225-/-MERCREDI 13 AOUT 2014
MERCREDI 13 AOUT 2014 --
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2014 م الأربعاء 16 شوال 1435 ه @belprof++
L'info en continu
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Commerce informel dans la capitale
4 milliards de dinars de marchandises non facturées sur les marchés en juillet
le 13.08.14 | 10h00
La valeur des marchandises non facturées proposées à la vente sur les différents marchés et commerces de la wilaya d’Alger a dépassé, durant le mois de juillet dernier, les 4 milliards de dinars, selon un bilan des activités des équipes de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes publié sur le site de la Direction du commerce.
Lors des opérations de contrôle effectuées en juillet dernier, les enquêteurs ont recensé pour 4,164 milliards de dinars de marchandises non facturées. Les marchandises vendues sans respect des prix fixés sont estimées, pour la même période, à 60 millions de dinars, alors que les marchandises saisies ont atteint 350 millions de dinars, précise le bilan.
En juillet, 32 269 interventions ont été effectuées par des agents de contrôle, dont 14 855 pour les activités commerciales et 17 414 pour la répression des fraudes. Ces interventions ont permis d’établir 3875 infractions dont 1600 concernent le non-affichage des prix et 1288 la non-conformité avec les critères sanitaires des produits alimentaires en vente, outre 144 infractions touchant le non-respect des prix fixés, poursuit le site.
Ces infractions ont donné lieu à 122 propositions de fermeture de commerces, dont 112 en raison des pratiques non conformes et 10 pour fraude. 16 080 commerçants ont été concernés par l’opération de contrôle sur un total de 192 960 que compte atteindre la Direction du commerce, conclut la même source.
R. S.
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Fièvre aphteuse à Bouira : 340 bovins abattus en deux semaines
le 13.08.14 | 10h00
Plusieurs foyers de fièvre aphteuse ont été identifiés, hier, dans plusieurs localités de la wilaya de Bouira. Jusqu’à hier, le nombre des bovins atteints par le virus a dépassé les 300 têtes, a souligné le directeur des services agricoles, Rachid Morseli, dans une conversation téléphonique avec El Watan, en précisant qu’il a été procédé à l’abattage de 340 têtes de bovins depuis l’apparition de cette maladie il y a deux semaines.
La même source a précisé qu’outre les foyers découverts dans les localités du nord de la wilaya, les services agricoles ont recensé d’autres foyers, notamment dans les communes du sud et de l’ouest de Bouira, soit 16 communes touchées par cette maladie, a indiqué le même responsable qui a tenu à préciser qu’aucun foyer de cette maladie touchant les cheptels ovin et caprin n’a été signalé au niveau de la wilaya.
«Certes, l’épizootie touche également les cheptels ovin et caprin mais au niveau de notre wilaya, les éleveurs ont pris leurs précautions et ont suivi à la lettre les recommandations des services agricoles pour éviter que ce virus ne se propage au milieu de l’élevage ovin à deux mois de l’Aïd», a-t-il dit. Par ailleurs, la campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse se poursuit toujours. Environ 30 000 bovins ont été déjà vaccinés sur un total de 72 000 dont 44 000 vaches laitières que compte la wilaya de Bouira.
Des quantités considérables de produits de désinfection ont été distribuées aux APC pour protéger le reste des cheptels bovins existants. Les vétérinaires de la wilaya sont de plus en plus mobilisés sur le terrain pour stopper l’avancée et la propagation de cette maladie qui a fait, malheureusement, des ravages dans les élevages. Les éleveurs sont également appelés à coopérer avec les services agricoles et ce, dans le but de faire face à cette maladie et d’éviter des pertes.
A. Fedjkhi
Tourisme : Ces enfants qui n’ont pas droit aux vacances
le 13.08.14 | 10h00
«Plus de 70% des centres de vacances gérés depuis les années 1970 par les œuvres sociales sont allouées à des entreprises qui ont fait faillite. Ils sont fermés et déserts.»
Il y a ceux qui passent des heures à chercher une destination sur les sites de voyages, des heures à hésiter sur le bon hôtel à prendre, à faire des calculs pour trouver les bonnes dates de départ et de retour. Il y a ceux qui changent de ville pour louer des bungalows sur une des plages qui jalonnent nos 1200 km de côte.
