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Actualités : Téléphonie fixe Algérie Télécom offre l’illimité dès 250 dinars le mois
Algérie Télécom lance des offres de téléphonie fixe en illimité dès 250 dinars le mois pour les clients résidentiels. L’opérateur historique impulse également une bibliothèque numérique Fi Maktabati. Chérif ennaceur - Alger (Le Soir) Téléphonez en illimité, là où vous vous trouvez, selon vos besoins et l’endroit où se trouve votre interlocuteur. Parlez ++, plus rien ne vous arrête. L’opérateur public de télécommunications Algérie Télécom a lancé hier, une nouvelle offre de téléphonie fixe Idoom en illimité, à partir de 250 dinars par mois pour les clients résidentiels. Présentée hier, par le Président-directeur général d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, cette offre Idoom se décline en trois forfaits (en hors taxe), selon les profils et besoins des clients. Il s’agit du forfait de 250 dinars par mois, pour toutes communications fixes locales (intra-wilaya) en illimité, à l’exception des appels vers les mobiles et ailleurs. Egalement, l’opérateur historique offre un forfait de 500 dinars/mois pour toutes communications locales et nationales en illimité, sauf mobiles et appels à l’international. En outre, l’on offre un forfait de 1 000 dinars/mois pour toutes les communications locales et nationales en illimité avec 15% de réduction vers le mobile et de 10% à 30% vers l’international. Des offres Idoom pour lesquelles des «promotions» sont prévues durant juin et juillet, Azouaou Mehmel évoquant une diminution de moitié des trois forfaits. Elles sont inscrites en fait dans le cadre de la stratégie de reconfiguration et fluidification des offres commerciales, valorisation des services à valeur ajoutée, création de contenus domestiques et meilleure satisfaction des attentes des clients tant résidentiels que professionnels (notamment les Pme et les grands comptes).
De 2 Mbps à 20 Mbps pour les professionnels Concernant ces derniers, de nouvelles offres d’accès Internet ADSL sont également proposées, avec davantage de débits et l’illimité. Après avoir lancé en mars dernier une gamme dédiée aux résidentiels, avec des connexions Internet plus rapides, en illimité, avec des débits de 1 à 8 Mbps et des tarifs avantageux, Algérie Télécom propose dorénavant l’offre Idoom ADSL Pro. Destinée aux professionnels, considérée comme davantage «économique» que l’offre actuelle(Fawri, Easy, Anis et Anis+) et d’une «qualité de service prioritaire», Idoom ADSL Pro se décline sous quatre formules. Il s’agit de l’offre Idoom ADSL Pro 2 Mbps : un accès à Internet illimité, jusqu’à 2 Mbps à 10 000 dinars par mois, incluant 3 boîtes mail pro, l’E-drive 5 Go + 1 adresse IP fixe. Soit un débit minimum de 2 Mbps avec un tarif mensuel inférieur à l’ancienne offre de 512 kbps (10 832 dinars) et de 2 Mbps (35 514 dinars). De même, Algérie Télécom propose l’offre Idoom ADSL Pro 4 Mbps : un accès à Internet illimité, jusqu’à 4 Mbps à 18 000 dinars par mois, incluant 5 boîtes mail pro + Edrive 5 Go + 2 adresses IP fixes. Deux autres offres sont également lancées. Soit l’offre Idoom ADSL Pro 8 Mbps (un accès à Internet illimité, jusqu’à 8 Mbps à 32 000 dinars par mois, incluant 10 boîtes mai pro + Edrive 5 Go + 2 adresses IP fixes et un modem wifi). Mais aussi de l’offre Idoom ADSL Pro 20 Mbps (un accès à Internet illimité, jusqu’à 20 Mbps à 65 000 dinars par mois, incluant 30 boîtes mail pro + Edrive 10 Go + 2 adresses IP fixes et un modem wifi).
