LUTTE CONTRE L’ÉVASION FINANCIÈRE La régularisation fiscale, en attendant l’amnistie ?
La régularisation fiscale serait-elle la solution à l’emprise de l’informel, l’évasion de capitaux, en attendant la mise en œuvre d’une éventuelle amnistie fiscale? Evoquant la question de la régularisation fiscale, le président de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) indique par ailleurs que 85 Suite...
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Actualités : BAC 2015 L’épreuve de maths jugée difficile par les candidats
Au troisième jour des épreuves du baccalauréat, et après le scandale de l’erreur dans le sujet d’arabe, qui a fait couler tant d’encre ces deux derniers jours, tout semblait revenir au beau fixe ou presque. Certains élèves des établissements de l’Algérois se sont heurtés à la difficulté de quelques sujets proposés. Tous les candidats questionnés étaient unanimes à souligner la complexité de l’épreuve de mathématiques. D’après un concourant redoublant, «l’épreuve était encore plus délicate à aborder que celle de l’année précédente». D’autres candidats s’étonnaient que l’épreuve de mathématiques soit si dure pour les branches littéraires. Des élèves du lycée Arroudj-Kheiredine Barberousse d’Alger, ex-De-La-Croix, de la branche langues étrangères, étaient furieux contre les responsables de leurs établissements, à cause de l’absence d’un professeur de philosophie depuis plus d’un trimestre. Ces derniers se sont dits «étonnés que personne n’ait bougé le petit doigt pour régler cette situation préjudiciable». Pour les élèves du lycée El-Idrissi, de la branche philosophie, l’épreuve de philosophie était abordable avec des sujets tels que les systèmes économiques ou bien la mémoire. H. K.
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Actualités : LUTTE CONTRE L’ÉVASION FINANCIÈRE La régularisation fiscale, en attendant l’amnistie ?
La régularisation fiscale serait-elle la solution à l’emprise de l’informel, l’évasion de capitaux, en attendant la mise en œuvre d’une éventuelle amnistie fiscale? Evoquant la question de la régularisation fiscale, le président de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) indique par ailleurs que 85 affaires de blanchiment d’argent ont été transmises à la justice. Cherif Bennaceur – Alger (Le Soir) - L’amnistie fiscale constituerait- elle la solution à l’emprise de l’informel ? Les 40 milliards de dollars qui circulent dans l’informel peuvent-ils être réinsérés dans le circuit bancaire ? Le questionnement est toujours d’actualité. Le président de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), un organisme spécialisé placé auprès du ministère des Finances, s’y est également prêté. Hier, l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, Abdenour Hibouche, n’a pas, certes, évoqué la question de l’amnistie fiscale. Rétif à «anticiper sur les décisions que prendraient les pouvoirs publics» et mettant en avant le rôle de la Direction générale des impôts (DGI), le président de la CTRF a laissé entendre la faisabilité de l’option, au moins «sur le plan technique». La régularisation fiscale liée à des prérequis Ainsi, Abdenour Hibouche, qui indiquait que le dispositif algérien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est conforme aux normes internationales édictées par le Groupe d’action financière (GAFI), relève que cet organisme intergouvernemental a agréé en 2010 un programme de «régularisation fiscale ». Un programme qui permet à un contribuable de «s’auto-dénoncer » à l’autorité fiscale, à charge cependant de respecter «quatre prérequis», précisera M. Hibouche. Soit, la garantie de l’efficacité du dispositif de lutte et de prévention, l’existence d’une coordination entre les autorités nationales en matière de poursuites et d’enquêtes, l’entraide judiciaire et l’échange d’information au plan international et l’interdiction d’exemptions d’obligations fiscales, explicitera-t-il. Une régularisation fiscale qui pourrait être ainsi possible en Algérie, d’autant que le GAFI «n’y voit pas d’objections, sous réserve» de mettre en œuvre ces prérequis, considère le responsable du GAFI. Soit la nécessité pour les banques d’être «vigilantes», qu’elles s’assurent de l’identité de leurs clients et de l’origine