189-/-ACTUALITES du Jeudi 09 Juillet 2015
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Jeudi 09 Juillet 2015
الخميس 09 جويلية 2015 م *
الخميس 22 رمضان 1436 ه
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Le M'zab, urgence nationale Ghardaïa continue à compter ses morts et ses blessés depuis les dernières 24 heures. Des sources concordantes retiennent le... |
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Actualité
Le M'zab, urgence nationale
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Ghardaïa :
Retour au calme, l’armée et le parquet à pied d’œuvre
le 09.07.15 | 14h25
Le calme est enfin revenu à Ghardaïa. Au lendemain des mesures décrétées par le président de la république et la reprise en main de l’armée de la sécurité au niveau de cette wilaya meurtrie par la flambée de violence sanglante des dernières 72 heures, la population profite d’un peu de répit après l’horreur des cadavres, des blessés, des batailles de rue et des gaz lacrymogènes.
Des témoins affirment que les forces de l’ordre ont pris position dans les coins névralgiques des villes, à l’entrée des quartiers. L'armée contrôle désormais l'entrée et la sortie de la ville, des fouilles en règle sont effectuées depuis hier soir. Tous les véhicules sont arrêtés.
La nuit de mercredi à jeudi a également été celle du début des investigations en application des instructions du ministre de l’intérieur notamment concernant les fauteurs de trouble et les armes à feu utilisée lors des derniers affrontements. C’est ainsi que la police scientifique a déjà commencé une enquête balistique tandis que des dizaines d’interpellations ont eu lieu dans la soirée.
Des enquêteurs sont à pied d’œuvre dans les zones ayant été le théâtre des dernières violences, nos sources confirment l’arrestation de 27 facebookeurs ayant initié et animé des pages communautaires appelant à la violence en plus de 9 émeutiers pris en flagrant délit à Bounoura. Nos sources confirment que des mandats d’amener ont été lancés par le parquet de Ghardaïa à l’encontre de plusieurs personnes impliquées dans les derniers événements.
Dans l’attente de l’arrivée de Sellal, prévue dans l’après-midi, à la tête d’une importante délégation officielle, les rues de Ghardaïa ont repris leur animation, les citoyens circulent en ville, un semblant de vie normale reprend son cours avec l’accalmie de la nuit précédente. La première depuis samedi dernier.
Houria Alioua
25 morts, selon le bilan provisoire
Le M’zab, urgence nationale
le 09.07.15 | 10h00
Ghardaïa continue à compter ses morts et ses blessés depuis les dernières 24 heures. Des sources concordantes retiennent le chiffre de 21 victimes dans la seule ville de Guerrara alors que la 22e est comptabilisée à Ghardaïa dans le quartier de Sidi Abbaz.
Au moment où le ministre de l’Intérieur arrivait à l’aéroport de Noumerate à la tète d’une importante délégation venue d’Alger, et qu’une cinquantaine de véhicules officiels soulevaient la poussière ambiante pour entrer au siège de la wilaya de Ghardaïa, en plein centre-ville, les rumeurs les plus folles circulaient à propos d’un nouveau bain de sang à Guerrara.
L’information est vite confirmée : après une nuit mouvementée, l’aube a été sanglante dans l’oasis d’Ahbas, une quinzaine de morts, tous tués avec des armes à feu. L’hôpital Docteur Tirichine de Sidi Abbaz est assailli de citoyens venus s’enquérir de la véracité du décès d’un parent, d’un voisin, d’une connaissance ou de l’état des victimes de la veille, on en dénombre quatre ayant succombé à leurs blessures hier matin, dont un adolescent de 15 ans, pendant que Guerrara faisait le bilan provisoire de sa nuit macabre.
Aucune source officielle n’a daigné confirmer le nombre de victimes, y compris la cellule de communication de la wilaya, celles de la Protection civile ou de la santé. Les téléphones sont bizarrement silencieux. Même topo du côté de la société civile.
Un silence triste et pesant dans cette ambiance de deuil général qui n’épargne ni les ibadites ni les malékites avec une propension tout de même constatée dans le deuxième camp. Dans la journée, une dépêche de l’agence officielle APS confirmait le nombre de 22 victimes, dont 19 à Guerrara.
Des renforts impuissants
C’est le bain de sang, sans métaphore aucune. Des hordes d’encagoulés sur de grosses motos sont signalées par certains témoins. D’autres s’accordent à parler de groupes extrêmement violents, munis d’armes à feu qui menacent de mort les habitants, les obligeant à quitter leurs habitations avant d’y mettre le feu.