Lisez, cultivez-vous Fi Maktabati Clients d’Algérie Télécom, vous voulez accéder au monde de la science, de l’information et du savoir, lire des livres nationaux et étrangers. L’opérateur vous offre dès le 1er juin 2014, pour un tarif annuel de 2 400 dinars, la possibilité, à travers la bibliothèque numérique Fi Maktabati, de consulter des «milliers d’ouvrages» selon Azouaou Mehmel. Lancé en partenariat avec un éditeur européen, Fi Maktabati sera accessible sans restrictions et sera régulièrement enrichi en thématiques et ouvrages. Comme cette bibiliothèque numérique permettra une visibilité meilleure tant des auteurs que du contenu nationaux notamment, dans le respect des droits d’auteurs. Notons que Fi Maktabati sera accessible par le biais d’une carte de recharge, une connexion au site www.fimaktabati.dz et la création d’un compte identifiant. C. B.
Déploiement de la 4G fixe Les clients résidentiels connectés dès septembre Les clients résidentiels pourront bénéficier de la téléphonie de quatrième génération en mode fixe (4G-LTE) dès le mois de septembre prochain. C’est ce qu’a indiqué hier le P-dg d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, en indiquant que le déploiement de la 4G-LTE se poursuit de manière progressive et satisfaisante depuis son lancement au début du mois. Destinée initialement aux professionnels, cette prestation a déjà suscité l’engouement, indique-t-il, de près de 3 000 entreprises et grands comptes en un mois.
Mehmel rassure quant à la disponibilité de la bande passante La bande passante à l’international est disponible, rassurait hier le P-dg d’Algérie Télécom. Selon Azouaou Mehmel, l’opérateur dispose d’une disponibilité actuelle de 200 Go, avec un pic à 152 Go, avec «une tendance croissante». Ainsi, la disponibilité de la bande passante à l’international atteindrait 300 Go d’ici le début de l’année prochaine et même un terra octets, rassure-t-on, dans le contexte d’extension du nombre de raccordement filaires en fibres optiques. A ce propos, M. Mehmel a indiqué que la bande passante au niveau national ne pose aucun problème, en dépit d’une certaine congestion, et devant augmenter dans le sud de 160 G bps à 300 Go. C. B.
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Actualités : Examen de fin de cycle primaire Les épreuves jugées abordables
Journée particulière hier pour les élèves de cinquième année primaire. Ils ont été les premiers à subir les examens de fin de cycle. L’émotion des parents n’avait d’égale que le stress des petits écoliers. Les épreuves, assurent-ils, étaient abordables. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Premier test décisif pour les élèves de cinquième année. Ils ouvraient hier le bal des examens de fin de cycle. Une première épreuve pour de jeunes écoliers impressionnés par le dispositif déployé. Dès sept heures et demie, les parents accompagnant leurs enfants étaient déjà nombreux aux alentours des centres d’examens. Délivrant les derniers conseils et tentant de rassurer leur progéniture, ils étaient nombreux à ne pas dissimuler leur émotion. Toute la matinée, les enfants ont planché sur les épreuves de langue arabe et de mathématiques. A la sortie des centres d’examen aux alentours de onze heures trente, la tension était palpable. Enseignants et parents d’élèves ont assailli les écoliers de questions : alors, c’était facile ? Tu as bien travaillé ? Questions auxquelles les enfants ont unanimement répondu par un oui. Visiblement, les sujets étaient à leur portée. En langue arabe, ils ont eu affaire à un texte relatif aux bienfaits de la lecture avec les traditionnelles questions relatives à la compréhension du texte. En mathématiques, les élèves de cinquième année ont eu droit à quatre exercices et un problème qu’ils ont également trouvé abordables. Enseignants et parents avaient cependant hâte de vérifier les brouillons des enfants visiblement soulagés d’avoir terminé les épreuves de la matinée avant d’entamer celle de langue française. Ils étaient 645 965 candidats à l’échelle nationale à avoir subi hier les examens de fin de cycle primaire. Pour assurer le bon déroulement de l'examen, plus de 81 000 surveillants, 15 000 correcteurs et 3 350 observateurs ont été mobilisés. Pour accéder au collège, les candidats devront obtenir une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 10. La moyenne sera calculée sur la base de la moyenne annuelle de l'année scolaire ajoutée à la moyenne générale de l'examen divisée par deux. Les résultats seront annoncés le 14 juin prochain. Les élèves n’ayant pas réussi à obtenir la moyenne requise bénéficient d’une deuxième chance avec une session de rattrapage prévue le 25 juin prochain et seront fixés sur leur sort le 7 juillet. Cette session instaurée par arrêté ministériel du 6 mars 2005 pourrait cependant être supprimée car jugée inutile. L’année dernière, le taux de réussite lors de la première session de l'examen de fin de cycle primaire était de 76,07%. N. I.
