HOLLANDE S’INVITE AU DÉBAT SUR LA MALADIE DE BOUTEFLIKA «Aucun risque de chaos sur la succession»
Une fois de plus, ce sont les autorités françaises et au plus haut de leur sommet qui s’expriment sur la convalescence prolongée du président de la République avec, et pour la première fois, l’évocation de la «succession de Bouteflika».
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Actualités : HOLLANDE S’INVITE AU DÉBAT SUR LA MALADIE DE BOUTEFLIKA «Aucun risque de chaos sur la succession»
Une fois de plus, ce sont les autorités françaises et au plus haut de leur sommet qui s’expriment sur la convalescence prolongée du président de la République avec, et pour la première fois, l’évocation de la «succession de Bouteflika».
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Cette fois-ci, c’est le président français en personne qui s’est invité au débat sur la santé du président de la République, allant plus loin là où des officiels de l’Hexagone qui ont eu à s’y exprimer, ne se sont pas aventurés jusque-là, en évoquant la problématique de la «succession» de Bouteflika Dans un entretien, hier, à France 24, RFI et TV5Monde, François Hollande a, dans un premier temps exprimé tous ses vœux pour que Bouteflika retourne en Algérie «le plus vite possible, ce dernier étant hospitalisé à Paris depuis plus d'un mois et dont l'état de santé fait l'objet de nombreuses rumeurs». Et de poursuivre par soutenir que Bouteflika «est en convalescence dans l'établissement des Invalides (un hôpital militaire parisien) où il se voit prodiguer tous les soins nécessaires et il aura ensuite à rentrer, j'espère le plus vite possible, dans son pays». Une toute première déclaration qui s’inscrit en faux contre les avis «autorisés» donnant le premier magistrat du pays comme tout prêt d’achever sa convalescence et rentrer en Algérie pour reprendre ses activités le plus normalement du monde. Mais le président français ne s’est pas limité à cette «information » sur l’état de santé de Bouteflika puisqu’il «glisse» sur un terrain où ses prédécesseurs n’ont pas osé s’aventurer. Hollande soutient, en effet, «ne pas croire à un risque de chaos sur la succession au sommet du pouvoir algérien», le président convalescent devant achever son troisième mandat de suite en avril 2014. Et d’exprimer sa confiance en les institutions algériennes qu’il dira «solides», ajoutant que «c'est aux Algériens de déterminer leur avenir, des élections sont prévues en 2014 et je fais confiance à ce processus». Voilà qui doit bien susciter davantage de réactions parmi la classe politique nationale et des voix autorisées du pouvoir sur cette «injonction» de l’ancien colonisateur. Il faut relever que le dernier officiel algérien à avoir évoqué le sujet de la santé du président de la République est le président du Sénat qui, le 20 mai dernier, à l’ouverture de la journée d’étude sur «le Conseil de la Nation : expérience et perspectives», a affirmé que le président de la République «se porte bien». Abdelkader Bensalah a précisé que le président était «en bonne santé, grâce à Dieu», lui souhaitant «la guérison et un rapide retour au pays pour poursuivre le processus de réformes, de construction et d’édification». M. K.
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Actualités : LES CONDITIONS D’UNE SUCCESSION PACIFIQUE Préparer le terrain pour une élection pluraliste
Par Mohamed Chafik Mesbah* «Le quotidien français Le Monde publie ce vendredi 31 mai 2013 un dossier consacré à la conjoncture politique en Algérie. Ce dossier est basé sur des contributions de différents experts dont celle de Mohamed Chafik Mesbah, bien connu des lecteurs du Soir d'Algérie . Dans cette contribution que nous reproduisons ci-dessous, l'auteur plaide pour une succession pacifique à travers la candidature consensuelle de l'ancien Président Liamine Zeroual qui aurait à engager un vrai processus de transition démocratique devant déboucher dans un délai de deux ans sur une élection présidentielle pluraliste et ouverte.»