«Aucune hésitation n’est tolérée, il faut quitter les lieux dans la minute, sans discuter, sinon c’est le carnage.» C’est dans ce contexte de fuite générale d’une population terrorisée que les habitants de Guerrara se sont vus confrontés à ce phénomène nouveau, où des bandes organisées sèment la terreur.
A Guerrara, on parle d’à peine 80 policiers chargés du maintien de l’ordre par rapport à une population nombreuse et une situation sécuritaire précaire.
Les policiers ont de plus été surpris par la quantité d’armes utilisées, ce qui les a poussés à se retirer en attendant les renforts, qui sont venus, hier, et ont constaté l’ampleur de la catastrophe. Une cinquantaine de bus transportant des URS sont arrivés en milieu de matinée à Guerrara entre-temps, l’effet boule de neige en plein Sahara rend la situation plus difficile à contenir.
Femmes courage
Confrontées à la réalité du terrain, les populations du M’zab se terrent désormais. Des villes vidées de leurs habitants, des commerces fermés, des administrations en chômage, des édifices publics clos.
Le paysage est désolant, l’ambiance est lourde, exacerbée par la rumeur de nouvelles victimes, le bruit persistant des hélicoptères et les barricades à l’entrée des quartiers chauds.
C’est toutefois, la tombée de la nuit qui est la plus angoissante. «Jusqu’à quand allons-nous continuer à vivre ainsi dans la peur des lendemains incertains ?» «La complaisance et le laxisme des autorités sont flagrants.» Malgré une crise qui persiste depuis plus de deux ans dans sa phase la plus récente, les Ghardaouis n’en reviennent pas que «des assassins et des pyromanes continuent à circuler librement, brandissant des armes à feu en toute impunité».
La reprise en main de la situation sécuritaire devient une nécessité vitale, «personne ne comprend pourquoi les arrestations sont inefficaces, pourquoi la justice tarde à prendre en charge sérieusement ce dossier».
Le quotidien est dur à vivre. «Pour se rendre au travail chaque matin, cela dépend de la sécurité de la voie que nous empruntons et de l’état de la ville.» Nabiha, ingénieur, témoigne d’une confrontation quotidienne avec le danger de mort : «Ma collègue n’a pas pu venir ces derniers jours, vu qu’il y a des affrontements entre les habitants de Mélika et de Thenia.
Le mois sacré est une autre source d’inquiétude de se faire attaquer à tout moment chez soi.» Vont-ils venir nous attaquer ? Est-ce qu’ils vont nous laisser jeûner tranquillement et terminer ce mois ? Vont-ils nous gâcher l’Aïd ? Les voisines s’interrogent et se rassurent mutuellement invoquant la bienveillance divine. Comme beaucoup de femmes de Ghardaïa, et malgré l’état de guerre qui sévit dans la région, Nabiha s’est rendue à son travail ce 8 juillet. Bizarrement, «ce sont les hommes qui se sont absentés», dit-elle.
Et d’ajouter : «Tout ce que je peux vous dire, c’est que chaque jour, en sortant de chez-moi, ma mère me récite le Coran, elle me dit je te confie à Dieu il veillera, et en traversant le quartier, je récite Ayat El Koursi, dans la crainte de recevoir une pierre jetée d’une terrasse, un cocktail Molotov ou une balle perdue. On nous traite de rouaa, des bergers.»
Les voix des notables ne portent plus
Pendant ce temps, une rencontre à huis clos a réuni le ministre de l’Intérieur avec les notables du M’zab, chaque communauté à part dans le salon bleu de la wilaya. Alors que les Mozabites se sont rendus en terrain conquis au bureau de Dadi Addoun Omar, président de l’APW de Ghardaïa, les Chaâmba ont attendu dans la salle de réunion leur tour.
Rien n’a filtré sur le contenu de la rencontre, ni sur les mesures prises au lendemain de l’installation de la commission interministérielle chargée de l’examen des voies et moyens à même de maîtriser la situation à Ghardaïa. Elle n’a visiblement pas pu éviter cette escalade ahurissante de violence ayant fait 25 morts, selon le bilan provisoire recoupé grâce aux sources médicales.
D’aucuns pensent que l’actuel ministre de l’Intérieur réitère les mêmes erreurs qui ont conduit à l’envenimation de la situation et à la défaillance flagrante des dispositifs de sécurité déclenchés depuis le début de la crise. «Les délégués de la société civile choisis par l’administration ne représentent personne en fait, ce sont des notables autoproclamés que personne n’écoute.» Preuve en est l’inefficacité de leurs démarches et la persistance des troubles.
