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LIBÉRATION DE DÉTENUS ET ANNULATION DU PROJET DE CIMENTERIE DE BATNA La carte de l’apaisement ?
Un vent de clémence souffle depuis peu sur l’Algérie. Des dossiers très lourds, résultant d’une situation de crise inédite dans le pays, ont trouvé leur épilogue au moment où l’on s’y attendait le moins. Les derniers évènements suscitent dans tous les cas des interrogations qui ne trouveront réponse que dans Suite...
Un vent de clémence souffle depuis peu sur l’Algérie. Des dossiers très lourds, résultant d’une situation de crise inédite dans le pays, ont trouvé leur épilogue au moment où l’on s’y attendait le moins. Les derniers évènements suscitent dans tous les cas des interrogations qui ne trouveront réponse que dans les jours à venir. Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Les questions qui se posent aujourd’hui sont nombreuses. Elles sont inévitablement liées à ces décisions tout à fait inattendues d’ouvrir les portes de la prison à deux hommes que l’on croyait partis pour 16 mois de détention avant un procès qui devait déboucher sur la confirmation des peines retenues à leur encontre. Le général Benhadid a été élargi trois jours après que la 9e demande de mise en liberté provisoire eut été rejetée. Même ses avocats ignoraient la nouvelle ce lundi. Ils ont été informés comme le reste des Algériens par un «urgent» diffusé en boucle par la télévision Ennahar. Le juge chargé de l’affaire a décidé de libérer spontanément le général à la retraite pour raisons de santé. Benhadid doit cependant signer un P-V chaque début de mois chez le juge d’instruction. A-t-il été libéré suite à la pression importante exercée par son collectif de défense qui n’a eu de cesse d’œuvrer pour la libération d’un homme malade dont le seul tort est d’avoir osé dénoncer les pratiques des décideurs ? Se peut-il que ceux-là mêmes qui ont jeté Benhadid en prison aient été pris de panique en recevant le dossier médical établi par le responsable médical de la prison où il était détenu ? Toutes les hypothèses sont valables au stade actuel. Ce qui est certain, par contre, c’est que la plainte que l’on dit avoir été déposée par le chef d’état-major n’a jamais existé dans le dossier Benhadid. Pour cette raison, Me Mecheri a lancé carrément un appel au concerné afin qu’il «gère la situation et qu’il se place au-dessus d’une lutte de clans qui met l’Algérie en péril». L’appel a-t-il été entendu ? D’un coup de stylo, le juge d’instruction a, en tous les cas, décidé lundi de rayer la première accusation «atteinte à l’institution militaire» relevant de la chambre criminelle et de réduire la charge retenue contre lui à une simple atteinte à «une institution» officielle qui relève du délit et n’implique donc pas de peine d’emprisonnement. Au même moment, les Algériens apprenaient la libération d’un autre homme : le directeur de la télévision El-Watan incarcéré lui aussi à la prison d’El-Harrach pour avoir diffusé une interview de Madani Mezrag. Là aussi, la décision a été prise de manière spontanée. Le tribunal d’El-Harrach, qui devait examiner l’affaire au mois de juin dernier, a reporté le procès à une date ultérieure. Le directeur de cette télévision mise sous scellés a été remis en liberté sans plus de détails. La décision dépasse visiblement le seul cas Benhadid. Les faits enregistrés au cours d’une même journée semblent partir d’une volonté de passer à un autre stade. D’apaiser une situation très tendue où la tension induite par une crise sans précédent au sommet soumet chaque jour davantage le pays à de gros risques. L’autre élément qui vient conforter cette idée est la décision, politique là aussi, d’annuler le projet d’implantation d’une cimenterie à Batna. Le projet porteur de danger mobilise la population de cette wilaya depuis vendredi dernier. La décision émanant du Premier ministre a été, là aussi, annoncée par un «urgent» d’Ennahar. Première brèche dans la stratégie d’un pouvoir jusque-là engagé dans une politique où le «coup de force» primait avant tout. Dans les coulisses du monde politique on évoque la probabilité d’un inversement des rapports de force au sommet. Reste à vérifier. Des affaires épineuses, comme celle des journalistes de KBC dont la demande de mise en liberté provisoire sera étudiée aujourd’hui, ne sont pas encore closes. Et puis il y a encore tellement à faire… A. C.
