354-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 20 décembre 2015
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Dimanche 20 décembre 2015
الأحد 20 ديسمبر 2015 م
الأحد 09 ربيع الأول 1437 ه
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PARTICIPATION À LA COALITION SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME L’alliance saoudienne contre le terrorisme semble être partie sur de mauvaises bases. La manière même dont a été formée et décidée cette coalition suscite déjà des interrogations et des controverses notamment liées au choix des Etats membres et à l’objectif que vise réellement cette entreprise. L’Algérie fait partie de ces pays qui ont Suite... |
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L'info en continu
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Le président Bouteflika reçoit Lakhdar Brahimi
le 20.12.15 | 16h04
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu dimanche à Alger le diplomate algérien et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi.
Le dernier poste occupé par M. Brahimi était celui d'envoyé des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, duquel il avait démissionné le 31 mai 2014.
APS
Révision des subventions
Les autorités au pied du mur
le 20.12.15 | 10h00
Faute d’anticipation, le gouvernement a été poussé à revoir dans l’urgence sa copie en matière de politique budgétaire, pour tenter de limiter les dégâts induits par la baisse drastique des cours du pétrole, seule source de revenus du pays.
Il laisse entrevoir, par ailleurs, une possible mise en branle, à moyen terme, d’une politique ciblée des subventions pour rationaliser ses dépenses.
La démarche semble pourtant très peu assurée de la part du gouvernement, qui veut en même temps grignoter quelques économies au vu de la conjoncture économique difficile, tout en reculant la perspective d’une remise en cause pure et simple de la politique de subventions, jugée anti-économique et souvent décriée par les institutions internationales.
Alors qu’il aurait pu s’attaquer à ce «fardeau» avec plus de sérénité lors des années fastes, en proposant des mécanismes de protection des couches les plus vulnérables et en luttant contre le gaspillage, le gouvernement — qui se retrouve empêtré dans une situation financière inextricable qui risque de s’aggraver au fil de la baisse du prix du baril — souffle le chaud et le froid dès que la question des subventions est abordée, tant les craintes d’une contestation sociale sont tangibles.
Pour le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, la révision de la politique de subventions relève d’un caractère «sensible et compliqué». «Nous travaillons sur la maîtrise de la politique des aides sociales tout en continuant à protéger les couches défavorisées. C’est notre vision à moyen terme», a-t-il indiqué récemment, dans ses réponses aux questions des membres du Conseil de la nation à l’issue du débat sur le texte de loi de finances 2016.
Exercice difficile
Le gouvernement lorgne ainsi clairement vers l’option maintes fois ébauchée par le Fonds monétaire international (FMI) sans oser y aller frontalement. En effet, si les quelques hausses annoncées sur les prix des carburants et de l’électricité, par exemple, ont déjà provoqué un tollé politique et une levée de boucliers contre une démarche jugée antisociale, il est aisé d’évaluer la réaction face à une remise en cause de la politique de subventions, considérée comme un acquis.
La réaction sera, selon toute vraisemblance, d’autant plus virulente que la conjoncture économique a déjà apporté son lot de mauvaises nouvelles sur le front du pouvoir d’achat de la population. Difficile, dans ces conditions, d’assumer de but en blanc une remise en cause des subventions qui coûtent au budget de l’Etat quelque 30 milliards de dollars, dont 19 millions de dollars de transferts sociaux, et de faire accepter une mesure aussi douloureuse aujourd’hui alors que les revenus de dix ans de faste ont été en partie engloutis par la corruption, comme l’ont prouvé les scandales financiers dévoilés ces dernières années.
Le gouvernement cherche en tout cas une porte de sortie, comme le montrent les différentes déclarations de M. Benkhalfa, qui modifie ses sorties médiatiques au fil des mois comme pour laisser aux Algériens le temps de s’accommoder à l’idée.
Le ministre des Finances avait déclaré il y a quelques mois : «Nous avons dit au FMI qu’un changement brutal est synonyme de grand danger. Le changement doit se faire de manière progressive. Il est simplement impossible d’arrêter une échéance d’une année ou même de dix ans.» Depuis, M. Benkhalfa a arrêté un délai de deux ans pour un début d’application de cette démarche.
Jouer l’équilibrisme
Il reste à savoir quelles chances a cette démarche d’aboutir de la part d’un gouvernement trop souvent épinglé pour des reculades et des remises en question de ses propres décisions. En tout cas, le ministre des Finances a expliqué que la démarche du gouvernement pour les prochaines années consiste à établir une «critériologie» des aides sociales, qu’elles soient explicites ou implicites.