des avoirs déposés et assurent un contrôle continu, considère Abdenour Hibouche. De même, il laissera entendre que des mesures sont en voie d’élaboration au niveau du gouvernement concernant le marché informel de la devise, au-delà de l’implication de la Banque d’Algérie et d’autres institutions. Les concessionnaires automobiles ne jouent pas le jeu Ce faisant, des banques et des établissements financiers, qui se conforment aux obligations légales en vigueur depuis 2005 et qui participent activement au dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent, considère le président de la CTRF. Ainsi, les banques «jouent le jeu et font des déclarations de soupçons» à la CTRF concernant certaines transactions et opérations financières et commerciales, relèvera Abdenour Hibouche. Ce qui n’est pas le cas des professions libérales, pourtant tenues légalement de le faire mais qui «pratiquement ne font pas des déclarations», déplore-t-il. Un manque de collaboration qui implique ainsi les notaires, les avocats, les huissiers, les commissaires aux comptes, les commissaires priseurs et les négociants en métaux, les intermédiaires en opérations de bourse mais aussi les concessionnaires automobiles, constate le président de la CTRF, sans être davantage explicite. L’évasion financière pourrait être d’une ampleur incommensurable Ce faisant, cet organisme spécialisé a pu traiter et transmettre à la justice 85 affaires dont 3 récemment et portant essentiellement sur le blanchiment d’argent, le transfert illicite d’argent, relève M. Hibouche. L’invité de la radio indique, sans davantage de détails, que ces affaires portent sur des infractions à la réglementation des changes constatées par les douanes et la Banque d’Algérie, sans lien direct avec le financement du terrorisme. Toutefois, il précise que son organisme ne transmet que «les soupçons confirmés», après avoir été traités et corroborés par «des compléments d’informations» recueillis auprès d’autres institutions. Il citera ainsi les services de sécurité, les douanes, la Banque d’Algérie et l’administration fiscale, avec lesquelles le partage d’informations est continu. A ce propos, Abdenour Hibouche indique que la CTRF a signalé quelque 1500 affaires à ces instances. Estimant que le nombre de 85 dossiers transmis à la justice place l’Algérie au premier rang dans la région Moyen Orient – Afrique du Nord dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent, le président de la CTRF considère néanmoins que l’évasion financière serait d’une ampleur incommensurable. Selon le président de la cellule, si les affaires traitées directement par les services de sécurité, la justice, les douanes et le fisc étaient comptabilisées, l’Algérie occuperait le «premier rang mondial» en termes de volume de malversations. C. B.
Actualités : À LA VEILLE DE SA VISITE OFFICIELLE François Hollande pressé de reconnaître les crimes coloniaux en Algérie
Revoilà la question des crimes coloniaux, perpétrés par la France durant les 132 ans de colonisation de l’ Algérie et des crimes commis aussi durant la guerre de Libération nationale, qui s’imposent dans le débat public entre les deux pays. La dernière montée au créneau sur ce sujet ultrasensible et pour cause, est venue de quelques associations françaises, dont certains membres ont effectué un récent voyage qui les aura menés à Oran, sur la trace de leurs douloureux souvenirs. Ces visiteurs particuliers à la recherche, non pas de nostalgie, mais de la «fraternité entre les deux peuples», ont interpellé le Président français qui doit effectuer dans quelques jours une visite officielle en Algérie qui suscite par ailleurs de nombreuses interrogations. Ainsi, dans cette lettre ouverte, les quelques signataires de l’Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), l’Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA), ainsi que l’association des réfractaires non violents, demandent expressément à leur président d’aller vers un geste fort, politiquement «le moment est en effet venu pour la France de reconnaître, du plus haut niveau politique, donc par votre voix, les crimes et les horreurs commis pendant les 132 ans que dura la colonisation de l’Algérie». Mais pour autant, les signataires ne vont pas jusqu’à s’inscrire