323-/-ACTUALITÉS Du Jeudi 19 Novembre 2015
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Jeudi 19 novembre 2015 *****/*****
الخميس 19 نوفمبر 2015 م
الخميس 06 صفر 1437 ه
Jeudi 19
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L’INITIATIVE DES 19, SANTÉ DU PRÉSIDENT, «POUVOIR PARALLÈLE», TRANSITION... Entretien réalisé par Abla Chérif |
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L'info en continu
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Culture
«Les Irlandais hier, les Africains aujourd'hui !»
La question des migrants et des réfugiés ne s’impose pas uniquement à l’actualité du monde. Le cinéma... Le temps des prédateurs...
La Présidence ne veut pas donner suite à la demande d’audience formulée par le groupe des 19 qui a perdu en cours de route...
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Bouteflika apparaît après des rumeurs sur la dégradation de son état de santé
le 19.11.15 | 17h58
L’apparition du chef de l’Etat intervient dans un climat de doutes suscités par des informations faisant état de son hospitalisation en France.
Le président Abdelaziz Bouteflika a reçu, aujourd’hui jeudi, le Premier ministre maltais, Joseph Muscat, en visite officielle de deux jours en Algérie. L'audience s'est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de trois autres membres du gouvernement (Ramtane Lamamra, Abdelkader Messahel, et Bouchouareb), a rapporté APS.
L’apparition de Bouteflika intervient dans un climat de doutes suscités par des informations faisant état de son hospitalisation en France. Certaines rumeurs, relayées sur les réseaux sociaux, sont allées plus loin encore en avançant que le chef de l’Etat serait décédé.
Cet état de fait a poussé des acteurs politiques à réagir. « Chaque jour, des rumeurs circulent sur la maladie du Président, son hospitalisation et même sa mort. Et le pouvoir ne réagit pas. Où est l’Etat ? Ce n’est pas normal. Ces rumeurs font presque partie d’une agitation soutenue par un pouvoir qui travaille dans l’opacité», a accusé hier le président du MSP Abderrazak Makri.
Farouk Djouadi
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Il met en garde contre une aggravation de la crise économique
Benbitour plaide pour «un nouveau contrat social»
le 19.11.15 | 10h00
Selon Benbitour, la voie du succès commence par le lancement d’un diagnostic de l’état moral de la nation et de l’état de l’économie nationale.
Pour faire face à la crise multiforme, il faut mettre en place un nouveau contrat social. C’est la plaidoirie de l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. Invité, hier, au campus des jeunes du RCD pour donner une conférence sur le thème «Contrat social et années de disette», il dresse le panorama de la situation générale dans le pays. «La société algérienne fait face à la transition démographique, la transition politique, la transition économique ainsi que la crise politique, économique, sociale, identitaire, sécuritaire (…), d’où l’urgence de mettre en place les mécanismes pour la réussite d’une transition politique et économique intelligible empreinte de discipline et de transparence, dans le cadre d’une vision concordante et globale», explique-t-il.
Devant ces difficultés et ces contradictions, Ahmed Benbitour donne sa solution. Selon lui, la voie du succès commence par le lancement d’un diagnostic de l’état moral de la nation et de l’état de l’économie nationale. «Cela est nécessaire pour définir un contrat social, un modèle de développement humain, les formes d’organisation et de fonctionnement des institutions politiques, économiques et administratives ainsi que la forme de partenariat : Etat-société civil-marché», précise-t-il. Selon lui, la mise en œuvre de ce contrat social, une fois réalisé, pourrait comprendre un programme d’endiguement de la crise, appuyé sur un certains nombre d’actions urgentes.
Il s’agit notamment, dit-il, de la réduction sensible «du gap séparant gouvernants et gouvernés» à travers la mise en place d’un vaste programme de bonne gouvernance. «Cette bonne gouvernance sera au bénéfice du citoyen lorsqu’elle sera incarnée dans un système de décision prévisible et clair, une bureaucratie imprégnée d’éthique professionnelle, un gouvernement responsable de ses actions et une société civile forte, participant dans les affaires publiques, tous agissant selon la loi», explique-t-il.
La seconde action consiste, ajoute-t-il, à ouvrir un large débat sur les causes de la crise multidimensionnelle que vit le pays. «C’est dire qu’on doit passer de la situation de la confrontation avec le bâton qui a caractérisé le champ politique vers le débat et l’argumentation convaincante», dit-il. Dans ses échanges avec les jeunes du RCD, Ahmed Benbitour a rappelé encore le paradoxe qui caractérise l’Algérie qui «est un pays riche de ses ressources naturelles et humaines, dont le peuple est pauvre».
