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ILS ONT LANCÉ UN APPEL HIER Des moudjahidine exigent le départ de Saâdani
La crise politique que traverse le pays a fait réagir des moudjahidine qui ont lancé un appel pour «la délivrance» d’un symbole de l’Algérie : le FLN. Les termes utilisés sont durs traduisant une vive inquiétude face à une situation incontrôlable .Les quatorze signataires ont tous un point en commun : ce sont d’anciensSuite...
La crise politique que traverse le pays a fait réagir des moudjahidine qui ont lancé un appel pour «la délivrance» d’un symbole de l’Algérie : le FLN. Les termes utilisés sont durs traduisant une vive inquiétude face à une situation incontrôlable. Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Les quatorze signataires ont tous un point en commun : ce sont d’anciens combattants de l’ALN affirmant que la démarche enclenchée «est complètement désintéressée» et ne vise aucun autre objectif que de rendre au FLN «son honneur flétri et sa dignité foulée au pied par une clique de combinards sans vergogne». L’accusation est nominative. «Nous dénonçons avec vigueur le sort réservé au FLN par l’aventurier Ammar Saâdani et sa camarilla de baltaguis». Le texte poursuit : «Des prévaricateurs et trafiquants de tous poils conglomérés autour d’un secrétaire général tiré d’un marigot grouillant d’affairistes (…) économiquement véreux et politiquement immoraux (…) ont pénétré le corps même de ce parti pour le vider de sa substance vitale et l’infecter au point d’en faire un instrument de leur inavouable bizness». Leur objectif : «Pomper dans les ressources financières de l’Algérie le maximum qui puisse être puisé (…), établir des liens avec l’étranger de sorte à s’assurer dans l’impunité et l’immunité une retraite paisible (…) pour concrétiser leur plan, ils recourent à la capillarité du FLN et sa représentation à tous les échelons des structures étatiques depuis les communes jusqu’aux plus hauts niveaux de la représentation nationale.» Au nom des héros de la Révolution, les signataires de ce texte appellent au départ imminent de Saâdani et de sa «bande» et la libération du FLN. Parmi eux, le commandant Azzedine, Djillali Guerroudj et Zohra Drif. Militant de la première heure, Djillali Guerroudj affirme que la démarche est le résultat d’un ras-le-bol généré par «la situation dans laquelle nous vivons». «Je ne me reconnais pas en Saâdani, dit-il, qui est-il, où a-t-il milité ? Je veux un FLN représenté par une personne en laquelle je me reconnais. On dit que c’est le président de la République. Moi je voue de l’amitié à Bouteflika et personne ne peut m’en empêcher mais le problème dépasse largement ce cadre. Il concerne la patrie et son devenir.» Le commandant Azzedine exprime lui aussi son ras-le-bol de «voir desaventuriers affairistes, pourris s’accaparer de ce sigle. Nous nous sommes tus mais aujourd’hui on ne peut plus garder le silence. Nous voulons cependant que la transition se passe en douceur. C’est fini, ils doivent passer le flambeau mais en toute démocratie». A. C.
A quelques jours du coup d’envoi des Jeux olympiques d’été 2016, rien ne semble indiquer que Rio de Janeiro est la ville hôte de ce grand rendez-vous sportif mondial au moment où les autorités brésiliennes sont sur le qui-vive face à la menace terroriste qui pourrait passer à l’action à tout moment. Dans un pays secoué par une double crise économique et politique, les Cariocas n’ont vraiment pas la tête à ces jeux que la ville de Rio va abriter à partir du 5 août prochain et ce durant plus de deux semaines. Dans les avenues et les grands boulevards de la ville toujours animés et remplis de restaurants, cinémas et banques, les habitants visiblement fatigués par la dureté de la vie quotidienne, vaguent à leur préoccupation de tous les jours. Antonio Rivera, vendeur ambulant de fruits et légumes sur l’une des principales rues de Rio Barra Ribeiro, non loin de Copacabana, n’a pas caché son mécontentent et sa révolte. «L’organisation des Jeux olympiques par Rio de Janeiro est une faute impardonnable commise par les autorités. Le gouvernement brésilien a dépensé des milliards de dollars au moment où le pays est frappé par une grave crise économique. La population n’arrive pas à joindre les deux bouts», s’est indigné ce Brésilien, la cinquantaine à peine. Amine S., un jeune ingénieur algérien travaillant depuis une année pour le compte d’une entreprise française chargée de la réalisation du tramway de la ville explique le désintéressement de la population de Rio par la dure crise économique qui frappe toutes les franges de la société, sans distinction.
Flambée des prix «Les Brésiliens qui aiment beaucoup le sport et le pratique à grande échelle ne sont pas vraiment emballés par les Jeux olympiques en raison des problèmes socio-économiques de ces dernières années qui rendent leur vie très difficile. D’ailleurs, le comité d’organisation des JO éprouve beaucoup de difficultés pour vendre les tickets des différentes compétitions. Même des gens plus ou moins aisés qui travaillent avec moi ne se sont pas précipités pour acheter les billets», a-t-il expliqué à l’envoyé spécial de l’APS. En revanche, pour d’autres habitants de Rio, l’organisation des Jeux olympiques par leur ville est une bonne opportunité pour le pays pour faire rentrer de l’argent et permettre aux gens de travailler au moins durant cette période notamment avec l’arrivée attendue d’un demi-million de touristes. «Le pays a besoin de ces jeux pour redémarrer son économie qui est en panne. L’arrivée massive de touristes étrangers va permettre à l’économie du pays de se relancer et d’offrir aux gens du travail dans plusieurs secteurs notamment l’hôtellerie et la restauration», a soutenu Mario Robeiro, employé dans un bureau de change situé à la Senhora de Copacabana. D’ailleurs, les prix n’ont pas attendu l’arrivée des touristes pour doubler voire tripler notamment au niveau des hôtels qui affichent complets depuis plusieurs jours.
