308-/-actualites du Mercredi 04 Novembre 2015
*******
|
|
|
|
|
Mercredi 04 Novembre 2015
--
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
الثلاثاء 03 نوفمبر 2015 م
الثلاثاء 20 محرم 1437 ه
|
|
|
|
RÉVISION DE LA CONSTITUTION ET SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS Le «mécanisme indépendant de surveillance des élections» que Abdelaziz Bouteflika évoquait dans sa dernière «lettre à la nation», à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre, aura dérouté de nombreux observateurs, notamment parmi l’opposition. Séduits par l’énoncé généreux de cette annonce générique, certains partis se sont même précipités à y Suite... |
|||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+++++++++++++++
|
////
++++++++++++
|
|
|
L'info en continu
Baisse de la valeur du dinar : Coup dur pour les entreprises Engendrée par la crise, l’érosion de la valeur de la monnaie nationale ne manque pas d’alimenter encore plus la crise en... |
Plus de 200 cas en 5 ans : Le «rapt» des étudiantes, l'autre fléau
Par amour, vengeance, règlement de compte, pour les violer ou simplement pour de l’argent, les affaires d’enlèvement...
Actualité
Baisse de la valeur du dinar : Coup dur pour les entreprisesEngendrée par la crise, l’érosion de la valeur de la monnaie nationale ne manque pas d’alimenter encore plus la crise en...
«Nous sommes bien en face d'une dévaluation»
Réactions des organisations patronales
Les cas Condor et NCA-Rouiba
La dépréciation de la valeur du dinar porte un coup dur aux entreprises algériennes et à l’économie nationale....
Sports
Le rallye Sahari International cale au démarrageSuperCoupe : Faut-il la délocaliser ?
Les responsables de la Ligue de football professionnel (LFP) sont à la recherche de la formule idoine pour l’organisation de la Supercoupe.
CTN de Sidi Moussa : Un centre qui tourne à plein régime
Le Centre technique national de Sidi Moussa ne désemplit pas. Chaque semaine, il abrite des stages et regroupements des différentes...
International
Ahmed Chalabi, le «fêlon» de l'Irak, est mortAhmed Chalabi avait quitté l’Irak en 1956 pour la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, où il a milité, à la tête du...
Vatileaks 2 : Deux livres révèlent des frasques financières au Vatican
Deux livres à paraître prochainement révèlent des frasques financières derrière les murs épais du...
Culture
«L'écriture est la soeur jumelle de la liberté»Amin Zaoui a présenté au 20e SILA son dernier roman, Qabla el hobi bi qalil, paru aux éditions El Ikhtilaf.
Une oeuvre à double voix
A la faveur du 20 e SILA, l’écrivaine algérienne Maïssa Bey a présenté, lundi, au pavillon central de la Safex,...
Baisse de la valeur du dinar : Coup dur pour les entreprises
le 04.11.15 | 10h00
Engendrée par la crise, l’érosion de la valeur de la monnaie nationale ne manque pas d’alimenter encore plus la crise en grevant dangereusement la trésorerie des entreprises de production.
La chute libre que subit la valeur du dinar, sous l’effet de la crise financière qui perdure depuis plus d’un an, compromet sérieusement la relance de la production nationale. Outre ses effets déjà fortement ressentis sur le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, la dépréciation de la monnaie nationale commence, en effet, à plomber les activités de production et d’investissement, alors même que celles-ci sont censées tenir lieu de seule perspective de sortie de crise.
A juin dernier, faut-il le rappeler, les évaluations officielles de la Banque d’Algérie (BA) font état d’une chute drastique de 22%, sur à peine un an, du cours du dinar algérien par rapport à celui du dollar américain. La raison en est bien évidemment la dégringolade des prix du brut et ses corollaires que sont le creusement du déficit de la balance des paiements et l’effritement des réserves officielles de change.
