Selon le ministre de l’Industrie, même à 10 dollars le baril, il y aura toujours une solution pour l’Algérie. Ah bon ? Et c’estquoi la solution ?
Manger les…
… retraités et réinjecter l’argent de leurs pensions dans le projet de la Grande Mosquée d’Alger !
Je trouverais scandaleux qu’Ouyahia soit reçu à El Mouradia par… Madani Mezrag. Personnellement, je considérerais cela comme une trahison. Une insulte même faite à la mémoire des moudjahidine morts pour l’Etat islamique. Zitouni, Zouabri et les autres se retourneraient dans leurs tombes si Ouyahia bénéficiait de l’immense privilège d’un tête-à-tête avec Super M. M. D’accord, il faut tourner la page. Bien sûr qu’il faut faire aujourd’hui avec les repentis de la cause éradicatrice. Evidemment, qu’on ne peut pas les écarter de la solution à la crise, et qu’il faut aussi, quelque part, les associer. Mais doucement ! Par étapes ! Pas ouvrir d’un coup la porte à H’mimed, lui servir les petits fours et le café et lui demander son avis sur la suite des affaires. L’intégration effective et réellement efficace des démocrates et autres républicains dans la société doit se faire dans la légalité, en passant par le canal de la justice. Il faut que ces repentis, en plus de s’être repentis auprès du FARS, le FIS bis, le fassent aussi dans des procès publics. Afin d’apaiser la douleur des victimes des forces de sécurité, armée, gendarmerie, police et DRS. Et par intégration en douce, j’entends, par exemple une étude au cas par cas. Ainsi, on ne peut pas demander au P-dg de l’Entreprise Publique Islamique de Construction de Logements Conformes à la Chariaâ de réintégrer brutalement tous les employés licenciés durant la décennie rouge, lorsque les démocrates sévissaient dans les maquis urbains. Non ! C’est impensable ! Vous feriez, vous, la queue à la Cnas, au même guichet avec un coco, même repenti ? Voilà ! Je vois à votre visage révulsé que vous avez saisi l’ignominie d’une telle éventualité. A la limite, qu’on leur institue des guichets spéciaux, que diable ! Loin des regards ! Qu’on régularise discrètement leur plan de carrière ! J’irais même jusqu’au paiement des arriérés de salaires correspondant aux années passées dans les maquis démocrates. Mais je ne puis accepter que des émirs sanguinaires comme Ouyahia qui ont reconnu à maintes reprises, dans des interviews-fleuves, avoir abattu de sang-froid de jeunes moudjahidine désarmés du GIA, d’Aqmi ou de Daesh soient honorés aujourd’hui au Palais, élevés au rang d’interlocuteurs et émettent un quelconque avis sur la future Constitution de l’Etat islamique d’Algérie. Je bois du thé halal et je dors à poings fermés, le cauchemar républicain est enfin terminé ! H. L.
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