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Une manifestation de non-jeûneurs prévue aujourd’hui à Tizi Ouzou
«Contre l’inquisition et pour la liberté de conscience»
le 03.08.13 | 10h00
Contre l’inquisition» et «Pour la liberté de conscience et le droit à la différence», tels sont les mots d’ordre de l’action des citoyens qui appellent à un déjeuner en public, aujourd’hui à partir de 11h, sur la place du carrefour Matoub Lounès, devant l’ancienne gare routière de la ville de Tizi Ouzou.
De l’avis des téléspectateurs et des observateurs, les grilles proposées par les différentes chaînes de télévision publiques depuis le début du mois de Ramadhan manquent d’originalité et ne captent plus un public trop exigeant qui n’accepte pas «la triche». L’autre faille dans la programmation des chaînes de télévision algériennes est l’absence du cinéma. Les longs métrages produits par des réalisateurs algériens ne sont pas diffusés par l’ENTV et «sesdérivées».
Dans une alerte postée sur le site du département d’Etat, l’institution américaine annonce la fermeture de son ambassade à Alger demain 4 août 2013, et ce, pour des raisons de sécurité.
Le 4 août, soit la veille du 27e jour du Ramadhan. Cette fermeture est justifiée par le recours à plus de prudence et dans le souci de parer à toute éventuelle atteinte aux employés de l’ambassade. La représentation américaine à Alger n’est pas la seule à fermer ce 4 août. Le département d’Etat a décidé de la fermeture de plusieurs de ses chancelleries dans le monde pour des raisons de sécurité. Outre l’ambassade à Alger, la décision concerne aussi les ambassades américaines en Egypte, en Irak, au Qatar, au Bahreïn, en Afghanistan, au Bangladesh, en Jordanie, à Oman, en Arabie Saoudite, aux Emirats arabes unis, au Koweït, au Yémen et en Libye
Le Premier ministre était en visite dans cette wilaya jeudi dernier
Le gouvernement s’intéresse au développement de Tiaret
02-08-2013
De notre envoyé spécial à Tiaret
Salah Benreguia
Bien que Tiaret soit une wilaya agricole par excellence, eu égard à la haute qualité de ses produits agricoles, particulièrement dans la céréaliculture et l’élevage équin, cette région est prédestinée pour devenir un pôle économique et industriel. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a effectué, jeudi dernier, une visite de travail et d’inspection a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence des chantiers déjà mis en œuvre et également lancer de nouveaux projets industriels.
Accompagné par une forte délégation ministérielle (8 ministres), Abdelmalek Sellal, a annoncé l’octroi à cette wilaya d’une rallonge budgétaire de l’ordre de 28,74 milliards de dinars. Cette enveloppe supplémentaire s’inscrit dans le cadre du programme complémentaire qui touche la réalisation de près de 40 opérations relevant de divers secteurs d’activités. Il s’agit à titre d’exemple du secteur de l’habitat (12,2 milliards DA), travaux publics (4,07 milliards DA), hydraulique (3 milliards DA). Le secteur de l’agriculture (la principale vocation de la wilaya) a bénéficié de 1,15 milliard DA, alors que l’Éducation nationale a eu une enveloppe de 1,18 milliard DA. «Les opérations financées au titre de ce programme sont destinées à répondre aux besoins des populations en matière notamment de désenclavement d’alimentation en eau potable et d’assainissement, de scolarisation et de développement économique», selon les propos de Sellal.
L’ANP a renforcé ses moyens militaires et ses capacités à la frontière Est avec la Tunisie, suite notamment à l’attaque terroriste sanglante ayant causé la mort de huit soldats tunisiens, au mont Châambi à Kasserine....
Bien que Tiaret soit une wilaya agricole par excellence, eu égard à la haute qualité de ses produits agricoles, particulièrement dans la céréaliculture et l’élevage équin, cette région est prédestinée pour devenir un pôle économique et industriel. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a effectué, jeudi dernier, une visite de travail et d’inspection a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence des chantiers déjà mis en œuvre et également lancer de nouveaux projets industriels....
