256 -/-actualites du Mardi 15 septembre 2015,
|
|
|
--
|
|
- |
-- http://www.abcompteur.com/configuration.php
/********
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
Mardi 15 Septembre 2015
الثلاثاء 15 سبتمبر 2015 م
الثلاثاء 1 ذو الحجة 1436 ه
|
+++++++++
L'info en continu
Sommet de l'état : Quel agenda ? La restructuration qui a touché le puissant Service du renseignement et culminé avec le départ du général Toufik,... |
Loi de finances 2016 : La gestion sous contrainte est désormais de rigueur
C’est à un exercice de gestion sous contrainte que le gouvernement algérien, qui avait longtemps refusé d’admettre la...
Affaire Mécili : Le FFS dénonce la prééminence de la raison d'Etat sur la justice
Le Front des forces socialistes (FFS) dénonce la confirmation du non-lieu prononcé en novembre 2014 dans l’affaire de...
Programme AADL et LPP : Les assiettes de terrain des bidonvilles pour les logements
La régularisation des assiettes de terrain sur lesquelles ont été réalisés les logements AADL est engagée.
L'iconographie improbable du «général invisible»
En tapant «général Toufik» (ou «général Tewfik») sur Google, et en fouinant dans le fonds images du...
Actualité
L'iconographie improbable du «général invisible»
En tapant «général Toufik» (ou «général Tewfik») sur Google, et en fouinant dans le fonds images du...
La presse internationale réservée
L’information sur le limogeage hier du patron du DRS, le général de corps d’armée Mohamed Mediène dit Toufik, qui...
Programme AADL et LPP : Les assiettes de terrain des bidonvilles pour les logements
La régularisation des assiettes de terrain sur lesquelles ont été réalisés les logements AADL est engagée.
La transparence et le contrôle font défaut
Alors que le débat sur, la rationalisation du budget de l’Etat et la gestion catastrophique de la manne pétrolière occupent la...
Sports
CAN-2015 des U23 : L'Algérie débutera face à l'Egypte
L’Algérie débutera face à l’Egypte, le 29 novembre prochain, lors de la CAN de football des U23. Les deux autres...
Barça-Real-Bayern : Les «trois gros» et les voraces
Au banquet de la Ligue des champions, le triumvirat formé par le FC Barcelone, tenant du titre, le Real Madrid et le Bayern Munich part de nouveau...
Ziaya ou le malade imaginaire...
Percevant le plus gros salaire (2 millions de dinars), Ziaya fait tout pour zapper les rencontres avec ou sans enjeu, se transforme en une...
Economie
«La croissance dépendra des investissements privés»
Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ( MENA) effectue une visite en Algérie depuis...
Selon Bouchouareb : Peugeot exportera ses futures voitures algériennes
Le projet de construction d’une usine automobile du constructeur français Peugeot en Algérie avance bien, a affirmé hier...
OPEP : La demande de brut en baisse en 2016
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a révisé à la baisse sa prévision de croissance de la...
International
Conflit au Soudan du Sud : Un cessez-le-feu précaire
Malgré les menaces de sanctions de la communauté internationale, gouvernement et rebelles se livrent à des escarmouches qui mettent...
Guerre civile au Yémen : Les forces progouvernementales à la conquête de Sanaa
Des forces progouvernementales yéménites, appuyées par la coalition arabe, tentaient, hier, de progresser reconquérir la...
Egypte : L'armée tue des touristes mexicains en pourchassant des djihadistes
Les forces de sécurité égyptiennes ont tué, dimanche, 12 personnes, dont des touristes mexicains, dans le désert...
Culture
«Faire écouter la musique universelle et symphonique algérienne»
Abdelkader Bouazzara, directeur de l’Orchestre symphonique national (OSN), nous parle du Festival culturel international de musique symphonique de...
Claire Chazal : La dernière image
Pantalon noir et chemise blanche immaculée, cheveux blonds tirés en arrière, plus élégante que jamais,...
Sommet de l’état : Quel agenda ?
le 15.09.15 | 10h00
La restructuration qui a touché le puissant Service du renseignement et culminé avec le départ du général Toufik, semble faire partie d’une vaste reconfiguration des pôles du pouvoir. Une étape qui sera suivie d’autres, analysent plusieurs sources.
