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Actualités : Saïdani devrait être «élu» lors de la réunion du comité central FLN : Encore un coup de force
Depuis mercredi dernier, la «machine» est lancée pour coopter Amar Saïdani à la tête du Front de libération nationale. Le groupe Boumehdi obtient l’autorisation du ministère de l’Intérieur pour convoquer la réunion du comité central et c’est Daho Ould Kablia en personne qui confirme la chose. Comme pour la destitution de Belkhadem le 1er février dernier, le «feu vert» pour son remplacement vient de l’extérieur du parti.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) A partir de M’sila où il accompagnait le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui s’y rendait pour une visite officielle, Daho Ould Kablia confirmera qu’effectivement «j’ai reçu une délégation de membres du comité central du FLN conduite par Boumehdi» et qui formulait la demande d’autorisation en question. «Nous avons agi conformément à la réglementation. En l’absence de secrétaire général du parti, les deux tiers des membres du comité central peuvent formuler une demande dans ce sens par le biais de trois représentants». Le ministre de l’Intérieur nie avoir fixé le lieu et la date de ladite réunion. Or, les partisans de Amar Saïdani, dont Ahmed Boumehdi, ont convoqué le comité central pour les 29 et 30 août en cours à l’hôtel Aurassi à Alger. «Même les réservations de la salle et des chambres sont faites» nous affirme-t-on de bonne source. Autrement dit, le ministère de l’Intérieur a donné son aval et pour la date, et pour le lieu. «Au départ, et à l’annonce par certaines chaînes de télévison privées, mercredi, de la convocation du comité central, j’avais pensé à une esbroufe, à une manœuvre», nous dira le coordinateur national du parti, Abderrahmane Belayat qui, d’ailleurs, avait réagi tard dans la nuit de mercredi à jeudi via un communiqué. «Mais après les déclarations du ministre de l’Intérieur, jeudi, et qui reconnaît avoir reçu des membres du comité central et leur avoir accordé l’autorisation, j’ai désormais en face de moi l’administration». Une administration, dit-il «dont la légitimité repose sur la majorité que représente le FLN, et de par ma position actuelle, j’ai aussi, en face de moi la moitié du comité central qui remet en cause l’authenticité des signatures transmises au ministère de l’Intérieur. Ceux-là veulent que je dépose un recours. Mais moi je suis dans une posture de tempérance, de sagesse. Demain (aujourd’hui samedi ndlr), je réunirai le bureau politique pour examiner la situation et voir ce qu’il y’a lieu de faire». Belayat, surpris au même titre que l’ensemble de la direction du parti par cette nouvelle tournure, tient à préciser toutefois : «Moi, voilà où j’en suis. Mais si le comité central doit se diviser, ce ne serait pas de ma part. Or, depuis mercredi, la réunion du comité central a pris un chemin inexorable. Je ne peux pas l’empêcher. J’en appelle à la sagesse car il y’a beaucoup d’excitation parmi ceux qui sont contre cette réunion. Mon bureau ne désemplit pas et certains veulent en découdre. Même ceux qui ont autorisé cette rencontre savent qu’il y’a risque d’affrontements.» Outre une réunion du BP, Belayat annoncera aussi une autre pour les mouhafedh ainsi qu’une déclaration de sages du parti comme Abdelaziz Sbaâ, Salah Goudjil, Mohamed Boukhalfa , Abdelkader Hadjar etc. En face, les choses sont claires : «Amar Saïdani sera secrétaire général dès jeudi prochain. C’est le candidat de Bouteflika et tout le monde le sait désormais au FLN. Saïd ( Bouteflika ) a mobilisé tous ses relais pour l’imposer». Mais cela se fera-t-il sans conséquences sur le parti ? Ce qui est certain, c’est que Amar Saïdani, fortement contesté, «régnera» sur un volcan… K. A.