L’armée tunisienne menait hier une opération aérienne et terrestre de grande ampleur contre des terroristes au mont Châambi, zone à la frontière algérienne....
Une année blanche, une seule, au lieu de cinq ou dix comme annoncé précédemment, à l’encontre des candidats au baccalauréat 2013, accusés de fraude collective à l’épreuve de philosophie....
Synthèse de Badiâa Amarni C’est au courant de ce mois d’août qu’entreront en vigueur les textes portant mise en œuvre des dispositions de l’indemnité de contagion ...
Les transactions commerciales non facturées ont enregistré, durant les 20 premiers jours du Ramadhan, une hausse de 60,47%, par rapport à la même période de l’année passée, atteignant ainsi 1,548 milliard de dinars....
Le premier constructeur automobile mondial, le japonais Toyota, revoit à la hausse ses ambitions, en termes de bénéfices, prévoyant 12 milliards d’euros de bénéfice net. Et c’est la dépréciation du yen qui est, en partie, à l’origine de ces résultats....
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Sid Ahmed Ferroukhi a inauguré, jeudi à Sidi Bel Abbès, l’écloserie régionale mobile de poissons ...
L’Algérie a condamné «fermement» l’acte terroriste qui a causé la mort de huit soldats tunisiens suite à une embuscade alors qu’ils effectuaient un ratissage, lundi dernier, au mont Chaâmbi à Kasserine (Tunisie). ...
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera aujourd’hui une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tiaret dans le cadre de la mise en ...
Les frontières algériennes sont devenues une passoire pour les contrebandiers. Un phénomène qui représente désormais un problème tant sécuritaire qu’économique. Contrebande et trafics en tous genres prennent des proportions alarmantes dans la région frontalière, notamment avec la Tunisie et le Maroc et dernièrement la Libye. Il ne se passe d’ailleurs pas un jour sans que la presse ne rapporte une information liée au trafic et la contrebande. Tout passe : drogue, carburant, cheptel, produits alimentaires, pharmaceutiques, chimiques… ...
Une belle initiative a été organisée, avec la participation de GE Volunteers, GE Women’s network et l’association Rachda, au foyer d’accueil Darna, cité des dunes, El Mohamedia. ...
C’est aujourd’hui que l’on saura si la date du lancement de l’appel d’offres pour la 3G par l’Arpt, annoncé pour le 1er août 2013 par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (Mptic), Moussa Benhamadi, va se confirmer ou non....
Lasse d’attendre la satisfaction des revendications des travailleurs du secteur, la Fédération des travailleurs de la santé, affiliée à l’Ugta, monte au créneau....
Annoncée, longtemps attendue, considérée comme l’Arlésienne, la téléphonie mobile de 3e génération devient enfin une réalité. Le starter a été donné en effet pour l’octroi d’une
Annoncée, longtemps attendue, considérée comme l’Arlésienne, la téléphonie mobile de 3e génération devient enfin une réalité. Le starter a été donné en effet pour l’octroi d’une triple licence de télécommunications mobiles de 3G.