La longue séquence Toufik est désormais fermée. Il quitte le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) au terme d’un houleux processus de «désagrégation-restructuration» d’un appareil aussi omnipotent qu’hégémonique. Un «démantèlement» rendu nécessaire à la fois pour des impératifs sécuritaires nouveaux et une impitoyable lutte d’influence entre les pôles du pouvoir.
Son successeur, le général-major Bachir Tartag, un enfant de la «boîte» qui s’est forgé une réputation d’homme «dur» durant l’implacable lutte menée contre le terrorisme, hérite pour ainsi dire d’un appareil rabougri. Dicté par une conjoncture chargée d’une double menace sécuritaire – domestique et externe – le tout nouveau patron des Moukhabarate sera investi de la mission de recentrer le travail et le rôle des Services du renseignement : l’espionnage et le contre-espionnage.
Mais il est fortement recommandé au DRS sous sa nouvelle configuration de libérer le champ politique et social qu’il a indûment occupé de tout temps. C’est une exigence démocratique. Cependant, le chef de l’Etat, qui va sans nul doute tenter de «rentabiliser» politiquement l’orchestration de cette semaine en arborant la mise à l’écart de Toufik comme une victoire, poursuivra-t-il le «chantier de restructuration» en touchant les autres pôles du pouvoir ? Ou se contentera-t-il de la «domestication» d’un DRS hypertrophié à son goût ?
En clair, les décideurs agissent selon un agenda préétabli et, auquel cas, quel serait l’aboutissement d’un tel processus et surtout quel sens politique devrait-il prendre ? Et pour rester dans le domaine de la sécurité et de la défense, l’armée sera-t-elle concernée par le même type de restructuration qu’ont connu les Services du renseignement ? S’il est évident que l’ANP est passée à une nouvelle étape de «modernisation et de professionnalisation», dotée de moyens énormes et sophistiqués, elle devrait également retrouver sa vocation initiale : la défense du territoire.
Jeux d’influence
Déjà au cœur de l’architecture du pouvoir depuis l’indépendance du pays, l’état-major de l’armée sort aussi «victorieux» du récent jeu d’influence dans le sérail. En récupérant les instruments jadis entre les mains du DRS, l’état-major voit son hégémonie indéniablement renforcée. Le général de corps d’armée, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, apparaît aujourd’hui, à la faveur de la nouvelle configuration, reprendre du galon politique. L’un des centres de gravité du régime s’est déplacé aux Tagarins.
Gaïd Salah, qui a pesé de tout son poids, a usé de son influence pour obtenir le quatrième mandat de Bouteflika et s’est rendu aussi indispensable qu’incontournable, subira-t-il le même sort que son camarade Mohamed Mediène ? Cette option est-elle prévue dans le plan du chef de l’Etat aux articulations inconnues pour le moment ? Pour nombre d’observateurs, il s’agit d’une feuille de route appliquée avec brutalité et dans un cafouillage angoissant qui «touchera également le chef d’état-major en poste depuis 2004, mais pas seulement».
Repêché par Bouteflika au lendemain d’un second mandat aussi improbable que problématique, le vice-ministre de la Défense est devenu, au fil des années et des crises, un allié de taille au pouvoir de Bouteflika. Gaïd Salah, à qui l’on prête à tort ou à raison des ambitions politiques, cèdera-t-il sa place facilement dans le cas où Bouteflika déciderait de se séparer de lui ?
«C’est un classique dans notre système de pouvoir, ça se termine toujours dans la douleur», a observé un ancien haut dirigeant. En l’absence d’arbitrage, Toufik étant retiré de la scène, le face-à-face Bouteflika-Gaïd Salah risque d’être rugueux. Ce sera d’autant plus problématique que le pays fait face à une crise économique dont l’impact sera déterminant dans les décisions politiques. L’équipe gouvernementale menée par Abdelmalek Sellal montre des signes de faiblesse à mesure que la crise économique et sociale approche.
Le pays pourra-t-il se payer le luxe de naviguer à vue avec un gouvernement fébrile ? Abdelaziz Bouteflika, qui a œuvré «avec patience» à affaiblir les généraux de la période du terrorisme et qui, au début de son mandat, refusait d’être un «trois quart de Président», donne l’impression, à l’entame de son quatrième mandat, d’être un hyperprésident impotent. Un paradoxe de l’histoire.
