CONVALESCENCE DE BOUTEFLIKA : Sellal appelé à combler le vide
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui assumait déjà, depuis sa nomination en septembre 2012, de maintenir la visibilité de l’exécutif sur la scène politique, voit les contingences politiques lui adjoindre une nouvelle lettre de mission : l’animation de
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Actualités : CONVALESCENCE DE BOUTEFLIKA : Sellal appelé à combler le vide
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui assumait déjà, depuis sa nomination en septembre 2012, de maintenir la visibilité de l’exécutif sur la scène politique, voit les contingences politiques lui adjoindre une nouvelle lettre de mission : l’animation de la vie institutionnelle. Avec la maladie du Président Bouteflika, obligé d’observer une convalescence qui risque d’être longue, il est appelé à faire en sorte que le vide ne soit pas trop perceptible.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Dès lors qu’il a été choisi pour rendre visite, en compagnie du chef d’état-major de l’ANP, au Président Bouteflika à l’hôpital parisien les Invalides, où il suit une réadaptation fonctionnelle, séquelle de son AVC du 27 avril dernier, le Premier ministre a compris que c’est à lui qu’il revenait de se poser en vitrine politique du pouvoir, tout le temps que durera la convalescence du chef de l’Etat. Par le discours mais surtout dans l’action. Le système ayant visiblement fait le choix de ne pas jouer une séquence présidentielle avant avril 2014, il lui faut donc faire en sorte que soit maintenue, du moins en tout cas, l’illusion d’une vie politique normale. Et au Premier ministre, qui, déjà, jouissait de la compétence exclusive des sorties sur le terrain, dans le cadre des visites dans les wilayas, qu’échoit d’assumer le rôle plus prépondérant de chef d’orchestre politique. Un rôle auquel il s’essaie sans attendre. Sitôt rentré de la wilaya d’El Bayadh, qu’il a visitée jeudi, Abdelmalek Sellal a enchaîné hier samedi par une allocution d’orientation devant le bureau du Conseil national économique et social CNES), réuni à Alger. La solennité du ton qu’il semble avoir troquée, depuis jeudi, contre ses digressions récurrentes, voire excessives, ne laisse aucun doute sur le nouveau rôle pour lequel il se destine. Certains voient même, à tort, peut-être, dans cette mutation dans l’attitude et le discours du Premier ministre l’entame d’un marketing politique pour un destin meilleur. Conjecture hâtive, soit, mais il n’empêche qu’elle découle du constat juste que Sellal a entrepris de combler le vide généré par la longue absence de Bouteflika. Pour sûr, au demeurant, que ce nouveau rôle sera plus palpable au fil des semaines, voire des mois. Mardi dernier, outre une opération de communication, plutôt ratée, tant est qu’elle a plus soulevé de questions qu’elle en a apporté de réponses, le message délivré est que c’est dans l’action du Premier ministre que s’incarnera la continuité de la vie institutionnelle. Une action qui se voudra assurément suffisamment soutenue qu’elle ne devrait laisser aucun limbe par laquelle échapperaient de nouveau les interrogations autour de la vacance du pouvoir. Car, dans la logique du pouvoir, la question relative à la santé du chef de l’Etat et de sa capacité à finir son mandat actuel est réglée depuis mercredi, après les images montrées à la télévision. D’ailleurs, la communication officielle sur le sujet s’est arrêtée immédiatement après la diffusion de ces images. Même le Premier ministre a manqué à sa promesse de livrer davantage de détails. S. A.
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Sports : ÉLIMINATOIRES AFRICAINES DE LA COUPE DU MONDE 2014 (5e JOURNÉE, GROUPE H) : CET APRÈS-MIDI (14H30, HEURE ALGÉRIENNE) À L’AMAHORO STADIUM DE KIGALI, RWANDA-ALGÉRIE Vaincre des Amavubis remontés
Le Rwanda-Algérie de cet après-midi à Kigali différera- t-il des deux précédentes confrontations jouées sur le sol rwandais et ponctuées par deux scores de parité (1-1 en 2004 et 0-0 en 2009) ? Sur le papier, le Onze algérien a de l’étoffe, composé qu’il est par des joueurs jeunes et d’autres d’expérience qui, de surcroît, évoluent dans des champions réputés.