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Jeudi dernier, 1er août 2013, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications a rendu public un avis d’appel à la concurrence nationale pour l’établissement et l’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G). Inscrit, selon l’autorité de régulation, dans le cadre de l’introduction du haut débit mobile en Algérie, cet appel d’offres est lancé en direction des opérateurs établis et exploitant un réseau de télécommunications mobiles en Algérie pour l'octroi de trois licences d'établissement et d'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G) et de fourniture de services au public. En d’autres termes, cet appel est ouvert aux trois opérateurs mobiles nationaux, la société publique Algérie Télécom –Mobilis, et les deux opérateurs privés Wataniya Télécom Algérie (WTA-Nedjma) et Orascom Algérie Télécom (OTA-Djezzy). Les opérateurs intéressés pourront retirer les dossiers d’appel à concurrence du 11 au 15 août 2013, selon ce qu’indique l’ARPT. Par la suite, un processus de qualification des candidatures, de présentation et évaluation des offres ainsi que l’adjudication aux soumissionnaires les mieux-offrants, est lancé, conformément à la réglementation en vigueur (décret exécutif n° 01-124 du 9 mai 2001). Ainsi, la mise en service commerciale de la licence 3G sera effective à partir du 1er décembre prochain, comme l’indique un arrêté pris le 18 juillet 2013 par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, et publié au dernier Journal Officiel. Ce qui, en fait, met un terme aux supputations, à la polémique qui ont marqué le débat national, durant les deux dernières années. Annoncé durant l’été 2011, le projet de développement de la 3G est resté pourtant incertain, son lancement ayant été à maintes fois reporté, voire victime des atermoiements de l’exécutif. En effet, et Moussa Benhamadi n’a pas cessé de l’affirmer, le lancement de la 3G était tributaire du règlement du dossier de Djezzy dont l’Algérie a négocié l’acquisition à plus de 51% avec la compagnie russe Vimpelcom. Or, dans la mesure où son sort restait incertain et qu’elle était en butte à certaines contraintes financières, OTA ne pouvait pas participer, de manière égale, avec les deux autres opérateurs mobiles à tout appel d’offres relatif à la 3G, nonobstant les aspects d’ordre technique. Mais en annonçant la concrétisation du projet, l’ARPT et pardelà le département ministériel de Moussa Benhamadi laissent entendre que la question de Djezzy ne pose plus problème. Voire, les négociations algéro-russes auraient été conclues et le sort de Djezzy déjà scellé, sans toutefois que l’opinion publique en soit effectivement informée. Ainsi, les trois opérateurs mobiles sont placés sur un pied d’égalité, censés être prêts du point de vue technique et logistique. Ce qui reste loin d’être évident, le P-dg de Mobilis, Saâd Damma, s’attendant à être fixé en termes d’obligations de couverture et modalités de déploiement de la 3G. Et un déploiement qui ne pourra qu’être graduel, l’accès aux services innovants de la 3G, certainement d’un coût élevé, ne pouvant bénéficier qu’à certaines catégories socioéconomiques. Cela même si la commercialisation de plus en plus large des tablettes et smart-phones permettra à terme de jouer sur les tarifs. Pour autant, le gouvernement qui avait opté naguère pour les services de la 3G + (une norme, une technologie qui permet le haut débit, avec une vitesse de transmission des informations élevée — 4Mbit/s, une qualité de navigation sur Internet d’une grande qualité, l’accès à la télévision en qualité HD...) semble avoir freiné ses ambitions à la 3G (une vitesse de transmission de 400kb/s et une qualité de navigation sur Internet ). Une option certes justifiable mais qui démontre cependant un déficit avéré en termes d’adaptation aux évolutions technologiques en cours dans le monde et en particulier dans les pays où... la 4G est déjà lancée. C. B.