dans la demande de l’Algérie de repentance car il précise justement «une telle reconnaissance, qui ne serait ni repentance, ni «demande de pardon», est aujourd’hui la condition première pour une véritable reconnaissance de nos deux pays». Aujourd’hui, ces hommes et ces femmes qui ont évoqué leurs souvenirs de l’horreur, celle «d’une guerre que nous n’avons pas voulue, que l’on nous a obligés à faire et que l’on savait perdue d’avance», parlent dans un autre but. C’est parce qu’ils estiment que ce geste fort de François Hollande serait un autre message contre la montée du racisme, de la xénophobie, des idées d’extrême droite et du racisme anti-maghrébin en France. D’ailleurs, leur programme d’action est plus axé sur des rencontres de sensibilisations en France, dans les écoles, lors de célébrations nationales qu’au lieu d’actions en Algérie, sauf si ce n’est avec des voyages solidaires organisés par leurs accompagnateurs. Fayçal Moulay
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Sports : VOLLEY-BALL CAN-2015 DAMES Deux billets en jeu pour une qualification au Mondial nippon
La 17e édition du championnat d'Afrique des nations de volley-ball (seniors dames), prévue du 10 au 21 juin à Nairobi (Kenya) verra la participation de 8 sélections avec en point de mire la qualification au Mondial-2015 prévu au Japon (22 août au 6 septembre 2015). La Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a en effet accordé au continent africain deux billets qualificatifs pour le Mondial japonais. L'Algérie prendra part à la compétition africaine aux côtés du Kenya (pays hôte), sacré du titre africain à huit reprises, de la Tunisie (3 titres), du Sénégal, du Botswana, du Cameroun, du Maroc et de Maurice. Lors de la dernière édition du championnat du monde de volley-ball (dames) organisée du 23 septembre au 12 octobre 2014 en Italie, le continent africain a été représenté par le Cameroun et la Tunisie. Kenya, Cameroun et Tunisie principaux favoris Les sélections féminines de volley-ball du Kenya, du Cameroun et de la Tunisie seront les favorites de la 17e édition du Championnat d'Afrique des nations prévue du 10 au 21 juin 2015 à Nairobi (Kenya) avec la participation de 8 pays dont l'Algérie. Le Championnat d'Afrique de volley-ball féminin existe depuis 1976 (1re édition en Egypte), mais il a fallu attendre 9 ans pour que la Tunisie organise la deuxième édition, annonçant le début d'une compétition régulière et très disputée en particulier entre les trois nations fortes de la discipline : le Kenya, l'Égypte et la Tunisie. Le Kenya, sacré à huit reprises entre 1976 et 2013, reste le principal favori pour la victoire finale sur ses terres. Son objectif à domicile est de confirmer sa suprématie continentale. Les octuples championnes d'Afrique sont bien parties pour défendre leur titre qu'elles avaient remporté chez elles, lors de la dernière édition (2013) aux dépens des Camerounaises. Même si le Kenya, l'équipe la plus titrée d’Afrique, fait figure de favori logique, la partie n'est pas gagnée d'avance pour les Kenyanes qui devront faire face à la présence du Cameroun et de la Tunisie qui viseront chacun la couronne continentale à Nairobi. Le Cameroun qui détient avec la Tunisie, le record de participation avec 13 phases finales, fait également partie du lot des favoris, lui qui avait toujours joué les premiers rôles sans toutefois réussir à monter sur la plus haute marche du podium. L'équipe camerounaises qui a obtenu 2 médailles d'argent et 5 en bronze en 13 participations, tentera d'effacer sa défaite en finale de la 16e édition à Nairobi, devant le Kenya qui a décroché à cette occasion son huitième titre continental. En prévision de ce Championnat d'Afrique, la sélection féminine camerounaise a peaufiné sa préparation en Italie, à l'occasion d'un stage de 10 jours qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat que la Fédération camerounaise de volley-ball (Fecavolley) a signé avec l'ambassade d'Italie, pour la préparation des équipes féminines de volley- ball, selon la presse locale. Le stage en Italie auquel ont pris part les joueuses locales et professionnelles était une continuité du travail effectué, jusque-là par l'équipe, sous la conduite de l'entraîneur Marie-Andrée