180-/- ACTUALITES DU Dimanche 29 Juin 2014
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الأحد 29 جوان 2014 م
الأحد 01 رمضان 1435 ه
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info en continu
Ne gâchez pas la fête ! Le Brésil et la FIFA ne badinent pas avec la discipline. Deux supporters des Verts, qui ont craqué un fumigène, un objet... |
Islam Slimani : « on fera tout pour rendre la vie dure aux Allemands »
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Mondial 2014 : deux supporters algériens interdits du stade face à l'Allemagne
Près de 2000 supporters algériens ont fait le déplacement pour le Brésil, afin de soutenir les Verts dans leur...
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Un pont aérien Algérie-Brésil en cas de victoire sur l'Allemagne
"L'Etat examine la possibilité de mettre en place un pont aérien entre l'Algérie et le Brésil pour...
Actualité
Il y a 22 ans, le traumatisme
Mohamed Boudiaf se heurte, dès sa prise de fonction, à des résistances de l’intérieur du pouvoir, lorsqu’il se... Quatre nouveaux journaux interdits d'impression
La Société d’impression d’Alger (SIA) passe de nouveau à l’acte. Elle a suspendu l’impression de quatre... Laghouat : Des détenus en grève de la faim
Des détenus à la prison de Laghouat ont entamé une grève de la faim. «Une manoeuvre de diversion»
Pour Madjid Benchikh, Mouloud Boumghar et Ahmed Dahmani, la Constitution n’est jamais, dans le système politique et juridique...
Sports
Ne gâchez pas la fête !
Le Brésil et la FIFA ne badinent pas avec la discipline. Deux supporters des Verts, qui ont craqué un fumigène, un objet... Les Verts confiants
Après l’euphorie qui s’est emparée des joueurs suite à l’historique qualification au second tour du Mondial, le... Les Verts confiants
Après l’euphorie qui s’est emparée des joueurs suite à l’historique qualification au second tour du Mondial, le...
Economie
Hydrocarbures : Des expatriés de retour à Tiguentourine
Les premiers employés étrangers ont réintégré le site d’exploitation de gaz de Tiguentourine, 18 mois... Un fonds pour la gestion des crises en Afrique
Le 23e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), clôturé après deux jours de... L'Argentine au bord d'une grave crise
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International
Elections en Libye : Les libéraux largement en tête
Les islamistes, qui dominaient la Chambre des députés sortante, sont battus à plate couture, selon les premiers... Des conséquences déjà désastreuses
Sans connaître un quelconque rebondissement, la guerre en Irak suscite de très nombreuses réactions internationales, avec un trait...La crainte d'un Brexit
La bataille perdue de David Cameron contre Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne accroît le risque.
L’imprimerie publique leur réclame des arriérés
le 29.06.14 | 10h00
La Société d’impression d’Alger (SIA) passe de nouveau à l’acte. Elle a suspendu l’impression de quatre nouveaux journaux pour cause de non-paiement de factures.
Il s’agit des deux versions (arabophone et francophone) de Djazaïr News et des deux éditions d’El Ajwaa, également en deux langues.
Le directeur de la Société d’impression d’Alger, Abdelkader Metchat, contacté par nos soins, explique que la décision est «purement commerciale». «Il n’y a rien de politique dans cette affaire. Le litige est purement commercial. Les directeurs des deux journaux ont reçu plusieurs mises en demeure. En vain», a-t-il dit.
Plus que cela, le directeur de la SIA explique que «H’mida Layachi (directeur de Djazaïr News et Algérie News, ndlr) dit qu’il n’a pas d’argent. Je suis désolé pour lui, mais moi aussi j’ai des charges à payer. Plus grave encore, j’ai essayé de contacter le directeur d’El Ajwaa, on me dit qu’il est au Brésil. Ce n’est pas sérieux ! Je n’ai pas d’autre choix que de suspendre la publication de ces journaux», explique M. Metchat, qui assure que «si les responsables de ces publications veulent venir établir un échéancier, je suis prêt à les aider».
L’argument est totalement rejeté par H’mida Layachi, patron de deux journaux, Djazaïr News et Algérie News. «Nous avons un échéancier pour apurer toutes nos dettes d’ici la fin de l’année en cours. Malheureusement, à quelques semaines de la présidentielle, l’ANEP et Ooredoo nous ont suspendu de manière unilatérale la publicité. Malgré cela, j’ai continué à payer mes factures jusqu’aux deux derniers mois», a-t-il dit.
Le journaliste pense que l’argument est politique : «La suspension est politique. La preuve en est que l’arrêt de la publicité est intervenu juste avant la présidentielle. Le pouvoir n’a pas apprécié que le journal accompagne le mouvement associatif, notamment Barakat.» H’mida Layachi ne désespère pas de voir ses journaux paraître à nouveau.