L'armée tunisienne a déclenché, dans la nuit de jeudi à vendredi, une opération offensive contre le groupe terroriste activant au Djebel Chaâmbi, zone frontalière avec l’Algérie. L’offensive de l’armée tunisienne intervient quelques jours après l’assassinat, lundi dernier, de huit soldats tunisiens par des terroristes. Hier matin, les opérations de l’armée tunisienne se sont poursuivies par des bombardements à partir d’hélicoptères sur le Djebel Chaâmbi. Si sur le plan sécuritaire, c’est la lutte contre le terrorisme menée ce week-end par la mobilisation de l’armée tunisienne de ses troupes et l’offensive opérée contre les terroristes de Djebel Chaâmbi qui fait l’évènement, sur le plan politique, c’est l’ultimatum d’une semaine adressé par l’UGTT au gouvernement d’Ennahdha qui constitue la nouvelle donne qui rythmera le cours des évènements politiques en Tunisie. Une Ennahdha a une semaine pour opérer vers un changement du gouvernement composé de technocrates, selon la proposition formulée par le puissant syndicat de Tunisie, l’UGTT, qui compte pour rappel plus de 600 000 membres dans ses rangs. Acculé, le parti Ennahdha qui ne perd pas de vue la chute de ses Frères politiques en Égypte a du mal à tirer les leçons pour éviter le même sort. Dans sa dernière sortie, le patron du parti islamiste, Ennahdha, s’est contenté de proposer la formation d’un gouvernement d’union nationale, proposition de l’opposition refusée par le parti de Ghennouchi, il y a six mois, au lendemain de la crise déclenchée suite à l’assassinat en février dernier, du leader de l’opposition, Chokri Belaïd. Beaucoup d’eau a coulé depuis sous les ponts. Troisième assassinat politique sous le gouvernement d’Ennahdha, un crime de trop pour l’opposition et les Tunisiens. Meurtre de huit soldats tunisiens par des terroristes et le discours politique flou d’Ennahdha et non tranchant sur la réelle menace des djihadistes et des ligues islamistes de défense de la révolution. En plus des vents qui soufflent d’Égypte et les sit-in de centaines de Tunisiens à la place du Bardo, à proximité du siège de l’Assemblée constituante exigeant le départ du gouvernement en place. Ennahdha qui s’est vu accorder une semaine pour s’acheminer vers la formation d’un staff gouvernemental composé de technocrates, continue d’être sous la pression, et des acteurs politiques et de la contestation des Tunisiens. Pour le syndicaliste de l’UGTT et secrétaire adjoint, «nous allons poursuivre les négociations et si nos demandes de changement de gouvernement et d'application d'un calendrier par l'Assemblée constituante ne sont pas prises en compte, alors nous serons obligés d'envisager d'autres options». Ceci dit, connu pour s’accrocher aux postes-clés de tout gouvernement assurant ainsi une mainmise sur les institutions de l’Etat tunisien et mener à bien leur projet islamiste, le parti Ennahdha sera-t-il capable de lâcher prise ou s’entêtera-t-elle comme ses Frères politiques en Égypte et se voir subir le même sort ? La semaine en cours apportera certainement des réponses bien avant la fin de l’ultimatum adressé par l’UGTT à Ennahdha. K. B.
Le verdict de la commission ministérielle est tombé : il confirme l’échec à l’examen du baccalauréat des candidats auteurs de fraude et allège leur sanction qui passe de trois à une année d’exclusion. Des surveillants accusés de laxisme seront également sanctionnés.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Point d’«amnistie» pour les 3 000 candidats au bac ayant fraudé. Après avoir maintenu le suspense, la commission installée par le département de Baba Ahmed rend ses conclusions. Ses membres évoquent «une fraude massive» suite à des «perturbations» au cours de l'épreuve de philosophie dans 11 centres d'examen dans les wilayas d'Alger, Constantine, Oran, ïn-Temouchent et Tlemcen. Conclusion : candidats et surveillants sont sanctionnés. Après avoir évoqué une exclusion allant de trois à cinq ans, ladite commission revoit à la baisse cette durée. Les candidats sanctionnés écopent d’une année d’exclusion. Certains surveillants n’y échappent pas non plus. Ladite commission évoque une «défaillance professionnelle» du personnel d'encadrement et charge les directions de l’éducation d’appliquer des sanctions sans en préciser la nature. Les candidats au baccalauréat concernés par l’exclusion recevront leurs relevés de notes et devront attendre