168-/-ACTUALITES DU Jeudi 18 Juin 2015
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Lundi 01 Juin 2015
الخميس 18 جوان 2015 م
الخميس 01 رمضان 1436 ه
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Jeudi 18 Juin 2015
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LE HIC | MAZ |
L'info en continu
La Révolution manquée de Boumediène Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source... |
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Forte mobilisation pour réhabiliter le symbole JSK
Une heure avant le début de la marche, l’esplanade jouxtant le stade du 1er Novembre est déjà noire de monde.
Actualité
La Révolution manquée de Boumediène
Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source... Tahar Zbiri revient sur le putsch du 19 juin 1965 : «Ben Bella a été victime de son zaïmisme»
Cinquante ans après les faits, l'ancien chef d’état-major, Tahar Zbiri, revient sur cette fameuse nuit où il a... Comment Ahmed Ben Bella a été déposé
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«Il ne faut pas confondre un problème qui a été posé par un homme, un homme seul (Ben Bella, ndlr) et le reste des...
Sports
CAF-Sportfive : est-ce le début d'un CAF-gate ?
La Confédération africaine de football (CAF) et SportFive, une agence du groupe (français) Lagardère, ont renouvelé,... «Nous saisirons le Premier ministre sur la gestion du club»
La marche du 16 juin a été un grand succès. Elle a drainé quelque 20 000 personnes, qui ont réitéré leur... FIFA : Blatter abat ses dernières cartes
Joseph Sepp Blatter (président de la FIFA jusqu’au prochain congrès) et ses adversaires (surtout les Européens) avancent leurs...
Economie
Le budget des ménages mis à rude épreuve
L’avant-projet de loi de finances complémentaire 2015, étudié en réunion du gouvernement mardi, vise à... «De la rigueur, mais pas d'austérité...»
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International
On ne peut pas chanter Imagine en arabe en Corse
La justice française a annoncé, hier, enquêter sur des menaces reçues par deux institutrices qui souhaitaient faire chanter... Moscou décide de renforcer son arsenal nucléaire : Et voilà qu'on reparle de guerre froide
La Russie de Poutine a décidé de ne pas faire les mêmes erreurs que les dirigeants de l’ancien empire soviétique. Le gouvernement démissionne
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Culture
«L'idée de faire un film ne m'est venue qu'au moment où je l'ai écouté chanter !»
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il y a 50 ans, le 19 juin 1965
La Révolution manquée de Boumediène
le 18.06.15 | 10h00
Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source d’instabilité.
En juillet 1962, l’Algérie arrache son indépendance après 132 années d’un colonialisme des plus violents et destructeurs. Le bonheur de sortir d’un tel joug a été grand, mais il ne put être complet. Un coup d’Etat contre la souveraineté populaire est opéré par l’armée des frontières, qui arrache la victoire au GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne) et s’approprie les commandes de l’Algérie indépendante.
Ce fut le premier acte d’une tragédie algérienne qui a hissé la suprématie du militaire sur le politique. Après avoir placé un Ahmed Ben Bella obnubilé par le pouvoir, la junte militaire sous le commandement du colonel Houari Boumediène détourne le cours de l’histoire voulu par la Révolution et instaure un régime despotique, incarné par la pensée et le parti uniques. Les bases du système prétorien sont lancées avec une façade de fausse légitimité révolutionnaire incarnée par un Président «maoïsé». Après avoir écarté la volonté populaire du pouvoir de décision, vint le temps pour la junte de prendre directement et franchement les rênes du pays.
Et le deuxième acte de la tragédie algérienne — ou le deuxième rapt de l’indépendance — est opéré un certain 19 juin 1965. «La fin de la comédie», comme l’a dit le chef d’état-major de l’époque, Tahar Zbiri, venu déposer le président Ben Bella, avait sonné. La facilité avec laquelle le putsch est organisé et commis renseigne sur la mainmise du pouvoir militaire sur les leviers du pouvoir dès 1962.