Et tandis que les devises fortes flambent et se raréfient sur le marché parallèle – qui, même illégal, offre quand même certaines solutions d’accès au change – sur le marché officiel, l’euro et le dollar s’affichent désormais de plus en plus à la hausse, confirmant ainsi l’avènement d’un nouveau cycle d’érosion soutenue de la valeur du dinar. Pour sa toute dernière cotation sur le marché interbancaire des changes, la monnaie nationale affiche des cours d’ouverture de 106,6 DA pour un dollar américain et de 117, 6 DA pour un euro.
Quelques mois plus tôt, soit avant l’installation de la crise pétrolière, les rapports de la Banque d’Algérie indiquaient que le cours moyen annuel de la monnaie nationale en 2014 s’établissait à 80,56 DA vis-à-vis du dollar américain et à 106,9 DA vis-à-vis de la monnaie européenne unique. La dépréciation du dinar en 2015 est ainsi des plus évidentes et ses effets néfastes sur l’économie et les productions locales le sont davantage. Engendrée par la crise, l’érosion de la valeur de la monnaie nationale ne manque pas d’alimenter encore plus la crise en grevant dangereusement la trésorerie des entreprises de production.
Car, dans une économie où les taux d’intégration restent encore faibles, les producteurs recourent par trop à l’importation pour fournir leurs industries en équipements et en matières premières indispensables. Des importations payables en euro et en dollar forts – devenues jusqu’à 20% plus chères selon certains producteurs – tandis que la production qui en résultera devra être écoulée sur le marché local en dinar trop faible et en concurrence avec d’autres produits importés.
Que faire alors ? Vendre à perte ou presque ; augmenter les prix de vente dans un contexte de forte d’inflation où le moral des ménages est déjà en berne, réduire les effectifs et les investissements, ce qui revient à compromettre la relance de la production nationale…. Le choix, faut-il l’admettre, est aussi cornélien pour les producteurs nationaux, réduits désormais à attendre un geste de la Banque d’Algérie pour espérer sortir de ce dilemme. Reste encore à savoir si l’institution en charge de la politique de change peut effectivement agir sur la parité du dinar en cette situation d’effondrement des fondamentaux économiques qui fondent sa valeur et son pouvoir d’achat.
Akli Rezouali
Ce que prévoit le décret exécutif des licences d'importation
le 04.11.15 | 14h58
Le décret exécutif relatif aux licences d'importation et d'exportation a été approuvé, mercredi, par un conseil du gouvernement, dans le cadre de l'application des dispositions de la nouvelle loi sur le commerce extérieur votée par le Parlement en juillet dernier.
Ce texte, dont l'APS a obtenu une copie, porte notamment sur la mission du comité interministériel chargé de la délivrance des licences, les modes de répartition des contingents et la durée de validité de ces licences dont l'entrée en vigueur est prévue pour 2016.
Dans l'exposé des motifs, les auteurs de ce texte expliquent que pour des raisons économiques de protectionnisme visant essentiellement la conservation des ressources naturelles épuisables, l'approvisionnement de l'industrie nationale de transformation par les quantités essentielles de matières premières produites sur le marché national, la préservation des équilibres financiers extérieurs, de l'équilibre et de l'approvisionnement du marché, "des mesures de restrictions peuvent être administrées".
"La détermination de la liste des produits à soumettre au dispositif des licences est subordonnée à l'objectif recherché à travers l'administration des licences", poursuivent-ils. Pour ce qui concerne les licences, il en existe deux catégories: automatiques et non automatiques.
Ainsi, le décret indique que les licences d'importation ou d'exportation automatiques sont délivrées par les secteurs ministériels concernés sur la base d'une demande accompagnée de documents justifiant la conformité des produits selon leur nature et la situation juridique des opérateurs économiques. A ce titre, les secteurs ministériels sont appelés à déterminer la liste des produits, jugés nécessaires, à soumettre au dispositif de licence.
Quant aux licences non automatiques, elles sont accordées par le ministère du Commerce sur proposition d'un comité interministériel permanent institué auprès de ce ministère, afin de gérer les contingents de produits. Ce comité a pour mission de formuler des propositions relatives à la liste des produits et la détermination des volumes quantitatifs des contingents.