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Actualités : Malika Gaïd ou comment naissent les légendes
En ces temps troubles qui obscurcissent le ciel de l’Algérie, nos symboles et nos repères sont mis de côté et l’opinion ne se concentre que sur l’avenir immédiat de nos dirigeants, plus préoccupés quant à eux à s’accrocher, en y mettant de la hargne, au trône. On risque de perdre l’essentiel. Elle aurait maintenant 80 ans – elle est née le 24 août 1933 — si elle n’avait pas fait le choix d’offrir sa vie, les armes à la main, comme gage à la dignité et la liberté de son peuple et de sa Patrie, donnant ainsi un sens au sacrifice et au patriotisme des Algériennes. Dieu l’a préservée. Elle a rejoint tôt le Panthéon des révolutionnaires pour ne pas vivre le saccage du pays auquel, à la fleur de l’âge, elle a eu la grandeur de mettre sa vie sur l’autel du sacrifice. Malika Gaïd, benjamine d’une famille de 7 filles et garçons, fait partie de cette frange juvénile restreinte de la Kabylie orientale qui avait les moyens de vivre une vie d’insouciance mais elle a fait le choix d’endosser les soucis de son temps, de son peuple et de sa terre. Malika est la fille d’un foyer qu’on pouvait classer dans les années cinquante dans la petite bourgeoisie des montagnes des Ath Yala (Guenzet), en Petite Kabylie dans le nord de Sétif. En dépit de sa relative aisance matérielle et, surtout, intellectuelle, la famille Gaïd s’est donnée corps et âme à la cause nationale donc à notre dignité et notre liberté. Malika a hérité des gènes révolutionnaires des parents. L’engagement de cette famille a poussé ses membres à sillonner le pays pour prodiguer l’éducation, sensibiliser le peuple et contribuer à la construction des structures et des instances qui seront plus tard les outils politiques de la libération du pays du joug colonial. Tous ses frères et sœurs sont nés à Tamourth, c'est-à-dire au village de Timenkache, à quelques encablures de Djeddi Yala où, dit la légende, l’ancêtre des Ith Yalas, quittant la Kalaâ des Beni Hamed pour échapper à la furie destructrice des Beni Hilal, s’était établi sur le flan de la montagne. Mohand Amokrane, le père de Malika, enseignant à Titest puis à Ath Ouartilane – il avait comme élève un certain Fodhil El Ouartilani —, devait renoncer à son identité de musulman algérien pour pouvoir être titularisé et intégré au corps de la Fonction publique. Quittant donc l’enseignement et la région des Ath Yala, il a été embauché par la CFRA, l’ancêtre de la RSTA et de l’actuelle Etusa à Belcourt, Belouizdad actuellement. La future moudjahida qui sera la seule femme à assister au Congrès de la Soummam en qualité d’infirmière des participants y verra donc le jour à Belcourt à la date indiquée. Plus tard, Malika Gaïd intégrera l’école des infirmières de Sétif. Une fois le diplôme en poche, elle travaillera à l’hôpital de Kherrata avant de revenir au pays de ses parents à Guenzet pour occuper son poste au centre de santé de la localité. «Lorsqu’elle a reçu trois balles à l’abdomen et deux balles à la poitrine de l’arme d’un harki qu’elle avait giflé, elle est tombée sans le moindre cri de douleur», rappelle son frère Tahar. C’était le 27 juin 1957, dans la montagne de la commune de Saharidj à l’est de la wilaya de Bouira. Mais avant cet instant, la martyre s’est battue les armes à la main pour défendre contre la horde d’assaillants de l’armée française et de harkis la grotte où se trouvaient les blessés de l’ALN. Une fois ses munitions épuisées, elle n’avait pas cessé de crier «Tahia El Djazaïr». Bien que captive, elle ne s’est pas vouée vaincue. Humiliation suprême infligée à un traître, elle l’a giflé. Tahar relate le comportement de sa sœur bien avant le 1er-Novembre 1954. «En 1953, nous habitions Bordj Bou-Arréridj. Comme nous étions des militants du PPA, nos responsables nous avaient chargés de coller des affiches exigeant la libération de Messali Hadj. Au centre-ville, il y avait tant de policiers que nous n’avions pas osé faire notre travail. C’est elle qui est sortie, toute seule, à une heure du matin pour coller les affichettes.» Elle n’avait que 20 ans. Rien ne semble tempérer l’ambition de la jeune fille d’apporter sa contribution au combat libérateur de son peuple. «En octobre 1955, elle fait, toute seule, le voyage de Guenzet vers Alger. Comme je travaillait avec Abane Ramdane, elle m’a demandé de solliciter pour elle l’autorisation de monter au