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Actualités : En raison du manque d’enseignants du primaire au sud Pas d’épreuve de français aux examens de fin de cycle primaire
Contrairement aux élèves des autres régions du pays, ceux du Sud et des Hauts-Plateaux ne passent pas l’épreuve de français à l’examen de fin de cycle primaire. Cette situation, selon les syndicats du secteur, n’est pas inédite et est même devenue courante au cours des dernières années. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Alors que la ministre de l’Education avait déclaré à la veille de l’examen de fin de cycle primaire que les candidats du sud du pays et des Hauts-Plateaux examineront dans l’ensemble des matières, les syndicats du secteur affirment, pour leur part, qu’un grand nombre de candidats de ces régions ne passent plus l’épreuve de français depuis quelques années déjà. Pour les syndicats, il ne s’agit pas d’une décision logique. Selon M. Amrioui, porte-parole du l’Unpef, la situation des élèves dans les régions du sud du pays et des Hauts-Plateaux doit être prise en considération. Il précisera, néanmoins, qu’ils ne doivent être privés d’aucune matière lors des examens. Selon le syndicaliste, cette situation ne manquera pas de se répercuter sur leurs résultats scolaires dès qu’ils atteignent le niveau moyen ou secondaire. Il ajoutera que ces élèves n’obtiennent pas une moyenne complète. «Nous avons toujours revendiqué l’égalité des chances pour tous les élèves», a déclaré le syndicaliste. Il précisera, par ailleurs, que cette situation résulte du manque d’enseignants notamment de français dans ces régions. «Nous avons évoqué ce problème à maintes reprises avec la tutelle, en vain», souligne M. Amrioui. Pour sa part, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest, dira qu’il s’agit d’une injustice. «Une mesure pareille si elle venait à être appliquée devrait être uniformisée sur tout le territoire national. Ce n’est certainement pas une solution logique», a expliqué Meziane Meriane. Ce dernier dira, en outre, qu’un grand nombre d’enseignants souhaitent enseigner au sud du pays et ne peuvent cependant accéder à ces postes, en précisant que ces postes ne sont pas proposés du fait que la tutelle ne les accompagne pas par des logements de fonction. «Ce sera une aberration si les candidats ne passent pas l’épreuve de français en raison du manque d’enseignants», a souligné le syndicaliste. Pour sa part, M. Boudiba, porte-parole du Cnapest, confirmera que les candidats notamment de l’examen de fin de cycle primaire sont dispensés de l’épreuve de français en raison du problème du manque d’encadrement dans cette matière. Il citera ainsi les wilayas d’El Oued, de Ouargla et de Djelfa. Selon lui et dans chacune de ces wilayas, au moins 1 000 élèves sont concernés par la mesure selon les établissements où le français a été dispensé ou non. F.-Z. B.