la rentrée de 2014-2015 pour pouvoir repasser les épreuves. Les membres de la commission ministérielle ont motivé leurs décisions par la prise en considération d’un «certain nombre de faits liés à la crédibilité de l'examen du baccalauréat, les circonstances dans lesquelles la fraude s'est effectuée et la préservation de l'avenir de nos élèves». Avant d’en arriver à cette conclusion, ses membres avaient examiné des pièces à conviction, la commission a convoqué les chefs de centres d'examen, certains surveillants et des personnes susceptibles d'apporter un supplément d'information pouvant conforter la commission dans ses conclusions. Résultat de ses investigations : les troubles enregistrés dans les centres concernés ont été confirmés, ce qui, ajoute la commission, a favorisé la participation massive à la fraude «sans distinction possible». Dans son rapport, ses membres ajoutent que «certains responsables au niveau des centres concernés ont été dans l'incapacité de maîtriser la situation, ce qui a permis aux candidats de communiquer entre eux, sous une forme ou sous une autre et de participer aux actes de fraude, et certains surveillants se sont montrés conciliants, voire laxistes avec les candidats fraudeurs de peur de représailles». Les auditions des chefs de centres d'examen et de certains surveillants concernés ont permis de conclure que «l'ensemble des candidats concernés au niveau de ces centres sont impliqués dans la participation à la fraude collective à l'épreuve de philosophie ». Ces derniers, ajoute la commission, sont non seulement sortis des salles d'examen mais ont également recouru à la fraude «par toutes sortes de moyens». En proclamant les résultats de la session 2013, l'Office national des examens et concours avait évoqué 3 000 cas de fraude et fait part de la décision d’exclure les auteurs pour une durée allant de 3 à cinq ans. Sous la pression des parents, le ministère de l’Education avait ouvert la voie aux recours tandis que les rumeurs sur une éventuelle amnistie des tricheurs avait fait vivement réagir la famille de l’éducation qui a appelé au maintien des sanctions au nom de la sauvegarde de la crédibilité de l’examen. N. I.
La crise en Égypte continue d’inspirer le MSP et bien d’autres partis qui essaient tant bien que mal de faire le parallèle avec la situation politique du pays que plus d’un qualifie de fermée, surtout avec la maladie prolongée du président de la République.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) Le mouvement de Abderezzak Mokri ne cesse, en effet, de multiplier les initiatives à l’effet d’arrimer à sa cause d’autres partis et segments de la société civile à l’effet de condamner ce qu’il considère comme étant un coup d’Etat et un coup de grâce portés à la légitimité démocratique en Égypte avec tout ce que cela suppose, selon lui, comme conséquences sur le reste des pays arabes que l’on veut faire apparaître comme pas mûrs pour ce contrat social. Et de plaider pour un soutien actif et massif pour les Frères musulmans et les citoyens qui maintiennent leurs sit-in sur les places égyptiennes. Avant-hier, à l’occasion d’une table ronde autour justement de la crise égyptienne, le président du MSP a soutenu que ce qui s’est passé le 3 juillet en Égypte avec le renversement de l’ex-président Mohamed Morsi est un tournant historique et concerne tous les pays du monde arabe. «L’interruption du processus électoral en Egypte est à valeur de fermeture aussi de l’horizon politique de par le reste du monde arabe», affirmera encore Abderezzak Mokri qui invitera à une large mobilisation des Algériens à l’effet de se tenir aux côtés des défenseurs de la légitimité populaire en Égypte. Et à Mokri de lire en ce coup de force un message clair à la jeunesse des pays arabes invitée à ne pas croire en la démocratie et que seules la force et la violence sont la solution pour imposer une telle option au détriment des autres. Tout le contraire de ce que le contrat social que l’humanité, au fil de ses douloureuses expériences, suppose comme règles de gestion des affaires de la cité. Et pas que cela puisque ce putsch constitue un frein au développement et à la civilisation des contrées arabes. Pour Le président du RPR, ce qui se passe en Égypte s'inscrit en droite ligne de la logique du plus fort mange le plus faible, lui pour qui le coup d’Etat ayant eu raison de Morsi a été pensé