Le contingent est ouvert sur la base d'un avis, émis par le ministère du Commerce, par voie de publication dans la presse nationale et sur le site web de ce ministère ou par toute autre voie appropriée. L'avis doit comporter les délais d'introduction des demandes d'importation ou d'exportation relatives à chaque contingent et le lieu de dépôt, les délais d'ouverture et de fermeture du contingent, les quantités de chaque produit ainsi que le mode retenu pour la répartition des quotas.
Pour la répartition des contingents, le décret propose 4 méthodes mais évoque la possibilité de recourir à tout autre mode plus approprié dans le cas où ces 4 systèmes s'avèrent inadaptés.
Ainsi, les méthodes proposées portent sur l'ordre chronologique d'introduction des demandes (Premier venu premier servi), la répartition en quotas des quantités demandées, la prise en considération des courants d'échanges traditionnels et l'appel à manifestation d'intérêt.
Quant au Comité chargé de l'examen des demandes de licences, il est présidé par le secrétaire général du ministère du Commerce et composé de deux représentants du ministère des Finances (direction générale des douanes et direction générale des impôts), et d'un représentant pour chacun des ministères de l'Industrie, de l'Agriculture et du Commerce.
La mission de cette structure porte sur l'examen des demandes de licences d'importation ou d'exportation par référence aux besoins exprimés et aux statistiques résultant de l'exploitation des données formulées par les départements ministériels ainsi que par les représentants des associations professionnelles et patronales agréés.
Il est aussi chargé de formuler au ministre du Commerce des propositions sur l'identification et l'actualisation de la liste des produits à contingenter, la détermination des volumes quantitatifs des contingents et le choix des méthodes de répartition des quotas. Concernant la durée de validité des licences d'importation ou d'exportation, le décret l'a fixée à six (6) mois à compter de sa date de délivrance.
Selon le texte, la licence délivrée a un caractère "personnel et incessible". En cas de non utilisation, elle doit être restituée au Comité, au plus tard, dans les 10 jours ouvrables, suivant sa date d'expiration. Par ailleurs, les Douanes doivent informer régulièrement le ministère du commerce et la Banque d'Algérie du niveau de consommation des contingents à l'importation et à l'exportation, ainsi que des statistiques relatives à l'historique des opérations d'importations ou d'exportations.
APS
|
|
|
Pétrole : Les prix repartent à la baisse
le 03.11.15 | 10h00
Les prix du pétrole baissaient hier en cours d’échanges européens, lestés par de nouvelles craintes sur une surabondance d’offre, ainsi que par un indicateur chinois de mauvais augure pour la demande de brut.
Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 48,83 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 73 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 72 cents à 45,87 dollars. Les cours du brent et du WTI, après avoir terminés dans le vert vendredi dans le sillage d’une nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, étaient affectés hier par de nouvelles données sur la production de la Russie, des craintes entourant l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ainsi que par le repli de l’activité manufacturière en Chine.
«L’attention des investisseurs est aujourd’hui concentrée sur l’équilibre du marché pétrolier à court terme avec davantage de pétrole en provenance de Russie et de l’OPEP, ainsi que des statistiques chinoises baissières, qui ont pesé sur les marchés boursiers», notait un analyste. D’après lui, les informations selon lesquelles la Russie a augmenté ses exportations de pétrole brut de 1,7% sur un mois et de 10% sur un an en octobre, avec une production totale atteignant un record de 10,8 millions de barils par jour, ont tiré les prix vers le bas.
De même, les chiffres faisant état d’une baisse de production de l’OPEP pour octobre n’ont pas permis aux prix de se maintenir durablement à la hausse. En outre, le nouveau repli de l’activité manufacturière en Chine, qui a continué de se contracter fortement en octobre, quoiqu’ à un rythme moins prononcé que les mois précédents, n’était pas de bon augure pour la santé de la deuxième économie mondiale et du premier consommateur d’énergie au monde.
