285/-ACTUALITÉS Du u 13 octobre 2015
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Mardi 13 Octobre 2015
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MARDI 10
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ACTUALITÉLa chaîne El Watan Al Djazaïria fermée : Quand une télé paye pour un terroristeSit-in des travailleurs de la chaîneAli Benflis commente les déclaration de Gaïd Salah : «Ceux qui croient pouvoir procéder encore par la menace et la peur se trompent lourdement»Estimant que le régime maintient le cap sur sa fausse trajectoire : La CLTD annonce des actions pour fin octobreLes travaux s’ouvriront demain à Biskra : La tripartite à l’épreuve de la crise financièreAPN : Des députés réclament un débat général sur la crise économiqueSes actions en bourse en chute de plus de 50% : ArcelorMittal ne peut plus mobiliser de cash-flowvwAmendement du code de procédure pénale : Les professionnels du droit regrettent l’absence de débatCommission nationale des boulangers : «Il faut abandonner le système actuel des subventions»On vous le ditSPORTSAliou Cissé. Coach du Sénégal : «Les attentes sont grandes»Marathon international de Medghacen : Les Algériens en forceAS Radieuse : Ouverture du nouveau stadeMohamed Haddad. Président du CA du CSC : «Le groupe TAL et Velud restent avec le CSC»Algérie – Sénégal : Opération rachat pour les VertsUSMA - TP Mazembe : La finale au stade Omar HamadiINTERNATIONAL25 palestiniens tués depuis début octobre : Israël prône la politique de la terre brûléeRepère : Un silence troublantEn bref…La bousculade de la Mecque aurait fait plus de 1587 morts : L’Arabie Saoudite veut-elle cacher la vérité sur le drame de Mina ?L’enclave palestinienne une nouvelle fois bombardée : Israël se venge sur GhazaProposition de l’ONU pour un gouvernement d’union en Libye : Le gouvernement de Tobrouk dit «oui»CULTUREParution d’un recueil de nouvelles de Ameziane Ferhani : Balades heureuses d’AlgerLe défunt à laissé un immense héritage de productions artistiques : L’œuvre intemporelle de Meziane RachidSemaine culturelle de l’Iran à Constantine : Un riche patrimoine aux touches fémininesClap. Documentaire Al Tariq Ila Kasantina à Alger : Sur les pas de Hamdane Ali KhodjaBou saâda (M’Sila) : Enfin une association pour la préservation de la vieille médinaAgence Algérienne pour le rayonnement culturel : L’enjeu de la critique de cinéma
La chaîne El Watan Al Djazaïria ferméeQuand une télé paye pour un terroristele 13.10.15 | 10h00 Les autorités font preuve de deux poids, deux mesures, en ce sens qu’elles ont mis en prison le général à la retraite Hocine Benhadid pour sa liberté de parole jugée excessive et laissé cet ex-chef terroriste en liberté bien qu’il ait menacé le président de la République. Les forces de police ont mis sous scellés, hier, le siège de la chaîne de télévision El Watan Al Djazaïria (un média qui n’a aucun lien avec le quotidien El Watan, ndlr), situé à Draria, empêchant les 170 employés de la chaîne d’accéder aux locaux. Cette action intervient suite à la requête du ministère de la Communication, qui a demandé au wali d’Alger de procéder à la fermeture des locaux de la chaîne de télévision. Selon l’APS, qui cite un responsable du ministère de la Communication, la chaîne El Watan TV, «exerce de manière illégale et diffuse, de surcroît, des contenus subversifs et portant atteinte aux symboles de l’Etat». Pour justifier cette fermeture, les services du ministère de la Communication se sont appuyés sur la loi relative à l’activité audiovisuelle et rappellent qu’El Watan TV était «en infraction» avec les dispositions de l’article 20 de cette loi, qui prévoit la soumission de l’exercice de l’activité à une autorisation préalable