par les Etats- Unis et les Européens, exécuté par les appendices locaux et financés par les monarchies du Golfe, faisant le parallèle avec ce qui s’est passé dans le pays au début des années 90. Pour sa part, le secrétaire général du mouvement Islah considère que ceux qui ont exécuté ce coup d’Etat ont commis une «grande traîtrise à l’encontre de leur peuple et de leur histoire». Djahid Younsi regrettera la position timorée de notre diplomatie, et ce, malgré le statut de membre de l’Union africaine qui rejette tout coup d’Etat qui toucherait un de ses membres. Tahar Benbaïbèche, du parti de Fadjr El Djadid, s'interrogera si le but recherché à travers la destitution des Frères en Égypte, Nahda en Tunisie n’était pas de laisser la porte grandement ouverte aux Taliban, Boko Haram et autres El Qaïda. Et de toutes les interventions lors de cette rencontre, une s’est inscrite quelque peu en porte-à-faux avec le constat unanimement partagé. Celle du sociologue Zoubir Arous qui invitera les partis islamistes à revoir leurs discours et leur action politique. Lui qui considère que les données ont grandement changé, il exhortera le MSP et consorts de la mouvance islamiste à reconsidérer leur perception du fait politique et celle, donc, de la légitimité démocratique qui signifie la participation avec les autres et non leur exclusion. M. K
La sélection algérienne de volley-ball des moins de 18 ans (U18) a été battue par son homologue mexicaine par 3 sets à 0 (25-6, 25- 18, 25-19), hier à Nakhon Ratchasima (nord-est de la Thaïlande) dans le cadre du tournoi de classement (17e- 20e places) du Mondial-2013 féminin de la catégorie. Les joueuses de l'entraîneur Kamel Rabia, qui se sont inclinées en 1 heure 14 minutes de jeu, enregistrent leur 6e défaite de suite, après celles essuyées en phase de poules sur le même score de 3-0 contre la Slovénie, le Brésil, la République dominicaine et les Etats-Unis, ainsi que face à l'Argentine lors de la première rencontre du tournoi de classement. Ces matches de classement concernent les équipes ayant terminé à la 5e et dernière place des quatre groupes du premier tour de ce Championnat du monde des cadettes. Dans l'autre rencontre de ce mini-tournoi à quatre qui se déroule sous forme de championnat en aller simple, l'Argentine s'est imposée devant la Tunisie par 3 à 0 (25-14, 25-18, 25- 5) en 59 minutes seulement de jeu. La sélection algérienne affrontera aujourd’hui les Tunisiennes, toujours dans la ville de Nakhon Ratchasima pour leur dernière sortie dans cette épreuve.
Les fans de musiques gnawie, reggae, chaâbi et même raï avaient rendez-vous avec le show du groupe Gnawa Diffusion, mené par Amazigh Kateb, programmé deux soirées de suite dans la nuit de mardi à mercredi puis celle suivante à Alger. Organisé par l’opérateur privé Broshing Event, ce concert événement a été un record en termes d’affluence du public depuis le début du mois de Ramadan, totalisant plus de 6 500 spectateurs au Théâtre de verdure du complexe culturel Laadi-Flici. Après le bref passage du groupe Debza, connu à la fin des années 1980 en première partie, le public, essentiellement jeune, scandait le nom du chanteur engagé, véritable icône, qui montait sur scène pour la première fois après la sortie du dernier album du groupe Shock el hal en 2013. Goumbri à la main, Amazigh Kateb a enchanté son public de sa voix qui n’a pas pris une ride, par le premier istikhbar et son premier morceau Guelb ou dem(cœur et sang) que tous les spectateurs du théâtre ont repris en chœur. Dans une ambiance électrique, Amazigh Kateb a marché sur les traces du dernier spectacle avant la séparation du groupe en 2007 enchaînant des titres comme Ya laymi, qui comporte une grande influence de musique chaâbi, avec P'tit Moh au mandole, tout en y ajoutant des chansons du dernier album comme Bism el hak ou l’amour (au nom du droit et de l’amour) ou Promesse de mort. Les qualités de show man d’Amazigh Kateb, «principale atout de l’artiste après ses textes engagés», selon ses fans, étaient au cœur du spectacle. Tout au long du concert, le chanteur n’a eu de cesse de discuter et de plaisanter avec son public tout en mettant l’accent sur des causes et des insuffisances qui lui tiennent à cœur, à lui comme à son public. Beaucoup de reggae dans la musique et dans le jeu de scène, en plus de la franche inspiration gnawie, qui peut fusionner avec une