R. E.
|
Les cas Condor et NCA-Rouiba
le 04.11.15 | 10h00
La dépréciation de la valeur du dinar porte un coup dur aux entreprises algériennes et à l’économie nationale. «Toutes les entreprises algériennes, sans exception, sont touchées par la dévaluation du dinar», constate Slim Othmani, président du conseil d’administration de l’entreprise privée de boissons Nouvelle Conserverie algérienne (NCA-Rouiba).
Les entreprises locales font face, à ses yeux, à un «dilemme cornélien». «Est-ce que toute l’économie algérienne doit accepter de perdre de l’argent pour garantir la stabilité sociale du pays ou sommes-nous capables de sortir un discours clair à l’attention du peuple algérien pour lui expliquer que l’économie ne peut pas tourner à perte ?» s’interroge Slim Othmani, dans une déclaration à El Watan.
Les conséquences directes de la dévaluation de la monnaie locale ont pour nom la hausse des prix et de l’inflation. Pour le moment, le n°1 algérien des boissons fraîches à base de fruits n’a pas l’intention d’augmenter les prix, mais entend agir sur d’autres leviers. «Avant de se précipiter dans une logique d’augmentation de prix, il faut aborder deux aspects. Le premier est d’ouvrir des négociations avec tous les fournisseurs de l’entreprise, renégocier tous les contrats à la baisse si possible.
Deuxièmement, travailler en interne au sein de l’entreprise pour explorer tous les réservoirs de productivité, pour voir si l’entreprise peut tourner de façon plus efficiente et donc générer du profit qui permettra de compenser la perte. Cet exercice est bénéfique pour l’entreprise, mais toutes ces actions ne seront pas pour autant suffisantes, parce que la dépréciation a été trop forte», s’inquiète le patron de la NCA-Rouiba.
Outre une hausse inévitable des prix et une poussée inflationniste, notre interlocuteur évoque le risque de plans sociaux. «Quand je parle de travailler sur les réservoirs de productivité, malheureusement, cela va inclure, dans certains cas, des plans sociaux et aussi handicaper les processus de recrutement. Ce sont là tous les effets pervers de la dépréciation du dinar», poursuit-il, appelant la Banque d’Algérie à intervenir pour que cesse cette situation des plus pénalisantes. A l’instar de NCA-Rouiba, le groupe Condor, première entreprise privée algérienne spécialisée dans l’électronique, n’a pas été épargnée par la dévaluation de la monnaie nationale.
La matière première «devient plus chère à cause de la dépréciation du dinar. Cela représente une hausse de 20%. Actuellement, on essaie de baisser les prix à l’import avec nos fournisseurs», confie Abderrahmane Benhamadi, membre du conseil d’administration du groupe, implanté à Bordj Bou Arréridj. Alors que la dévaluation du dinar se poursuit, Condor ne peut plus désormais continuer à tourner à perte. «On a résisté jusqu’à présent, mais malheureusement il va y avoir des augmentations de prix sur tous les produits, surtout là où il n’y a pas de fort taux d’intégration.
Par contre, là où il y a un fort taux d’intégration, ceci est bon pour l’entreprise notamment à l’export», explique-t-il, précisant que les augmentions des prix oscilleront entre 10 et 15%. Dans ces conditions, M. Benhamadi, qui prévoit une baisse de la demande, souligne qu’il «faut aller vers la vérité des prix». «On ne peut pas continuer à supporter le dinar indéfiniment», a-t-il déclaré. Excepté une hausse des prix, l’entreprise n’envisage pas de supprimer des emplois et prévoit de lancer un plan d’investissement pour fabriquer localement certaines matières premières, actuellement importées.