Alors que l’état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika incite, de plus en plus, à l’inquiétude, le pays vogue vers l’inconnu. Une vie politique paralysée. Absence de partis politiques efficients ou de mouvement syndical et associatif représentatif. Eclipse de leaders nationaux disposant de charisme. Régression économique chronique malgré la manne financière puisée des ressources énergétiques. Précarité sociale quasi générale avec détérioration de la qualité de vie, en particulier l’accès aux besoins essentiels – santé, école, logement et transports —. La situation sécuritaire prévalant aux frontières avec les pays du Sahel — et, désormais, du Maghreb — accentue ce sombre tableau. Le déclin diplomatique de l’Algérie — avec perte de son statut de puissance régionale – n’est pas en reste. Un dangereux spectre de menaces pèse sur l’Algérie. Risque de dislocation de la cohésion sociale. Risque d’amputation de l’intégrité territoriale. Risque d’effritement de l’unité de l’armée si elle était forcée de s’impliquer dans des tâches qu’elle réprouve. En l’absence d’un capitaine capable de tenir la barre, le pays est exposé à un risque d’implosion certain. Quels scénarios d’évolution pour la situation à venir en Algérie ? Ce sont le statu quo, la succession violente ou la succession pacifique, essentiellement. Le statu quo comporte deux variantes. La première serait que le commandement militaire et les services de renseignement procèdent à un «coup de force» pour destituer l’actuel chef de l’Etat en intronisant un nouveau qui perpétuerait l’ancien mode de gouvernance. L’ère des coups d’Etat étant révolue, il est peu probable que les chefs militaires, à la tête du corps de bataille ou de l’appareil de renseignement et de sécurité, acceptent de se placer en situation de rébellion vis-à-vis du pouvoir légal. La deuxième variante serait que les détenteurs des «vrais leviers de pouvoir» maintiennent, virtuellement, en fonction M. Abdelaziz Bouteflika jusqu’à 2014, terme du mandat présidentiel en cours. Le temps de s’accorder sur un candidat de compromis et d’organiser une succession négociée. Ce serait compter sans le climat social délétère qui règne dans le pays ni le profond état d’exaspération contre les actuels scandales de grande corruption. Le statu quo n’est plus tenable aujourd’hui. La succession violente ? Elle pourrait être marquée par l’éclatement de profondes divisions politiques – jusque-là étouffées — suivies de puissantes manifestations qui pourraient déboucher sur un soulèvement populaire. La police ne pouvant y faire face, c’est l’armée qui serait requise. Improbable que les chefs militaires actuels acceptent de tirer sur la foule. Ce serait l’avènement d’une conjoncture nouvelle dont le cours dépendra des rapports qui se noueront entre l’armée qui aura refusé de réprimer et la population qui se sera soulevée. Quid de la succession pacifique ? Première possibilité. Une élection ouverte et pluraliste où les candidats déclarés se livreraient à une compétition loyale. Il est difficile d’imaginer, cependant, que, dans sa configuration actuelle, l’Etat algérien puisse organiser, dans un délai de soixante jours, un scrutin incontestable. L’administration publique algérienne est plus rodée à organiser des élections truquées que des scrutins transparents. Deuxième possibilité. Une élection consensuelle suivie d’un vrai processus de transition démocratique avec élection d’une Assemblée constituante. L’ancien Président Liamine Zeroual est, à cet égard, la seule personnalité à pouvoir faire l’unanimité. Jouissant de la sympathie populaire, il dispose de l’adhésion des divers courants politiques et de l’appui des institutions nationales en général, l’armée et les services de renseignement en singulier. Naturellement, son élection ne poserait guère problème. Sa mission consisterait à passer le relais dans un délai moyen de deux ans. Le délai suffisant pour que les partis politiques se reconstituent, que le mouvement syndical et associatif reprenne souffle et que les leaders