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Régions : Le Soir du Centre CARAMBOLAGE DE 3 BUS À BOUMERDÈS 22 passagers blessés dont un cas grave
Encore une fois, des bus de transport de voyageurs font parler d’eux et font gonfler les sinistres statistiques de l’hécatombe qui se déroule quotidiennement sur les routes du pays. Mercredi vers 9h30, un bus privé de type Toyota et deux bus de transport d’étudiants appartenant au transporteur Tahkout sont entrés en collision l’un derrière l’autre. Selon le bilan que nous a communiqué le capitaine Mokanine de la Protection civile de la ville de Boumerdès, 27 passagers des deux bus de Tahkout ont été évacués vers l’Unité médico-chirurgicale (UMC) de la ville de Boumerdès. 22 étudiants dont 17 filles ont été blessés. Selon ce que nous avons constaté de visu dans les couloirs de l’unité hospitalière, les victimes souffraient de blessures à la tête, à l’abdomen et des fractures aux bras. L’un des blessés, gravement atteint à la tête, a été évacué vers l’hôpital de Thénia. 5 filles ont été par ailleurs prises en charge pour avoir été fortement choquées. L’accident s’est déroulé à l’entrée ouest de la ville, dans une descente à forte déclinaison de la RN24.Sur les circonstances de cet accident, nous avons récolté les témoignages de quelques victimes et des témoins oculaires sur les lieux du sinistre. Le bus Toyota a été gêné par un engin et un camion qui sortaient d’une piste, et a fortement ralenti pour éviter la collision. Le bus qui le suivait l’a heurté. Mais c’est le troisième bus qui circulait, aux dires d’une jeune fille parmi les victimes que nous avions questionnées au niveau de l’UMC, à vive allure, qui a causé plus de dégâts. De plus, la victime en question nous a fait remarquer que le bus venait de Boudouaou et était en surcharge. «C’était visible, le troisième bus dans lequel ont été déplorées le plus grand nombre de victimes roulait à plus de 60 kilomètres à l’heure, qui plus est dans une descente. Plus haut, au début de la pente, il y a bien une plaque qui limitait la vitesse à 60km/heure», diront plusieurs témoins. Par ailleurs, rappelons qu’au même endroit, il y a quelques années, un bus du même transporteur (Tahkout) d’étudiants a dérapé, avant de buter sur un gros arbre. Bilan de l’époque, 13 étudiants blessés. Les responsables qui ont confié, depuis une dizaine d’années, le monopole du transport de la masse estudiantine de l’université de Boumerdès, pour, selon leurs dires, gagner sur le coût, diminuent-ils réellement cette facture d’une part, et d’autre part, ont-ils tenu compte, à la signature de ce fameux contrat, de la sécurité de ces étudiants ? Au plan de la sécurité routière, tout le monde, autorités comprises, sait que l’entrée de Boumerdès, particulièrement au niveau de l’agglomération de Foais, présente un danger élevé pour les automobilistes. En haut de cette descente, il y a un virage extrêmement dangereux que les habitants de Foais utilisent pour entrer ou sortir. A la fin de cette sinistre descente, des engins et des camions sortent d’une piste pour aboutir directement, sans voie de dégagement, sur la RN24 où la circulation est dense. Qu’attend la direction des travaux publics pour réaliser des aménagements afin de préserver la vie des automobilistes et des passagers ? Pourquoi les gendarmes n’installent-ils pas un radar pour réprimer ainsi certains chauffards complètement irresponsables. Mais la solution définitive à tous ces problèmes réside dans l’ouverture de l’évitement de Boumerdès, qui tarde depuis de longues et même très longues années. Abachi L.
Béjaïa Grève au CHU à partir de dimanche Rien ne va plus au secteur de la santé et principalement au CHU de Béjaïa qui est appelé à une paralysie totale de ses services à partir de dimanche prochain, suite à l’appel de l’Intersyndicale du centre hospitalier en question, pour un rassemblement au niveau de Khellil Amrane, en vue de protester contre les conditions de travail régnant dans l’établissement. Le piquet de grève s’étalera sur une semaine, menacent les syndicats, si la situation n’arrive pas à s’éclaircir. Les travailleurs de la santé estiment, par le biais d’une déclaration parvenue à notre bureau, que l’administration de tutelle avait bel et bien donné des engagements lors de la réunion du 15 avril dernier afin d’assainir la situation des travailleurs, tous corps confondus, mais sans toutefois les honorer. Les revendications portent essentiellement sur les indemnités de gardes non payées depuis mai 