Le coup d’Etat de 1965 vient consolider la logique du fait accompli et la primauté du militaire sur le politique. La route est ouverte à toutes les dérives. C’est de ce départ chaotique et fascisant que le jeune état indépendant prend son destin, l’armée s’empare de tous les leviers du pouvoir politique et économique. Le choix des présidents successifs est du seul ressort de la junte. Un demi-siècle s’est écoulé depuis ce 19 juin 1965 et le même système autoritaire demeure avec les mêmes serviteurs.
La souveraineté du peuple algérien subit viol après viol à chaque rendez-vous électoral. Les coups de force se succèdent et l’implication du militaire dans le politique s’impose comme une évidence. En 1999, Abdelaziz Bouteflika — qui avait pris part en 1965 au coup d’Etat intronisant le militaire Houari Boumediène à la tête de l’Etat — est lui aussi installé par l’armée au palais d’El Mouradia. Même s’il jurait de réduire de l’influence du pouvoir militaire dès son arrivée, force est de constater qu’à chacun des mandats présidentiels qu’il a obtenus, l’armée a été le principal garant de ses réélections.
La lettre de soutien du chef d’état-major de l’armée, adressée au secrétaire général du FLN il y a à peine deux semaines, illustre si besoin que la survie du système en place tient à l’arbitrage de l’armée. Non pas à l’institution militaire en tant que telle, mais à des hommes qui ont fait du pouvoir militaire un outil de pression politique et de marchandage d’intérêts. Les colonels qui ont refusé de retourner aux casernes en 1962 ont ouvert la voie à une génération de quelques généraux qui ont fait et défait le jeu politique et imposé une sorte de paternalisme ou de tutorat sur le peuple algérien, décidant et choisissant à sa place.
Aujourd’hui, alors que la crise politique a atteint un point de non-retour, que la crise financière pointe à cause de la dégringolade des prix du pétrole, que la désintégration guette nos voisins, le régime prétorien s’obstine à rééditer les coups de force. La logique du jusqu’auboutisme a pourtant montré qu’elle était porteuse de dangereux périls. Il suffit d’ailleurs de voir les exemples de l’Irak, de la Syrie et de la Libye. Le monde n’est plus ce qu’il était en 1965. Le système engendré par Boumediène et qui continue de façonner la vie politique en Algérie est plus que jamais source d’instabilité.
Rééditer les erreurs du passé est se faire hara-kiri en risquant d’impacter négativement la tranquillité du pays.
Si les demi-siècles sont historiquement des moments de changement de cap, il serait opportun, aujourd’hui, de tirer les leçons du passé et surtout de penser à remettre l’Algérie sur les rails de la véritable légitimité, celle du peuple, de la justice et de la démocratie. Le moment est venu de restituer l’autodétermination au peuple algérien et de compléter l’indépendance du territoire, acquise en 1962 par la libération du citoyen algérien. A bon entendeur…
Nadjia Bouaricha
On ne peut pas chanter Imagine en arabe en Corse
le 18.06.15 | 10h00
La justice française a annoncé, hier, enquêter sur des menaces reçues par deux institutrices qui souhaitaient faire chanter à leurs élèves Imagine, de John Lennon, en plusieurs langues, dont l’arabe. Une instruction judiciaire a été ouverte en raison de «pressions exercées sur les enseignantes» et de «déchaînements sur les réseaux sociaux», a déclaré Nicolas Bessone, procureur de Bastia en Corse, île française en Méditerranée.
Les institutrices de Punelli-di-Fiumorbu, un village de 3 000 habitants avec une importante communauté maghrébine, avaient prévu de faire chanter Imagine en français, corse, arabe, anglais et espagnol à leurs élèves lors de la kermesse de fin d’année le 26 juin. Cette initiative a déclenché un mouvement de protestation.
Déplorant l’idée de faire chanter les enfants en arabe, des parents ont menacé de perturber le déroulement de la kermesse si le projet était maintenu. Un graffiti «Arabi Fora» (Les Arabes, dehors !) a été tracé à la peinture rouge dans la nuit de mardi à hier devant l’école.
La direction de l’établissement a annulé la kermesse et l’administration scolaire a déposé une plainte. La reprise des cours, hier matin, en présence de l’inspectrice d’académie, a été marquée par une certaine tension entre parents favorables ou opposés à l’initiative des institutrices, selon des témoins. Voilà une histoire qui devrait inspirer l’industrie du cinéma .
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