politiques de dimension nationale s’imposent. Ceux qui connaissent le Président Liamine Zeroual savent combien il est horrifié par les honneurs officiels. Il n’aura de cesse à organiser, rapidement, dans des conditions incontestables, l’élection présidentielle pluraliste qui lui permettra de passer le relais et de rejoindre, paisiblement, le lieu de son terroir, au cœur des Aurès. Face à ces scénarios, quelle pourrait être la position des principaux partenaires de l’Algérie, en premier lieu les Etats- Unis d’Amérique et la France ? Les Etats-Unis d’Amérique ont l’avantage de ne pas cultiver les ambiguïtés. Leur préoccupation consiste à éviter que l’Algérie ne bascule, précipitamment, vers un état de déstabilisation irréversible. Pour l’heure, ils entretiennent un partenariat, quasiment stratégique, avec les services de renseignement et, accessoirement, l’armée. Ils s’évertuent à vouloir établir un pont entre leurs partenaires connus d’aujourd’hui et ceux qu’ils escomptent pour demain, les leaders d’un courant islamiste fort et uni. Moins sensible à cette feuille de route stratégique, la France reste prisonnière de l’esprit «Françafrique» qui privilégie les rapports avec les régimes en place — peu importe s’il s’agit de dictature — au détriment de l’écoute des aspirations des peuples africains et maghrébins. L’évolution du monde fait que, désormais, facteurs internes et externes sont inextricables dans le cours des situations nationales. Il ne faut pas imaginer, pourtant, que les Algériens attendent des puissances étrangères qu’elles accomplissent, en leur lieu et place, la révolution démocratique dont leur pays est en attente. Il serait de bon aloi, tout de même, que la patrie des «droits de l’Homme» appuie les droits de l’Homme là où ils sont bafoués ! Pour le reste, prenons date avec l’Histoire. La conjonction attendue entre des chefs militaires pétris de convictions patriotiques et une jeunesse palpitante de vivacité et d’ardeur, bien des miracles peuvent survenir. L’Algérie aujourd’hui souffrante est en attente de son destin. L’Algérie, demain, sera debout ! C. M. *Officier supérieur de l’ANP en retraite, Mohamed Chafik Mesbah est politologue. Docteur d’Etat en sciences politiques et diplômé du Royal College of Defence Studies de Londres, il a publié, en 2009, Problématique Algérie.
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Actualités : LES ÉPREUVES DU BAC DÉBUTENT DEMAIN C’est aussi un test pour le nouveau ministre
Premier test pour Baba-Ahmed, le ministre de l’Education, qui organise les premières épreuves de l’examen du baccalauréat après avoir hérité du secteur. Pas de révolution : le successeur de Benbouzid maintient les mêmes mesures en place depuis plusieurs années. Une inconnue : le taux de réussite que cette cohorte, fruit de la réforme, sera en mesure de réaliser.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Début des épreuves du baccalauréat demain. Jusqu’à jeudi, les 391 622 candidats scolarisés et les 175 072 candidats libres passeront les différentes épreuves avec l’espoir de pouvoir décrocher le sésame pour l’université. L’édition 2013 n’est pas si différente des années précédentes. Par précaution sans doute et pour ne pas bousculer certaines habitudes prises du temps de Benbouzid, le département de l’éducation a maintenu quasi intactes les dispositions d’ordre pratique et la concession que représente le fameux seuil exigé par les élèves en classe de terminale. S’il reconnaissait récemment que fixer un seuil des cours ne plaidait pas en faveur d’un diplôme de qualité, le ministre de l’Education a préféré temporiser. Résultat : les candidats bénéficieront de conditions similaires à celles appliquées sous l’ère Benbouzid. C’est ainsi que deux sujets leur seront proposés dans chaque matière et dans chaque filière pour leur permettre de faire le choix du sujet «qui leur convient le mieux». Ils bénéficieront d’une demi-heure supplémentaire en plus du temps réglementaire de chaque épreuve pour leur permettre de «lire attentivement le sujet et