délivrée par décret. A titre de rappel, le décret exécutif n°14-152 du 30 avril 2014 fixe les modalités d’accréditation des journalistes professionnels exerçant pour le compte d’un organe de droit étranger, sur la base duquel le département de la Communication délivre un agrément provisoire de représentation d’un média de droit étranger et des accréditations à ses journalistes. Sauf que les arguments avancés par les services du ministère ne tiennent pas la route. Quelques jours auparavant, le ministre de la Communication, Hamid Grine, avait reconnu lors d’un point de presse que la grande majorité des chaînes de télévision étaient dans l’illégalité. «Cinq chaînes seulement sur les quarante-trois sont en règle», avait déclaré le ministre. En réalité, la chaîne de télévision paye la diffusion de l’interview de Madani Mezrag, dans laquelle l’ancien chef de l’AIS (bras armé du FIS dissous) menaçait le président Bouteflika, si on lui refusait la constitution d’un parti politique. «Le Président est dans un état qui ne lui permet pas de prendre des décisions. Il s’était déjà trompé sur notre compte en 2009 dans un discours à Oran. Notre réponse a été très forte et aujourd’hui le Président refait la même chose. Quels que soient le conseiller ou la partie qui sont derrière, il nous oblige à lui répondre avec virulence. On va lui rappeler notre réponse de 2009 et s’il ne revoie pas sa position, il va entendre de moi ce qu’il n’a jamais entendu auparavant», avait averti l’ancien chef terroriste. Madani Mezrag n’a pas été inquiété pour ses «propos attentatoires aux symboles de l’Etat» tenus sur un plateau d’El Watan Al Djazaïria. Aucune plainte contre cet ex-chef terroriste, qui jouit d’une totale liberté de mouvement et d’action. Pourquoi poursuit-on en justice le support médiatique sans l’auteur de ces propos jugés «attentatoires au chef de l’Etat» ? Les autorités font preuve ainsi de deux poids, deux mesures, en ce sens qu’elles ont mis en prison le général à la retraite Hocine Benhadid,pour sa liberté de parole jugée excessive, et laissé cet ex-chef terroriste en liberté après avoir menacé le président de la République. Une question mérite d’être posée : qui protège Madani Mezrag ? Ce dernier, faut-il le rappeler, avait été invité en juillet 2014 par la présidence de la République en tant que «personnalité nationale» afin d’émettre son avis sur la révision de la Constitution. Pour Djaffar Chali, le propriétaire d’El Watan TV DZ et proche du parti politique Mouvement de la société pour la paix (MSP), les autorités se trompent en croyant pouvoir lui mettre «genoux à terre». Joint par téléphone par le quotidien El Watan, le propriétaire s’est dit surpris par la décision de fermeture, alors qu’une plainte a été déposée par le ministère de la Communication : «Pourquoi fermer El Watan El Djazaïria alors que la justice n’a pas encore statué sur la plainte déposée par le ministère ?» Pour lui, la précipitation des autorités est le signe d’une grande fébrilité de leur part, au moment où sa chaîne offrait «une liberté de ton et permettait à tous les Algériens de s’exprimer et que son audience auprès des téléspectateurs ne cessait de grimper». «Ils ont peur», a estimé Djaffar Chali, décidé à se battre pour la réouverture de ses locaux et pour que ses «employés puissent reprendre le travail». El Watan TV est la deuxième chaîne à être fermée depuis l’ouverture du champ audiovisuel au privé il y a quatre ans. Le 12 mars 2014, en pleine campagne présidentielle, les autorités avaient procédé la fermeture d’Atlas TV. Mesbah Salim
L’enclave palestinienne une nouvelle fois bombardéeIsraël se venge sur Ghazale 12.10.15 | 10h00 Des heurts violents ont opposé des centaines de Palestiniens aux...