multitude de genres différents, dont le chaâbi, font de Gnawa Diffusion un univers musical à part entière qui continue à inspirer beaucoup de jeunes musiciens après avoir donné le déclic pour la «diffusion» de la musique gnawie il y a plus de dix ans. Formé en 1992 en France, Gnawa Diffusion a connu le succès autour du poète et chanteur Amazigh Kateb, du percussionniste Ammar Chaoui et du joueur de mandole P'tit Moh avec cinq albums dont Bab el Oued Kingston et Souk Systèmequi ont connu un franc succès. Aujourd’hui, même si son succès auprès du public reste impressionnant, le groupe peine un peu à renouer avec son niveau musical initial, vu les retours mitigés autour de son dernier opus, mais «l’esprit Gnawa Diffusion reste intact et le groupe travaille déjà sur un nouveau projet», selon le leader. Parallèlement à Gnawa Diffusion, les talents des membres du groupe sont souvent sollicités, à l’image de Mohamed Abdenour dit P'tit Moh qui est aujourd’hui chef de l’orchestre El Gosto qui enchaîne les scènes internationales, et d'Amazigh Kateb, qui s’est essayé au cinéma dans le dernier projet de Lyes Salem El Wahrani qui devrait sortir l’année prochaine.
Par Kader Bakou En 1996, la revue américaine de sciences humaines Social Text publia, sous le titre «Science Wars», un recueil d'articles allant dans le sens des postmodernes. Le physicien Alan Sokal parvint à faire publier parmi ce recueil un article sous le titre «Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique». L’article regorge de citations d'intellectuels célèbres, français et américains. Peu après, le physicien et épistémologue américain révéla qu'il s'agissait d'une parodie d’articles scientifiques. Son but était de s'attaquer, par la satire, à l'usage intempestif de terminologie scientifique et aux extrapolations abusives des sciences exactes vers les sciences humaines. De manière générale, il voulait dénoncer le relativisme postmoderne pour lequel l'objectivité est une simple convention sociale. Ce canular, ou «l’affaire Sokal», a déclenché un vif débat dans les milieux intellectuel et scientifique aux Etats-Unis, en France et ailleurs. Sokal s'associa ensuite au physicien belge Jean Bricmont pour écrire un livre détaillant son point de vue et intitulé Impostures intellectuelles( 1997). L'ouvrage est une critique de ce que ses auteurs appellent la «philosophie postmoderne ». Il vise en particulier des auteurs (célèbres) qui utilisent les concepts ou le vocabulaire des mathématiques ou de la physique, relevant leurs erreurs et les invoquant pour dénoncer des pensées vides de sens. «Le but de cet essai est d’apporter une contribution, limitée mais originale, à la critique de la nébuleuse postmoderne. Nous ne prétendons pas analyser celle-ci en général, mais plutôt attirer l’attention sur des aspects relativement peu connus, atteignant néanmoins le niveau de l'imposture, à savoir l’abus réitéré de concepts et de termes provenant des sciences physico-mathématiques. Plus généralement, nous analyserons certaines confusions intellectuelles, fort répandues dans les écrits post-modernes, qui portent à la fois sur le contenu du discours scientifique et sur sa philosophie», expliquent les deux auteurs dans l’introduction du livre. Sokal et Bricmont dénoncent ceux qui, selon eux, manipulent des phrases dénuées de sens. «Il s'agit d'une véritable intoxication verbale, combinée à une superbe indifférence pour la signification des termes utilisés», écrivent-il. Ils les accusent, en outre, de parler avec une assurance que leurs compétences ne justifient nullement. Mais leur but n’est pas d’attaquer les sciences humaines ou la philosophie en général. Les deux auteurs, au contraire, pensent que ces domaines sont fort importants et c’est pour cela qu’ils veulent mettre en garde ceux qui y travaillent (surtout les jeunes) contre des exemples manifestes de charlatanisme. En particulier, ils veulent «déconstruire» la réputation qu’ont ces textes d'être difficiles parce que profonds. Dans bien des cas, ils veulent montrer que si ces textes semblent incompréhensibles, c’est tout simplement parce qu’ils ne veulent rien dire. Il y a aussi des impostures intellectuelles dans les domaines politique, littéraire, artistique et ailleurs. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Benbitour l’a promis ! S’il est élu président, il éradiquera toutes les…
… casseroles !