comprendre les principaux éléments qui y sont contenus avant d’entamer leur réponse». Les sujets d’examens ont, quant à eux, été élaborés sur la base des cours effectivement dispensés avec comme échéance le 2 mai dernier, date à laquelle avait été arrêté le fameux seuil des leçons. La situation d’intégration ne sera pas appliquée dans l’élaboration des sujets du baccalauréat, qui seront formulés comme par le passé, sans changement. Autant de facilitations accordées depuis quelques années et qui ne sont certainement pas étrangères à la hausse du taux de réussite au fil des années. Seule différence avec son successeur, Baba-Ahmed ne donne pas de pronostic. Il affirmait dans un entretien accordé à un quotidien national que le taux de réussite n’obéissait à aucune considération politique. Depuis des années déjà, observateurs et famille de l’éducation reprochaient à la tutelle de «gonfler» le taux dans une tentative d’apporter la preuve que la réforme du système éducatif avait porté ses fruits. Des accusations toujours réfutées par les premiers responsables du secteur, tandis que des pédagogues affirment de leur part que c’est la structure même des questions qui a, au fil du temps, beaucoup changé. Idem pour les barèmes qui donnent la part belle aux questions basées non pas sur la compréhension mais sur le fait d’apprendre par cœur. Quel taux de réussite réussira la cohorte fruit de la réforme ? C’est la seule inconnue de cet examen qui intervient après une grève qui aura paralysé le secteur, notamment dans le Sud et les Hauts-Plateaux. Alors que le front social était plutôt calme en début d’année, la trêve a été rompue et plusieurs syndicats du secteur ont renoué avec la contestation. Certains avaient même menacé de boycotter les examens avant de revenir sur leurs décisions. Au final, l’encadrement sera assuré normalement. Une bombe désamorcée à temps par le ministre pour qui cet examen est un test tout comme il l’est pour les milliers de candidats. N. I.
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Sports : COUPE DE LA CAF / 8es DE FINALE (BIS) RETOUR US BITAM (GABON)-ES SÉTIF Une kyrielle d’absences contre l’US BITAM
Fraîchement vainqueurs du titre de champions d’Algérie, les Sétifiens de l’Entente sont attendus, cet après-midi, de pied ferme au stade Gaston Peyrille par la formation gabonaise de l’US Bitam pour le compte des huitièmes de finale (bis) retour de la coupe de la Confédération africaine de football.
Les Noir et Blanc, avec deux buts au compteur et des absences en cascade, seront, sans aucun doute, mis à rude épreuve par une équipe gabonaise plus entreprenante. Avec seulement 14 joueurs, dont trois gardiens, les Ententistes se présenteront cet après-midi avec deux options. Soit se faire éliminer de cette compétition, soit faire tout leur possible pour arracher la qualification au tour des poules de la coupe de la CAF et l’offrir à leurs supporters en guise de rachat suite à leur dernière déconvenue face au CSC. Une défaite qui a complètement gâché la joie des milliers de supporters de l’ESS ainsi que les festivités prévues pour ce sacre largement mérité. Privés de Ziti, Belkaïd, Karaoui, Gourmi, Delhoum, Nadji et Aoudia, les 14 Sétifiens téméraires présents au Gabon ne devront compter que sur leur courage et leur volonté pour arracher la qualification. En marquant deux buts à domicile et en protégeant ses bois, l’ESS aura pris une petite option pour la qualification à la phase des groupes. Une victoire certes minime mais qui peut s’avérer suffisante si l’Entente saura négocier son match du Gabon. Staff technique et joueurs ont retenu la leçon du dernier match du championnat face au CSC. Une défaite qui est venue au mauvais moment puisqu'elle a mis un terme à l'euphorie provoquée par le titre de champion et mis fin à l’invincibilité des Sétifiens à domicile. «Comme je l'ai déjà dit, cet échec à domicile avait sa raison d'être. Normal que joueurs, staff technique et même responsables connaissent un certain relâchement à la fin d'une épuisante saison. Ce match