Houria Alioua
Faillite des politiques et impuissance des forces de sécurité
le 09.07.15 | 10h00
Le conflit intercommunautaire, qui mine la région de Ghardaïa, prend un virage extrêmement dangereux avec le recours, par les belligérants, aux armes à feu, faisant au moins 25 morts et plus d’une centaine de blessés des deux côtés.
Une tragédie nationale dont les responsabilités doivent être prises par les autorités qui sont incapables d’instaurer l’ordre et ce depuis près de 10 ans.
Pourtant, tous les indicateurs faisaient état d’une situation explosive, notamment cette année, en raison de la violence récurrente qui embrase les quartiers mixtes (mozabite et malékite) de Ghardaïa et qui est passée à un stade supérieur durant ces dernières 24 heures, juste après une réunion de réconciliation entre les notables des deux communautés, faisant croire à une fin heureuse.
Or, tout le monde sait que des deux côtés, les jeunes «brûlaient d’envie de se rendre justice», dès les premières victimes tombées sous les coups de projectiles à Gourara et à Berriane.
Certains ont même tenté d’arracher la caution religieuse aux notables pour légitimer les actes de vengeance, mais ces derniers avaient privilégié le dialogue entre les sages, ignorant peut-être que le danger allait venir des plus jeunes, qui avaient décidé d’ailleurs d’outrepasser les consignes des plus vieux, en transformant la localité de Gourara en un champ de tirs dès la prière d’el fedjr (levée du jour).
Durant des heures, ni les gendarmes ni les policiers, présents en force mais désarmés, n’ont pu mettre un terme à cette hécatombe qui a fait au moins 15 morts sur le coup, et plus d’une centaine de blessés, dont dix succomberont à leurs blessures quelques heures après. Depuis 2007, les politiques se sont avérés incapables de trouver une solution à cette crise, qui s’aggrave de jour en jour, mettant les services de sécurité en état d’alerte permanente.
Leur stratégie, qui consiste à marcher sur des œufs, en évitant toute confrontation et toute mesure allant dans le sens de la restauration de l’ordre public, a malheureusement profité à ceux qui veulent mettre à feu et à sang cette région. La situation est passée de simples échauffourées à des jets de pierres et de cocktails Molotov, pour arriver à de violents affrontements et l’utilisation de fusils de chasse.
Peut-on dire que les responsables des services de sécurité sont eux aussi incapables de rétablir l’ordre et d’assumer leur rôle constitutionnel ? N’ont-ils pas les moyens d’appliquer la loi, rien que la loi, et dans le cadre de la loi, pour faire en sorte que les fauteurs de troubles soient déférés devant la justice ? Légitimes, les manifestations de colère des Mozabites à travers à Oran, Constantine et Alger doivent interpeller toutes les consciences et servir de sonnette d’alarme.
L’heure est très grave. Raison pour laquelle les autorités civiles et militaires se sont envolées à Ghardaïa, dans l’espoir de colmater les brèches d’une paix fissurée par la défaillance des politiques et l’impuissance de l’autorité sécuritaire. Une tâche difficile, parce qu’il est question de rattraper les erreurs qui ont permis aux barrons de la drogue, aux trafiquants d’armes et aux contrebandiers de bien asseoir leurs réseaux en attisant les troubles et en nourrissant la violence. La solution à cette grave crise doit être à la hauteur du danger qui pèse non seulement sur la région, mais aussi sur la cohésion du pays.
Salima Tlemçani
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Résultats BAC 2015: le site de l'ONEC enregistre 35 millions de connexions en 2 heures
le 09.07.15 | 14h22
Le site internet de l'Office national des examens et des concours (ONEC) qui a diffusé jeudi les résultats du baccalauréat 2015, a enregistré un nombre record de 35 millions de connexions en 2 heures, a-t-on appris auprès d'Algérie Télécom (AT).
"Environ 35 millions de connexions ont été enregistrées jeudi deux heures seulement après la diffusion à 10h00 des résultats du baccalauréat 2015 sur le site, http://bac.onec.dz", a-t-on précisé de même source.
A 10h05, un million de connexion était enregistré pour atteindre les 19 millions une heure après, a indiqué AT, qui relève un pic de 270.000 connexions simultanées enregistrées avec une consommation de la bande passante de 263 mbps.
"La consultation des résultats du baccalauréat s'est déroulée sans incidents", a-t-on affirmé, ajoutant qu'AT a mis en place tous les moyens pour faire face à une hausse de la fréquentation du site de l'ONEC et éviter toute interruption du service.
APS
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