2013. Indemnités de contagion non payées depuis plus de 6 mois, les primes de performances non réglées depuis 5 mois et les avancements (échelons et grades supérieurs). Ce n’est un secret pour personne que ledit secteur est sujet à de nombreuses réclamations, notamment des citoyens «mal pris en charge» ou des travailleurs «laissés-pour-compte» par l’administration. La raison pour laquelle un groupe du personnel médical du CHU de Béjaïa a adressé le 25 mai dernier, une correspondance de dénonciation à leur ministère de tutelle sur certaines affaires «scabreuses» qui se trament dans leur enceinte hospitalière à savoir «le paiement des fournisseurs du CHU avant même le début des travaux, notamment dans l’étanchéité des hôpitaux Khellil Amrane et Frantz-Fanon». Les travailleurs ont aussi soulevé au ministre plusieurs autres cas «douteux» à savoir «le trafic» dans les fournitures de produits alimentaires et leur surfacturation, la mauvaise gestion des espaces verts des hôpitaux, la dégradation des repas des malades hospitalisés, les locations de logements chez les privés pour les besoins du CHU, la prise en charge par un fournisseur étranger en matériel médical d’un voyage à Dubaï à un responsable local et notamment celui des billets d’avion au Mondial du Brésil offerts uniquement pour les radiologues ainsi que pour l’économe du CHU. Kamel Gaci
Drame à Bouira Il poignarde mortellement son père et blesse sa mère et son frère La ville de Bouira s’est réveillée avant-hier à un drame social qui a secoué la paisible famille O. aux environs de 2 heures du matin, un des fils, H. O., âgé de 22 ans et atteint de troubles psychologiques, se réveilla et alla directement dans la chambre où dormait tranquillement son père âgé de 78 ans, et lui planta un couteau dans la gorge. Attirés par les cris du père, la mère et l’autre fils, accoururent en même temps et devant l’horrible scène, essayèrent de maîtriser le jeune frère en folie mais ils furent eux-aussi, blessés. Dans sa crise de démence, le jeune furieux s’asséna des coups de couteau dans différentes parties de son corps avant de s’affaler. Les éléments de la Protection civile et des services de sécurité alertés par les voisins, ne tardèrent pas à arriver sur les lieux du drame. Les blessés furent tous transportés vers les urgences de l’hôpital Mohamed-Boudiaf où ils ont été soumis à des soins intensifs mais le père grièvement touché, a succombé dans la soirée d’avant-hier à ses blessures. Une enquête est ouverte pour élucider les véritables circonstances de ce drame familial qui a secoué toute la ville de Bouira. Y. Y.
M'sila 5 personnes calcinées dans une voiture L'ampleur du choc qui s'est produit avant-hier soir à 17h 10 mn sur la RN 46, dans la région du petit hameau Oued Chaïr, relevant de la commune de Ben Serour située au nord-est de la ville de Bou-Saâda lorsqu'un camion tracteur a heurté de plein fouet une voiture de marque Logan-Dacia provoquant son incendie, carbonisant les 5 usagers qui étaient à son bord, tous membres d'une même famille. II s'agit d'un bébé d'un an, d'un enfant âgé de 12 ans, d’un homme de 40 ans, d’une fille et d’un jeune. Quant au chauffeur du camion, un homme de 59 ans accompagné de son fils de 15 ans, grièvement blessés, ils ont été transférés au service des urgences de l'hôpital de la ville de Ben-Serour où ont été déposés les corps des victimes de cet accident mortel. La Gendarmerie nationale a déclenché une enquête pour déterminer les causes de ce drame. A. Laïdi
BLIDA Le chef de daïra échappe à une agression à l’arme blanche Un policier a sauvé in extremis hier le chef de daïra de Ouled-Yaïch, à 5 kilomètres au nord de Blida, d’une agression à l’arme blanche, et ce, lors d’un entretien avec des citoyens qui n’ont pas figuré sur la liste des bénéficiaires des 154 logements sociaux-locatifs. En effet, le chef de daïra avait reçu quelques citoyens à l’intérieur de la salle de réunion mais subitement, l’un d’eux a sorti un couteau et a tenté de le lui planter dans le corps. Heureusement pour lui, un policier en civil a intervenu et a empêché le forcené d’accomplir son forfait. Le mis en cause a été arrêté et conduit vers les locaux de la police pour être entendu. Il est à noter que des dizaines de non-bénéficiaires ont bloqué, dans l’après-midi d’avant-hier, l’autoroute est-ouest au niveau de la commune de Beni-Mered, causant ainsi un long embouteillage. Il a fallu un grand renfort de policiers et de gendarmes pour que la route soit rouverte à la circulation. M. B.
