239-/-actualites du Samedi 29 Août 2015
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Samedi 29 Août 2015
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Le nouveau FIS est arrivé Le chef du groupe terroriste AIS (Armée islamique du salut) de triste mémoire, le funeste Madani Mezrag annonce, à partir de Jijel où il avait commis les pires crimes jusqu'au 1er octobre 1997, la création d’un parti politique. Autrement dit, le retour du FIS. Certes, ce triste personnage n’en exprime, là, qu’un fantasme que lui inspire «légitimement» l’absence d’un Etat digne de ce nom. Mais tout de même, il y a Suite... |
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L'info en continu
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Actualité
Finances et rentrée sociale : Le gouvernement dos au mur
La rencontre gouvernement-walis, aujourd’hui à Alger, va certainement contraindre l’Exécutif à tenir un discours de... L'austérité paralyse l'activité économique
La politique d’austérité budgétaire prônée par l’Etat après la chute du prix du pétrole... «Il faut une approche territoriale du développement»
Propos recueillis par Akli Rezouali Le pouvoir autorise-t-il Mezrag à revenir dans le jeu politique ?
Qui l’aurait cru : l’ancien chef terroriste lance son parti politique ! Après l’accord secret signé entre deux...
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Décidément, rien ne vaut l’odeur épicée d’un duel entre les deux plus grandes formations de l’Est... DRBT : Ghomrani et Haddad out
Economie
Pétrole : Les cours repartent à la hausse
Les cours du pétrole repartaient à la hausse, hier en fin d'échanges européens, soutenus par un regain d'optimisme... Ces oubliés de l'appel à «consommer algérien»
Le fameux slogan «Consommons algérien» lancé il y a quelques mois par les pouvoirs publics à la faveur de la...
International
Crise au Soudan du sud : le président Salva Kiir ordonne à l'armée de cesser les combats
Effective depuis vendredi, cette décision entre dans le cadre de l’accord de paix signé mercredi dernier par le président Kiir... Conflit territorial indo-pakistanais : échanges de tirs à la frontière
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Culture
«Je me prépare pour l'Olympia à Paris»
Propos recueillis par Nacima Chabani Lu Xun et Mohya en ouverture
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Finances et rentrée sociale : Le gouvernement dos au mur
le 29.08.15 | 10h00
La rencontre gouvernement-walis, aujourd’hui à Alger, va certainement contraindre l’Exécutif à tenir un discours de vérité sur la perte des moyens financiers de l’Etat pour justifier le gel des projets de développement.
Le gouvernement Sellal réagit-il à la mesure de la crise qui menace la sécurité financière du pays ?
Depuis que le marasme économique a débuté, il y a près de deux ans, avec la chute brutale des cours du pétrole où les niveaux des prix n’ont jamais atteint un seuil aussi bas, nos réserves financières se rétrécissent comme peau de chagrin au point où nombre d’observateurs avertis, tel Sid Ahmed Ghozali cette semaine, ne cachent pas leur inquiétude sur les chances de sortie de crise.
En quelques mois seulement, l’Algérie est passée du statut de pays à l’aisance financière à celui d’«en proie à la crise », menaçant ainsi les fondements de la stabilité dont se prévaut l’Exécutif.
Les choses vont trop vite par rapport aux réactions du gouvernement qui semble serein, ou du moins joue la carte psychologique du «papa zen» qui se veut rassurant devant sa petite famille au moment d’un tsunami.
La réunion prévue aujourd’hui avec les walis et la tripartite programmée à la mi-octobre meublent un agenda censé apporter pourtant des réponses d’urgence à une situation d’urgence.
Car il s’agit, en réalité, de voir dans quelle mesure le gouvernement — dont la marge de manœuvre est fortement réduite pour inventer tout de go une économie hors hydrocarbures — aura les capacités de passer d’un état d’opulence à celui de crise ? Il y a, en effet, au moins trois obstacles sérieux à cette option.
D’abord en matière de compétences, ce gouvernement serait loin d’être à la hauteur du défi. Hormis quelques perles d’exception, le casting comporte beaucoup d’erreurs.
Le deuxième obstacle a trait à la nature même de la gouvernance économique, sur fond de lutte de clans qui parasite tout un processus de décisions. Enfin, le soldat Sellal doit savoir que pour traverser cette crise, il a besoin d’un soutien populaire accru pour faire passer la pilule de l’austérité.
Or, la confiance populaire semble plus que jamais écornée par les scandales de corruption, la mauvaise gestion et les multiples promesses non tenues durant toutes ces années de l’embellie financière. N’est-ce pas lui qui clamait, en 2013, lors d’une réunion gouvernement-walis :
«Combattez les pratiques bureaucratiques ! Luttez contre la corruption ! C’est la mère des batailles que nous devons gagner.» La bureaucratie et surtout la corruption n’ont pas baissé d’un iota, au contraire.
À la recherche d’un sursis
Officiellement, la rencontre d’aujourd’hui vise à «créer de nouvelles opportunités pour le développement de l’économie nationale et l’ouverture sur l’investissement», comme annoncé par Sellal lors de sa visite à Constantine, le 20 août dernier.
Une chose est sûre : elle servira aussi, pour le Premier ministre, à donner aux walis de nouvelles directives inspirées par la nouvelle situation. Il est désormais du domaine public que des milliers de projets d’équipement publics ont été annulés récemment faute de fonds.
Ces annulations vont produire des conséquences fâcheuses sur l’emploi et l’activité de milliers d’entreprises, sans parler de l’insatisfaction des besoins auxquels étaient destinées ces infrastructures.
Cette récession qui se profile à l’horizon est porteuse de troubles sociaux sur lesquels les walis doivent anticiper et se préparer. Ce sont des pressions à gérer d’abord au plan local, pour éviter surtout des dérapages inutiles qu’il faudra payer cher.
Cela donnera plus de temps au gouvernement, qui cherche encore les solutions les moins pénibles, mais qui sait pertinemment qu’il n’a pas le choix, si ce n’est prendre des mesures douloureuses.
La tripartite prévue à Biskra, dans quelques semaines, obéit à la même tactique visant à gagner des soutiens, calmer le front social ou du moins obtenir un sursis.
A défaut d’avoir construit une économie forte, capable de préserver l’avenir des Algériens, cet Exécutif a joué les flambeurs et fait la sourde oreille devant les nombreux avertissements donnés par des économistes et des hommes politiques.
Est-il encore temps pour éviter le naufrage économique et donc l’ explosion sociale ?
Nouri Nesrouche
Suite aux inondations de Constantine : Mécontent, Bedoui menace les responsables
le 29.08.15 | 10h00
Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales, a exprimé son mécontentement lors d’une réunion de travail avec les autorités locales de la wilaya de Constantine, jeudi dernier.
Il a estimé que l’intervention des directions sur le terrain, suite aux inondations meurtrières de lundi dernier, a aété insuffisante en dépit de l’énorme budget octroyé à Constantine. Il a souligné aussi les carences dans la manière de procéder de certains responsables, particulièrement ceux de la direction de l’environnement.
La responsable de cette direction, Abla Sellal Belhocine, était absente à cette réunion, ce qui a provoqué la colère de Bedoui qui attendait d’elle des explications. «En tant que responsables et administrateurs, nous sommes incapables et très loin de prendre en charge ce genre de problèmes. Même le nombre des interventions est insuffisant. Il nous faut de nouvelles stratégies pour mener un travail d’anticipation afin d’éviter ces dégâts», a-t-il déclaré.
Le ministre a renchéri en instruisant les responsables présents de fournir des rapports détaillés sur les opérations de développement de Constantine, car cette wilaya «a bénéficié de milliards et la concrétisation n’est pas palpable sur terrain».
M. Bedoui a rappelé aussi que la nouvelle ville Ali Mendjeli a bénéficié de 60 milliards de dinars seulement pour la mise à niveau des conduites des eaux usées et le raccordement au réseau de distribution d’eau potable. «Des mesures vont être prises ; peu importe qui est le responsable, commune ou direction de l’environnement.
Car l’une des causes de ces inondations est la non-réalisation de ce programme. Celui qui ne veut pas assurer ses tâches ne restera pas à son poste plus de 48 heures», a-t-il fulminé.
Les fortes pluies de lundi dernier ont fait quatre morts, une trentaine de familles sinistrées et de sérieux dégâts matériels.
«Ces intempéries nous ont servi de leçon, car on a pu localiser les points noirs et toutes les défaillances des différentes réalisations dont souffre la ville Ali Mendjeli.
Et ce sont les autorités qui doivent en assumer la responsabilité. Des aides seront dégagées par le directeur chargé de la Caisse des activités locales pour prendre en charge les dégâts et les familles sinistrées», a souligné le ministre.
Opérations de prévention
Il a mis aussi en exergue le manque d’études pointilleuses et de suivi sur terrain des différents projets par les responsables locaux. Notons, à titre d’exemple, la route d’El Baâraouia, dans la commune d’El Khroub, réalisée sur un oued, en entravant son tracé naturel, sans penser à en tracer un autre ! Le ministre de l’Intérieur a précisé que la commune d’El Khroub ne pourra pas supporter la charge de la nouvelle ville Ali Mendjeli, qui abrite actuellement plus de 400 000 habitants.
Ce qui oblige les responsables à penser à l’avenir et à des opérations de prévention contre les catastrophes naturelles. Il a affirmé que cette ville a fait l’objet d’un débat sérieux lors du Conseil ministériel tenu dernièrement. Dans les mois à venir il y aura, a-t-il annoncé, des organisations administratives, techniques, de suivi et même des extensions des directions des différents secteurs afin de rapprocher le citoyen de l’administration.
«Un groupe de travail a été institué afin de prendre en charge les préoccupations de la population de Ali Mendjeli. Et il va proposer des solutions pour le devenir de la ville.
Des délégations aux risques majeurs seront mises en place dans toutes les wilayas, et même à Ali Mendjeli, en coordination avec tous les secteurs, surtout celui des ressources en eau pour la protéger les citoyens de ces inondations», a-t-il précisé. Il n’a pas cessé d’exprimer son inquiétude et d’insister pour accélérer les travaux afin de régler ce problème, qui a coïncidé avec la rentrée scolaire, universitaire et sociale.
M. Bedoui a conclu : «Si vous avez besoin du gré à gré pour certains projets, je vous l’accorde ; si vous avez besoin de plus d’argent, on vous donne le double, mais cela se fera seulement si je reçois le point de toutes les situations des projets d’assainissement, de l’environnement et autres. Et que tout soit clôturé, sinon je ne dégage aucun centime.» Notons aussi que le ministre a ordonné de débloquer 700 millions de dinars afin de réhabiliter ce qui a été endommagé.
Yousra Salem
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Il crée son parti dans le maquis
Le pouvoir autorise-t-il Mezrag à revenir dans le jeu politique ?
le 29.08.15 | 10h00
Qui l’aurait cru : l’ancien chef terroriste lance son parti politique ! Après l’accord secret signé entre deux généraux-majors de l’armée et l’organisation terroriste Armée islamique du salut, en juin 1997 dans le maquis de Jijel, le pouvoir est en passe de concrétiser son pacte avec le «diable».
Amnistié par le président Bouteflika puis réhabilité politiquement par Ouyahia qui l’a invité à la Présidence pour donner son avis sur la révision de la Constitution, Madani Mezrag, devenu un allié «stratégique» pour le régime, passe à l’étape supérieure.
Après la tenue de son «camping d’été» dans un maquis de Mostaganem au début du mois, voilà qu’il annonce la création d’un parti politique à partir de son maquis historique, Kaous, dans la wilaya de Jijel : le «front algérien pour la réconciliation et le salut».
Jouant sur les failles d’un système menacé de toutes parts, mais surtout jouissant d’un soutien tacite ou implicite d’une partie du pouvoir, l’ancien chef terroriste a «réussi» l’improbable, voire l’incroyable. Au bout de vingt ans, il passe du statut de chef terroriste dont l’objectif est de faire disparaître l’Etat à celui de «leader politique» courtisé y compris par les plus éradicateurs du système.
S’appuyant sur un arrangement secret – conclu dans le dos du président de l’époque Liamine Zeroual – entre son organisation et des chefs de l’armée, l’ancien bras armé du FIS dissous affirme, à chacune des sortie médiatique, que l’accord de juin de 1997 lui permett de «jouir de ses droits civiques et d’exercer la politique».
Jamais une autorité politique ou militaire officielle n’est venu lui apporter la contradiction et démentir ses affirmations. Le silence aussi embarrassant que troublant des autorités du pays ne fait qu’encourager l’ancien chef terroriste dans son entreprise, qui ne manque pas de choquer l’opinion publique et, particulièrement, les victimes du terrorisme.
Un silence complice ? Dans leur stratégie de lutte contre le terrorisme, certains chefs de l’armée – dont le patron du contre-espionnage, Smain Lamari, un des signataires de l’accord avec l’AIS – ont cru bon de négocier une trêve. Madani Mezrag a su comment transformer la capitulation de son organisation en une stratégie de retour dans la vie politique.
Glissant entre les contradictions du système au moment où Abdelaziz Bouteflika s’employait à asseoir sa légitimité dans une «guerre d’usure» contre des chefs militaires, s’est rallié le soutien des islamistes et des chefs terroristes graciés.
Surfant sur la vague et sur les périlleuses ambiguïtés du système, l’ancien émir de Texenna apporte son «total soutien» à la démarche présidentielle en appuyant le deuxième mandat de Bouteflika, puis la charte pour la paix et la réconciliation nationale qui absout définitivement de leurs crimes les terroristes trompeusement repentis.
Nouvelles alliances
Activement impliqué dans la défense de la charte de Bouteflika, Madani Mezrag signe définitivement sa rupture avec les historiques du FIS dissous, mais déclare dans le même temps la «guerre aux éradicateurs à l’intérieur du régime». Par le truchement sordide d’un pouvoir en quête de nouvelles alliances et au gré des rapports de forces dans et à l’extérieur du système, Madani Mezrag et ses compagnons opèrent graduellement un retour à la vie politique.
C’est le fait accompli. Ils s’engouffrent dans chaque espace abandonné par le pouvoir, qui menait la vie difficile aux opposants de la mouvance démocratique qui étaient fortement mobilisés dans la lutte contre le terrorisme.
Etrange retournement de situation... Si l’article 26 de la charte pour la réconciliation prévoit que «l’exercice de l’activité politique est interdit, sous quelque forme que ce soit, pour toute personne responsable de l’instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale», le chef de l’Etat laisse la «porte ouverte» pour rendre caduc cet article.
Car dans l’article 47 de la loi en question, il est dit qu’«en vertu du mandat qui lui est conféré par le référendum du 29 septembre 2005 et conformément aux pouvoirs qui lui sont dévolus par la Constitution, le président de la République peut, à tout moment, prendre toutes autres mesures requises pour la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale».
Se dirige-t-on alors vers l’introduction d’une autre disposition pour officialiser le retour d’anciens terroristes dans le jeu en vue d’une nouvelle reconfiguration politique ? La bataille de la succession semble autoriser toutes les manœuvres. Le rôle attribué en tout cas à Madani Mezrag, qui organise ses troupes, participe-t-il à ce théâtre d’ombres ?
«Elevé» au rang de personnalité nationale invitée solennellement à la Présidence, toléré à tenir son «camping d’été» au nom même de l’AIS, puis un «congrès» dans un maquis annonçant la création d’un parti politique, l’ancien chef terroriste «reconverti» est devenu un partenaire politique de choix pour le pouvoir, ou du moins pour une partie du pouvoir. A moins que l’ancien chef de l’AIS soit utilisé comme «carte» dans la lutte clanique au sein du sérail en vue d’une succession problématique.
Dans les deux cas, il apparaît que les tenants du pouvoir, en ces temps troubles, s’affairent à redéfinir leur pacte, qui serait aux dépens des anciens alliés (islamistes et républicains). Mais surtout contre toutes les victimes du terrorisme. Suprême insulte à leur mémoire. Une abdication. Une faute politique et morale qui ne sera pas sans conséquences.
Hacen Ouali
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Pétrole : Les cours repartent à la hausse
le 29.08.15 | 10h00
Les cours du pétrole repartaient à la hausse, hier en fin d'échanges européens, soutenus par un regain d'optimisme sur les marchés financiers, même si l'offre mondiale abondante continuait de plomber les prix.
Vers 16h GMT (17h à Alger), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 50,17 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,61 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 2,65 dollars à 45,21 dollars.
Les cours du brut retrouvaient des niveaux qui n'avaient plus été vus depuis deux semaines, avant leur dégringolade liée aux inquiétudes sur la Chine et l'impact de son ralentissement économique sur la reprise mondiale. Après avoir subi quelques prises de bénéfices, hier en début d'échanges européens, les cours reprenaient un rebond déclenché la veille par des achats techniques d'investisseurs cherchant à couvrir des positions à découvert, expliquaient des analystes cités par l'AFP.
Cela dit, la hausse de jeudi a surtout été liée à une amélioration générale du moral des marchés après de bonnes données américaines, comme l'a aussi montré la forte hausse des marchés d'actions, selon des analystes de Commerzbank. L'activité économique des Etats-Unis avait solidement rebondi au deuxième trimestre, en révisant en très nette hausse la progression du PIB à 3,7% de croissance contre 2,3% précédemment, a affirmé jeudi le ministère américain du Commerce. Mais les cours restaient plombés par l'offre surabondante de pétrole sur le marché. A court terme, les perspectives pour le brent et le WTI sont moroses, notamment face à la stratégie de protection de parts de marché de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui continue d'augmenter son offre et à la résistance du pétrole de schiste américain malgré la baisse des prix. Des pays membres de l’OPEP comme l’Algérie et l’Iran, fortement touchés par la dégringolade des prix, veulent à tout prix obtenir une réunion d'urgence afin d'enrayer la chute des cours.
Rédaction Économique
Sports
ES Sétif - CS Constantine : Tenue de champion obligatoire
CSC : Le derby qu’il ne faut surtout pas rater
DRBT : Ghomrani et Haddad out
USMH 1 – ASMO 0 : El Harrach rejoint le Chabab
NAHD 0 – CRB 3 : Les contres meurtriers du Chabab
NA Hussein Dey : Laïche sur la sellette
Oran désignée pour abriter les jeux méditerranéens 2021
Les Oranais affichent leur enthousiasme
le 29.08.15 | 10h00
Au final, c’est bel et bien Oran qui abritera la 19e édition des Jeux méditerranéens en 2021. La nouvelle est tombée, jeudi dernier dans l’après-midi, et s’est aussitôt répandue dans toute la ville.
Le vote s’est déroulé lors de l’assemblée générale du Comité international des Jeux Méditerranéens (CIJM), tenue le même jour à Pescara, en Italie
Oran, en concurrence avec Sfax pour accueillir les JM-2021, a obtenu 51 voix contre 17 pour la ville tunisienne. Lors de ces assises, Mustapha Berraf (président du COA), Abdelghani Zaalane (wali d’Oran), Noureddine Boukhatem (président de l’APC d’Oran) ont chacun plaidé en faveur du projet oranais.
A El Bahia, les observateurs sont unanimes à souligner le grand rôle joué pour Mustapha Berraf pour convaincre les électeurs du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM).
«Il est un fait important, c’est qu’Oran dispose d’installations existantes ou dont les chantiers sont en cours, ce qui n’est pas le cas pour Sfax, qui doit tout réaliser», a souligné récemment le wali d’Oran. Les 51 membres du CIJM étaient sceptiques quant à la capacité de la Tunisie à concrétiser les projets présentés dans le dossier de candidature.
Il faut dire aussi qu’Oran a bénéficié de soutiens de plusieurs pays et non des moindres. La candidature d’Oran a eu le soutien de sept Chambres de commerce et d’industrie d’Egypte, de France et d’Italie.
Après l’annonce des résultats, même s’il n’y a pas eu de scène de liesse ou de rassemblement dans les rues, les Oranais ont accueilli cette nouvelle dans la joie et la bonne humeur.
En vérité, c’est surtout par le biais des réseaux sociaux que les facebookeurs d’Oran ont manifesté leur enthousiasme ; certains se sont complu à changer leur photo de profil par celle de la ville d’Oran.
«Je suis Oranais et fier», «Oran, ville des JM-2021. Heureux !», «Trop contente pour ma ville et pour l’Algérie», tels sont, entre autres, les messages qu’on postés sur la Toile.
Effectivement, la désignation d’Oran pour abriter cette manifestation sportive de haute volée ne peut être qu’une aubaine pour la ville. El Bahia pourra ainsi s’ouvrir davantage au tourisme et au développement local.
Ceci dit, l’heure est à présent au travail, car la capitale de l’Ouest algérien a du pain sur la planche : les habitants doivent propulser Oran au rang de ville méditerranéenne digne de ce nom et doivent en finir, une bonne fois pour toutes, avec cette image qui y prévaut, c’est-à-dire une ville sale et mal entretenue.
Il est nécessaire également que les changements soient immédiats et que le cadre de vie s’améliore de façon palpable, qu’Oran puisse vivre la nuit et que partout, dans la ville, les Oranais se sentent en sécurité. Autre défi majeur à relever : la résorption de l’habitat précaire.
Oran, comme chacun le sait, est une ville ceinturée de bidonvilles. Aussi, le challenge, pour les autorités locales, est d’en finir avec ce fléau dans les plus brefs délais. Kouider Métaïr, président de l’association Bel Horizon, a déclaré : «C’est une occasion unique qui se présente à Oran. Il faut donc en profiter au maximum et améliorer le cadre de vie de la population. Il faut juste savoir que Barcelone est devenue Barcelone grâce aux Jeux olympiques.
Ce genre d’événements peut changer le visage d’une ville. Il faut donc tout concrétiser et lancer des projets structurants et pas uniquement les complexes sportifs, mais tout ce qui a trait au tourisme, à l’environnement, à l’aménagement urbain, etc.
On a suffisamment de temps.»
Omar, 28 ans, habitant du centre-ville, ajoute : «Oran a bien organisé le GLN16 en 2010. Tout ce que la ville a gagné est l’hôtel Méridien et le Centre des conventions, ce qui n’est certes pas rien... Avec les Jeux méditerranéens, il faut espérer des changements bien plus en profondeur dans la ville, des changements qui déteindront sur la qualité de vie des Oranais.» Omar est visiblement heureux que sa ville ait été choisie.
Ces dernières semaines, la société civile ainsi que les autorités locales de la wilaya et le Comité olympique algérien (avec à sa tête Mustapha Berraf) ont mené une campagne, tambour battant, pour séduire les membres du Comité international des Jeux méditerranéens. Dans la soirée de lundi dernier, un célèbre acteur américain a posté un tweet pour apporter son soutien à la candidature d’Oran. Au final, les résultats ont été probants, comme quoi… le travail acharné et la persévérance finissent par payer.
Akram El Kébir
Samedi 29 Aout 2015 Samedi 29 Aout 2015
Samedi 29 Août 2015 السبت 14 ذو القعدة 1436 ه
السبت 29 أوت 2015 م
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