maquis. Seulement, Abane était réticent parce que selon lui, la société algérienne n’était pas encore prête à voir une femme au maquis», nous dira Tahar. Mais le destin de l’héroïne prendra un tournant décisif lors de sa rencontre avec celui qui deviendra la hantise de l’armée française, Amirouche en l’occurrence. A Guenzet où elle était infirmière, Malika était dans son élément. Et pour cause, en 1956, les combattants de ce qui deviendra après le congrès de la Soummam, l’Armée de libération nationale (ALN), étaient en nombre dans cette région montagneuse. Ils avaient pour mission principale, d’éradiquer le maquis de Bellounis, installé au mont de Tilla. Une fois les forces de Bellounis chassées, Guenzet est devenue un territoire libéré. Ce que l’armée française ne pouvait concéder d’autant plus que la région était une place stratégique et une terre d’où sont sorties des figures de proue de la guerre de Libération. L’armée française y déploya une force collossale pour marquer sa présence. Amirouche qui était le responsable de la région conseilla donc à Malika de rejoindre le maquis. Elle n’attendait que cela. Elle a toutefois émis une condition, «ne pas se limiter au seul rôle de simple infirmière : avoir sa tenue militaire et son arme de guerre», confiera Tahar. D’ailleurs, à sa mort, Amirouche avait écrit une lettre à la famille de la chahida dans laquelle il témoigna que non seulement la cause nationale a perdu une femme qui soignait des combattants et qui remontait le moral aux moudjahiddine mais une réelle combattante. Ghafir Mohand, dit Moh Clichy, ancien cadre de la Fédération de France et natif de Guenzet dit en hommage à cette héroïne, «Le Djurdjura à Fatma N’Soumer, le mont de Guenzet à Lalla Malika.» Au regard du parcours de Malika Gaïd, la comparaison n’est pas superflue. Abachi L.
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Actualités : Après une semaine de protestation Les postiers gèlent leur grève
Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) a décidé du gel du mouvement de grève déclenché depuis mercredi dernier par les travailleurs des bureaux de poste. Il lance un ultimatum à la direction pour satisfaire les revendications des travailleurs dans un délai de deux mois. Dans le cas contraire, il menace de revenir à la charge. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le Syndicat autonome des postiers (Snap) qui s’est réuni, mercredi soir, après une décision de justice déclarant leur mouvement de protestation illégal a décidé de geler la grève déclenchée depuis une semaine. Plusieurs bureaux de poste (90%) ont déjà repris le travail depuis jeudi, a souligné Ammar Khodja Tarek, coordonnateur du Snap. «Sur Alger, il n’y a que les travailleurs de la Grande-Poste qui ont refusé de reprendre, jeudi, le travail», a-t-il souligné. Le Snap explique qu’il a décidé du gel de la grève pour ne pas pénaliser le citoyen à l’approche de la rentrée sociale, en particulier suite à l’engagement du ministre de tutelle d’annuler la procédure d’évaluation des rappels de 2008 décidée par le directeur d’Algérie Poste. Le syndicat accorde, cependant, un délai de deux mois à la direction d’Algérie Poste pour répondre aux revendications soulevées par les travailleurs. «Au terme de ce délai, en octobre prochain, si rien n’est fait, nous allons revenir à la protestation», menace le syndicat. Les postiers revendiquent l’application de l’effet rétroactif des augmentations de salaires à compter de 2008, l’application de la nouvelle grille des salaires à compter du mois de janvier dernier, l’amélioration des conditions de travail ainsi que l’attribution de la prime annuelle des travailleurs. Par ailleurs, selon le Snap, ce mouvement de protestation contrairement à ce qu’ont pensé les travailleurs n’a pas été spontané. Selon lui, la Fédération nationale des travailleurs de la poste et des technologies de l’information et de la communication, affiliée à l’UGTA a «manipulé les travailleurs de la Grande-Poste afin qu’ils déclenchent une grève». Selon Ammar Khodja, le Snap a fini par soutenir cette grève pour l’encadrer. Soulignons que le Snap créé en mai 2012 n’a toujours pas obtenu son agrément. Cependant, le syndicat affirme avoir réussi à fédérer autour de lui 80% des adhérents. Le syndicat de l’entreprise d’Algérie Poste affilié à l’UGTA, affirme pour sa part, que le Snap porte des revendications qui ont d’ores et déjà fait l’objet de négociations. S. A.