Ces journaux ne sont pas les seuls à avoir subi les foudres de l’imprimerie publique. Le journal arabophone El Fadjr n’est plus imprimé à Alger depuis plusieurs semaines déjà. Et la SIA ne semble pas vouloir en rester là. «Il y a encore 10 à 15 journaux qui ne paient pas leurs frais d’impression. Je leur ai envoyé des mises en demeure. Je serai obligé de passer à l’acte», menace Abdelkader Metchat.
Interrogé sur les faveurs accordées à certains grands tirages qui ne paient pas les frais d’impression, le directeur de la SIA dément : «Tous les journaux qui ont des dettes ont accepté des échéanciers.» «Je trouve anormal que des journaux trouvent les moyens de financer des télévisions mais n’arrivent pas à payer l’imprimerie», a-t-il conclu.
Ali Boukhlef
A 24 heures du match face à l’Allemagne
Les Verts confiants
le 29.06.14 | 10h00
Après l’euphorie qui s’est emparée des joueurs suite à l’historique qualification au second tour du Mondial, le groupe replonge dans la préparation de l’importante rencontre de demain face à l’Allemagne. Un rendez-vous que les Algériens veulent inscrire dans la continuité et, pourquoi pas, réaliser le plus grand exploit de cette Coupe du monde.
Hier dans la matinée, les Verts se sont entraînés pour la dernière fois au centre de Sorocaba. La délégation s’est envolée en fin d’après-midi pour Porto Alegre, qui abritera la rencontre des 8es de finale. A voir les joueurs, hier avant la séance, aucun signe d’inquiétude n’apparaît sur leur visage. Ils affirment que dès la fin de la rencontre face aux Russes, ils avaient déjà l’esprit tourné vers la prochaine rencontre. Allemagne - Algérie a toujours suscité l’intérêt des Algériens.
La réaction des joueurs algériens, dans les vestiaires du stade de Curitiba, à l’issue de leur qualification historique aux 8es de finale de la Coupe du monde, en dit long sur les intentions des Verts. Une chose est sûre : tous les joueurs que nous avons approchés promettent de donner le maximum pour réussir ce que leurs aînés ont fait en 1982. Pour ce rendez-vous, le sélectionneur national va procéder à quelques changements. Bougherra devra reprendre sa place dans l’axe de la défense, alors que Bentaleb, qui a fourni de gros efforts face à la Belgique et à la Russie, devra céder sa place au profit de Taïder, plus frais physiquement.
Il y aura également la possibilité de voir Yebda effectuer son entrée, mais en cours de jeu. Coach Vahid devra néanmoins garder le quatuor offensif, composé de Djabou, Feghouli, Brahimi et Slimani. Il est vrai que la mission des Fennecs ne sera guère facile, mais le fait d’aborder ce match libérés de tout pression constituerait un atout de taille pour la bande à Halilhodzic afin d’aller chercher un autre exploit. D’ailleurs, on peut assurer qu’aucun joueur algérien n’a affiché de crainte envers l’ogre allemand. Ils sont unanimes à dire que tout est possible dans un match.
Il reste encore deux jours avant la grande explication et les joueurs algériens se préparent dans la sérénité. Ils vont descendre de leur nuage car la Coupe du monde n’est pas terminée, selon eux.
Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est d’ailleurs le premier à tempérer les ardeurs de ses joueurs. «Les Allemands, je les ai vu contre les Etats-Unis (1-0), c’est une immense équipe. Ils courent comme des lapins. Ce sera un match très, très difficile à jouer», a-t-il déclaré en conférence de presse. Même si les forces en présence ne sont guère en faveur des Algériens face à une équipe allemande qualifiée de véritable «machine», il n’en demeure pas moins que les Verts seront appelés à jouer sur leur véritable valeur et essayer de bousculer les Allemands pour ne pas avoir de regrets.
Au vu du visage affiché par l’Algérie dans ce Mondial, elle reste capable d’aller chercher un autre exploit, mais d’abord il faudra faire preuve d’audace et surtout de solidarité pour ouvrir une autre porte de l’histoire. Une chose est sûre : les joueurs n’ont pas peur des Allemands et sont décidés à réaliser un match grandiose.
Anis B.
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Des soirées aux sonorités nationales
le 27.06.14 | 10h00
Pour ce Ramadhan, l’Office national et la culture et de l’information (ONCI) vous réserve un programme riche et varié.