L’objectif étant de passer du système actuel de subventions généralisées à un système de subventions ciblées, selon M. Benkhalfa, qui a insisté sur le maintien par l’Etat de sa politique d’aide aux catégories de la société les plus démunies.
Le ministre explique également que les augmentations des prix prévues par la loi de finances sur l’électricité, le gaz et le gasoil visent à «rationaliser la consommation de ces produits qui demeurent, malgré ces augmentations, subventionnés par l’Etat».
Un discours qui montre que le gouvernement tente de jouer à l’équilibriste entre ce qu’il juge être une nécessité économique et le souci de maintenir la paix sociale quitte à creuser le déficit budgétaire. Il est à rappeler que malgré la grave crise dans les finances publiques, la LF-2016 prévoit une hausse de 7,5% des transferts sociaux qui devront ainsi atteindre 23% du budget de l’Etat, avec notamment «477 milliards de dinars pour le soutien à l’habitat, 446 milliards pour le soutien aux familles, dont 222 milliards de dinars pour les subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile) et 316,5 milliards pour le soutien à la santé publique».
De même, l’Etat prévoit de maintenir le niveau de ses subventions indirectes, dont le coût total s’élèvera à 1500 milliards de dinars, dont notamment «630 milliards de dinars de différentiel entre les prix réels des carburants, y compris les quantités importées et leur prix de cession, plus de 750 milliards de dinars de différentiel entre le prix réel du gaz naturel et son prix
de consommation, ainsi que 154 milliards de dinars de subvention d’équilibre à Sonelgaz»
Zhor Hadjam
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Circulation routière
Des ralentisseurs même sous les passerelles
le 20.12.15 | 10h00
Les ralentisseurs et les dos-d’âne sont installés de manière anarchique. Il y en a de toutes les formes et de toutes les tailles. Les services des APC ne prennent même pas la peine de les peindre, comme indiqué par la réglementation.
A Dar El Beïda, des ralentisseurs ont été récemment installés près du centre commercial Bab Ezzouar.
Cependant, aucun panneau de signalisation n’a été installé en amont de ces ralentisseurs pour informer les automobilistes de leur existence, qui plus est, il s’agit de monticules abrupts et escarpés.
La nuit, les habitants des cités se trouvant à proximité de cette artère, entendent les bruits de freinage des voitures, «ces ralentisseurs ne sont pas peints. De nuit, ils ne sont donc pas visibles et aucun panneau n’indique leur présence», confie un automobiliste. D’autres endroits de la capitale connaissent le même phénomène.
La route qui relie la localité de Harraga à Souachette, à l’est de la capitale, est ponctuée de dos-d’âne.
En arrivant devant ces ralentisseurs, les bus chargés de voyageurs, peinent à les franchir car ils sont trop hauts. «Il arrive que les moteurs des bus qui se trouvent à l’arrière touchent ces monticules, ce qui nous oblige à ralentir considérablement. Souvent les carters des moteurs touchent et se fissurent.
L’huile s’échappe et les moteurs coulent», déplore un propriétaire de bus. En dépit du lancement de deux projets de construction de passerelles, ces ralentisseurs continuent de créer des embouteillages. Sous chaque passerelle, il y a un ralentisseur. «Soit on maintient les ralentisseurs, soit les passerelles. Mais les deux ne vont pas ensemble», confie un automobiliste.
Par ailleurs, les marchands informels profitent de ces dos-d’âne qui ralentissent la circulation routière pour étaler leurs marchandises sur le bas-côté de la route. Les automobilistes s’arrêtent sur plusieurs files, entravent la fluidité de la circulation et créent d’interminables encombrements.
A Dergana, des ralentisseurs ont été installés sur la route nationale. Dépourvus de peinture, ils constituent un danger avéré pour les automobilistes. «Déjà à vitesse réduite, les voitures peinent à franchir ces ralentisseurs. De nuit, comme ces ralentisseurs ne sont pas peints, des voitures les franchissent à grande vitesse.
Alors, ce sont les organes de la suspension qui prennent un coup, quand ce n’est pas la voiture qui se renverse», confie un automobiliste. «Les organismes en charge de l’installation des ralentisseurs doivent impérativement les confectionner selon les normes. Ils doivent respecter les mesures, la signalisation en amont et ne pas les installer n’importe où», conclut notre interlocuteur.
Rédaction Alger Info
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*ages et messages du pouvoir
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