Un engin explosif blesse un citoyen à Aghribs Hier, vers 11h 30 mn, une forte déflagration a secoué la localité d’Aghribs, à une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou. Un engin explosif placé, en effet, sur l’accotement de la route menant d’Aghribs vers Aït Ouchène, tout près du village Imekhlaf, a explosé blessant un jeune berger et tuant quelques éléments de son troupeau qui étaient à proximité de cette route. Le blessé a été évacué par des citoyens vers l’hôpital d’Azazga. On ignore pour le moment la gravité de la blessure du jeune berger et surtout si l’engin a été actionné à distance ou suite au passage de ces animaux. Pour rappel, la localité connaît ces derniers jours le déploiement d’un renfort militaire impressionnant tout près du mont Tamgout. Des éléments de l’ANP sillonnent constamment les routes communales dont justement ledit trajet. F. B.
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Sports : Le camp de base de Sorocaba réceptionné par la Fifa Les premiers Algériens arriveront la semaine prochaine
Alors que l’arrivée des premiers membres de la délégation algérienne est attendue pour le 1er juin, le Centre d’entraînement de Fazenda Ipe, propriété de l’Atletico Sorocaba, désormais appelé Sorocaba World Sports Center, est officiellement passé sous l’autorité de la Fifa. L’instance mondiale qui a signé une convention avec l’autorité locale de cette ville de l’Etat de Sao Paulo, a pris possession le 15 mai dernier des installations de ce qui sera le camp de base de l’équipe algérienne de football. Le contrat de deux mois prendra fin le 15 juillet prochain, soit quarante heures après la finale du Mondial brésilien prévue le 13 juillet à Rio de Janeiro. Désormais, l’entrée dans le centre est interdite aux personnes étrangères puisque, un cordon de sécurité est mis en place sous le contrôle des responsables du COL, eux-mêmes placés sous l’égide de la Fifa. Même les signalisations de ce centre mentionnant jadis les pavillons et autres blocs appartenant au club local ont été changées et ont été adaptées aux mentions exigées par la Fifa. Les affiches et autres signes portant sur les activités de l’Atletico Sorocaba ont été enlevées et remplacées par d’autres à l’effigie de cette Coupe du monde et des nouveaux propriétaires, l’EN d’Algérie en l’occurrence. De petites imperfections ont été relevées par les médias locaux comme la transcription en portugais et en anglais de la signalisation disposée à l’entrée du camp de base. Si dans la langue des Brésiliens, la mention «Centro Treinamanto Seleçao-Argélia» est exacte, une grave faute grammaticale est apparue dans la version anglaise «Team Camp Base Algeria» au lieu de Algeria). Par ailleurs, de nombreuses enseignes en quatre langues (portugais, anglais, espagnol et arabe) seront disposées à travers les principales artères de la ville afin de permettre aux hôtes de Sorocaba d’y circuler sans s’égarer. M. B.
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Sports : Les Diables Rouges pour contrer les Séparatistes flamands Un seul peuple, le peuple Diable Rouge
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Les nationalistes flamands ne prendront pas le pouvoir cet été. Il y a dans le royaume un seul peuple, le peuple Diable Rouge. Le roi Philippe a chargé, hier, Bart De Wever, chef de l’Alliance néo-flamande (NVA), de tenter de trouver les compromis nécessaires pour monter un exécutif. La tradition du royaume veut, en effet, que la formation arrivée en tête des élections assume cette prérogative. La tâche n’est pas aisée, pour autant, pour le chef nationaliste néerlandophone. Les résultats du vote au fédéral ne permettent pas un passage en force du séparatisme. Au sud, francophone (Wallonie et Bruxelles), le Parti socialiste tient et même au nord, patrie de De Wever, les partis fédéralistes ne sont pas balayés. Les sociaux-chrétiens, les libéraux, les Verts, les sociaux-démocrates sont là et peuvent dégager une majorité sans la NVA. Et puis, il y a le phénomène Diable rouge, véritable don de Dieu pour le roi, les fédéralistes, et tous les Belges qui ne veulent pas que leur Etat «s’évapore» comme le souhaitait, il y a peu, le leader flamand, vainqueur au nord dimanche dernier. La Belgique de Marc Wilmots constitue un véritable rempart contre les voix qui luttent pour