Il sera chargé de la mise en application des dispositions de la convention collective Un groupe de travail mis en place Selon les déclarations du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, rapportées par l’APS, un groupe de travail a été mis en place pour appliquer les dispositions de la convention collective d'Algérie Poste. Le groupe de travail composé des membres de la commission mixte de la révision de la convention collective, à savoir, deux représentants du ministère, deux représentants de la direction générale d'Algérie Poste, un délégué syndical et un délégué du collectif des travailleurs de l'entreprise, sera ainsi chargé de l'établissement de la formule de calcul des rappels, objet des accords conclus avec le partenaire social et la supervision des opérations de transition des salariés d'Algérie Poste sur la nouvelle nomenclature des postes de travail annexée à la convention collective du 10 juin 2013. Les directions régionales sont également instruites à l’effet de créer à leur niveau, des groupes de travail pour valider, pour chaque travailleur, le calcul des rappels et la transposition dans la nouvelle nomenclature. S. A.
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Sports : Football REPRISE AUJOURD’HUI DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 DE FOOTBALL PROFESSIONNEL Une quatrième édition pleine d’espoir
Aujourd’hui, le championnat national de ligue une sera à sa quatrième année. Cette saison, la compétition s’annonce particulière pour deux importants aspects. D’abord elle marque l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le sport et aussi, le championnat démarre à quelques mois du Mondial brésilien. Avant d’épiloguer sur cette présente édition footballistique, il faut mettre en exergue l’avènement de cette nouvelle loi sur le sport qui est diversement appréciée dans le monde sportif et particulièrement footballistique. Bien que divergeant sur la réussite ou non de cette nouvelle mouture de la loi du sport, tous les sportifs et spécialistes convergent sur la nécessité de revoir profondément tout ce qui entoure la pratique footballistique en Algérie. En effet, le constat est peu reluisant sur plusieurs tableaux. D’un côté, il y a un championnat national d’un niveau médiocre joué dans des infrastructures sportives vétustes et de l’autre, l’absence de centres de formation engendre la stagnation du niveau des joueurs et l’arrivée d’une relève peu performante. Enfin, il y a ces magouilles, ces combines de matches, ce dopage voulu et matérialisé dans les coulisses impénétrables de ce sport roi, ce qui amène à coup sûr cette violence multiforme. Après le constat, les premières mesures prises à la veille de ce démarrage. Soucieuses d’aller dans le sens d’un renouveau tant espéré par la grande famille footballistique, la Fédération algérienne de football et son dénombrement structural, à savoir la Ligue nationale de football ont longuement planché durant la période estivale pour préparer la nouvelle saison. Ainsi, le bureau fédéral, lors de sa réunion du 15 août a regretté « la mauvaise gestion de certains clubs pour ce qui concerne les contrats des joueurs et le paiement des salaires, ce qui induit d’importants litiges qui portent un préjudice grave au bon fonctionnement du football. » De ce fait, le BF demande à la Ligue de football professionnel d’appliquer avec rigueur les règlements et particulièrement les décisions des organes juridictionnels. Aussi, des mesures disciplinaires, des mesures pénales à l’encontre des coupables de violence, de dopage seront appliquées d’une manière sévère. Sur un autre plan, la Ligue nationale a officialisé certaines décisions qui ne manqueront pas de susciter moult réactions. Il s’agit des rencontres «derby» algérois qui ne se dérouleront plus au stade du 5-Juillet. La raison est que la plupart des clubs algérois estiment que le MC Alger qui y est domicilié, est favorisé et qu’ils ne seront jamais sur un pied d’égalité sur cette pelouse. En outre, les matches en nocturne n’auront pas lieu, malgré le vœu de certains clubs, surtout