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Par Maamar Farah Ce que nous avons écrit sur le FLN peut être redit à propos du FFS, parti dont la direction ne veut entendre aucune voix discordante et répond aux interrogations légitimes des cadres par de larges purges au caractère stalinien avéré. Car, enfin, que signifie la lutte pour la démocratie lorsque les partis les plus représentatifs du courant démocratique et les plus crédibles sur la scène nationale et internationale se mettent à redouter la démocratie interne ? Lorsque, profitant de l’âge avancé, de l’isolement et de l’éloignement du «père fondateur», le cercle des intimes déforme la vision objective des choses et instaure un climat de suspicion et de terreur ? Cette affaire est d’autant plus malheureuse qu’elle affecte une personnalité de haut rang, l’une des dernières grandes figures historiques de la Révolution. Il aurait été plus sage de l’éloigner des turbulences et des turpitudes des jeux politiciens douteux ! Tout notre soutien indéfectible et notre solidarité agissante à Karim Tabou, Samir Bouakouir et aux militants authentiques attachés plus que jamais à la survie et à la légitimité du FFS. maamarfarah20@yahoo.fr

  
Actualités
: RAPPORT DE LA CNSEL SUR LA FRAUDE ةLECTORALE Rififi à la commission Seddiki
La Commission nationale de surveillance des élections législatives (Cnsel) a du mal à clore dans la sérénité sa mission. La rédaction et l’adoption du rapport final sur la fraude électorale lors des législatives du 10 mai ont fait naître des polémiques. C’est Rachid Lourari, représentant du PLJ au sein de la Cnsel, qui, jeudi, a ouvert publiquement les hostilités. Il a, en effet, dans une déclaration à El Khabar, assucé Seddiki d’avoir manqué aux dispositions du règlement intérieur de la commission dans l’adoption du rapport final qui devrait être transmis au président de la République. Lourari a évoqué, en outre, une contestation partagée par les collègues du FLN et du RND. Le contraire aurait étonné, au demeurant, puisqu’il ne s’imagine pas que le FLN se mette à dénoncer une fraude qui lui a grandement profité. De même pour le RND qui, jusque-là, s’est muré dans un silence parlant. En attendant de saisir ce qui a motivé, pour de vrai, la sortie de Rachid Lourari, les représentants du FLN et du RND au sein de la commission sont dans leur rôle. Leur refus de cautionner le contenu du rapport final se comprend, d’autant plus que la copie de Seddiki est une littérature, visiblement documentée, au vitriol à l’encontre de l’administration. La réplique de Seddiki, qui se voit obligé de souscrire à un bras de fer avec ses détracteurs parmi les membres de sa commission, ne s’est pas fait attendre. A travers un communiqué public, il a œuvré à démonter l’une après l’autre les accusations de Rachid Lourari. Il a affirmé que l’adoption du rapport final de la commission est intervenu dans le respect absolu des dispositions du règlement intérieur et que les contestataires du rapport ne sont pas au nombre de 12 comme prétendu par son accusateur. Pour Seddiki, ceux qui assènent aujourd’hui une telle accusation sont ceux qui ont choisi de délaisser les travaux de la commission pour vaquer à leurs occupations propres et qui ont quitté la séance d’adoption du rapport. Enfin, Seddiki a souligné qu’il appartient aux membres de la commission d’entrevoir une action en justice contre l’auteur de l’accusation, Lourari en l’occurrence. S. A. I.
  