Affane, marqué par la qualification des Lionnes de volley-ball aux Jeux africains de Brazzaville (septembre- 2015). Déjà, la sélection camerounaise avait effectué plusieurs stages au Cameroun avant de prendre part au tournoi de qualification aux Jeux de Brazzaville. De son côté, la sélection tunisienne fait de cette 17e édition du championnat d'Afrique l'objectif majeur pour la reconquête du titre continental. «Notre Six national tentera de décrocher le titre continental », a assuré le président de la Fédération tunisienne de volleyball (FTVB), Mounir Ben Slimane à la presse locale. Pour ce faire, la sélection tunisienne a effectué plusieurs stages en Tunisie, suivis par un stage en République Tchèque du 20 au 26 mai avant de prendre part à un stage en commun avec l'Algérie et le Sénégal organisé du 3 au 8 juin en Algérie. Podium difficile pour les Algériennes Pour sa part, l'Algérie qui totalise en 7 participations en championnat d'Afrique dames, quatre médailles (1 en or, 2 en argent et 1 en bronze), fait partie aujourd'hui des grandes nations de volley- ball en Afrique grâce à ses performances réalisées notamment entre 2007 et 2012, ponctuées par deux qualifications de suite aux Jeux olympiques (Pékin- 2008 et Londres-2012). L'équipe nationale algérienne, vice-championne d'Afrique en 2007 et 2011 et championne d'Afrique en 2009 à Blida (Algérie) prendra part au rendez-vous africain avec l'ambition de faire bonne figure, même si son entraîneur, l'Italien François Salvagni a refusé de parler de podium comme objectif. Le podium africain paraît très difficile pour les dames algériennes devant les favoris de cette édition, même si le Six national compte en son sein plusieurs joueuses chevronnées sacrées championnes d'Afrique en 2009, telles que Fatma-Zohra Oukazi ou encore Safia Boukhima et Lydia Oulmou. Les Algériennes prendront part à la 17e édition du championnat d'Afrique des nations avec l'ambition de faire bonne figure. Le sélectionneur national, l'Italien François Salvagni a avoué que la tâche du Six algérien ne sera pas facile dans ce rendez-vous en présence des ténors du volley continental comme notamment le Kenya, octuple champion d'Afrique, la Tunisie ou encore le Cameroun. «Honnêtement, nous ne sommes pas prêts à 100%, mais le volley-ball en Algérie est un sport très important qui a toujours réalisé de bons résultats. On ira donc à Nairobi pour jouer notre jeu, même s'il y aura trois équipes fortes en lice, à savoir le Kenya, la Tunisie et le Cameroun. En outre, les conditions seront difficiles au Kenya, mais on tâchera de s'acclimater », a déclaré à l'APS le coach national. «Je ne vais pas parler de podium comme objectif car si nous atteignons le dernier carré, nous allons hériter d'une forte équipe qui jouera, elle, pour le titre», a-t-il ajouté. Afin de préparer ce rendez-vous continental, les camarades de la capitaine d'équipe Fatma-Zohra Oukazi ont effectué un stage en commun avec les sélections tunisienne et sénégalaise en Algérie du 3 au 8 juin, lors duquel elles ont disputé deux matchs amicaux. En effet, le Six national s'est incliné vendredi à la salle de Bou Ismaïl (Tipasa) face à son homologue tunisien (3 sets à 1), alors que lors de leur premier test, jeudi à la même salle, les Algériennes ont pris le meilleur sur le Sénégal (2 à 1) dans une rencontre qui s'est jouée en 3 sets seulement. Le sélectionneur national a qualifié de «très bonne chose» l'organisation d'un stage en commun avec la Tunisie et le Sénégal, car «regroupant des équipes de bon niveau». Le premier responsable technique a néanmoins soulevé les problèmes rencontrés lors de la préparation de l'équipe nationale qui a coïncidé avec la période des examens, ainsi que les blessures de certaines joueuses. «La préparation a été très difficile car elle a coïncidé avec la période des examens. Aussi, nous avons eu plusieurs blessées. Nous n'avons pas eu assez de temps pour bien se préparer, mais je suis très content car j'ai un bon groupe», at- il expliqué. Le rendez-vous africain revêt une grande importance par les participants selon Salvagni, puisque le vainqueur de cette 17e édition et le vice-champion représenteront le continent africain au championnat du Monde, prévu du 22 août au 6 septembre 2015 au Japon.