en cette période de grosses chaleurs. Pour se défendre, la LFP avance des arguments liés aux aspects sécuritaire et organisationnel en indiquant aussi que la programmation ne dépendait pas seulement de la LFP mais des autorités étatiques. Concernant les droits TV, la Ligue et la Télévision algérienne (ENTV) ont paraphé un avenant à la convention, stipulant que le nouveau montant pour la couverture des matches est porté à 430 millions de dinars, soit le double de la saison écoulée. Maintenant place au football action. A la veille de cette entame, les sportifs s’interrogent sur le tableau footballistique qui leur sera présenté par les 400 joueurs évoluant dans les 16 équipes, à raison de 25 éléments par club. Le mercato estival qui vient de s’achever s’est caractérisé par une action timidité dans les transferts au niveau national alors que les départs vers l’étranger étaient intéressants à suivre. Pour le mouvement de joueurs entre clubs algériens, la tendance de beaucoup de présidents, se substituant malheureusement à leurs coachs, a été plus prolifique du côté de la filière «émigrée» ou «africaine». Il est vrai que la situation financière de la plupart des clubs de ce palier ne les a pas vraiment encouragés à rechercher les «stars » dévoreuses de la cagnotte. Cependant, la décision prise par le BF obligeant les clubs de L1 et L2, à attribuer 7 licences sur les 25 aux joueurs formés au club, dès cette saison est diversement appréciée. Pour la LFP, cette sentence tend à promouvoir les footballeurs formés au club et issus de ses jeunes catégories. Pour les clubs, son application est difficile car elle est arrivée alors que la majorité des formations avaient finalisé leurs effectifs. Cela a contraint la LFP à surseoir à sa matérialisation immédiate. Pour revenir au mercato, signalons qu’une vingtaine de jeunes espoirs algériens formés en France et une dizaine d’Africains sont venus tenter leurs chances. De l’autre côté, les internationaux Belkalem, Slimani, Aoudia et Bounedjah sont partis porter les couleurs, respectivement de Watford (Angleterre), du Sporting Lisbonne (Portugal), du dynamo Dresde (Allemagne) et de l’ES Sahel de Tunisie. Concernant les formations qui se sont renforcées, il y a le MC Alger, la JSM Béjaïa, l’ES Sétif et la JS Kabylie. Par contre, l’USM Alger s’est démarquée en renouvelant sa confiance aux mêmes joueurs de la saison écoulée qui lui a permis de s’illustrer avec deux titres. D’ailleurs, les dirigeants de cette équipe ont surpris tous les observateurs en préférant se préparer en Algérie alors que leur manne financière est conséquente, contrairement à beaucoup de sociétaires de ce palier qui ont « cassé» leur cagnotte pour aller le faire à l’étranger. Pour ce qui est des staffs, d’autres coaches étrangers ont débarqué tels que l’Italien Diego Garzitto au CSC, l’Argentin Angel Miguel Gamondi au CRB. Des come-back sont enregistrés avec Aït Djoudi à la JSK et Saâdi à la JSMB.
Une ligne de départ à deux tons. Comme constaté depuis plusieurs saisons, nous retrouvons les mêmes équipages en poles positions, déterminés à animer encore une fois à leurs manières cette présente compétition. A tout seigneur, tout honneur, la formation de l’ES Sétif sera l’adversaire à abattre (sportivement parlant) par les 15 autres équipes composant ce palier. Le champion d’Algérie en titre, l’ES Sétif, malgré quelques changements dans son effectif, se présente toujours comme un sérieux prétendant pour le titre ou plutôt pour sa propre succession. L’ensemble sétifien aura à surveiller ses habituels adversaires, en l’occurrence l’USM Alger, le MC Alger, l’USM Harrach. Parmi les outsiders, il faudrait compter avec le CR Belouizdad, la JS Kabylie, la JSM Béjaïa, l’ASO Chlef et le CS Constantine. Du côté des nouveaux promus, à savoir le CRB Aïn Fekroun, le RC Arbaâ et le MO Béjaïa, l’objectif est celui du maintien en cette division. Figurant, pour la première fois dans les annales de ce palier, ces formations ne devraient pas jouer avec le feu et aller tenter le diable en essayant de se mettre dans la peau de favoris. H.C.