Hocine Lamriben
|
Tennis : Le championnat d’Algérie à Boufarik
le 04.11.15 | 10h00
Boufarik abritera le championnat d’Algérie seniors de tennis du 5 au 7 novembre. Cette compétition majeure devait se dérouler du 21 au 23 octobre dernier, mais a dû être reportée en raison des mauvaises conditions climatiques (pluie et vent) qui ont prévalu à cette période. 38 athlètes, dont 17 féminines, prendront part à ce championnat qui dévoilera les noms des champions 2015. Il reste à espérer que le mauvais temps ne sera pas de la partie afin de permettre aux athlètes de concourir dans de bonnes conditions.
A.B.
|
Mondial 2018 - dans 11 jours, l’Algérie affrontera la Tanzanie : Dar es salam portera-t-elle bien son nom pour les verts ?
le 03.11.15 | 10h00
A quelques jours du déplacement de l’équipe algérienne à Dar es Salam pour y affronter la Tanzanie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, la fébrilté qu’un tel rendez-vous devrait susciter ne semble pas de mise, estiment les observateurs sportifs.
Au moment où les Taifa Stars s’imposent un stage de préparation à Mascate, dans le sultanat d’Oman, la formation algérienne compte les défections de ses cadres pour cause de blessures contractées au cours des championnats où ils sont engagés.
Ainsi, apprend-on, le meilleur buteur des Verts (17 buts), Hillal Soudani, déclarera probablement forfait pour la double confrontation à cause d’une blessure contractée le week-end dernier avec son club croate, le Dynamo de Zagreb.
La blessure (une élongation des ischio-jambiers) n’est pas vraiment grave, mais le staff médical de son club l’a mis au repos pour deux à trois semaines afin d’éviter tout risque majeur.
Cet inconvénient physique lui fera d’ailleurs rater cette semaine le match de Ligue des champions que sa formation doit disputer contre l’équipe grecque d’Olympiakos. Soudani est un atout majeur dans le dispositif offensif mis en place par Christian Gourcuff. Il manquera certainement à notre équipe nationale à Dar es Salam (ville située au niveau de la mer) et sera difficile à remplacer aux côtés d’Islam Slimani.
D’autant que le «Portugais» Yacine Brahimi sera lui également incertain et n’a pas d’équivalent dans le rôle qu’il a et le plus qu’il apporte au compartiment offensif des Verts. Gourcuff le sait et ne pourra également pas s’attacher les services de Nabil Bentaleb et Aïssa Mandi, en perpétuelle convalescence. Un véritable casse-tête pour le coach national qui peine visiblement à mettre en place un onze compétitif et homogène.
Dans quatre jours, le 7 novembre, les internationaux algériens — du moins les joueurs locaux et certains émigrés, les «Européens», arriveront progressivement le lendemain ou le surlendemain pour ceux qui auront à disputer un match de Coupe d’Europe — se mettront au vert à Sidi Moussa.
Ce stage permettra à Gourcuff de faire le point de la situation. Il a conscience que son équipe se déplacera avec quelques lacunes, mais pourra espérer la résurgence du parfum mondialiste afin de voir les éléments retenus galvanisés, se surpasser et débuter le cycle sous les meilleurs auspices.
Autre inconvénient, la manche aller se déroulant en Tanzanie, la délégation algérienne devra effectuer un voyage de 14 heures environ pour rallier Dar es Salam, jouera le 14 novembre à 14h30, reprendra l’avion après le match et disputera la rencontre retour au stade Tchaker de Blida le 17 novembre. Un véritable périple. Les internationaux algériens auront donc subi un harassant aller-retour au moment où leurs antagonistes arriveront assez frais physiquement à Alger le lendemain.
C’est pour cela que les Verts se doivent de frapper un grand coup à Dar es Salam pour que le doute et les incertitudes changent de camp. Les Taifa Stars n’ont rien laissé au hasard, nous apprend la presse locale relayée par l’APS. Ils se sont envolés hier pour Mascate pour y effectuer un stage bloqué. 26 joueurs y sont regroupés en attente d’être rejoints, après la finale retour de la Coupe d’Afrique à Lubumbashi (le 8 novembre), par les deux attaquants du TP Mazembe, Mbwana Samata et Thomas Ulimwengu.