la fin du modèle actuel et pour mettre à sa place un confédéralisme brumeux, aux contours imprécis si ce ne sont ceux de l’éclatement, en définitive, du royaume. Tant au nord, à Bruxelles qu’au sud du pays, le peuple Diable Rouge veut l’union sacrée. Les supporters, en fait l’ensemble des citoyens sont mobilisés fortement derrière les équipiers d’Eden Hazard. Personne, pas même les autonomistes flamands et fussent-ils vainqueurs au nord des élections, n’osera se mettre contre cet état d’esprit. Les Diables Rouges sont chose trop sacrée pour être laissés aux mains des politiques, surtout des séparatistes. Bart De Wever, bourgmestre d’Anvers, capitale des Flandres, véritable poumon économique de la Belgique et dans le top 5 des ports du monde, s’obligera à avancer masqué, en cachant ses objectifs ce qui l’obligera à dire des mots dans le sens de l’unité de la Belgique, du renforcement du fédéral. Ce qui la mettra en porte-à-faux de ces électeurs à qui il promettait autre chose. Entre autres, «en finir avec la Belgique, cette construction francophone qui retarde l’essor des néerlandophones, besogneux, riches. Les autres formations ne lui feront pas de cadeau, ni sur son programme sociétal, ni sur ses choix économiques, ultra-libéraux, véritables armes de destruction massive contre la solidarité nationale, les droits acquis des travailleurs et qui signifieraient, s’ils venaient à être appliqués, la fin du modèle belge. En le nommant informateur, en somme préparateur de gouvernement, le roi ne se fait pas trop d’illusions sur les chances de succès de Bart De Wever. Dans quelques jours, sans doute, un autre sera appelé au palais pour prendre le relais du leader séparatiste et les choses sérieuses commenceront. Entre-temps, tout le monde, belge et autre, sera yeux rivés sur la Coupe du monde. De fortes chances, ici, que l’exécutif Di Rupo, actuel Premier ministre, qui a fait de la belle ouvrage, soit reconduit moyennant quelques ajustements. Bart De Wever rentrera alors à Anvers et attendra les prochaines élections. Marc Wilmots et les Diables Rouges pourront dérouler. La Belgique n’éclatera pas cet été. Il y a en ce royaume, un seul peuple, le peuple Diable Rouge. A. M.
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Actualités : CONCERTATIONS AUTOUR DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Les syndicats autonomes écartés
Le bal des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, que pilotera le ministre d’Etat et directeur de cabinet du président de la République ne concernera pas les syndicats autonomes. M. Kebci - Alger (Le Soir) Contrairement aux consultations de l’été 2011 menées par le président du Sénat, celles que devra mener à partir de dimanche prochain le ministre d’Etat et directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia ne concerneront pas les syndicats autonomes. C’est du moins ce que l’on a pu vérifier auprès d’entités syndicales relevant des secteurs de l’éducation et de la santé. Pour Meziane Mériane, secrétaire général du Snapest, le syndicat n’a pas été destinataire de la mouture du projet de révision constitutionnelle et ne «risque» pas, de ce fait, d’être invité à ces concertations. Ce qui ne semble pas, néanmoins, déranger outre mesure Mériane qui tiendra à préciser que «même si l’invitation nous était faite, le Snapest l’aurait tout simplement déclinée» du fait, expliquera-t-il, que «les consultations Bensalah n’ont pas été suivies de concret». La mise à l’écart de ces consultations des syndicats est aussi confirmée du côté de l’Unpef un autre syndicat de l’éducation. Son porte-parole affirmera n’avoir reçu aucune mouture dudit projet de révision constitutionnelle. «A ma connaissance, aucun syndicat, du moins, ceux autonomes, n’ont été conviés à ces concertations», ajoutera Mustapha Amraoui. Du côté du SNPSSP (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique ), pas de trace d’invitation à ces concertations. Le secrétaire général dudit syndicat dira n’avoir pas été destinataire de la mouture portant révision constitutionnelle. Et s’il y avait eu invitation, Mohamed Yousfi affirmera que ça aurait été au Conseil national du syndicat de se prononcer sur la réponse à réserver comme ce fut le cas en 2011 à l’occasion des consultations menées par le président du Sénat, Abdelkader Bensalah.