Pour des analystes, le tout devrait être parachevé par une révision de la Constitution qui interviendra, à en croire Ahmed Ouyahia, avant la fin de l’année. Dernier acte ? Ira-t-il jusqu’à convoquer une présidentielle anticipée comme le «prédit» Louisa Hanoune ? En somme, si le départ de Toufik signe la fin d’une époque, il en inaugure une autre, entourée de mystère. La démocratie attendra.
Hacen Ouali
Loi de finances 2016 : La gestion sous contrainte est désormais de rigueur
le 15.09.15 | 10h00
C’est à un exercice de gestion sous contrainte que le gouvernement algérien, qui avait longtemps refusé d’admettre la réalité d’une crise pourtant inéluctable, est depuis quelques semaines forcé de se soumettre. Ce ne sera, à l’évidence, pas une tâche facile tant nos gouvernants — assurés, quinze années durant, de la disponibilité de recettes pétrolières prodigieuses — se sont habitués à dépenser sans compter.
Même si quelques membres du gouvernement persistent à croire que les cours du pétrole vont prochainement repartir à la hausse en raison de la baisse des stocks d’hydrocarbures que ne manquera pas d’engendrer la fermeture de nombreux puits non rentables à travers le monde, ils ne sauraient feindre — sans risque de se le voir énergiquement reproché par la population — l’avènement d’une grave crise financière qui s’installe progressivement avec le risque de perturber, à terme, la quiétude économique et sociale des Algériens. Même si beaucoup d’entre eux en rêvent encore, un retournement plus favorable de la conjoncture pétrolière semble définitivement écarté par nos gouvernants au profit d’une nécessaire préparation à la gestion sous contrainte, voire même à une certaine austérité.
A travers le projet de loi de finances pour l’année 2016 qu’un Conseil interministériel vient d’endosser, le ton de cette gestion budgétaire sous contrainte est largement donné, même si l’on refuse encore de parler d’austérité, comme pour exorciser le pays d’un éventuel syndrome grec. Au regard des anticipations budgétaires présentées par chacun des responsables de départements ministériels, on note une extrême prudence quant à la mobilisation de recettes disponibles.
«Seuls les chantiers déjà lancés seront éligibles au financement, ceux qui ne le sont pas étant contraints d’attendre autant que nécessaire d’hypothétiques jours meilleurs» semble être la devise d’un gouvernement contraint d’abandonner son habit de cigale au profit de celui de la fourmi. Dépenser parcimonieusement et au gré de l’argent disponible est désormais de rigueur. Il s’agit de passer d’une gestion laxiste et exagérément prodigue des années fastes à une gestion sous contrainte, dont l’objectif est d’éviter le pire à un pays qui risque de s’appauvrir considérablement faute de recettes pétrolières.
Le niveau des recettes budgétaires ayant toujours été tributaire des produits de la fiscalité malheureusement en déclin, il faudra désormais faire avec ce qui est disponible en évitant, autant que possible, de susciter des remous au sein d’un système politique et d’une société habitués à vivre au dessus de leurs moyens. Il ne pourrait y avoir, durant tout ce cycle de baisse des recettes fiscales, d’autre voie que celle de l’austérité, à moins d’une fuite en avant vers l’épuisement des réserves de change et l’accroissement démesuré de l’endettement extérieur.
L’austérité devrait toutefois épargner l’investissement productif et la formation qualifiante que l’Etat serait bien avisé de soutenir, en usant notamment des ressources budgétaires encore disponibles et, chaque fois que possible, de avoirs privés. Ce sont surtout le train de vie de l’Etat, les surcoûts des chantiers, les transferts sociaux de complaisance, les détournements de fonds et les surfacturations liées aux importations que les pouvoirs publics devront s’atteler à éradiquer.
A défaut, le déficit budgétaire déjà très important aujourd’hui (environ 50 milliards de dollars) sera si grand qu’il ne permettra plus à l’Etat de payer régulièrement sa pléthore de fonctionnaires et, encore moins, investir dans la réalisation de nouvelles infrastructures. Faute de plans de charge pour les entreprises et de revenus salariaux, la croissance économique serait alors ramenée à la portion congrue avec tout le cortège de chômeurs additionnels, de fermetures de chantiers et d’unités de production et, bien entendu, les graves dérapages politiques et sociaux qui en seraient induits.