Avec un groupe solide, renforcé pour l’occasion par l’apport du joueur professionnel évoluant en Afrique du Sud, Mrisho Ngasa (Free State Stars, 1re Division sud-africaine), et une envie d’aller très loin, c’est-à-dire réaliser le rêve de toute une génération, l’équipe tanzanienne possède les atouts de ses convictions : une équipe soudée et, pense-t-on, une formation algérienne en face amoindrie et en prise au doute après ses deux sorties amicales quasiment ratées, face à la Guinée et au Sénégal.
Les Tanzaniens, et en premier leur entraîneur Mkwasa, estiment que les deux confrontations seront ouvertes et les Taifa Stars ont une chance de terrasser les mondialistes brésiliens. Côté algérien estime-t-on à sa juste dangerosité l’ambition tanzanienne d’écrire une belle page d’histoire ?
O.K.
|
|
Crash de l’Airbus A321 de la compagnie russe Metrojet
Le Renseignement américain écarte la piste terroriste
le 03.11.15 | 10h00
Les autorités égyptiennes et russes ont déclaré ne pas être pour le moment en mesure d’annoncer les causes du crash.
Le chef du Renseignement américain, James Clapper, a indiqué hier à Washington qu’«il n’y avait pas de signe pour l’instant qu’un acte terroriste était à l’origine du crash d’un avion russe dans le Sinaï». Le directeur national du renseignement (DNI), James Clapper, a estimé également «improbable» que le groupe Etat islamique ait les moyens d’abattre un avion commercial en vol, ajoutant toutefois qu’il ne pouvait pour autant «l’exclure» complètement.
L’Airbus A321-200 de la compagnie charter russe Metrojet s’est écrasé, samedi à l’aube, dans le Sinaï, après avoir décollé de la station balnéaire égyptienne de Charm El Cheikh pour Saint-Pétersbourg. «L’EI a revendiqué ce crash», a poursuivi M. Clapper, en référence aux affirmations de la branche égyptienne du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique, qui a indiqué avoir agi en représailles à l’intervention russe en Syrie. «Mais nous ne savons vraiment pas si les terroristes sont impliqués», a-t-il poursuivi. «Une fois que les boîtes noires seront analysées (...) peut-être pourrons-nous en savoir plus», a encore expliqué le responsable américain.
De son côté, un dirigeant de la compagnie aérienne Metrojet a assuré hier que l’Airbus A321 était «en excellent état technique» et que seule une «action extérieure» peut expliquer le crash du vol charter, excluant également une erreur humaine. «L’avion était en excellent état technique», a déclaré lors d’une conférence de presse Alexandre Smirnov. «Nous excluons une défaillance technique ou une erreur de pilotage», a-t-il ajouté, soulignant : «La seule cause possible est une action extérieure.»
Mais il n’a pas précisé de quelle action ou facteur il pouvait s’agir. Il faut dire que dès l’annonce de la catastrophe, les regards se sont tournés vers Metrojet, une petite compagnie charter. La Russie ayant connu ces dernières années plusieurs crashs impliquant de petites compagnies exploitant souvent peu d’avions. Une enquête a été ouverte concernant de possibles violations de la réglementation et des perquisitions menées dans ses locaux.
L’appareil de la compagnie Metrojet, qui appartient au transporteur Kogalymavia, s’est écrasé dans le Sinaï samedi à l’aube, 23 minutes après son décollage de la station balnéaire de Charm El Cheikh vers Saint-Pétersbourg. La catastrophe, la pire jamais connue par la Russie, a fait 224 morts. «Tout porte à croire que dès le début de la catastrophe, l’équipage a perdu le contrôle total de l’avion», a rapporté Alexandre Smirnov. «L’avion était incontrôlable, il ne volait pas mais tombait et le passage d’une situation de vol à une situation de chute s’explique apparemment par le fait que l’avion a subi un dégât conséquent de sa structure», a expliqué le dirigeant sans plus de précisions.