En face, le Rwanda présentera une équipe foncièrement rajeunie, donc en devenir, et dont l’objectif est de préparer les prochaines qualifications pour la CAN- 2015 prévue au Maroc. Les «Guêpes» qui avaient, par le passé, résisté chez eux aux Algériens ont bénéficié de conditions climatiques favorables. En octobre 2004 puis en mars 2009, les conditions de jeu ont été altérées par les caprices du temps (climat équatorial tempéré par l’altitude) au pays des mille collines. Pour la saison actuelle, les Algériens iront à la découverte des «vertus» de la sécheresse. «Un moindre mal», font observer des spécialistes en climatologie. Les joueurs de Coach Vahid, dont certains ont surtout mal réagi par rapport à l’altitude, doivent gérer. Le (mauvais) temps et le chrono. Un début de match réussi peut, aux yeux de ces observateurs, changer la physionomie de la partie. Halilhodzic semble anticiper ce genre d’imprévus. Lui qui a décidé d’emmener ses troupes un peu plus tôt que prévu. 24 heures d’acclimatation de plus à Kigali ne ferait pas mal à l’équipe. Le (bon) résultat se vérifiera sur la piteuse pelouse du stade «Amahoro». La preuve : vendredi lors de la séance de décrassage, nombre de joueurs ont suffoqué, M’Bolhi s’étant même arrêté pour cause de maux de tête survenus en plein footing. Le climat, l’altitude et la pelouse inquiètent mais… Tous les joueurs ont fini par comprendre que le «phénomène» (altitude, Ndlr) est à prendre au sérieux. Leur détermination et leur sens du sacrifice seront-ils suffisants pour raisonner un adversaire dur à cuire ? Le Mali l’a vérifié à ses dépens, l’autre dimanche, en se faisant accrocher à Bamako au cours d’un duel que les Aiglons n’ont jamais réussi à maîtriser. Car, en face, non seulement les «Guêpes» avaient le souffle long (en dépit du fait qu’ils ont évolué pendant la dernière demi-heure à dix), mais ont fait preuve d’un sang-froid remarquable. Ce sera, en somme, une équipe, déjà éliminée de la course aux qualifications du Mondial-2014, et donc complètement libérée qui se mesurera aux coéquipiers de Feghouli. Ces derniers savent parfaitement qu’un bon résultat à Kigali, une victoire surtout, vaudra son pesant d’or au décompte final. En cas de faux-pas, l’exploit réalisé par les Verts à Porto-Novo n’aura été qu’un leurre. Cette certitude se dégageait dans les propos des quelques joueurs approchés avant le déplacement au Rwanda, jeudi passé. Des affirmations qui rassurent, même s’il faut croire que le match de cet après-midi comporte des risques à éviter et d’autres à prendre. M. B.
Le point du groupe H Déjà joués 1re journée Mali-Algérie 2-1 Bénin-Mali 1-0 2e journée Algérie-Rwanda 4-0 Rwanda-Bénin 1-1 3e journée Algérie-Bénin 3-1 Rwanda-Mali 1-2 4e journée Bénin-Algérie 1-3 Mali-Rwanda 1-1
Reste à jouer 5e journée (aujourd’hui) A Kigali (14h30) : Rwanda-Algérie A Bamako (19h) : Mali-Bénin 6e journée (6 septembre 2013) Algérie-Mali Bénin-Rwanda.
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En juin, promotion extraordinaire sur les vases ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Maintenant, on en est absolument sûrs. Plus besoin de nous convaincre ! Abdekka est tout à fait en mesure de poursuivre sa …
…rééducation !
Enfin des images ! Des images très belles de vases. Des vases à profusion. Ne me dites-pas que vous n’avez pas remarqué les vases ? Ils étaient partout. Ils recouvraient tous les murs de la pièce où était projeté le remake algérien de The Artist. C’est simple, moi, au lieu de regarder ce que l’on voulait que je voie, le châtelain, j’ai passé mon temps à reluquer les vases. De toutes les tailles. De tous les modèles. Des petits. Des grands. Des parfaitement ronds. Des ovales. Des galbés. Et même des vases qui ressemblaient férocement à des urnes. Ce qui, au passage, m’a tout de même fait un peu sourire, parce que décorer avec des vases-urnes la pièce où Abdekka tient en silence un mini-conseil d’Etat, j’adoooooooore le clin d’œil. A force de les manipuler, les urnes vous poursuivent partout, me suis-je dit, même dans un hosto parisien ! Mais du coup, j’y pense ! Etions-nous vraiment dans un hôpital ? J’aurais parié que la scène avait été plutôt tournée au Musée National des vases, des urnes et des amphores. Autant de vases au mètre carré, soit c’est vraiment un musée du vase, soit on était à une brocante, un vide-grenier. Tout est possible. C’est d’ailleurs la période des vide-greniers. Une tradition bien méditerranéenne. On pense à tort que les vide-greniers et les brocantes nous viennent des Etats-Unis. C’est faux ! C’est surtout l’influence des séries et des films hollywoodiens qui nous poussent à penser comme ça. En vérité, le vide-grenier, ça vient de chez nous. Culturellement, nous éprouvons un besoin cyclique de nous débarrasser des vieux trucs qui ne servent plus vraiment. Mais bon, ça nous éloigne un peu du sujet du jour, les vases et les urnes. La collection qui meublait la pièce où Boutef’ parlait en silence à Sellal et à Gaïd Salah ne pouvait être là par hasard. Je ne peux pas penser un instant que cet espace a été tapissé de vases et d’urnes comme ça, sur un caprice du décorateur des armées françaises. Non ! Les décorateurs d’intérieur ont beau être des gens à la marge, un peu barjots et excentriques, ils n’auraient pas osé cette touche psychédélique. Des vases en cascade, des vases à profusion, des vases courant tout au long du mur. Assurément, on a voulu nous dire quelque chose à travers cet agencement si particulier. Mais autant je suis convaincu qu’on a voulu nous dire quelque chose, autant je cale franchement sur le sens du message subliminal. Pourquoi tapisser la pièce avec autant d’urnes ? Mystèèèèèèèèèère ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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