Et il y a ceux, beaucoup plus nombreux, qui ne peuvent s’offrir ni l’un ni l’autre. Contraints de rester chez eux, ils font avec les moyens du bord pour se divertir en ce mois d’août harassant de chaleur. Se prélasser au bord de l’eau, se détendre sous le soleil, s’adonner à des activités de loisirs pieds dans l’eau est un luxe que les Algériens ont de plus en plus de mal à s’offrir. Les colonies de vacances se font rares et les centres de vacances n’ouvrent pas toutes leurs portes.
«Plus de 70% des centres de vacances, gérés depuis les années 1970 par les œuvres sociales, sont alloués à des entreprises qui ont fait faillite. Ils sont fermés et déserts», explique Mourad Kezzar, consultant en management hôtelier et touristique. «La situation s’aggrave et les enfants sont les premiers à en pâtir.» Ils représentent près de 28% de la population et peu d’entre eux ont droit à de vraies vacances.
Des vacances à Jijel pour 10 fois le SMIG
Dans l’Algérois, ils ont le choix entre une cinquantaine de plages et quelques piscines (elles se comptent sur les doigts d’une main) qu’il n’est pas toujours facile de rejoindre faute de transport. Mais pas seulement. «Nos plages sont de moins en moins plaisantes. Elles sont gérées par des petits jeunes qui ne savent rien du métier, ça donne un effet d’anarchie», explique Djallal, la quarantaine, cadre dans une entreprise privée.
«Cette année, je suis allé dans une résidence à Béjaïa», ajoute cet Algérois qui, pour la quatrième année consécutive, boude les plages algéroises. Les deux journées de plage qu’il s’est offert avec sa femme et sa fille lui ont coûté… 20 000 DA ! «J’en ai eu pour 14 000 DA de location et le reste pour manger, on a profité de la mer. Je ne peux pas m’offrir plus, c’est beaucoup trop cher.» Pour lui, les vacances ont duré un week-end.
Nager dans les fontaines publiques
La demande est forte, mais l’offre est loin de contenter les attentes. Nos sites balnéaires sont hors de prix. Quelles sont les formules de vacances proposées aux familles nécessiteuses (plus d’un million selon les statistiques officielles) ? La réponse est simple : rien qui puisse contenter leurs petites bourses.
Petit illustration : l’agence de voyages Touring voyages Algérie a élaboré un programme de vacances dans des villes côtières de Aïn Témouchent, Boumerdès et Jijel. Les tarifs de location d’un chalet varient entre 6000 et 8000 DA/jour. Soit 42 000 DA pour une semaine, près de 170 000 DA pour un mois. Pour s’offrir ne serait-ce que deux semaines de vacances, un couple avec deux enfants aurait besoin de plus de cinq fois le SMIG, sans compter les frais de restauration et de loisirs, quand loisir il y a.
La réalité est amère, il n’y a pas que les familles nécessiteuses qui ont du mal à se payer des vacances en Algérie. En fait, le tourisme local est loin d’être intéressant, raison pour laquelle les agences de voyages font de moins en moins de propositions. Manque d’infrastructures, tarifs trop élevés. «Je me serre la ceinture toute l’année pour pouvoir louer un appartement à Béjaïa, au bord de la mer, pour 250 000 DA le mois en été», dit Saïd, un père de trois enfants ne roule pas pour autant sur l’or.
Cet enseignant a trouvé la bonne parade pour offrir des vacances à sa femme et ses enfants : «J’occupe l’appartement, un F3, avec deux autres familles, chacune prend une chambre, ça nous coûte moins cher et tout le monde s’amuse.» Bien qu’il perde en confort, il économise plus de 100 000 DA grâce à ce deal.
L’essentiel, pour Saïd, est de voir ses enfants nager et profiter de la mer. Ceux qui n’ont pas cette chance se rabattent sur les fontaines publiques, au mépris des règles d’hygiène et de sécurité. Ils pataugent, font clapoter l’eau et trouvent même le moyen de plonger. Comme ces adolescents qui nagent dans la fontaine publique de Bouchaoui, sur la photo. Les images en disent plus que les mots.
Bouredji Fella
Nouveau premier ministre en Irak
La communauté internationale applaudit
le 13.08.14 | 10h00
Le Premier ministre désigné d’Irak, Haïdar Al Abadi, a obtenu hier le soutien de la communauté internationale qui l’a appelé à former rapidement un gouvernement d’unité susceptible de faire face à l’offensive djihadiste et de sortir le pays du chaos, rapporte l’AFP.
Après avoir été poussé vers la sortie par les Etats-Unis, le Premier ministre sortant, Nouri Al Maliki, qui a contesté cette nomination, a aussi perdu le soutien d’un autre allié, l’Iran.
La crise humanitaire s’aggravant, les Occidentaux s’emploient à venir en aide aux minorités chassées de leurs villes dans le nord irakien par les djihadistes de l’Etat islamique (EI) qui se sont emparés, depuis le début de leur offensive le 9 juin, de pans entiers du territoire au nord, à l’ouest et à l’est de Baghdad. Après les Etats-Unis, l’Union européenne, la France et la Grande-Bretagne, les voisins iranien et saoudien ont salué la nomination, lundi, de M. Al Abadi par le président Fouad Massoum.
La Ligue des Etats arabes s’en est également félicitée. Washington a aussitôt exhorté Al Abadi, qui a en principe jusqu’au 10 septembre pour nommer ses ministres, à former «dès que possible» son gouvernement et à l’élargir à toutes les forces politiques, dans un pays longtemps déchiré par les divisions confessionnelles. Selon le président Barack Obama, ce cabinet doit représenter «les intérêts légitimes de tous les Irakiens et unir le pays dans la lutte contre l’EI». Et pour l’aider dans cette lutte, Washington a transféré des armes, par l’intermédiaire du gouvernement irakien, aux combattants kurdes qui tentent de repousser les djihadistes.
Lundi, Al Maliki a dénoncé la nomination de Haïdar Al Abadi, un ancien de ses proches, comme «une violation de la Constitution» menée, selon lui, avec le soutien des Etats-Unis. Mais même s’il cherche à s’agripper à son poste après huit ans au pouvoir, Al Maliki semble bel et bien avoir perdu la bataille après avoir été lâché par ses anciens alliés et la communauté internationale, qui imputent le chaos dans le pays à sa politique d’exclusion des sunnites et à son autoritarisme.
C’est cette marginalisation de la minorité sunnite dans un pays majoritairement chiite qui a alimenté l’offensive des djihadistes, accusent-ils. Mais le Premier ministre sortant, qui reste commandant en chef des forces armées jusqu’à la prestation de serment de son successeur, s’est empressé de demander aux forces armées de rester à l’écart de la crise politique à la suite de craintes sur leur possible intervention. Dans ce contexte qui reste explosif, les forces spéciales, la police et l’armée étaient déployées en force dans la capitale, Baghdad, aux abords de positions stratégiques.
Plus au nord, les Etats-Unis, impliqués pour la première fois militairement en Irak depuis le retrait de leurs troupes, fin 2011, ont mené lundi des frappes aériennes sur des positions djihadistes pour le quatrième jour consécutif, notamment près de Sinjar, bastion de la minorité yazidie. Les frappes ont été autorisées par Barack Obama dans le but de protéger le personnel américain à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, et éviter un éventuel «génocide».
L’avancée des djihadistes a jeté des centaines de milliers de personnes sur les routes, notamment des chrétiens chassés de Mossoul et de Qaraqosh, mais aussi des dizaines de milliers de membres de la minorité kurdophone non musulmane des Yazidis. Ainsi 20 000 à 30 000 membres de la communauté yazidie restent piégés par l’insécurité dans les montagnes de Sinjar sans nourriture, sans eau et sans abri, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés. Les frappes aériennes sont accompagnées de largages humanitaires américains et britanniques. Paris a aussi envoyé de l’aide.
Mais ces actions ont été jugées insuffisantes par des experts de l’ONU pour les droits de l’homme, qui ont appelé, dans un message, la communauté internationale à prendre toutes les mesures possibles en urgence pour empêcher «une atrocité de masse et un génocide potentiel dans les heures et les jours à venir». La Commission européenne a annoncé une nouvelle aide de 5 millions d’euros afin de venir en aide aux populations déplacées et aux communautés qui doivent accueillir les réfugiés.
Amnay idir
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