est venu nous rappeler que le mental est la clé de la réussite en football», a noté l’entraîneur Hubert Vélud. Cela dit, le double champion d’Algérie devra composer, en terre gabonaise, avec un climat pas vraiment favorable à la pratique du football. La température à Lusaka en ce mois avoisine les 30°C avec un taux d’humidité de 90%. Un inconvénient auquel l’Aigle noir s’est habitué : «Nous ne sommes pas à notre premier déplacement en Afrique. Nous y sommes habitués. Il est vrai que nous avons réussi notre mission à Sétif en inscrivant deux buts. Le plus important est que nous n'en avons pas encaissé à domicile. N'empêche, le plus dur reste à venir. Avec la multitude d’absences dans nos rangs, notre mission sera vraiment difficile. L'Entente n'est pas le genre d'équipe à se replier derrière, notre jeu étant orienté vers l'offensive. Nous espérons les surprendre dès le départ en marquant un but, ce qui nous faciliterait considérablement la tâche», a notamment déclaré l'entraîneur des Noir et Blanc qui se voulait optimiste et rassurant. Chaleur, humidité et pression du public, les circonstances extra-sportives sont à prendre avec le plus grand sérieux. Les 14 guerriers sétifiens et à leur tête le valeureux Ryad Benchadi ont décidé de relever le défi et feront tout leur possible pour revenir avec la qualification en poche. Dans le cas contraire, ils ne seront pas blâmés, mais félicités pour leur courage, leur dévouement et leur détermination. Certains de ces joueurs ayant fait l’impasse sur le déplacement en terre gabonaise prétextant des blessures ou se sont fait expulser délibérément au match aller, à l’image de Belkaïd. Au lieu de se comporter comme de véritables professionnels en ne laissant pas tomber leur équipe dans les moments difficiles et en terre africaine, ils ont profité de l’occasion pour préparer leur avenir et entamer des négociations avec d’autres clubs. Un comportement indigne et ingrat vis-à-vis d’un grand club comme l’Entente de Sétif qui leur a ouvert les portes de la gloire et qui grâce à qui ils ont pu se faire un nom sur la scène footballistique nationale. Imed Sellami
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Sports : JOURNÉE MONDIALE DE L’ENFANCE Les Fennecs au CHU de Hussein Dey
Les joueurs et les staffs technique, administratif et médical de l’équipe nationale ont rendu visite, hier vendredi, aux enfants malades du CHU de Hussein Dey, de l’hôpital Hamoud-Nafissa (ex-Parnet), à Alger. Les partenaires de Belkalem ont visité les différents services de pédiatrie générale et offert des cadeaux aux petits enfants hospitalisés. Les joueurs algériens ont voulu par ce geste de solidarité apporter leur soutien et leur compassion aux enfants malades. Les petits gamins étaient très heureux de recevoir des mains des membres de la délégation algérienne des jouets, des tenues de l’équipe nationale et des livres. Pour le gardien de but de l’équipe nationale, Azzeddine Doukha, rendre visite aux enfants malades, est un «devoir» et un «geste humanitaire». «Je suis content d’être au milieu de ces enfants», dira-t-il.
Des athlètes au Village SOS enfants La Ligue d’Alger de volley-ball organise, en partenariat avec la Direction de la jeunesse des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger (DJS /WA) et avec le concours de Vita Jus ; Ital Crem et Erke, les festivités marquant la Journée internationale de l’enfance par un grand tournoi de mini-volley aujourd’hui entre 10h30 et 16h30 au Village SOS enfants de Draria, Alger... Cette opération regroupera l’ensemble des clubs de la wilaya d’Alger en garçons et filles, âgés de 8 à 12 ans, et des équipes du Village SOS enfants. Les organisateurs ont invité la formation de football de l’USM Alger, détentrice de la coupe d’Algérie et championne arabe 2013, l’équipe de volley- ball du GS Pétroliers messieurs, champions d'Algérie 2013 et celle des dames-vainqueurs de la coupe d’Algérie 2013. Une fois cette compétition achevée, les joueurs présenteront leurs trophées aux enfants du village à partir de 15h30. H. C.