Pétrole : «La barre des 70 dollars ne sera pas franchie»
Soulignant la vulnérabilité de l’économie algérienne et les incohérences des politiques gouvernementales, le spécialiste de l’économie met en garde contre une aggravation de la crise durant les prochaines années. «Surtout que le prix du pétrole ne passera pas au-dessus de la barre des 70 dollars durant les 10 prochaines années», déclare-t-il, soulignant que le pays risque de «se retrouver sérieusement en difficulté au-delà de 2018 en raison de manque de devises».
Madjid Makedhi
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Conférence de presse de Soufiane Djilali
«L’armée doit régler le problème Bouteflika»
le 19.11.15 | 10h00
L’armée doit régler le problème Bouteflika», tel est le point de vue de Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, qui s’empresse de préciser qu’il ne demande pas à l’institution militaire de recourir à un coup d’Etat militaire, même s’il estime que le salut peut venir du Conseil national de sécurité, l’organe en charge des affaires de défense et de sécurité et dont font partie le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Gaïd Salah, et le patron du DRS, Bachir Tartag.
«Les institutions habilitées doivent déclarer la vacance du pouvoir», a affirmé le président de Jil Jadid, pour qui l’institution militaire porte une part de responsabilité dans la situation actuelle, rappelant que c’est elle qui a «installé Bouteflika au pouvoir». En conséquence, il lui demande de «corriger son erreur». Et de demander une nouvelle fois un changement du système pour éviter la paralysie des institutions. «L’institution présidentielle est entre les mains de personnalités que nous ne connaissons pas, accuse Soufiane Djilali.
Ils gèrent le pays à leur convenance.» Une position qui rejoint celle avancée par le groupe des 19 personnalités qui ont estimé que le Président était «sous tutelle». «Pour ne pas dire qu’il est séquestré, il est sous surveillance», avait suggéré Lakhdar Bouregaâ, membre du groupe des 19. «Tous ceux qui peuvent contribuer au changement du système sont les bienvenus», lance Soufiane Djilali en référence à la démarche du groupe de personnalités.
Une position qui contraste avec celle exprimée par le président du RCD, Mohcine Belabbas, qui s’en est pris violemment à l’initiative des 19, la qualifiant de «manœuvre improvisée qui s’inscrit en tous points dans le cadre des soubresauts des luttes entre les clans d’un même système». Et d’estimer que les animateurs du groupe sont «des déchus pour certains, des parvenus pour d’autres». Une pique en direction de l’ex-ministre de la Culture, Khalida Toumi, proche du parti durant de nombreuses années avant de s’en éloigner pour rejoindre le clan présidentiel.
Une attaque qui fait réagir le président de Jil Jadid ; sans jamais citer le président du RCD, il lui conseille de ne pas se laisser aveugler par de vieilles rancunes : «Il ne faut pas que des considérations personnelles entravent notre jugement.» D’ailleurs, il compte proposer, lors de la réunion de l’ICSO prévue le 2 décembre, de lancer une invitation à Lakhdar Bouregaâ, afin d’y voir plus clair. «On ne peut pas rejeter cette démarche sans au préalable en discuter avec eux», juge Soufiane Djilali. Il milite, par ailleurs, pour que les partis politiques refusent de participer aux futures élections tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies : «On ne peut pas aller aux élections avec les textes législatifs actuels.»
Soufiane Djilali reconnaît que cette question fait l’objet d’un âpre débat au sein de l’ICSO : «Un débat est en cours à l’intérieur de l’opposition pour définir une position commune, car certains partis hésitent à s’engager dans cette démarche.» C’est le cas du RCD qui, selon nos informations, refuse le projet et a décidé de participer aux prochaines sénatoriales.
Mesbah Salim
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Djazagro 2016 : Cap sur la valorisation du produit local
le 18.11.15 | 10h00
La 14e édition de Djazagro se tiendra du 18 au 21 avril 2016, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
Reconnu désormais comme le plus important Salon algérien de l’agroalimentaire, Djazagro 2016 réunira, sur plus de 18 000 m², 700 exposants et attend pas moins de 21 000 visiteurs professionnels dont 72% de décideurs/prescripteurs, a indiqué, hier, Christophe Painvin, directeur du Salon, lors d’une rencontre avec la presse.
Il s’agit d’un Salon exclusivement réservé aux professionnels où certaines nouveautés seront introduites lors de cette nouvelle édition. Le Salon s’étendra sur un 4e hall qui sera réservé à la filière restauration et hôtellerie. Pour la première fois, Djazagro accueillera des exposants de matériels de restauration et d’hôtellerie. Les organisateurs ont également décidé de reconduire les animations des éditions précédentes, sous forme de conférences et séminaires techniques traitant de plusieurs thématiques en rapport avec le secteur agroalimentaire.