Rio sous haute surveillance D’autre part, le gouvernement brésilien qui veut faire de ces jeux olympiques, les premiers en Amérique du Sud, une réussite totale sur tous les plans, a mobilisé d’énormes moyens militaires pour assurer la sécurité de tous les participants. Prise d’otages, attentat à la bombe, la police brésilienne se prépare à toutes les éventualités. Les autorités locales ont déjà annoncé récemment avoir déjoué des tentatives d’attaques terroristes sur leur sol. Quelque 90 000 militaires et éléments de la Police nationale dont 67 000 à Rio sont mobilisés pour assurer la sécurité de ces olympiades. 47 000 policiers et sauveteurs, ainsi que près de 20 000 militaires garantiront ainsi la sécurité à Rio. Armés jusqu’aux dents, ils sont postés au niveau des principales artères et rues de la ville à l’instar de l’avenue Marquês de Sapucai. Des patrouilles de Police, de l’armée et de la Guarda civile sont aux aguets à la sortie des bouches du métro et circulent également au milieu de la foule les doigts sur la gâchette, tandis que les hélicoptères survolent régulièrement le ciel gris de Rio. Sur la célèbre plage de Copacabana, considérée comme l’une des plus célèbres au monde avec son sable fin, mais déserte en cette période de grisaille, les soldats avec leurs blindés sont postés tout au long de ses 4,5 km de longueur.
Course contre la montre Au niveau du quartier général des jeux, situé à Barra da Tijuca à quelque 25 km du centre-ville, l’un des quatre pôles olympiques aux côtés de Doe doro, Copacabana et Maracana, les lieux sont sous haute surveillance. La présence militaire est partout notamment à l’entrée du village olympique non loin du Media press center (MPC). Pour accéder au MPC, les représentants de la presse mondiale accrédités sont passés au peigne fin. Les habitants de Rio qui n’ont pas l’habitude de voir cet impressionnant déploiement militaire dans leur ville estiment que la sécurité de leur pays passe avant tout. Au même moment, le comité d’organisation a déclenché une véritable course contre la montre alors que le compte à rebours des JO-2016 a déjà commencé. Il a mis les bouchées doubles pour que tout soit prêt pour la cérémonie d’ouverture le 5 août. Sur la route qui mène de l’aéroport, les travaux d’embellissement de certains axes sont toujours en cours tout comme les travaux au niveau de certains blocs au village olympique ainsi que les dernières retouches, entre autres l’implantation d'arbres et la peinture aux alentours des sites qui accueilleront les différentes disciplines sportives. Mais la grisaille plane encore au-dessus des premiers Jeux olympiques en Amérique du Sud, les plus incertains des dernières décennies.
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… «Vive le PSG !»
Au-delà du culot de certaines «Fat’chate» qui se sont pointées à l’enterrement de feu Boualem Bessaïeh, alors que quelques heures avant l’annonce de son décès, en privé, très en privé, elles glosaient fort sur cet homme qui «accepte encore des missions à un âge canonique», j’aime les séances «Enterrement dans un cimetière algérien» ! Je trouve ces moments, théoriquement solennels, plus instructifs et plus… vivants que tout autre segment du quotidien en D.Z. Plus qu’un Conseil des ministres. Sûrement plus qu’une session de l’APN ou du Sénat. Et bien plus qu’un mouvement dans le corps déjà fortement trituré de la justice. Le cimetière, la tombe et l’aréopage qui s’y presse et s’y frotte de convulsions quasi jouissives fournissent des grilles de lecture très probables. Peut-être pas fiables à 100%, mais très probables. La moindre poignée de main devient décret présidentiel à paraître incessamment sous peu. Le plus petit chuchotement entre une paire de lèvres charnues et une oreille creuse se transforme en «imminent remaniement du gouvernement». Et si deux personnalités se croisent, se font juste un geste de la tête, sans se serrer la pogne ni s’embrasser goulument, c’est le signe avéré que la guerre entre les clans fait rage en haut, et que les serpillières posées aux portes du Palais ne suffisent plus à contenir les flots d’hémoglobine qui s’en déversent pour atteindre les bords des tombes et des cimetières. On m’a raconté qu’un temps, l’Institut de Sciences Politiques comptait mettre en place une chaire d’Analyse et de Décryptage des cryptes, tombes et autres domaines du sacré mortuaire. L’idée a été abandonnée suite au décès brutal du recteur qui en était le promoteur. Un recteur accompagné à sa dernière demeure, comme il se doit, comme de tradition politique, par la foule des cimetières. Quel bel enterrement ma foi que celui-là. Plein… d’enseignements. Ce qui, en soi, est le minimum attendu pour un recteur, je vous le concède. Et tout en vous le concédant, seul, au bord de rien, et surtout pas d’une tombe – étant fortement allergique à la poussière – je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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