Sports : HANDBALL CHAMPIONNAT NATIONAL, DIVISION UNE DAMES (9e JOURNةE / PLAY-DOWN) Le suspense demeure
Comme escompté, l’avant-dernière étape, autrement dit la 9e journée du tournoi play-off de la division nationale une dames de handball, s’est déroulée hier matin. A la lecture des résultats enregistrés, le flou plane encore sur l’issue de cette compétition en ce qui concerne la deuxième équipe devant accompagner celle de Touggourt en division inférieure. Pour cette journée, les Universitaires d’Alger sont allées à Arzew ramener une précieuse victoire aux dépens des dames de cette cité de l’Ouest. De leurs côtés, les dames d'Awzellaguen se sont défoncées pour battre les représentantes de Laghouat. Quant aux Constantinoises, elles ont bien négocié leur virée à Touggourt où elles ont vaincu les Sudistes, assurant ainsi définitivement leur maintien. A une semaine de l’ultime journée, l’EHB Laghouat, le RIJ Alger et la JS Awzellaguen restent toujours sous la menace de la descente au purgatoire. O. K.
Résultats HBCF Arzew-RIJ Alger 20-19 Esfor Touggourt-NRF Constantine 25-14 JS Awzellaguen-EHB Laghouat 30-29
Classement

Programme de la 10e journée Vendredi 8 Juin 2012 (10h) A Touggourt : ESFOR Touggourt-JS Awzellaguen A Douera : RIJ Alger-EHB Laghouat A Constantine : NRF Constantine-HBCF Arzew
  

  
Comment il disait déjà ? Pratiques staliniennes, c’est ça ? |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Purges au sein du FFS. Deux nouvelles têtes viennent de tomber :
Panasonic et Phillips !
J’ai le souvenir encore là, encore très précis, encore vivace même des critiques formulées par le FFS, notamment par son leader et ses concessionnaires- fax agréés à Alger décrivant d’autres formations politiques, entre autres le RCD sous les traits de créatures du DRS, les taxant au passage d’officines aux pratiques staliniennes. Aujourd’hui, vu de l’extérieur, de manière artistiquement sereine parce que distanciée, la Maison FFS donne d’elle une image très particulière. Un mélange d’officines aux sous-sols pas très éclairés et un commandement qui n’a rien à envier à l’autoritarisme des services, ces derniers ayant pour eux, à leur décharge, le label «militaire» justifiant à la limite une gestion ultra-dirigiste et disciplinée. Dans n’importe quelle armée du monde, services compris, le personnel peut être radié, expurgé sans que cela ne soulève scandale. Pas dans un parti politique. Et pas n’importe quel parti ! Le FFS a de tout temps fait des pratiques démocratiques son credo. Aujourd’hui, il vire sur un coup de fil ses «têtes» autrefois couronnées et adoubées. Sur simple lettre, par feuille 21/27, des membres éminents sont désignés à la purge, à la guillotine politique. Même Staline, du temps de sa toute puissance, organisait des procès, certes folkloriques, mais il les organisait malgré tout et en consignait les sentences. On peut ainsi aujourd’hui consulter dans les archives les minutes du procès de Trotski. Pour qu’il n’y ait pas de méprise, je l’écris ici, noir sur fond bleu : Aït Ahmed a le droit de virer qui il veut, à partir du moment où à l’intérieur de son parti, des personnes douées de raison, dotées de cerveaux et de capacité de réflexion acceptent sans contrainte spéciale ce mode de fonctionnement assez surprenant, celui de la purge à distance, de la liquidation par porteur. Ces personnes sont libres, majeures et vaccinées ! Que cela ne leur pose pas de problème particulier d’être aujourd’hui les purgeurs de leurs anciens compagnons de route, en attendant d’être purgés à leur tour lors des prochaines communales ou de toutes autres élections à laquelle le FFS participera, Allah Ou Ma Barek ! Tant mieux ! C’est un machin interne à eux. Et je m’interdis de chez interdit de juger ce mode de gestion. Par contre, et là, c’est du ressort de la vie politique publique, celle sur laquelle tout citoyen censé peut porter un regard, un jugement, une appréciation, désormais, le FFS, direction et purgeurs locaux compris, ne pourra plus décemment reprocher aux autres les pratiques occultes du DRS, la militarisation de la vie partisane ou les dérives staliniennes. Ça, Allah Ghaleb, c’est un patrimoine, un code génétique, un pedigree que le FFS partage «dorénaprésent» avec le régime. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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