penser qu'il souffre au minimum d'un claquage, voire d'une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche. Cette absence s'ajouterait à celles, déjà actées, de l'attaquant Demba Ba (non-qualifié) et du capitaine John Terry (blessé aux ligaments de la cheville gauche). C'est toute l'animation offensive des Blues qui devra être revue. Mais Benitez a déjà vécu tellement de contretemps cette saison qu'il semble ne pas s'en inquiéter.
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Culture : CANNES 2013 Le pavillon Algérie au village international
Le cinéma algérien sera représenté au 66e Festival de Cannes prévu du 15 au 26 mai à travers le pavillon Algérie du village international, a indiqué lundi l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) dans un communiqué. Un catalogue de promotion des productions cinématographiques algériennes de l'année 2013, produites dans le cadre du Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographique (Fdatic), ainsi que celles en cours de production devra être présenté, selon le communiqué. Des journées thématiques sont aussi prévues dans ce pavillon du village international et seront consacrées aux «mécanismes de production cinématographique » et à la promotion de «l'Algérie comme destination cinématographique». Une journée hommage à Warda El Djazaïria est aussi au programme de l'AARC. Cependant, aucune œuvre algérienne n'a été retenue en compétition officielle, seuls cinq jeunes réalisateurs présenteront leurs courts métrages en dehors de la compétition internationale au Short Film Corner. El Djazira (L'île) d’Amine Sidi Boumediène , Le fou du schiste de Sofiane Bellali, Tarzan, Don Quichotte et nous de Hassen Ferhani, La nuit de Yanis Koussim et Dayen de Abdelkader Salmi seront projetés dans ce cadre. 19 longs métrages concourront pour la prestigieuse Palme d'or, alors que neuf pays concourent pour la Palme d'or du court métrage du 66e Festival de Cannes, dont la Palestine qui participe pour la première fois avec Condom Lead, réalisé par Ahmed et Mohammed Abou Nasser. La plus haute distinction du festival sera décernée le 26 mai par un jury présidé par le réalisateur américain Steven Spielberg. La Palme d'or 2012 avait été décernée au réalisateur autrichien Michael Heneke pour son film Amour.
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Inutile d’attendre, John ne reviendra pas ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Sonatrach. Les travailleurs invités à donner leur sang.
Purée ! Même ça, ils le prennent !
Si Affif, accessoirement du FLN et principalement fan de l’émission «30 millions d’amis», a déclaré aux confrères de Liberté ceci : «Le FLN attend le retour de Bouteflika.» Oulla ! Oulla la ! Je ne voudrais pas me montrer inconvenant envers un homme aussi optimiste et plein d’allant, mais je me dois tout de même de lui rappeler certains cas d’attente n’ayant jamais abouti dans l’histoire humaine. Prenons Jésus, par exemple. Ya Si Abdelhamid, dois-je vous signaler qu’ils sont des centaines de millions à attendre son retour, sa résurrection, en vain ? Et s’il n’y avait que Jésus, ça va encore ! Mais vois, Ya Si Abdelhamid. Les Beatles ! Nous étions des centaines de millions à attendre leur retour, jusqu’à ce qu’un taré, un déséquilibré mental répondant au nom de Mark David Chapman rende cette attente caduque en vidant le barillet de son 38 spécial sur l’âme du groupe, John Lennon, au bas du domicile du chanteur, le Dakota Building, à New York, un 8 décembre 1980. Et s’il n’y avait que les Beatles ! Mais non, Ya Si Abdelhamid. Il y a ces millions d’Algériens qui attendent toujours que le match RFA-Autriche soit rejoué, que l’Algérie de 1982 passe enfin au second tour du Mondial espagnol et remporte la finale face au Brésil par 4 à O. Deux talonnades de Madjer, un lob de Belloumi et une louche de Assad. Et s’il n’y avait que Madjer, Belloumi, Assad. Que nenni, Ya Si Affif. Il y a ces millions d’automobilistes morts d’ennui et de vieillesse d’avoir trop attendu devant l’usine de voitures Fatia à Tiaret. Leurs enfants ont bien pris le relais à Oran, devant l’usine Renault Dacia, mais là aussi, je crains pour leur vie. Et s’il n’y avait que les teuf ! teuf ! Mais non, Ya Si Abdelhamid. Voyez ces millions d’amateurs de bon vin qui attendent toujours que les Galeries Algériennes se remettent à vendre comme avant du pinard au rayon boissons et qui en désespoir de cause saoulent leurs petits-enfants qui les écoutent incrédules leur raconter qu’un jour, un jour lointain, tu pouvais acheter ton Cuvée du Président au rez-de-chaussée du Monoprix de ton quartier, tous les jours de la semaine, vendredi compris. Et s’il n’y avait que le litron de vin ! Que te dire alors de ces millions de compatriotes qui attendent toujours le retour du 5 juillet 1962. Le Grand Retour. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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