1re journée Tests de vérité pour les nouveaux promus
En cette entame, cinq rencontres sur les huit au programme débuteront à 18h et deux à 17h. Cela mettra et les joueurs et les spectateurs en difficulté avec la persistance de la chaleur. Mais c’est le «désidérata» de la Ligue professionnelle de football. Au menu de ce démarrage, deux derbies sont à mettre en exergue. L’un aura lieu à l'Ouest entre le MC Oran et l'ASO Chlef et l’autre à l'Est opposant le CS Constantine au CAB Bou Arréridj. Ces affiches sont appelées à attirer la grande foule comme on connaît l'engouement qu'elles suscitent chez les supporters des quatre formations. Toujours avec les affiches à suivre de près, il y aura celle devant opposer l'USM Alger et le MC Alger aux deux formations de Béjaïa. Le hasard du calendrier a mis les Mouloudéens et les Usmistes sur le chemin des Béjaouis. D’un côté, le MCA ira défier la JSMB alors que le MOB fera son baptême du feu à Bologhine devant l’USMA. Quant aux gars de l’Arbaâ, ce sera au stade du 20-Août où ils feront leur début, face aux Belouizdadis. Pour les autres rencontres, elles sont aussi intéressantes à voir dans la mesure où les équipes présentes ne sont pas à sous-estimer dans les prochaines péripéties de cet exercice. H. C.
Programme des matchs de la première journée, aujourd’hui A Alger (20-Août 1955) : CR Belouizdad - RC Arbaâ
- Arbitres : Haïmoudi, Etchiali, Bouhasoune, Nader A.
A Oran (Ahmed-Zabana) : MC Oran - ASO Chlef
- Arbitres : Abid Charef, Boulfelfel, Belakhal, Sahraoui
- A Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger - MO Béjaïa
- Arbitres : Benouza, Omari, Bechirene, Sekhraoui
A El Eulma : MC El Eulma - JS Kabylie
- Arbitres : Arab, Baaziz, Dilmi, Merniz
A Constantine (Hamlaoui) : CS Constantine - CABB Arréridj
- Arbitres : Amalou, Azrine, Bounoua, Boumaza
A Aïn M'lila : CRB Aïn Fekroun - ES Sétif
- Arbitres : Houasnia, Hamou, Badache, Achouri (17h00)
A Béchar : JS Saoura - USM Harrach
- Arbitres : Necib, Boudebouz, Boutaghane, Bachir (17h00)
A Béjaïa : JSM Béjaïa - MC Alger
- Arbitres : Ghorbal, Serradj, Charchar, El-Merid (17h45).
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Sports : Football JS Kabylie Que nous réservent les Canaris ?
Déjà un test de vérité pour les Canaris. C’est en fait leur premier, parce que pour une équipe en quête de pardon, de rédemption et de tout ce qu’on veut, comme c’est le cas de la JSK, elle en connaîtra des tests de vérité puisque tout au long des huit semaines de préparation, chez les Kabyles on s’est employé à montrer et démontrer que c’en est fini des errements des trois dernières saisons et, maintenant, l’heure est au retour au premier plan. De fait donc, cette entrée en matière chez le Mouloudia d’El Eulma prend toute son importance, un match de coupe en quelque sorte, au point où, à les entendre, les Kabyles ne se contenteraient même pas du match nul. Dès lors, ce déplacement sera particulièrement scruté par le peuple de la JSK auquel Azzedine Ait Djoudi en tête n’en finit pas de faire les yeux doux pour revenir comme jadis reprendre son rôle de douzième homme. Comme le coach est bien placé pour le savoir, seuls les résultats feront revenir ces milliers de personnes qui envahissaient les travées du 1er-Novembre, et comme tous les publics du monde, celui de Tizi-Ouzou ne doit pas être enclin à accorder du temps pour cette nouvelle équipe. Elle ne regorge pas de noms clinquants, mais la cuvée 2013-2014 des Canaris est, dit-on, avec cette grande curiosité que constituent de nouvelles recrues qui n’ont pas trop longtemps attendu pour séduire tout leur monde, avec en tête de liste le nouveau créateur du jeu Sid Ahmed Aouedj, l’attaquant camerounais Albert Ebossé, et les émigrés Farid Beziouene et Kamel Yesli qui commencent à trouver leurs marques. Du beau monde qui s’ajoute à des cadres bien établis dont certains languissent de montrer autre chose que ce que l’on a vu de leur part la saison dernière, comme c’est le cas par exemple de l’attaquant Ahmed Messadia. C’est en tous les cas, à en juger par ceux qui ont suivi les Canaris durant pratiquement toute leur préparation, une équipe d’un bel acabit que s’apprêtent à découvrir les supporters de la JSK, de Kabylie et d’ailleurs. M. Azedine