«Notre objectif est de valoriser le produit local, le promouvoir et le faire découvrir aux opérateurs étrangers, d’autant que le Salon cible désormais les marchés du Grand Maghreb et l’Afrique subsaharienne», a indiqué M. Painvin. Et de préciser : «Le Salon entend, ainsi, contribuer au développement du secteur agroalimentaire en Algérie. Il ne s’agit pas d’un événement commercial et les entreprises, qui y participent dans l’objectif d’écouler leurs produits, ne représentent que 6% du nombre de participants.»
Le directeur général de Djazagro n’a pas manqué de préciser, à ce propos, que 60% des exposants ont affirmé qu’ils prennent part à cet événement dans le but de «trouver des partenaires, des représentants locaux et de prospecter les opportunités d’investissement sur le marché algérien». Notons que le Salon représentera 5 secteurs distincts et complémentaires, à savoir les procédés agroalimentaires, l’emballage et le conditionnement, la boulangerie, la pâtisserie, la restauration, les ingrédients et arômes, ainsi que les produits alimentaires et les boissons.
L. M.
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Après l’éclatante victoire face à la Tanzanie (7-0)
Les Verts reprennent du poil de la bête
le 19.11.15 | 10h00
La sélection nationale de football a réalisé, mardi, l’une de ses plus belles victoires en atomisant son homologue tanzanienne sur le score sans appel de 7 buts à 0, dans le cadre de la manche retour des éliminatoires du Mondial 2018.
Le sélectionneur national était très satisfait de la production de ses poulains affirmant : «Nous avons vu le vrai visage de l’EN.» L’excellente production des Verts s’explique par plusieurs paramètres. D’abord, le retour du milieu offensif Yacine Brahimi dans le onze-type qui a donné de l’animation au jeu de l’équipe.
Ensuite, les changements dans le dispositif tactique adopté par le coach qui a abandonné, pour la première fois, le 4-4-2, ainsi que le réaménagement opéré au sein de l’effectif avec la titularisation de Belkaroui dans l’axe, après sa belle prestation lors du match aller. «Nous avons déjà tenté cette option il y a une semaine avant la manche aller.
Notre jeu n’est pas figé, mais il faut reconnaître que notre production avec des joueurs comme Brahimi, Feghouli, Ghoulam n’est pas la même en leur absence», a ajouté le sélectionneur Christian Gourcuff en fin de match. Le patron des Verts a enfin expliqué cette victoire par les conditions favorables (climat, pelouse en bon état, public totalement acquis…).
Les Verts ont, en effet, réussi une belle moisson qui leur permet de reprendre confiance après un petit passage à vide. Ils viennent d’enregistrer leur 13e victoire en 19 rencontres sous la houlette de Gourcuff, inscrivant 40 buts, soit une moyenne de deux buts par match. A noter enfin que lors de cette rencontre, le milieu de terrain Nabil Bentaleb, qui a signé son retour en match aller, a dû céder sa place à Guedioura à la 36’ à cause d’une blessure. Le staff technique a tenu à rassurer les fans que sa blessure n’est pas grave, mais il l’a fait sortir pour le préserver d’éventuelles complications.
Gourcuff : «J’ai vécu des situations plus difficiles»
Le sélectionneur national a été sollicité par les journalistes présents en conférence de presse pour s’exprimer sur tout ce qui a été dit sur son devenir à la tête de l’équipe nationale. Il a répondu sèchement : «J’ai déclaré bien avant que je pourrais ne pas être à la tête des Verts dans un mois, car si l’EN venait à être éliminée par la Tanzanie, cela voudrait dire que mon contrat arriverait à terme puisque j’ai un contrat objectif.» L’entraîneur a affirmé qu’il n’a jamais songé à quitter la barre technique des Verts par rapport à la situation difficile vécue ces derniers temps.
«En 35 ans de carrière d’entraîneur, j’ai vécu des situations difficiles, ce n’est pas la première fois.» Gourcuff a refusé de s’étaler sur le sujet devant les médias : «J’ai un seul interlocuteur qui est le président de la FAF, je vais prendre un peu de repos avant de le rencontrer.»
Hicham Belkaroui (défenseur de l’EN) : «Les conditions étaient favorables»
«Outre les conditions climatiques favorables, le soutien du public et la bonne qualité de la pelouse, nous avons appliqué les consignes du staff technique à la lettre, ce qui nous a permis de remporter cette large victoire.
C’est une bonne chose pour nous, surtout du point de vue psychologique, car ce score de 7 à 0 nous redonne confiance et nous encourage à croire plus que jamais en nos chances d’aller en Coupe du monde. Concernant mon rendement personnel, je dirais que ce n’est pas à moi de porter un jugement, je préfère laisser ce soin aux analystes et aux techniciens.»
Slimane Mekhaldi
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