170-/-ACTUALITES DU SAMEDI 27 JUIN 2015
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Une quarantaine de touristes tués à Sousse
Vendredi noir en Tunisie
le 27.06.15 | 10h00
Un vendredi noir en Tunisie. Au Maghreb aussi. Le terrorisme barbare a de nouveau frappé et de la manière la plus sanglante dans ce pays voisin. Un coup dur pour la Tunisie, qui s’efforce de construire sa démocratie quatre ans après la chute de la dictature.
Après l’attentat contre le musée du Bardo il y a trois mois, c’est la station balnéaire de Sousse (est de Tunis) qui a été le théâtre d’une attaque meurtrière, hier en milieu de journée.
Un terroriste armé d’une kalachnikov a ouvert le feu sur des touristes au bord de la mer, tuant trente-sept personnes et faisant plusieurs blessés, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé. Un bilan macabre qui témoigne de la barbarie terroriste alimentée par une idéologie islamiste extrémiste.
Les images, qui ont vite fait le tour du monde, montrent des corps gisant sur la plage. Parmi les victimes, des Tunisiens et des ressortissants de pays européens dont la majorité serait britannique. Le bilan aurait pu être encore plus lourd si l’assaillant n’avait pas été repoussé au devant de l’hôtel Imp’rial Marhaba, où des estivants étaient retranchés. Les forces de sécurité ont réussi à le mettre hors d’état de nuire et ont arrêté un individu soupçonné de complicité.
Selon le secrétaire d’Etat aux Affaires sécuritaires, Rafik Chelly, l’auteur présumé du carnage «est un étudiant tunisien originaire de Kairouan, inconnu de la police, qui avait caché son arme dans un parasol». Le terroriste «est entré par la plage, habillé comme quelqu’un qui allait se baigner et il avait un parasol avec dedans son arme.
Puis arrivé à la plage, il l’a utilisée», a ajouté M. Chelly. Ainsi, la Tunisie à peine relevée du massacre du Bardo que le carnage d’hier l’a replongée dans l’horreur. «C’est un choc terrible.
Les Tunisiens venaient à peine de sortir du choc de l’attentat du musée Bardo, les voilà brutalement secoués par ce nouveau massacre. Le pays est plongé dans un silence terrifiant», a témoigné Lahiani Otman, journaliste algérien basé à Tunis.
De nombreux chefs d’Etat et de gouvernement ont vigoureusement condamné l’attentat et exprimé leur solidarité avec la Tunisie meurtrie.
Le terrorisme, qui est apparu brutalement quelques mois seulement après la victoire de l’insurrection populaire contre le régime policier de Ben Ali, a déplacé son champ d’action du mont Chaambi (sud-ouest) vers les villes, où il est plus aisé de tromper la vigilance des forces de sécurité. Les cibles des extrémistes islamistes sont essentiellement les touristes étrangers.
Un des objectifs recherchés des groupes djihadistes est de frapper le poumon de l’économie tunisienne, qui n’arrive toujours pas à se remettre des difficultés de l’après-14 janvier 2011.
De toute évidence, avec l’attaque meurtrière d’hier, la saison estivale est compromise, alors que les autorités tunisiennes tablaient sur un afflux touristique important pour cette saison afin de relancer la machine économique. En empêchant le gouvernement tunisien de redresser la situation économique, les extrémistes religieux tentent de porter un coup à la marche démocratique du pays.
Une réponse implacable mais globale
La coalition politique dirigée par Béji Caïd Essebsi, dans laquelle figure le mouvement Ennahdha d’obédience islamiste, fait face à un pressant double défi politique et économique. Parachever la transition démocratique en mettant en place les fondements d’une deuxième République et répondre rapidement à la forte demande sociale des Tunisiens, notamment ceux de l’arrière-pays. Cependant, cette construction est sérieusement mise en difficulté par la menace terroriste.
Le groupe local Ançar Charia (partisan de la charia), classé organisation terroriste en février 2013 et qui a muté pour devenir la phalange de Okba Ibn Nafaâ, sème la terreur dans le pays. Elle a déjà à son actif un lourd bilan macabre. Le nombre important de Tunisiens partis en Syrie rejoindre les rangs de l’Etat islamique (Daech) est une autre source d’insécurité pour le pays.
Pas seulement. La dégradation sécuritaire est accentuée par la Libye voisine à l’ouest, en proie à une crise inextricable, où des quantités d’armes de guerre circulent et passent la frontière aisément est une des menaces permanentes.