La loi dit «privation du droit à repasser l’examen pour une durée de 5 ans». Les autorités ont réduit le délai légal. Elles ont coupé la poire en deux. Même si, là, elles l’ont carrément sectionnée aux trois quarts ! Au prix où est la poire en Algérie, je pense que les bonnes pommes dans cette affaire, ce sont les enfants et parents qui n’ont pas triché au bac. Plus pervers que cela, il y a cette culture de l’arrangement coquin qui prend des allures de mode de gouvernance officiel. T’as triché au bac. La loi dit que tu dois prendre 5 ans. Eh bien, nous, on ne t’en donne qu’un. Tu t’es accaparé illégalement le trottoir pour en faire un parking payant. C’est passible de peines prévues par la loi. Et bien, nous, on te légalise ton parking sauvage, on institue une commission avec plein de mecs et de nanas bardés de diplômes et de cheveux gris et on leur ordonne de plancher sec sur une structuration de ce hold-up des trottoirs et des espaces de la collectivité, la confection d’une carte professionnelle, un badge stylisé beau comme tout et on attend la prochaine phase, celle où il faudra aussi payer des mecs badgés pour pouvoir emprunter en piéton le trottoir. Tu viens à un procès, tu reconnais que tu a commis des actes non prévus dans la nomenclature réglementaire, tu ajoutes même que si tu l’as fait, c’est parce que, finalement, tu as juste manqué d’intelligence, et nous, on te bombarde super-ministre. Tu as été les yeux et les oreilles d’un pays hostile, pour ne pas dire ennemi, tes échanges énamourés avec l’ambassadeur de ce pays ont été enregistrés aussi clairement que la pastille sur le front, et nous, on te propulse Premier ministre et super-ministre en alternance généreuse. Et je pourrais multiplier à l’envi les exemples de cette culture du compromis mortel. Libre aux gens du Palais et de ses annexes de couper la poire en deux, de faire toutes les misères et les perversions possibles et imaginables aux fruits. Ils peuvent même les couper en quatre, si ça leur chante. Faut juste rappeler une chose : une société de droit ne se construit pas sur des dérobades, des déculottages en série et des marches arrière enclenchées tout le temps à fond. L’Algérien, au début des années 80, était foncièrement allergique à la ceinture de sécurité, en voiture. Aujourd’hui, il la porte Bla Djeddou. Et s’il se prescrit rigoureusement à cette loi de la circulation routière, ce n’est sûrement pas parce qu’on lui a proposé un jour un deal, un compromis. Du genre, tu peux te sangler avec ta ceinture entre 22 heures et 7 heures du matin, le reste du temps, tu peux t’en passer. Non ! Mille fois non ! On lui a dit «tu veux conduire ta guimbarde ? Voilà le tarif : ceinture de sécurité obligatoire en toutes circonstances! » Vous pensez que ça n’a rien à voir ? Réfléchissez un peu, tout de même. Si je sais que je risque à coup sûr 5 ans d’interdiction de bac, sans aucune possibilité d’aménagement de ma peine, je puis vous assurer que je réfléchirais à deux fois avant de sortir mes antisèches. D’ailleurs, aurais-je seulement des antisèches sur moi ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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