Si le point de départ des manifestations culturelles ramadhanesques sera véritablement donné aux alentours du 5 juillet, le programme de la salle El Mougar d’Alger, qui commence le 1er juillet, fait figure d’avant-première. C’est le groupe réputé El Ferda qui fera l’ouverture à 22h30, horaire du début de chacune des soirées du Ramadhan. Chaque salle publique adopte un thème durant le mois sacré et à El Mouggar, c’est la musique tareb, chaabie et andalouse qui est à l’honneur. Le 2 juillet, ce sont ainsi Abdelakder Chaou et Boualem Chaker qui animeront la soirée avant de laisser place la nuit suivante à Dib El Ayachi et Dekhla M’barek. D’autres artistes comme Naïma Dziria, Hakim El Ankis ou encore Hassiba Abderraouf sont également attendus pour de longues nuits aux rythmes traditionnels algériens.
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Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992
Il y a 22 ans, le traumatisme
le 29.06.14 | 10h00
Mohamed Boudiaf se heurte, dès sa prise de fonction, à des résistances de l’intérieur du pouvoir, lorsqu’il se lance dans une campagne de dénonciation de la corruption qui gangrène les strates de l’Etat.
Il fut le chef d’Etat qui a gouverné le pays pour la période la plus courte. Six mois à peine. Un bref règne qui a largement suffi pour l’homme du 1er Novembre, Mohamed Boudiaf, pour redonner espoir à un peuple au bord du précipice. Il a réussi là où les autres – ses prédécesseurs et ses successeurs – ont échoué alors que leur règne a duré plus longtemps.
Rappelé d’un exil de 28 ans, le rédacteur de l’appel du 1er Novembre 1954 se rend vite compte des risques qui guettent le pays, pris en tenaille entre un islamisme mortifère et un autoritarisme destructeur.
Mohamed Boudiaf se savait investi d’une mission quasi impossible. Comme au bon vieux temps de la lutte de Libération nationale, le maquisard est prêt à reprendre les chemins escarpés du «maquis» pour répondre à sa propre question posée dans son livre, Où va l’Algérie ?, en 1964. Pas si évident pour un pays englué dans des années de plomb. Son retour a apporté une caution historique inespérée à un pouvoir en mal de légitimité. L’exilé de Kenitra n’a pas mis beaucoup de temps pour se rendre compte que ses adversaires ne sont pas seulement les islamistes du FIS dissous et les opposants à l’arrêt du processus électoral, mais qu’ils se recrutent aussi et surtout dans le sérail.
Mohamed Boudiaf se heurte, dès sa prise de fonction, à des résistances de l’intérieur du pouvoir, lorsqu’il se lance dans une campagne de dénonciation de la corruption qui gangrène les strates de l’Etat. Le sauveur de la République refuse de se limiter au rôle de caution. Faisant le choix de la modernité inspirée du combat libérateur et des valeurs qui ont structuré le Front de libération nationale, M. Boudiaf se voulait le continuateur de la longue marche de libération violemment stoppée dès l’indépendance. Rapidement, la figure historique gagne en popularité.
La jeunesse algérienne découvre un homme humble, patriote, sensible aux souffrances de son peuple. En quelques semaines, il réussit à mobiliser tout un peuple sérieusement menacé dans son existence, en parlant un langage simple mais juste. Mohamed Boudiaf découvre un peuple exclu, marginalisé, et des pans entiers de la société plongés dans une paupérisation galopante, pendant que la nomenklatura accapare les privilèges et tous les pouvoirs de l’Etat.
Le sauveur du régime devient rapidement une menace pour l’équipe au pouvoir, notamment le segment des militaires qui voient d’un mauvais œil les options stratégiques du président du Haut-Comité de l’Etat. Les rapports à l’intérieur du pouvoir se dégradent et Mohamed Boudiaf devient un homme encombrant pour ceux qui l’ont ramené, un certain 16 janvier 1992. L’homme qui a déjoué tous les coups de l’armée coloniale, qui a résisté vaillamment aux côtés des Aït Ahmed, Ben Bella, Bitat et Khider dans les geôles du colonialisme, sera assassiné dans son propre pays, trente ans après l’indépendance nationale.
Le crime se déroule en direct, devant des millions d’Algériens, lors d’une conférence des cadres dans la ville de Annaba, le 29 juin 1992. Ce jour-là, ce n’est pas seulement l’homme qui a été assassiné, c’est l’esprit d’indépendance qui a été liquidé par les tenants du chaos. L’Algérie a été brisée dans son élan de mobilisation. Un sombre jour qui ouvre les portes de l’enfer à un pays qui ne cesse de rater ses rendez-vous avec l’histoire.
Vingt-deux ans après ce traumatisme, le nom de Mohamed Boudiaf résonne encore comme un cri de résistance dans une Algérie tourmentée ; il hante la mémoire d’une nation qui se cherche. Mohamed Boudiaf, dont la vie et la mort incarnent l’histoire tourmentée du pays, n’est même plus célébré par cet Etat auquel il a tout donné. Où va l’Algérie ?
Hacen Ouali
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