C’est une situation que l’Algérie a déjà vécue à la fin des années 1980 à la suite d’un effondrement des cours pétroliers qui l’avait surprise au moment où elle était déjà considérablement affaiblie par un surendettement extérieur. Ce n’est heureusement pas le cas aujourd’hui pour le pays, qui ne souffre pas d’endettement et qui, de surcroît, dispose encore d’un confortable matelas de devises lui permettant de tenir au minimum cinq années en conservant le train de vie actuel.
Il ne reste à l’Etat qu’à tirer intelligemment profit de la manne financière encore disponible (147 milliards de dollars de réserves de change, les 30 milliards du Fonds de régulation des recettes, mais aussi et surtout, l’argent des opérateurs privés) pour amorcer le virage de l’après-pétrole en soutenant le plus vigoureusement possible la relance des secteurs pourvoyeurs de richesses et d’emplois que sont l’industrie, l’agriculture, le tourisme et la formation qualifiante.
Nordine Grim
La presse internationale réservée
le 15.09.15 | 10h00
L’information sur le limogeage hier du patron du DRS, le général de corps d’armée Mohamed Mediène dit Toufik, qui a eu un effet de séisme en Algérie, a été largement reprise par la presse étrangère. A quelques exceptions près, elle a été traitée de la même manière.
Chaque journal a essayé de comprendre les raisons de la mise à la retraite du n°1 des Renseignements algériens, mais la plupart ont repris le communiqué de la présidence de la République diffusé par l’agence officielle Algérie presse service (APS). Lemonde.fr titre carrément : «En Algérie, départ forcé pour le général Toufik, puissant chef du renseignement». Pour lui, «l’opération d’effeuillage des prérogatives du DRS en œuvre depuis deux ans a connu son aboutissement avec le départ à la retraite de son chef». Le journal français est revenu sur «les attaques publiques sans précédent qu’avait subies, en février 2014, à la veille de l’élection présidentielle» le général Toufik «de la part du secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), Amar Saadani, un proche du président Bouteflika».
Selon lemonde.fr, le chef du DRS, jugé trop «tiède» dans le soutien au quatrième mandat du président Bouteflika, a été accusé d’avoir failli à la «protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf» assassiné le 29 juin 1992 par un élément du Groupe d’intervention spécial (GIS), le bras armé des Services algériens.
Amar Saadani, ajoute-t-il, avait également accusé le général Toufik d’avoir failli dans la protection des «moines de Tibhirine», des «bases de pétrole dans le Sud» et des «employés des Nations unies en Algérie» qui avaient fait l’objet d’un attentat terroriste. «Du jamais vu en Algérie», commente le journal qui explique que «c’était en fait une accélération de la bataille engagée par le président Bouteflika, soutenu par le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, pour limiter le poids politique des Services». Le Figaro, qui donne lui aussi l’information en reprenant le communiqué de la présidence algérienne, rappelle la structuration que subissent les Services du renseignement depuis quelque temps.
Le journal électronique Médiapart a fait de même ainsi que Le Parisien qui s’est contenté lui aussi de donner la nouvelle du départ à la retraite du général «Toufik» et de son successeur à la tête du DRS, ancien n°2 des Services, en l’occurrence Athmane Tartag. Le Washington Post reprend, quant à lui, une dépêche de l’agence Associated Press (AP) qui cite aussi le communiqué de la Présidence diffusé par l’APS et celui du ministère de la Défense nationale (MDN) annonçant l’installation officielle du remplaçant du patron du DRS. Asharq Al Awsat, lui fait un bref papier sur la décision prise avant-hier par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui, selon le journal londonien, a mis fin aux «Moukhabarat, faiseur de roi».
S. R.
Netanyahu veut judaïser par la force El Qods
Israël attaque la mosquée El Aqsa
le 14.09.15 | 10h00
Des forces spéciales israéliennes ont pris d’assaut, hier matin, la mosquée El Aqsa et agressé les fidèles et les étudiants qui s’y trouvaient.
La garde jordanienne chargée de sécuriser les lieux a subi le même sort. Les forces d’occupation israélienne ont utilisé des balles en caoutchouc, des bombes lacrymogènes et fumigènes pour les forcer à quitter les lieux.
Elles ont imposé par ailleurs un siège autour de l’Esplanade des Mosquées, interdisant aux Palestiniens de moins de 45 ans d’y accéder.
Les forces d’occupation israéliennes sont entrées dans la mosquée El Aqsa dans le but, en réalité, de la vider de ses fidèles, à quelques heures de la célébration de la nouvelle année juive.