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n Festival national du théâtre amateur de Mostaganem Ouverture aujourd’hui de la 46e édition
La 46e édition du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem (FNTA), qui débute aujourd’hui, marquera le retour sur scène de troupes expérimentées dont la présence a toujours contribué à faire de cet important rendez-vous annuel du 4e art une pépinière privilégiée de comédiens. Prévu du 24 au 31 août, le 46e FNTA — plus vieux festival de théâtre en Algérie — mettra aux prises 12 troupes venues de huit régions différentes, dont El- Moudja, une formation mostaganémoise, absente de la compétition depuis près de dix ans. Considérée comme une école de théâtre par les spécialistes, elle présentera Afrique 35/50, une adaptation signée Boudjemaâ El- Djilali et tirée d'une œuvre de Ould Abderahmane Kaki, un grand homme de théâtre natif de Mostaganem, disparu en 1995. Le retour d’El-Moudja marque l'arrivée d'une nouvelle génération de comédiens formés en son sein et pour qui le festival «est un passage obligatoire» vers la carrière professionnelle, reconnaît Khawla Boudjemaâ, membre de cette compagnie fondée en 1978, présidée aujourd'hui par Larbi Benzidane. Lors de la compétition, trois autres troupes mostaganémoises auront à déployer toute la richesse artistique que recèle la ville, tandis que le spectacle de clôture du festival sera assuré par El-Moudja et d'autres troupes locales reconnues comme Al-Ichara et le Théâtre de la mer. Autre retour attendu, celui de formations sélectionnées en 2012 et qui reviennent avec de nouvelles pièces : Al-Masrah Al-Djadid de Boumerdès, lauréate du Grand Prix de la précédente édition, qui présentera Al-bahth âani al-khalass et Masrah al ghad de Baraki (Alger), primée de la meilleure scénographie. Parmi les nouveautés de cette édition, la programmation en off d'une troupe koweïtienne et de quatre jeunes formations du Sud algérien pour des représentations dans les localités de Mostaganem. En parallèle, les organisateurs ont prévu trois conférences sur le théâtre de la Halka et sur les travaux menés par Alloula ou Kaki, entre autres dramaturges et metteurs en scène, sur ce patrimoine oral. En 46 ans d'existence, le Fnta est devenu un «passage obligé», non seulement pour les comédiens amateurs, mais aussi pour des artistes confirmés, soutient Bouziane Benachour, auteur et membre du jury du précédent festival. Relevant «le cachet particulier» que cet échange entre amateurs et professionnels confère à la manifestation, il rappellera que Kateb Yacine, Mustapha Kateb, Chafia Boudraâ, Sid Ali Kouiret et d'autres artistes et comédiens «sont passés par ce festival». Ce souci de transmission encore présent en 2012, dira-t-il, a permis la présence du célèbre comédien et acteur Sid Ahmed Agoumi qui avait marqué les participants par sa lecture du puissant monologue Ici est la rue des Vandales... extrait de la pièce Le cadavre encerclé (1952) de Kateb Yacine, une œuvre inspirée des massacres du 8 Mai 1945. Autre signe de la vitalité du théâtre amateur, le succès professionnel au cinéma ou à la télévision de jeunes comédiens formés par les différentes troupes locales, dira de son côté le directeur d’El-Moudja. Il citera en exemple Imad Benchenni, un comédien amateur formé par sa compagnie qui a fait ses premiers pas au cinéma en 2012 en incarnant Ahmed Zabana dans le film de Saïd Ould Khelifa, ou encore la talentueuse Hanane Boudjemaâ, une des héroïnes du programme satyrique à succès, Djornane El-Gosto, diffusé récemment sur une chaîne privée. Fondé en 1967 sur le modèle du Festival d'Avignon (France) par Si El-Djilali Benabdelhalim, autre grande figure du théâtre à Mostaganem, autour de troupes de théâtre issues des Scouts musulmans, le FNTA est le premier festival culturel de l'Algérie indépendante.
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