Dimanche, le chef des experts aéronautiques qui participent à l’enquête, Viktor Sorotchenko, avait indiqué que «l’appareil s’était disloqué dans les airs, ce qui explique que les débris soient éparpillés sur une zone de 20 km2». Les autorités égyptiennes et russes ont déclaré néanmoins ne pas être pour le moment en mesure d’annoncer les causes du crash. Le mystère entourant ce crash demeure donc entier.
A. Z.
|
|
|
L’AKP, son parti, a remporté les législatives
Le sultan Erdogan conforte son pouvoir
le 03.11.15 | 10h00
En août 2014, Erdogan est devenu le premier président turc élu au suffrage universel. La large majorité parlementaire obtenue dimanche confirme et renforce sa légitimité. Il a désormais les mains libres pour bâtir son régime présidentiel.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a eu la revanche qu’il espérait. Contre tous les pronostics, son parti, l’AKP, qui revendique l’héritage des Frères musulmans, s’est largement imposé lors des législatives anticipées de dimanche, en raflant 49,4% des suffrages et une majorité absolue de 316 des 550 sièges du Parlement.
Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) est arrivé deuxième avec 25,4% des voix et 134 sièges, devant le Parti de l’action nationaliste (MHP, droite) avec 12% et 41 sièges. Entré triomphalement au Parlement en juin dernier, le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) n’a sauvé sa place que de justesse. Avec 10,7% des voix, juste au-dessus du seuil minimal de représentation, il a décroché 59 sièges.
Le succès de l’AKP est interprété par de nombreux observateurs comme «l’expression du désir de stabilité des électeurs turcs, dans un pays confronté depuis la fin de l’été à la reprise du conflit kurde et à la menace terroriste». Pendant toute la campagne, Recep Tayyip Erdogan et son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, en habiles stratèges, se sont d’ailleurs posés en seuls garants de la sécurité et de l’unité du pays, agitant le spectre du «chaos» en cas d’absence de majorité absolue d’un seul parti.
Les mêmes observateurs soutiennent même que «la guerre menée aux autonomistes armés du PKK a été relancée avec l’intention de séduire une partie de l’électorat de la droite ultranationaliste». L’actualité de ces dernières semaines a, en tout cas, montré que les Turcs ont peur des Kurdes et de la possibilité d’une nouvelle guerre civile. Le choix de la stratégie de la tension a donc fini par payer.
Une opposition divisée
L’incapacité des partis d’opposition à faire une coalition en juin dernier a aussi été sanctionnée. Le grand perdant de cette élection est d’ailleurs le parti d’extrême droite MHP, qui a vu deux millions de ses électeurs rejoindre l’AKP. Après le 7 juin, c’est lui qui avait bloqué toute solution de coalition en refusant de s’allier avec Erdogan. Au-delà, le centre de gravité de la politique en Turquie est fortement à droite. Il y a un bloc incompressible de 60% d’électeurs sunnites nationalistes conservateurs.
Et Erdogan le sait mieux que quiconque. «La volonté de la nation s’est exprimée en faveur de la stabilité (...) J’ai toujours dit une nation, un drapeau, un pays, un Etat», s’est réjoui le Président turc à l’issue d’une visite très symbolique à la mosquée d’Eyup. Maintenant que fera Erdogan de son écrasante victoire ? Le Président turc s’emploiera certainement à faire basculer la Turquie dans un régime présidentiel comme il l’a toujours souhaité. Un régime qui, probablement, au vu des pressions que subissent la presse et la société civile, sera fortement teinté d’autoritarisme.
S’il y parvient, Erdogan pourra rester seul maître à bord en Turquie jusqu’en 2023 et avoir ainsi la longévité et surtout le pouvoir d’un sultan. Cette perspective inquiète déjà l’opposition qui redoute que le Président turc continue à se comporter en autocrate. «C’est la victoire de la peur», a titré hier le quotidien Cumhuriyet, fer de lance de la critique du régime turc.