Sanctuaire du terrorisme, la Libye, dont une partie de la population se trouve en Tunisie, est le versant non sécurisé. L’attentat de Sousse vient rappeler l’urgence d’en finir avec le bourbier libyen avant qu’il ne se transforme en un volcan maghrébin.
La solution ne peut venir que d’une coordination des efforts des pays de la région avec un appui certain de la communauté internationale. Une réponse implacable doit être trouvée. Mais elle ne doit pas se limiter à la dimension sécuritaire, elle doit inclure une lutte sans faille contre l’idéologie fondamentaliste. Une réponse globale est une exigence impérieuse.
Un pays seul ne pourra rien. Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, l’a martelé hier. «On s’est aperçus aujourd’hui que la Tunisie est face à un mouvement international. Elle ne peut répondre toute seule à cela. Pour preuve, le même jour, à la même heure, la France a été la cible d’une opération pareille, le Koweït aussi.
C’est la preuve qu’il faut une stratégie globale et que tous les pays démocratiques doivent unir leurs forces», a-t-il préconisé. L’Algérie, qui a connu un terrorisme de masse durant plus d’une décennie, a exprimé son entière solidarité. Mais, il n’en demeure pas moins que chez nous la bête immonde court toujours. Rien n’est fait pour réduire au silence les voix extrémistes.
Chronologie
2012
10 décembre : Affrontements entre forces de l’ordre et hommes armés dans la région du mont Chaambi, à la frontière algérienne. Le groupe armé est identifié comme une branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), la Phalange Okba Ibn Nafaâ.
2013
6 février : Assassinat de l’opposant anti-islamiste Chokri Belaïd. Le crime, revendiqué fin 2014 par des djihadistes, provoque une profonde crise politique et la chute d’un premier gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda.
25 juillet : Assassinat d’un député de l’opposition anti-islamiste, Mohamed Brahmi, revendiqué par la mouvance djihadiste fin 2014.
n29 juillet : Huit militaires sont tués, certains égorgés, dans une embuscade pendant le Ramadhan au mont Chaambi. Début août, l’armée mène une opération aérienne et terrestre dans cette région.
30 octobre : Deux attentats touchant pour la première fois la côte est touristique sont déjoués, notamment à Sousse où un kamikaze se fait exploser sur une plage.
2014
4 février : Les autorités annoncent avoir tué sept membres d’un groupe armé, dont l’auteur présumé de l’assassinat de Chokri Belaïd dans la banlieue de Tunis.
16 juillet : Quatorze soldats sont tués après un assaut terroriste à l’heure de la rupture du jeûne pendant le Ramadhan, sur le mont Chaambi, attaque la plus meurtrière de l’histoire de l’armée.
24 octobre : Assaut dans la banlieue de Tunis contre une maison dans laquelle était retranché un groupe armé. Un gendarme, six suspects, dont cinq femmes, et un enfant sont tués.
2015
18 mars : Un attentat, revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), contre le musée Bardo à Tunis fait 22 morts, 21 touristes étrangers et un policier tunisien. L’attaque est la première à toucher des étrangers en Tunisie depuis 2002 et la première revendiquée par l’EI.
7 avril : Cinq soldats sont tués dans une embuscade dans la région de Kasserine (centre-ouest).
15 juin : Trois agents de la Garde nationale sont tués dans des échanges de tirs près de Sidi Bouzid (centre-ouest). Le ministère de l’Intérieur attribue cette attaque à la Phalange Okba Ibn Nafaâ, mais le lendemain, l’EI revendique l’attaque.
26 juin: Vingt-sept personnes, dont des touristes étrangers, sont tuées lorsqu’un homme ouvre le feu dans un hôtel de la station balnéaire de Sousse, l’attentat le plus meurtrier de l’histoire récente de la Tunisie.
Hacen Ouali
Politique européenne de voisinage
«L’Algérie a donné plus qu’elle n’a reçu», selon Lamamra
le 27.06.15 | 10h00
Entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) ce n’est, visiblement, pas la lune de miel. Les deux parties se sont livrées, depuis quelques semaines, à des échanges directs ou indirects, parfois pas du tout diplomatiques.
Et cela depuis l’adoption par le Parlement européen d’une résolution condamnant le harcèlement des militants des droits de l’homme en Algérie. Les parlementaires européens avaient même demandé à Bruxelles de faire pression sur les autorités algériennes à l’occasion de la 9e session du Conseil d’association entre l’Algérie et l’UE, au début de ce mois de juin.