En moins de 48 heures, 11 Palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza, parmi lesquels une femme, une fillette de 2 ans et deux adolescents de 11 et 15 ans. Avec deux nouveaux martyrs, tombés hier à l’aube dans le sud de la bande de Ghaza, la petite enclave palestinienne entre de plain-pied dans la révolte populaire qui gagne les Territoires palestiniens occupés depuis le début du mois. Nour Hassane, âgée de 30 ans, enceinte de 5 mois et sa petite fille de deux ans dormaient paisiblement lorsqu’elles ont été ensevelies sous les décombres de leur maison qui s’est effondrée, soufflée par les explosions des missiles air-sol, lancés par des avions de chasse israéliens contre une position de la résistance palestinienne, distante de quelques dizaines de mètres. Trois autres membres de la famille, dont le père, ont été blessés au cours du raid qui a endommagé plusieurs maisons dans le voisinage. Au total, 11 citoyens sont tombés en martyrs en moins de 48 heures dans la bande de Ghaza, parmi lesquels une femme, une fillette de 2 ans et deux adolescents de 11 et 15 ans. C’est le plus grand nombre de tués et de blessés parmi les civils palestiniens dans la bande de Ghaza depuis la dernière agression israélienne sanglante de l’été 2014, qui avait fait plus de 2200 morts et 11 000 blessés. L’armée israélienne a expliqué les raids aériens d’hier contre deux positions de la résistance palestinienne, par le tir de deux roquettes palestiniennes dans la nuit de samedi à dimanche contre des localités proches de la bande de Ghaza. Des médias israéliens ont indiqué en outre que des soldats israéliens postés près de la frontière avec Ghaza avaient essuyé, dimanche, des coups de feu tirés par des Palestiniens. Soulèvement pacifique Le gouvernement israélien fait porter au mouvement Hamas, qui contrôle encore en solo l’enclave palestinienne, la responsabilité de toute opération armée contre ses soldats ou son territoire. La réponse est toujours la même : des raids aériens contre des positions des brigades Ezzeddine El Qassam, la branche armée du Hamas ou contre ceux des Sarayas El Qods, la branche armée du Djihad islamique, la deuxième grande faction islamiste en Palestine occupée. Ce nouveau crime n’a fait qu’accentuer la colère des citoyens de la bande de Ghaza dont beaucoup réclament déjà une réponse de la part des factions armées palestiniennes, même si une telle réponse pourrait entraîner une nouvelle grande confrontation dans ce territoire meurtri par trois guerres en moins de six ans. Cela pourrait faire l’affaire du gouvernement israélien. Celui-ci aura ainsi la possibilité de faire oublier à la communauté internationale les crimes que commettent quotidiennement ses troupes en Cisjordanie occupée, où la révolte populaire palestinienne a gardé un caractère pacifique. Les jeunes n’usent que de pierres contre l’armada israélienne. Seules quelques attaques à l’arme blanche y ont été signalées. Et il s’agit en plus d’actions individuelles. La Cisjordanie occupée a encore vécu, hier, les mêmes scènes. Des heurts violents ont opposé des centaines de jeunes Palestiniens aux forces de l’armée d’occupation israélienne. Ces dernières usent de tous les moyens de répression dont des balles réelles et en caoutchouc, des bombes lacrymogènes et assourdissantes pour réprimer le soulèvement. Un nouveau martyr a été signalé, dans la matinée d’hier, dans le camp de réfugiés de Chaafat, dans la ville sainte d’El Qods. Il a succombé à des blessures contractées la veille dans la nuit, dans le camp où il a été renversé par un véhicule conduit par un colon israélien. C’est le troisième jeune Palestinien du camp de Chaafat à tomber en martyr depuis le début du mois. En début d’après-midi, des heurts violents opposaient encore des jeunes de l’université El Najah de Naplouse à des forces israéliennes près du barrage militaire de Houarra. Le Croissant-Rouge palestinien parle de 20 blessés par balles réelles, tous évacués vers l’hôpital de Rafidia, à Naplouse. Des confrontations semblables ont eu lieu aux alentours de l’université d’Abou Dis et celle de Khdouri, dans la ville sainte. Ces heurts ont fait plus de 50 blessés parmi les étudiants palestiniens. Donc après les étudiants de l’université Enajah, proche de Ramallah, samedi, ce sont ceux de trois autres universités de la Cisjordanie occupée qui se soulèvent. Ceci devrait plutôt inquiéter les autorités israéliennes. Les universités sont de véritables réservoirs de militants palestiniens et ont une très grande influence sur le reste de la société palestinienne. Lorsque l’université bouge, généralement toute la société la suit. Complicité internationale
Sit-in des travailleurs de la chaînele 13.10.15 | 10h00 Les journalistes d’El Watan TV ont organisé, hier après-midi, un sit-in devant le ministère de la Communication pour contester la décision de fermeture de leur chaîne. «El Watan TV, Hora Dimokratia (El Watan TV, libre et démocratique)», ou encore «Non à la hogra, vive la liberté d’expression» étaient les slogans scandés par une centaine de personnes, cernées par les éléments des services de l’ordre. Ces derniers ont d’ailleurs tenté d’interpeller les plus dynamiques. En vain. La solidarité entre ces jeunes, pour la plupart, l’a emporté. «Pourquoi êtes-vous venus munis de vos matraques ?, demande Samir, animateur d’El Watan TV, s’adressant aux membres des services de l’ordre. Nous n’avons rien en retour, hormis nos habits et nos pancartes.» Hakim Sebti, rédacteur en chef de la chaîne, s’indigne : «Je ne comprends pas pourquoi nous sommes réprimés. Pourquoi ce n’est pas Madani Mezrag qui est poursuivi en justice. N’est-il pas responsable de ses propos ? Pourquoi nos bureaux ont-ils été fermés alors que nous n’avons fait que notre travail journalistique ?» Les journalistes n’étaient pas seuls, car même le personnel de la chaîne les a rejoints dans leur contestation. Omar est le chef de la sécurité des locaux de la chaîne. «Nous voulons la réouverture de nos locaux. Et puis, il n’y a pas que nous qui travaillons sans autorisation. Ce sont toutes les chaînes qui sont dans cette situation», insiste Omar. Meziane Abane
Algérie – Sénégal : Opération rachat pour les Vertsle 13.10.15 | 10h00 L’équipe nationale de football disputera aujourd’hui à 20h30, au stade du 5 Juillet à Alger, son deuxième match amical préparatoire pour les éliminatoires du Mondial 2018, face au Sénégal. Un second rendez-vous amical très important pour les Verts qui n’auront d’autre choix que de s’imposer afin d’effacer la «désillusion» de vendredi dernier, lorsqu’ils se sont inclinés face à la Guinée sur le score de 2 buts à 1. Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, avait déclaré, une semaine avant cette rencontre, que les matchs amicaux sont très importants dans la mesure où la moindre défaite, notamment à domicile, fait peser une plus grande pression sur le groupe. Ainsi, après la contre-performance enregistrée face aux Guinéens, les Algériens sont dans l’obligation de réagir face aux Lions de la Teranga. Mais la mission risque d’être difficile face à un adversaire qui dispose de très belles individualités, à l’image de Idrissa Gana Gueye pour ne citer que lui. En outre, le coach national devra composer avec un effectif amoindri, depuis vendredi dernier, du latéral gauche Faouzi Ghoulem, dont l’absence s’ajoute à celles de Bentaleb et Zeffane, deux autres titulaires de l’équipe. Ghoulem, rappelons-le, a écopé d’un carton rouge face à la Guinée, lors des derniers instants de la partie lorsqu’il a jeté le ballon sur un joueur adverse. A ce titre, Gourcuff, qui avait, auparavant, pris la décision de libérer, après le premier match, les joueurs de l’USM Alger, s’est rétracté par la suite en maintenant Boudebouda, qui va, selon toute vraisemblance, remplacer Ghoulem. Seuls Zemmamouche et El Orfi ont été laissés à la disposition de leurs clubs. Des changements peuvent aussi intervenir au niveau des autres compartiments. Belkaroui et Mesloub pourraient faire leur entrée, aujourd’hui, en tant que titulaires respectivement à la place de Tahrat et Abeid. Au niveau du compartiment offensif, Brahimi pourrait aussi être aligné en tant que titulaire, alors que lors du match face à la Guinée, il avait été incorporé en deuxième mi-temps. Dans ce cas, c’est Soudani qui fera les frais d’une telle option. En tout cas, Gourcuff va tenter d’aligner le groupe le plus compétitif possible. Il n’est pas question pour lui d’enregistrer une autre défaite. De plus, l’équipe doit aborder le prochain rendez-vous officiel dans les meilleures dispositions psychologiques. Il est utile de rappeler que ce stage des Verts sert à préparer le second et avant-dernier tour éliminatoire du Mondial 2018. L’Algérie affrontera la Tanzanie, en matchs aller et retour, les 9 et 17 novembre prochain. Abdelghani Aïchoun
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