La sélection algérienne de tennis a perdu (3-0) contre son homologue malgache, lundi à Antananarivo pour le compte de la 1re journée de la Coupe Davis, poule «B» du groupe 3 de la Zone Europe-Afrique, organisée du 11 au 16 juillet à Madagascar. Mohamed Hassen a perdu (6-0, 6-0) contre Antso Rakotondramanga et Youcef Ghezzal (6-1, 6-4) contre Jacob Rasolondrazana. En double, la paire algérienne, composée de Youcef Rihane et Youcef Ghezzal a perdu (6-4, 6-1) contre Jean Jacques Rakotohasy et Lucas Andriamasilalao. Les Verts affrontaient hier le Bénin pour le compte de la 2e journée, en attendant d'en découdre avec le Kenya et le Botswana, les deux autres pensionnaires de la poule «B» du groupe 3. La poule «A», quant à elle, est composée du Maroc, de la Namibie, du Mozambique, du Nigeria et du Cameroun. Après la fin de la première phase de compétition, le vainqueur de la poule «A» jouera contre le second de la poule «B», tandis que le vainqueur de la poule «B» affrontera le second de la poule «A». Les vainqueurs accéderont au groupe 2 de la Zone Europe-Afrique en 2017. La sélection algérienne est composée de Mohamed Hassen, Youcef Rihane et Youcef Ghezzal (athlètes), ainsi que de Bounaib Sebti (capitaine d'équipe).
La direction du MO Béjaïa a enclenché une course contre la montre pour qualifier ses nouvelles recrues à prendre part à la suite du parcours africain de son équipe à commencer par le match à domicile contre le TP Mazembe (RD Congo), dimanche dans le cadre de la 3e journée de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Le nouveau président du MOB, Zahir Attia, a paraphé les demandes de licences africaines de ses nouvelles recrues et les a déposées au niveau de la Fédération algérienne de la discipline qui va à son tour transmettre à la CAF les dossiers des nouveaux joueurs en vue de les qualifier dans l'effectif béjaoui dans les meilleurs délais, a-t-on appris auprès du club de Ligue 1. Les Crabes ont enregistré jusque-là, l'arrivée de six nouveaux joueurs, à savoir, Touati (Chambly, Div. 3 française), Yesli (JS Kabylie), Messaâdia (CS Constantine), Bencherifa (CR Belouizdad), Benmelouka, qui évoluait dans un club de division inférieure en France et le revenant Rahal (JSK). Le MOB occupe la deuxième place (4 points) de son groupe A après deux journées, devancé de deux unités par le leader, le TP Mazembe. La formation béjaouie, dirigée désormais par l'entraîneur Nacer Sendjak, a connu cet été le départ de plusieurs cadors à l'image de Mebarakou, Zerdab, Benali et autre Hamzaoui.
Scandale ! Plus d’un demi-siècle après sa disparition, l’Algérie n’a toujours pas exigé la restitution du crâne de…
… Cheb Khaled !
Quelqu’un peut me dire ce qu’il devient ? Ce qu’il fait ? Où il est en ce moment ? Il n’y a pas si longtemps, je savais tout de lui. Du moins, on m’informait à la minute près du moindre de ses déplacements. S’il passait une mauvaise nuit, on me le racontait au réveil, me précisant même la taille exacte des cernes autour de ses beaux yeux couleur «Vert-Benjamin-Franklin». S’il sortait en costume pour faire ses courses dans les zaouïas, on me bombardait de photos détaillant toutes les coutures du costume, les revers et les ourlets de sa vie tellement en souffrance depuis qu’il avait dû quitter précipitamment, tout à coup, soudain, sans préavis ni poste restante, sa belle ville d’Oran. La moindre incursion d’un nouveau burnous, d’une jolie kachabia dans son dressing m’était signalée aussitôt par des alertes sur mon téléphone portable. Une télé plus particulièrement me narrait avec force détails ses exploits au maquis, à un âge où Ali La Pointe, dégoûté par l’avenir en profilage de l’Algérie, avait préféré se faire exploser dans un grand éclat de rire, comme un pied-de-nez au hold-up en préparation, comme une nique au destin déjà confisqué. S’il buvait du lait pasteurisé et des dattes à peine décongelées et d’origine tunisienne contrôlée, je le savais. S’il amenait dans sa belle limousine présidentielle de location des mets délicats et des boissons doucereuses à partager avec de vieux gardiens de sectes oubliées, j’étais mis au courant. S’il parlait de cours du brut, des solutions pour accroître notre production de pétrole et de gaz et s’il analysait tout cela dans la cour d’une bâtisse en toub revisitée et rehaussée de tentures vertes recouvrant un fantôme fédérateur, le tout m’était retransmis en reportages en boucle. Et là, depuis quelques jours, plus rien ! Je ne sais plus rien de Chakib Khelil. On ne me dit plus un mot sur le meilleur revenant qu’ait connu l’Algérie depuis 1962. S’il vous plaît, donnez-moi des nouvelles de Chakib le Magnifique. Dites-moi au moins que vous ne l’avez pas oublié, ou fait oublier dans une zone de transit express d’un aéroport du pays tourmenté. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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