Lors de cette réunion, les responsables de l’UE ont effectivement rappelé à l’Algérie ses engagements en matière de respect des droits de l’homme et de la liberté d’association. Dans sa réponse, notre délégation a reproché, aux pays européens, la stigmatisation dont fait l’objet la communauté algérienne et maghrébine sur leurs territoires.
Dans une logique d’affirmation, l’Algérie recommande également une politique européenne de voisinage (PEV) découlant d’une approche globale et prenant en compte les spécificités de chacun des pays de la rive sud de la Méditerranée. «L’Algérie a souligné, depuis la réunion de Barcelone (avril 2015), le fait que la PEV doit à la fois découler d’une approche globale et prendre en compte les spécificités de chacun des pays de la rive sud», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la plénière de la Conférence de Beyrouth sur la révision de la PEV.
Pour le ministre des Affaires étrangère, l’UE «doit tenir compte du fait que le pays a contribué, de manière soutenue et systématique, à la sécurité énergétique de l’Europe par l’approvisionnement de ce continent en gaz naturel notamment, et que c’est le seul pays de la région qui a réussi à défaire le terrorisme et a accompagné cette victoire militaire et sécuritaire d’une entreprise vaste d’éradication, mais aussi de concorde et de réconciliation nationale».
«L’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et de réconciliation nationale est bénéfique pour l’Europe à la fois directement et indirectement», a-t-il soutenu. Dans la foulée, Ramtane Lamamra rappelle à l’UE qu’«il est impératif aussi de ne pas perdre de vue que l’Algérie, liée à l’Europe par un accord d’association, constitue un grand marché pour les produits européens et que dans cette relation, elle a plus donné qu’elle n’a reçu».
Ce faisant, le chef de la diplomatie algérienne suggère la tenue d’une autre réunion pour comparer les notes contenues dans le document qui sera élaboré par les Européens sur le processus de révision de la PEV. Celui-ci, insiste-t-il, «doit refléter effectivement les attentes et les observations faites par les représentants des pays arabes concernés».
Procédant à la présentation de l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme, le ministre des Affaires étrangères préconise une «coopération renforcée» contre ce phénomène transnational et ses causes, ainsi que contre les extrémismes de «toutes connotations et de logiques menant à la violence».
Selon lui, la politique de l’Algérie consistant à mettre des imams à la disposition de sa diaspora au niveau des pays d’accueil «devrait être soutenue et généralisée» pour pouvoir «réduire le gisement de frustration et de marginalisation qui mène à l’extrémisme et au phénomène des combattants étrangers qui partent de l’Europe pour rejoindre des groupes terroristes». Dans ce sens, Ramtane Lamamra met en garde contre la montée de la xénophobie et de l’islamophobie qui, dit-il, «alimentent des accès à la violence et au terrorisme».
Madjid Makedhi
Les autorités musulmanes appellent à la «vigilance»
le 27.06.15 | 10h00
La principale instance représentative de l’islam de France a condamné, hier, l’attentat commis dans la région de Lyon (centre-est), présenté comme «islamiste» par les autorités, appelant «l’ensemble de la communauté nationale à la vigilance, à l’unité et à la solidarité».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) «condamne avec la plus grande vigueur l’attentat terroriste qui a visé l’usine Air Products de Saint-Quentin-Flavier en Isère» qui a fait un mort, a écrit le président de l’institution, Dalil Boubakeur, dans un communiqué.
Un chef d’entreprise a été décapité lors d’un attentat dans un site de gaz industriels en Isère, près de Lyon, dont l’auteur présumé, «en lien avec la mouvance salafiste» selon les autorités, a été arrêté. «Le CFCM tient à exprimer sa plus profonde indignation devant ces actes inqualifiables qui ne peuvent se réclamer d’une quelconque religion ou d’une quelconque cause», a-t-il ajouté, avant d’appeler «l’ensemble de la communauté nationale à la vigilance, à l’unité et à la solidarité».
Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, de son côté, a condamné avec force «ce terrorisme barbare et aveugle qui se proclame d’un projet religieux mais qui est en totale contradiction avec les valeurs de l’islam et encore plus particulièrement en ce mois de Ramadhan, mois de piété, de fraternité et de partage». «Une décapitation en Isère ! Le sommet de l’abject et de l’abomination a été atteint», a jugé M. Zekri, qui fait aussi partie du CFCM, dans un communiqué distinct. «Il est temps que les grandes puissances réagissent de manière efficace et se désolidarisent des pays qui financent en sous-main ce terrorisme», a-t-il demandé.
AFP
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