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Le toubib le plus recherché d’Algérie ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Des militantes du mouvement FEMEN ont défilé seins nus devant le palais de Justice de Tunis. Je trouve qu’en la matière…
… nous sommes très en retard en Algérie !
Depuis quelques heures, ça n’arrête plus ! Les initiatives politiques fusent de partout. Elles ont toutes en commun de préparer l’après Boutef’. Et elles émanent d’acteurs aux profils très divers. Il y a ceux qui invoquent la nécessité d’aller vers une 2e République. Il y a ceux qui verraient d’un bon œil la mise en place d’un mécanisme et d’une période transitoires. Et il y a ceux qui avancent l’idée d’une présidentielle anticipée. A toutes ces personnes, je me permets humblement de faire remarquer que Abdekka va bien. Il va très très bien. Il va même mieux que bien. Jusqu’à présent, 43 responsables du pays, listing faisant foi, ont apposé leur cachet et leur signature sur le certificat de bonne santé du châtelain. C’est donc, qu’il va réellement bien. Ou alors, c’est qu’il faut vite interner les 43 menteurs au pavillon psychiatrique situé au Val-de-Blida. Nous n’y sommes pas encore, permettons-nous alors de disséquer un peu les différentes propositions. Une 2e République ! Mon Dieu ! Nous n’arrivons même pas à nous dépatouiller avec la première, comment ferions-nous avec une 2e République sur les bras ? Et puis, qui emmener en 2e République et qui laisser dans la 1re ? Faut-il écouter Fellag et construire enfin ce mur entre la 1re et la 2e République ? Administrativement, aura-t-on des papiers distincts selon que l’on soit citoyen de la 1re ou de la 2e République ? Et du coup, la circulation des populations entre les deux sera-t-elle libre ou soumise à visa ? Eh oui ! Il ne suffit pas de décréter comme ça, sur un coin de table le passage à la 2e République. Encore faut-il préparer le cadre. L’autre proposition, c’est la période transitoire. Attention à ce mot, à ce qualificatif de «transitoire». L’Algérien s’en méfie. Depuis les cités de transit de De Gaulle. Depuis les camps de transit à l’indépendance. Depuis les campements transitoires de chalets abritant les victimes des différents séismes. Depuis tout ça, l’Algérien a le poil qui se hérisse dès qu’il entend «transitoire». D’autant plus qu’il ne garde pas le meilleur des souvenirs d’une période transitoire, celle des DEC, les Délégations exécutives qui n’avaient de transitoire que le nom, les affaires qui les ont caractérisées n’ayant, elles, rien de transitoire puisqu’elles ont permis la naissance de fortunes colossales sur le dos de l’insécurité et de l’urgence. Reste maintenant la dernière proposition, celle d’une présidentielle anticipée. Elle suppose une procédure d’empêchement aboutie. Mais alors, question : où dénicher le médecin qui signera l’incapacité totale de Boutef’ de poursuivre à la tête du pays ? Parce qu’il faut le trouver, ce toubib ! Non ! Pas ça ! Vous n’oserez pas ? C’est pas impartial ! C’est pas honnête ! Et c’est déloyal envers Abdekka ! Oh ! Les vilains ! Ils sont même prêts à aller chercher le toubib parmi ceux en grève en ce moment et qui ont été tabassés mercredi dernier par la police. Quand même ! C’est sournois comme procédé ! Oui, sournois ! Tellement sournois que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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