«Personne ne doit se considérer au-dessus des lois», a mis en garde dès dimanche soir le chef du CHP, Kemal Kiliçdaroglu, appelant le pouvoir à «respecter la suprématie du droit». Au plan international, la victoire écrasante de l’AKP va très certainement peser lourd sur l’évolution de la guerre en Syrie.
L’OSCE déplore une campagne minée par les violences
Les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont déploré, hier, le climat de «violence» de la campagne des élections législatives en Turquie et reproché au gouvernement ses pressions sur la presse indépendante.
«La campagne a été ternie par la violence», a estimé l’OSCE, dans un rapport conjoint avec le Conseil de l’Europe et le Parlement européen, et a souligné «des interventions dans l’autonomie éditoriale des médias» de la part du régime islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erodgan. AFP
Zine Cherfaoui
|
Zone industrielle de Rouiba
Les travailleurs de la SNVI descendent dans la rue
le 04.11.15 | 10h00
Plus de 4500 travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba sont descendus avant-hier dans la rue pour dénoncer «les retards enregistrés dans le versement de leur salaire d’octobre et les manœuvres visant la liquidation de leur entreprise».
Les manifestants exerçaient pour la plupart au niveau des divisions de la fonderie et du véhicule industriel.
Ils ont suspendu leur activité vers 15h avant d’investir la rue menant vers Alger, en la bloquant à la circulation automobile durant plus de 2 heures. Ce qui a occasionné d’immenses bouchons dans les deux sens de la voie.
«D’habitude, on perçoit nos salaires le 26 de chaque mois. Cette fois, on nous a promis de régler le problème au plus tard le 2 novembre, mais rien», dénoncent certains travailleurs.
Les responsables de la SNVI justifient ce retard par une panne technique au niveau du système informatique d’Algérie Poste. Ce que les manifestants ont rejeté en bloc, en accusant leurs responsables de leur cacher la vérité. «C’est un faux prétexte. Notre entreprise traverse une situation très difficile.
Elle a presque cessé la production de mars 2014 jusqu’à septembre dernier (soit durant 18 mois, ndrl) en raison du blocage de sa marchandise importée au niveau des douanes», précise un membre du syndicat.
Selon lui, l’action d’avant-hier n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. «Il est vrai que les travailleurs qui ont des comptes au niveau de la Banque d’Algérie ont touché leur paie, mais les employés qui sont sortis dans la rue l’ont fait aussi en raison des problèmes liés au dédouanement des produits de la SNVI pour les besoins de son activité», explique-t-il, ajoutant que même la décision prise par le conseil des participations, en juillet 2014, pour résoudre le problème n’a pas été appliquée.
Un autre syndicaliste rappelle qu’il aura fallu attendre jusqu’à septembre dernier pour que le gouvernement réagisse, en incluant une disposition dans la loi de finances 2015 qui exonère l’entreprise des taxes douanières. «Moi, je me demande pourquoi l’usine Mercedes, qui se trouve juste à côté, fonctionne le plus normalement du monde alors que la nôtre tourne au ralenti depuis plus d’un an», s’interroge un autre travailleur qui parle de «manœuvres visant la liquidation de la SNVI». «A un certain moment, même l’Etusa a suspendu ses achats de bus auprès de la SNVI. C’était juste après la désignation de Amar Ghoul à la tête du ministère des Transports.
Maintenant, il nous faut au moins six mois pour bien relancer l’activité et la production et améliorer la situation financière de l’entreprise», explique-t-il, en précisant qu’une réunion entre le syndicat et les responsables de la SNVI est prévue dimanche prochain afin de discuter des problèmes susmentionnés et des actions à entreprendre pour les solutionner.
Ramdane Koubabi
61e anniversaire du déclenchement de la révoluti
9
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/13-heures/jt-de-13h-du-mardi-3-novembre-2015_1147337.html
Présenté parElise Lucet
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'actualité DERNIERE HEURE en photos |
*******
++ +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
+ + ++
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres