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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» La ««Grande Mosquée»», les Chinois et Tata Aldjia
Par Maâmar Farah Voici une info que je viens de lire à l’instant : «La Grande Mosquée d’Alger peut résister à un tremblement de terre d’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter» -Et alors Tata Aldjia ? -Je voulais simplement faire remarquer à nos responsables que s’ils sont capables de construire des édifices résistants à une magnitude absolue sur l’échelle de Richter (9), pourquoi limiter cet avantage à la seule Grande Mosquée ? Pourquoi est-ce que tous les Algériens ne vivraient pas sous des toits ayant la même capacité de résistance ? -C’est la maison de Dieu ! -Elle est construite par des communistes qui ne croient pas en Dieu ! -Et alors ? -On a beau leur dire qu’elle est sous la protection divine. Eux, ils ne font confiance qu’aux dernières techniques antisismiques ! maamarfarah20@yahoo.fr «Attendons qu'il naisse pour l'appeler croissant de lune.» (Proverbe kabyle)
Actualités
: GOUVERNEMENT Vers un remaniement après l’Aïd
Le remaniement du gouvernement Ouyahia se dessine de plus en plus. Il interviendra prochainement, apprendon de très bonne source, «mais ne sera pas de l’ampleur que d’aucuns annoncent». La tête de l’exécutif ne sera en tout cas pas concernée. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L’actuel Premier ministre vient d’ailleurs de finaliser l’examen de l’avant-projet de la loi de finances pour 2013. Mercredi dernier, il a réuni le gouvernement pour une autre séance consacrée à la LFC 2013. Au cours de cette réunion, Ouyahia, qui avait auparavant et à l’issue d’une réunion sur cette même loi de finances demandé aux membres du gouvernement de lui faire parvenir leurs propositions par écrit, a tout tranché, mercredi. «Le Premier ministre a procédé à l’ensemble des arbitrages nécessaires entre les différents secteurs ministériels et le projet de loi a été définitivement approuvé par le gouvernement. D’ailleurs, la réunion du gouvernement, tenue jeudi dernier dans l’après-midi a été entièrement consacrée, elle, à l’adoption de l’avant-projet de loi portant révision de la loi sur les hydrocarbure», nous révèle notre source. Ceci étant, Ouyahia, prenant la parole à l’issue de l’adoption de la LFC 2013, lancera cette phrase qui n’a pas laissé indifférents les ministres présents. «Peut être que ce projet (de loi de finances) subira encore quelques petites modifications car, sûrement que ceux qui vont rejoindre le gouvernement prochainement feront eux aussi des propositions.» Ahmed Ouyahia n’en dira pas plus. Mais l’homme, qui est au cœur du pouvoir depuis 1993, n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. De tout le personnel politique au pouvoir, c’est celui qui a toujours annoncé les décisions d’importance majeure. Davantage depuis son retour à la tête du gouvernement en 2008. Pour ne citer que ses sorties les plus récentes, rappelons son annonce dans le détail des «réformes politiques» de Bouteflika plus d’un mois avant que ce dernier ne les rende publiques dans son fameux discours du 15 avril 2011. Ou alors sa surprenante déclaration du 1er juin dernier affirmant que l’Algérie avait fait fausse route au plan économique depuis vingt ans. Si beaucoup avaient hâtivement vu en cette sortie le signe d’une «fin de mission», il s’avérera qu’en fait, Ouyahia annonçait plutôt ce jour-là, la nouvelle orientation de la politique économique du pays qui se concrétise par une LFC 2013 marquée par une rigoureuse austérité. Bref, lorsque Ouyahia parle, c’est toujours pour annoncer des décisions officiellement tranchées. Et en l’espèce, il est visiblement acquis que la composante du future gouvernement Ouyahia a été arrêtée par Bouteflika. Fort probablement, ce dernier procédera à la nomination, déjà, de titulaires pour les sept ministères gérés à titre intérimaire par d’actuels membres du gouvernement depuis les dernières élections législatives. Pour le reste, notre source ne s’attend pas à de grands chamboulements dans l’immédiat et ce, en raison de la proximité d’échéances importantes comme les élections locales du 29 novembre, la rentrée sociale et la loi des finances que le gouvernement doit présenter devant le Parlement. K. A.
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