D’abord les «petits» partis Ceci dit, l’on a entamé, depuis quelques jours, une autre phase de ce projet de concertations autour du projet de révision constitutionnelle avec des invitations officiellement envoyées aux chefs de partis, acteurs associatifs et autres personnalités nationales qui ont donné leur quitus pour ces consultations. Car les 150 invités «choisis» en haut-lieu ont été, dans un premier temps, tous , destinataires, d’une copie de la mouture dudit projet de Constitution consensuelle, il y a près de deux semaines de cela. Avec cette précision que ce premier courrier sera suivi d’un contact ultérieur en vue de convenir du rendez-vous de la rencontre d’avec Ouyahia. Un second contact qui ne concernera, bien entendu, que ceux parmi les chefs de partis, acteurs associatifs et autres personnalités nationales conviés, qui auront accepté cette offre de concertations. Ce que nous avons, d’ailleurs, confirmé, hier, auprès de certains chefs de partis. C’est ainsi que le secrétaire général de l’ANR affirme avoir convenu, avant-hier, d’un rendez-vous avec la présidence de la république des «détails» du rendez-vous avec Ouyahia, le parti ayant accueilli favorablement ce projet de révision constitutionnelle. «Nous avons convenu de la journée et de l’horaire de l’entretien avec Ahmed Ouyahia et ses collaborateurs. Ce sera la semaine prochaine», soutiendra Belkacem Sahli qui tiendra à préciser que chaque chef de parti ou personnalité conviée a la possibilité de se faire «accompagner de quatre de ses proches collaborateurs». Le président d’El Karama fera part d’un second contact qu’il a eu de la présidence de la République pour convenir du rendez-vous. «Le rendez-vous n’a pas été encore convenu mais cela ne tardera pas», affirmera Mohamed Benhamou. Ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle les consultations seront entamées avec les partis à représentativité limitée avant de concerner les acteurs associatifs et autres personnalités nationales pour finir avec les patrons des «grosses cylindrées» de la scène politique nationale. Le premier responsable de Jil Jadid confirmera, pour sa part, la réception de la mouture du projet de révision constitutionnelle, il y a une vingtaine de jours. Et depuis, aucun contact, au vu, précisera Soufiane Djillali, «de notre position de refus de ces consultations». Du côté de TAJ, le parti du ministre des Transports, un des partisans «zélés» du président de la République, on soutient qu’aucune invitation à ces consultations n’a encore été envoyée. «Aucun rendez-vous n’a encore été convenu avec les chargés du projet des consultations», se contentera de dire Nabil Yahiaoui, le chargé à la communication du parti de Amar Ghoul. Quant à l’agenda de ces consultations, certainement qu’il sera élaboré au gré des nombreuses défections déjà enregistrées parmi les conviés. Avec le rejet déjà signifié par les principaux partis de l’opposition comme ceux de la Coordination nationale pour les libertés et la transition (CNLTD) composée du RCD, du MSP, du FJD, d’Ennahda, de Jil Jadid et de l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, et qui prépare sa conférence nationale sur la transition démocratique prévue le 10 juin prochain. Il y a aussi le Pôle des forces pour le changement constitué autour du candidat malheureux à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis et celui du FFS. Ceci, bien entendu, sans oublier bien de personnalités à l’image des anciens chefs de gouvernement Sid-Ahmed Ghozali et Mouloud Hamrouche dont les réserves et surtout les appréhensions qu’ils ont exprimées par rapport au projet, ne se compteront certainement pas parmi les hôtes de Ouyahia. La présidence de la République qui a rendu, hier, un communiqué à ce sujet, parle de «30 personnalités qui ont accepté l’invitation qui a concerné 36 destinatrices, de 52 partis politiques sur 64 invités. Aussi, toutes les 37 organisations et associations nationales destinatrices d'une invitation et les 12 professeurs d'université sollicités». Selon le même communiqué, Ouyahia recevra, entre dimanche et jeudi prochain, au siège de la présidence de la République, 9 personnalités nationales, 8 partis politiques, le président du groupe du tiers présidentiel au Conseil de la nation et 2 organisations nationales», a-t-on indiqué de même source. M. K.
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