C’est ce qui a provoqué les affrontements entre les deux parties. Les heurts avec les citoyens palestiniens étaient violents et ont fait plus de 100 blessés parmi les hommes et les femmes qui tentaient de faire face à ce nouvel assaut contre ce troisième lieu saint de l’islam.
Selon le correspondant de l’agence de presse palestinienne officielle Wafa, toute la ville sainte est devenue une véritable caserne tellement la présence militaire israélienne est importante.
Les échauffourées et les heurts dans la ville sainte ont rappelé aux Palestiniens l’atmosphère qui régnait durant l’Intifadha populaire qui a pris le nom d’El Aqsa déclenchée en septembre 2000, qui a duré plusieurs années durant lesquelles le langage de la violence s’est imposé.
Des milliers de Palestiniens avaient été tués, blessés ou emprisonnés. A l’époque, Ariel Sharon, chef de l’opposition israélienne représentée par la droite, n’a jamais cru au processus de paix et a tout fait pour qu’il échoue. Pour y parvenir. Il avait alors effectué une visite provocatrice sur l’Esplanade des Mosquées.
Alibi mortel
La même droite actuellement au pouvoir, à sa tête le Premier ministre Benyamin Netanyahu, utilise les mêmes moyens pour créer de nouvelles tensions et pousser les Palestiniens à la révolte.
Cela lui donnerait un alibi pour justifier la répression du peuple palestinien. Il pourrait ainsi tenter de faire oublier la victoire politique obtenue par l’OLP à l’ONU, avec l’autorisation donnée aux Palestiniens de hisser leur drapeau à son siège, à New York. Le ministre israélien de l’Agriculture, Ori Ariel, était en tête des extrémistes juifs qui ont ciblé la mosquée El Aqsa hier matin.
Le président Mahmoud Abbas a fermement condamné l’attaque israélienne. Son porte-parole, Nabil Abou Roudeina, a déclaré, suite à cette nouvelle agression, que «la ville sainte d’El Qods (Jérusalem-Est) et les lieux saints musulmans et chrétiens sont une ligne rouge».
«Nous ne resterons pas les bras croisés devant ces agressions», a-t-il poursuivi. Nabil Abou Roudeina a ajouté que le président Abbas a entrepris des contacts intensifs avec toutes les parties locales, régionales et internationales, particulièrement la Jordanie, le Maroc et l’Organisation de la coopération islamique «pour faire face aux attaques que subit la mosquée El Aqsa».
Baril de poudre
L’imam de la mosquée El Aqsa et mufti des terres palestiniennes a appelé à plus de mobilisation sur l’Esplanade des Mosquées «pour faire échouer les plans de l’occupant visant à imposer aux Palestiniens musulmans un partage de la mosquée El Aqsa».
La judaïsation de la ville sainte d’El Qods, abritant la mosquée El Aqsa, se poursuit sans relâche depuis son occupation et son annexion par Israël, en 1967.
Cette judaïsation ne pourra être complète qu’en cas de domination totale de la mosquée El Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, qui, depuis quelques mois, est la cible favorite des colons et des extrémistes juifs. Le but final est de construire ce qu’ils appellent un «temple juif» à sa place. Les Palestiniens restent très attachés à leur ancienne ville et à la mosquée en particulier. Ils veilleront à faire échouer les plans israéliens, même au prix de nouveaux milliers de morts.
A noter que la Jordanie et l’Egypte ont condamné, hier, l’attaque des forces d’occupation israéliennes. «Le gouvernement jordanien condamne l’assaut perpétré par des forces spéciales de l’armée de l’occupation israélienne contre la mosquée El Aqsa (...) exprimant son rejet catégorique de ces actes», a déclaré Mohamed Momani, ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, dont le pays est gardien du lieu saint selon le statut de 1967.
M. Momani a dénoncé «des tentatives de la part d’Israël de changer le statut» et a appelé l’occupant israélien à «arrêter ses provocations» et à «empêcher les agressions contre les lieux saints». «La répétition des agressions israéliennes (pourrait) être l’étincelle qui risque de raviver le conflit et l’extrémisme et enterrer les espoirs de tout règlement politique», a-t-il dit. En agissant de la sorte, c’est visiblement ce que cherche Tel-Aviv.
Fares Chahine
|
|
|
+++++++++++++++
|
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres