269-/-actualites du Lundi 28 Septembre 2015
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Lundi 28 Septembre 2015
الإثنين 28 سبتمبر 2015 م
الإثنين 13 ذو الحجة 1436 ه
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SOUFIANE DJILALI, PRÉSIDENT DE JIL JADID, AU SOIR D’ALGÉRIE : Malgré cette image de premier de la classe, Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, nous ramène, à chacune de ses déclarations publiques, à une évidence : il est bien l’enfant terrible de l’opposition. |
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L'info en continu
«Je crains l'effondrement généralisé de l'Algérie» Né à Tighennif (Mascara) le 31 mars 1937, Sid Ahmed Ghozali traîne une longue carrière de commis de l’Etat. Un... |
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Actualité
«Je crains l'effondrement généralisé de l'Algérie»
Né à Tighennif (Mascara) le 31 mars 1937, Sid Ahmed Ghozali traîne une longue carrière de commis de l’Etat. Un... La stratégie nationale de formation appelée à être révisée
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Economie
l'Algérie otage de sa propre politique
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Conduit au pas de charge au lendemain des tragiques événements d’Octobre 88, le processus de réformes devant enfanter... L'Algérie à la merci de la conjoncture économique mondiale
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International
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Sid-Ahmed Ghozali : «Je crains l’effondrement généralisé de l'Algérie»
le 28.09.15 | 10h00
Né à Tighennif (Mascara) le 31 mars 1937, Sid Ahmed Ghozali traîne une longue carrière de commis de l’Etat. Un «harki du système», comme il aime lui-même se présenter et présenter cette caste de technocrates nationaux, ces serviteurs zélés de la patrie souvent utilisés à dessein puis broyés par ce même «système» qui les a cooptés.
Acteur et témoin-clé de périodes charnières de l’Algérie indépendante, cet ingénieur diplômé — pendant la guerre de Libération — de l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris, Ghozali argue d’un CV des plus exceptionnels. A l’indépendance, il est déjà au sein de l'Exécutif provisoire algérien, l’embryon de l’Etat algérien. Ghozali sera conseiller pour les questions énergétiques au ministère de l'économie (1962-1964), sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics (1964) avant de démissionner suite au coup d’Etat contre Ben Bella. Quatorze ans durant, il est président-directeur général de la Sonatrach (1966 -1979) , ministre de l’Energie et des Industries pétrochimiques (1977-1979) avant de se voir débarquer à la mort du président Boumediène.
Sous la présidence Chadli, il est nommé ministre de l’Hydraulique (1979-1980) avant de faire les «frais» de la campagne de «déboumedienisation». Ambassadeur auprès du Benelux et de la Communauté économique européenne (1984-1988), il est rappelé au gouvernement en période insurrectionnelle et disette budgétaire, comme ministre des finances (fin 1988). Il deviendra ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Kasdi Merbah (1989-1991), puis Premier ministre (1991-1992) durant la période qui a vu le FIS opérer un raz-de-marée électoral (aux législatives) — processus vite interrompu — et la démission du président Chadli.
Sous Boudiaf, il sera maintenu en poste jusqu’à l’assassinat de ce dernier. En juillet 1992, il est désigné ambassadeur à Paris jusqu’à 1994. En 1999, il brigue la magistrature suprême, se fait candidat à l’élection présidentielle et entame une carrière d’opposant. Son parti, le Front démocratique, n’a à ce jour pas été agréé. Dans cet entretien-fleuve, Ghozali explore les périodes «fastes» et «sombres» de l’Algérie indépendante. Avec des mots crus, «l’homme au papillon» revisite les facettes de ce qu’il qualifie de «régime du gouvernement occulte» et fait part de ses craintes et appréhensions quant au devenir du pays.
- Sid-Ahmed Ghozali n’est pas très médiatique, adepte des plateaux télé… pourtant, il a des choses à dire. Je commence par recueillir son sentiment par rapport a ce qui se passe actuellement et le vertige que cela instille quant au présent, à l’avenir de ce pays. Est-ce que vous craignez un effondrement généralisé ?
Je n’ai rien refusé au journal El Watan chaque fois que j’ai été sollicité. Comme vous venez de le faire. Ce sont les rumeurs qui nous gouvernent. Ni la part soumise de ce que nous appelons la «classe politique», encore moins le pouvoir réel ne sont attentifs à l’obligation d’informer. Eclaireur de l’opinion, le journaliste mérite d’être aidé. Je ne pense pas, quant à moi, avoir manqué, de mon propre chef, au devoir de faciliter le travail du journaliste algérien, que je compare à l’ouvrier d’une usine, l’organe de presse, qui fabrique un produit, l’information de l’opinion, tout en étant démuni de matière première, soit les données que le pouvoir refuse à l’opinion en contradiction totale avec ses obligations élémentaires.
La rumeur permanente combinée avec le mensonge de chaque instant égarent l’opinion pour mieux l’asservir. Peu présent dans les médias certes, mais c’est contre mon gré : depuis que j’ai démissionné, au lendemain de l’assassinat de Mohamed Boudiaf (8 juillet 1992), je suis blacklisté, proscrit médiatiquement et politiquement par un pouvoir irrespectueux, endurci envers la Constitution. Le Front démocratique (FD) constitué avec au départ 10 000 militants il y a 17 ans, est autorisé de jure depuis 16 ans et interdit d’activité de facto jusqu’à ce jour. Je n’ai cessé et ne cesserai de le rappeler à qui veut m’entendre.
Oui, je crains un effondrement. Il est inéluctable et je dirais pourquoi. Depuis près de vingt ans, je mets en garde contre le fracassement contre le mur, fracassement du pouvoir — et le nôtre dans son sillage — car en fin de compte c’est le peuple qui paye la facture des fautes et des turpitudes politiques. Abreuvé de chiffres aussi flatteurs que mensongers — tant de kilomètres d’autoroute, tant de tramways, tant pour le taux de chômage, blablabla — le citoyen peut cependant mesurer la gravité de la situation à l’aide de son seul bon sens. Après 53 ans d’indépendance, notre société vit par la grâce d’une richesse épuisable et unique, de surcroît non créée par nous.
L’Algérie est l'un des rares pays, sinon le seul, à se retrouver dans cette si grande et si dangereuse précarité. 99% de nos importations, y compris le blé de notre pain quotidien, sont payées par les revenus des hydrocarbures ! Le fonctionnement de l’Etat est tributaire à plus des trois quarts de la fiscalité pétrolière et parapétrolière. Qui est responsable de cet état de choses ? Un pouvoir vautré dans l’économie de la rente, lequel fait si peu cas de la seule source de richesse pérenne, l’énergie créatrice individuelle et collective des Algériens. On me suspecte parfois de m’opposer au Président pour des raisons personnelles. J’ai dit, y compris dans ces colonnes en 1999, que si cela avait été le cas, j’aurais été son premier supporter puisque nos relations ont été plus de sympathie.
Pas des amis au sens politique, puisque moi je ne faisais pas de politique et lui si. Il a participé au coup d’Etat de 1965 alors que moi, je m’en suis démarqué. Seul membre du gouvernement, sous-secrétaire d’Etat, à démissionner à l’époque, j’avais 26-27 ans. Pour des raisons simples. Boumediène m’a dit, en français : «Pourquoi démissionnes-tu ? Ben Bella était mon ami avant qu’il ne soit ton ami.» J’ai répondu que «Ben Bella n’était pas mon ami — il avait 22 ans de plus que moi — mais il est le Président qui m’a nommé». Soit dit en passant, Boumediène fut beau joueur en comprenant sans rancune l’impertinence du «novice» que j’étais, dans le système du «qui n’est pas avec nous est contre nous».
A l’époque mes relations avec le trio Medeghri, très proche ami de lycée en mathématiques élémentaires, et ses deux amis-rivaux que j’ai connus par lui, Djamal et Abdelkader étaient des relations d’amitié, voire d’affection. Mais je considérais, je continue à considérer la désignation du Président, outre qu’elle était peu conforme à la Constitution, n’était pas ce qui convenait à l’Algérie ; la suite allait malheureusement me donner raison. Et le fait que depuis 1999 l’on ne cesse de se prévaloir du choix du «moins mauvais» (sic) renseigne assez sur le regard porté par le pouvoir en direction de la société. Nous sommes tous mauvais à ses yeux. Dans un régime un tant soit peu «normal», on aurait dit choisir le «meilleur» pas le «moins mauvais» !
Dès la présidentielle de 1999, j’ai mis en garde contre la prétention de l’oligarchie à imposer son Président à un peuple qu’elle présume immature. Le «moins mauvais», quel aveu que ce concept qui déclare implicitement mauvais tous les Algériens qui sont hors du cercle des usurpateurs de la volonté populaire ! J’avais réfuté, dans ces colonnes mêmes, toute imputation de mes prises de position depuis 1999 à je ne sais quelle motivation d’ordre personnel, soulignant que si cela avait été le cas, j’aurais été au contraire, en raison de liens d’amitié et d’affection passés précités, au premier rang des applaudisseurs, non point le premier opposant à la désignation du candidat unique de 1999 !
Regardez la situation de notre pays, de délabrement et à tout le moins de grande précarité en 2015, et revoyez l’état dans lequel Houari Boumediène a laissé la nation il y a 35 ans : une telle comparaison montre assez de quel côté se situe la vérité, du côté des multitudes d’applaudisseurs de 1999 ou du côté des rares pourfendeurs du système. De voir à quel point nous dérivons, il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir d’avoir vu juste. Le concept du «moins mauvais» trahit la croyance de ceux qui en sont les inventeurs, à savoir qu’ils sont les seuls à pouvoir et à devoir diriger ce pays.
L’amère réalité d’aujourd’hui, pire encore celle qui nous attend demain, dément cette croyance. S’ils désignent un Président, c’est qu’il sied à leur conviction intime, à leur «vision». Il leur convient très bien. Ne croyez pas ce que l’on vous martèle chaque jour : lutte de clans et autres supercheries. Il y a un CDI entre les parties au pouvoir qui convient tellement bien à tous depuis 16 ans ! Le seul bon sens suffit pour savoir qui commande l’autre, la partie qui désigne ou la partie qui est désignée. Ne croyez pas plus au leurre de «l’homme fort». Il ne faut surtout pas qu’il y en ait un. A l’instar de ce que fut Boumediène, par exemple. C’est un des principes cardinaux de ce régime : surtout pas un successeur à Boumediène !
- En 1979, le régime a comme tué le père, n’est-ce pas freudien ?
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10e anniversaire de la charte pour la paix et la réconciliation nationale
Expiration du délai d’application et des questions en suspens…
le 28.09.15 | 10h00 Réagissez
Septembre 2005-septembre 2015. C’est le 10e anniversaire de l’adoption de la charte pour la paix et la réconciliation nationale qui sera célébré demain.
Soumise à un référendum et entrée en vigueur juste après, cette charte avait notamment fixé un délai d’une année à tous les terroristes encore dans les maquis pour déposer les armes et bénéficier d’une extinction des poursuites judiciaires et pénales. Le document a prévu aussi d’indemniser les victimes de la tragédie nationale, en l’occurrence les familles des victimes du terrorisme et des disparus, mais aussi celles des terroristes eux-mêmes.
La promulgation de cette loi a été suivie par de nombreux textes d’application, à partir du mois de février 2006 : décret présidentiel n°06-93 du 20 février 2006 relatif à l’indemnisation des victimes de la tragédie nationale, décret présidentiel n°06-94 du 28 février 2006 relatif à l’aide de l’Etat aux familles démunies éprouvées par l’implication d’un de leurs proches dans le terrorisme, et décret présidentiel n°06-124 du 27 mars 2006 fixant les modalités de réintégration ou d’indemnisation des personnes ayant fait l’objet de mesures administratives de licenciement pour des faits liés à la tragédie nationale. Ces textes sont censés résoudre toutes les questions relatives à la tragédie des années 1990. Mais ce n’est pas le cas.
Dix ans après son entrée en vigueur, ce texte, qui continue d’être contesté, suscite toujours la polémique. Celle-ci enfle, en particulier, quand il s’agit de la volonté des anciens de l’AIS de revenir sur la scène politique et lorsqu’on évoque l’amnistie générale prônée aussi par des responsables de certains organismes proches du pouvoir. En effet, au mois d’août dernier, l’ex-chef terroriste Madani Mezrag a remis au devant de la scène la question de l’accord entre les autorités et les membres de la branche armée du FIS dissous.
Le chef terroriste, dont les acolytes ont bénéficié des dispositions de cette charte, revendique «son droit» à exercer la politique et annonce même sa volonté de créer un parti politique. Sa sortie a nécessité une mise au point officielle. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, puis le chef de cabinet de la présidence de la République et secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, sont intervenus, tour à tour, pour rappeler à Mezrag les dispositions de la charte qui l’empêche de revenir sur la scène politique.
Les familles des disparus toujours à la recherche de la vérité
L’autre question qui confirme aussi que cette charte devient problématique est cette multiplication des annonces concernant une éventuelle «promotion de cette démarche pour permettre au chef de l’Etat de décréter une amnistie générale». Ces annonces ont été, surtout, l’œuvre de l’avocat Merouane Azzi, président de la cellule nationale de suivi et d’application de cette charte. Aujourd’hui, l’avocat estime que «la réconciliation nationale sera élargie à d’autres catégories», en invoquant l’article 47 de la loi qui permet au Président de prendre des mesures supplémentaires en vue de consolider la paix et la réconciliation. Cependant, cette vieille annonce n’a jamais été confirmée officiellement. Ce qui maintient encore le flou autour de la mise en œuvre de cette mesure.
A ces problématiques s’ajoutent d’autres concernant l’affaire des disparitions forcées et la vérité sur ces cas. De nombreuses familles refusent toujours l’indemnisation et réclament la vérité sur le sort de leurs enfants pour pouvoir faire, enfin, leur deuil.
A l’occasion de ce 10e anniversaire, l’organisation SOS Disparus réitère son rejet de la décision du gouvernement et s’apprête à publier, dès aujourd’hui, un rapport intitulé : «Les disparitions forcées en Algérie : un crime contre l’humanité ?».
LDC. Al Hilal 1 – USMA 2
Victoire éclatante des Algérois
le 28.09.15 | 10h00
L’USM Alger, seul représentant algérien en Ligue des champions africaine, a pris, hier, une sérieuse option pour la qualification en finale après son éclatante victoire extra-muros face à Al Hilal du Soudan sur le score de 2-1.
Les gars de Soustara se dirigent donc vers une qualification historique en finale de cette prestigieuse et onéreuse compétition africaine. Les hommes de Miloud Hamdi, amoindris de plusieurs joueurs, notamment Youcef Belaïli (suspendu pour dopage), ont fait preuve d’une grande maturité en allant remporter la manche aller qui leur ouvre grand les portes de la qualification. Pourtant, les Rouge et Noir algérois étaient menés au score dès la 2’ grâce à une réalisation de Etahir, le buteur attitré de l’équipe soudanaise, mais à la 13’ Aoudia égalise, remettant les pendules à l’heure.
En seconde période, les Usmistes résistent bien à la pression exercée par les locaux. Le héros du match est sans doute le portier Zemmamouche, qui a arrêté un penalty. Sur la lancée, le jeune attaquant Baïteche, souvent utilisé comme joker, donne l’avantage à son équipe sur une contre-attaque. Avec cette victoire, l’USMA est bien partie pour décrocher une qualification en finale.
La manche retour aura lieu samedi 3 octobre au stade Omar Hamadi de Bologhine. L’autre demi-finale ayant opposé Al Merrikh du Soudan au TP Mazembe, la veille, s’est soldée par une courte victoire des Soudanais (2-1). Al Merrikh a ouvert la marque avant que les Congolais n’égalisent dans le dernier quart d’heure. Trois minutes plus tard, les poulains du coach Garzetto reprennent l’avantage, à la grande joie des supporters. La manche retour aura lieu dimanche prochain. Il suffit d’un but pour permettre aux Congolais d’accéder en finale.
En Coupe de la CAF, lors de la première demi-finale, la formation d’Orlondo Pirates a battu l’ogre égyptien Al Ahly sur le score de 1-0, samedi à Johannesburg. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Gabuza. La manche retour aura lieu le 4 octobre au Caire. La deuxième demi-finale entre l’ES Sahel (Tunisie) et le Zamalek (Egypte) s’est jouée hier soir à Sousse.
A. B.
Ligue des champions. Al Hilal (Soudan)-USMA, aujourd’hui à 18h
Revenir avec un résultat positif
le 27.09.15 | 10h00
L’USM Alger disputera, aujourd’hui, à Omdurman, au Soudan, face au club d’Al Hilal, la demi-finale aller de la Ligue des champions d’Afrique. L’objectif des Algérois n’est ni plus ni moins qu’une qualification historique pour une finale, un stade jamais atteint par le représentant algérien en cette prestigieuse compétition.
Pour ce, il est impératif de revenir du Soudan avec un résultat positif. La mission risque néanmoins d’être difficile, vu l’absence de quelques éléments de l’USMA, surtout celle de l’attaquant fétiche du club, Youcef Belaïli. Celui-ci étant suspendu par la Confédération africaine de football (CAF) pour une durée de deux ans pour dopage. Belaïli a eu un rôle très important dans plusieurs matchs de l’équipe de Soustara. Les autres absents sont Hocine Benayada et Oussama Darfalou, convoqués par le sélectionneur de l’équipe nationale militaire en prévision des Jeux mondiaux en Corée du Sud, et Ayoub Abdellaoui, suspendu pour cumul de cartons.
Des absences auxquelles l’entraîneur en chef du club, Miloud Hamdi, tentera de trouver des solutions afin d’aligner un groupe compétitif qui puisse pérenniser la série de bons résultats réalisés jusque-là. Il est sans rappeler que l’USMA est restée, lors de la phase des poules, invaincue pendant cinq journées. L’équipe n’a enregistré de défaite que lors de la dernière journée, au Soudan, face à Al Merrikh (1-0), le deuxième club soudanais qualifié pour les demi-finales. Les Usmistes ont terminé premiers du groupe B, avec 15 points. Al Hilal, lui, avait décroché la deuxième place du groupe A, avec 9 points seulement, derrière le TP Mazembe.
L’USMA, qui est arrivée au Soudan, vendredi dernier, à bord d’un vol spécial, s’est entraînée hier, à l’heure du match, sur la pelouse du stade d’Omdurman, qui abritera la rencontre. La CAF avait désigné un arbitre zambien, à savoir Janny Sikazwe, pour diriger la rencontre. Il sera assisté par Jerson Emiliano Dos Santos (Angola) et Arseno Chadreque Marengula (Mozambique). Le match retour est prévu le 3 octobre prochain, à 21h30, au stade de Bologhine.
Il sera arbitré par le trio sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes, Zakhele Thusi Siwela et Thembisile Theophilus Windvoel. Dans l’autre demi-finale, Al Merrikh devait affronter, hier soir, chez lui, le TP Mazembe. Il faut signaler, en dernier lieu, que le champion en titre de la Ligue des champions, l’ES Sétif, a été éliminé de la phase des poules en terminant troisième du groupe B avec 5 points seulement.
A. Aïchoun © El WataN
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Conséquences du modèle rentier
L’Algérie à la merci de la conjoncture économique mondiale
le 28.09.15 | 10h00
Une production de gaz de schiste américain assez élevée, des stocks mondiaux de pétrole très importants, une économie chinoise au ralenti à doper à travers l’intensification des mesures de relance monétaire et budgétaire, des pays en récession (Brésil et Russie) et la levée de l’embargo sur l’Iran ont fortement joué ces derniers mois sur l’évolution des prix du pétrole sur le marché mondial.
Les conséquences se résument ainsi : dans l’ensemble, l’économie mondiale continue de fonctionner à petite vitesse. Le taux de croissance mondiale, de 3% depuis sept ans, est inférieur de plus d’un point de pourcentage à celui de la période 2000-2007. Une évolution à contresens des intérêts des pays producteurs du brut, notamment les plus fragiles, à l’image de l’Algérie. C’est dire que l’économie nationale basée essentiellement sur la rente pétrolière se retrouve aujourd’hui affaiblie par l’ensemble de ces facteurs, en l’absence d’une capacité d’amortissement des chocs économiques.
N’ayant pas profité des années fastes pour redresser l’économie productive, en dépit des dépenses engagées sans contrôle rigoureux et sans planification à long terme, à travers les différents secteurs, l’Algérie se retrouve aujourd’hui confrontée aux difficultés de l’économie mondiale et à une conjoncture moins vigoureuse. En effet, en dehors des événements géopolitiques, les différentes prévisions émanant des institutions internationales suggèrent que le prix du brut restera au plus bas encore longtemps.
La période de mollesse de l’économie internationale s’annonce donc longue. «La faiblesse de la croissance et celle des prix de nombreux produits de base, autres que le pétrole, renforcent la probabilité d’une période prolongée d’inflation anémique au niveau mondial», prévoient certains rapports. Le dernier en date est celui de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). L’organisation a révisé à la baisse sa prévision de croissance de la demande de brut pour 2015, en raison du ralentissement économique.
La révision du code de l’investissement toujours en attente
En 2016, la demande totale devrait s’élever à 94,08 mbj. «Alors que les économies émergentes et en voie de développement ont été le principal moteur de la croissance ces dernières années, il est devenu clair que la croissance de ces pays est en train de ralentir», estime le rapport mensuel de l’OPEP.
A titre illustratif, à cause du ralentissement économique au Brésil, la demande des pays d’Amérique latine pour 2016 pourrait baisser de 20 000 b/j, majoritairement dans le secteur des transports. Face à une telle situation, de plus en plus de dirigeants favorisent l’assouplissement du crédit et la dépréciation de la monnaie pour apporter un peu de soulagement comme en témoignent les récentes mesures de stimulation monétaire adoptées par la Chine.Même les projets, nécessaires pour créer plus d’emplois et donc plus de croissance, se font encore attendre.
Les investissements des entreprises s’annoncent limités dans ce cadre, en raison du ralentissement des dépenses liées à l’énergie, mais aussi dans l’agriculture et les autres secteurs touchés par la chute des prix des produits de base. Ce qui ne joue pas en faveur de l’Algérie qui a déjà du mal à attirer les investissements directs étrangers (IDE) avec la règle 49/51%.Le retard accusé dans la révision du code des investissements n’arrange guère la situation, notamment dans le secteur énergie pour lequel les experts proposent en dehors des grands gisements de revoir la loi des hydrocarbures élaborée au moment où le cours dépassait 100 dollars (dont la taxe progressive est de 30%).
Car le prix sera inférieur pendant longtemps à 60/70 dollars, selon les prévisions. «En plus de la concurrence internationale avec le retour de l’Iran, l’entrée du Mozambique et des découvertes abondantes à travers tous les continents, l’on devra de moins en moins compter seulement sur l’action de l’OPEP comme régulateur (plus de 67% hors OPEP), moins de 33% de la commercialisation mondiale avec un rôle prépondérant de l’Arabie Saoudite qui représente, avec les pays du Golfe, plus de 60% de la part OPEP avec de surcroît d’importants fonds souverains et une faible population», souligne l’économiste Abderahmane Mebtoul.
Samira Imadalou
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