Liste des 12 joueuses algériennes Oukazi Fatma-Zohra, Chetout Kahina, Mansouri Nawal, Haddou Insaf, Boukhima Safia, Arbouche Kahina, Achour Marwa Dalal, Guimoure Zahra, Mezmat Aïcha, Oulmou Lydia, Abderrahim Mouni, Redouani Amina.
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Sports : CHAMPIONNAT D'AFRIQUE U23 Nos Olympiques se mesureront à l'ES Sétif les 13 et 18 juin
La sélection algérienne de football des moins de 23 ans (U23) disputera deux matchs amicaux face à l'ES Sétif (Ligue 1), les 13 et 18 juin, dans le cadre de ses préparatifs en vue du troisième et dernier tour qualificatif au championnat d'Afrique des nations CAN-2015 au Sénégal. Les Olympiques ont entamé lundi un stage de dix jours au Centre des sports olympiques d'Al Baz à Sétif. Ces deux confrontations remplacent celles programmées initialement face à l’EN d’Egypte olympique. Les deux fédérations ne se sont pas entendues sur les modalités d’organisation de ces deux matches-test. Exemptée des deux premiers tours des éliminatoires, l'Algérie accueillera la Sierra Leone le 19 juillet prochain à Blida en match aller avant la manche retour prévue entre le 31 juillet et le 2 août prochain dans un pays qui reste à désigner en raison de l'interdiction imposée par la CAF à la Sierra Leone d'organiser des matchs sur son sol frappé par l'épidémie d’Ebola. La Sierra Leone a réalisé un retentissant exploit lors du tour précédent en sortant le Cameroun, lors la double confrontation qui s'est déroulée à Yaoundé (0-0, 1-1). Le vainqueur de cette double confrontation se qualifiera pour la seconde édition du championnat d'Afrique des U23 prévu du 28 novembre au 12 décembre 2015 dans les villes sénégalaises de Dakar et Mbour. Les trois premiers du tournoi se qualifieront directement au tournoi de football des JO-2016, tandis que le quatrième disputera un match barrage contre une équipe d'Asie. La dernière participation algérienne à un tournoi de football des Jeux olympiques remonte à 1980 à Moscou.
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Culture :AD GLADIUM Heureux les spermatozoïdes qui n’ont rien fécondé !
Par Sarah Haidar Le mois de juin pue comme un cadavre se décomposant au soleil ; il s’est hissé au fil des années au rang de symbole... Le symbole de la fatigue et du renoncement : comme un corps brisé par la chaleur et l’ennui, il existe une masse dégoulinante de tristesse qui erre le long des âges et se demande pourquoi diable elle s’est trouvée là, seule et sale au carrefour des insignifiances. C’est en juin que se dresse devant elle ce miroir limpide et insultant où certains souvenirs sont plus inacceptables que d’autres, enlaidissent davantage le présent et dessinent déjà l’avenir… Que dirons-nous à nos enfants lorsqu’ils liront, un jour, que durant un seul mois à quelques années d’intervalle, on a réussi à leur construire un pays inhabitable ? Comment pourrions-nous leur expliquer que nous avons vu mourir un président en direct à la télé et que nous avons ensuite baissé la tête lorsqu’on nous présenta la version de l’acte isolé ? Dans quel langage allons-nous leur dire que la terreur combinée des barbus et des barbouzes a réussi à ensevelir non seulement les corps mais la dignité ? Et s’ils nous demandent s’il y eut une époque où cette terre sur laquelle ils ont été éjectés vécût un moment heureux, allons-nous leur sortir les photographies en noir et blanc du 5 juillet 1962 ? Et si nos filles, croulant sous leurs burqas obligatoires, s’interrogent sur une hypothétique époque où elles auraient pu sentir une brise d’air sur leur peau, déterrerons- nous simplement les photos de nos propres mères, belles et insolentes sur une plage, que nous regardons déjà aujourd’hui avec une rage envieuse ? Et si un fils veut faire de la musique et n’aura droit qu’à un concours de «tajouid» (psalmodie du Coran), oserons-nous lui raconter qu’un certain mois de juin, un artiste a été assassiné les armes à la main après avoir été traité, par beaucoup d’entre nous, de tous les noms d’oiseaux, et qu’encore une fois nous avons baissé le froc devant la version officielle ? Et si un jour, ces enfants auront assez de révolte en eux pour vouloir changer les choses, n’allons-nous pas les en dissuader par tous les moyens en leur racontant ce 14 juin où de jeunes manifestants de leur âge ont sincèrement cru à la révolution et ont été fauchés par des assassins en uniformes puis trahis par leurs représentants, oubliés par leurs compatriotes et insultés par nous tous qui, pour la énième fois, avons baissé le regard lorsque leurs meurtriers nous ont dit qu’ils étaient des voyous télécommandés par l’étranger ? Ces moments arriveront certainement et, pour la dernière fois, nous devrons baisser les yeux devant le regard méprisant de nos enfants ! S. H. djoum@hotmail.com
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Espèce menacée ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Mais sinon, le Ramadhan commence quel jour ? Je n’en sais rien ! C’est à Saâdani de décider. Et lorsque Si Amar aura décidé, je lui apporterai mon …
…Soutien !
Pourquoi la toute-puissante confédération des éleveurs de chardonnerets n’a-t-elle pas encore apporté son soutien à Saâdani ? C’est intrigant. Voire même inquiétant pour qui connaît le mode de fonctionnement du système, comment il régit ses rapports internes. Il n’y a aucune raison valable pouvant justifier ce retard pris par la direction de la confédération nationale des éleveurs de chardonnerets dans l’expression publique et vociférante de son soutien agissant au valeureux Si Amar. La saison de la chasse aux chardonnerets n’est même pas ouverte, qui aurait peut-être expliqué une surcharge de travail, un emploi du temps surbooké ayant retardé la rédaction et le «rendage» public du communiqué de soutien. Partant de là, deux hypothèses s’offrent alors à notre interprétation de cette révolution des cages et en cage. Soit, un mouvement à la tête de cette confédération serait imminent. D’ores et déjà, il est exclu que son actuel patron soit remplacé par Ouyahia, ce dernier étant appelé à diriger une autre volière. Il faudrait alors spéculer sur un autre nom d’… oiseau ! Soit la confédération serait en disgrâce, auquel cas, en l’espèce, le chardonneret deviendrait alors l’animal à abattre. Mon Dieu ! Une battue de chardonnerets ! Des rafles de «m’kanen» à l’échelle de tout le pays, et tout ça par la faute d’un patron de confédération qui n’aurait pas saisi l’importance capitale et volatile d’exprimer par voie de presse, de plumes et de goudron le soutien de son organisation à Saâdani. Ça sent la boucherie. Ça chlingue l’holocauste ornithologique. Et ça peut surtout induire un climat de panique généralisée. Tous ceux qui possèdent un chardonneret en cage dans leur balcon vont se précipiter pour le décrocher de là, le cacher à la vue, voire le faire disparaître, afin de ne pas être assimilé à la confédération des éleveurs de ces satanées bestioles. Encore «plus pire» ! Tous les autres pans – non, je n’allais pas vous la faire celle du paon – qui ont d’ores et déjà exprimé leur soutien public à Saâdani ne vont-ils pas exiger des descentes policières dans les domiciles suspects, à la recherche de cages, de nourriture, d’os de seiche, de petits flacons de vitamine, de mangeoires, d’abreuvoirs, voire même de chardonnerets dissimulés par des «sages» qui voudraient ainsi les extirper à la solution finale, à l’extermination ? Maintenant, oui ! Vous pouvez le dire. Le chardonneret est une espèce menacée ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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