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Actualités : LE PREMIER CAS DE FIÈVRE APHTEUSE SIGNALÉ À L’OUEST Alerte générale
L’apparition du premier foyer de fièvre aphteuse à l’ouest du pays, plus exactement dans la localité de Misserghine, une commune située à une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Oran, a provoqué une alerte générale des autorités locales. La crainte de voir cette maladie atteindre la région du sud-ouest du pays est désormais prise trop au sérieux.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon Algérie presse service (APS), citant le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya d’Oran, le virus a affecté 163 bovins. Face à cette situation, le département de l’agriculture et du développement rural a, selon des sources proches du dossier, dépêché une équipe en urgence à partir d’Alger à même de prendre des mesures «afin d’éviter que la fièvre n’atteigne le sud-ouest du pays où l’élevage ovin et caprin est très développé». D’après notre source, les premières mesures prises par la wilaya d’Oran consistent en la vaccination en un temps record des 13 000 bovins que compte la wilaya. «L’objectif est d’assurer la vaccination de 90% du cheptel bovin de la wilaya estimé à 13 000 bovins», a soutenu une source du ministère de l’Agriculture. Face à cette situation qualifiée de «grave», le département de l’agriculture a procédé il y a quelques jours à la réception d’une seconde quantité de vaccins destinés à la lutte contre la fièvre aphteuse. Selon l’inspecteur général des Services vétérinaires au ministère, Abdelmalek Bouhbal, «l’Algérie a réceptionné la fin de semaine dernière une seconde expédition de vaccins destinés à la lutte contre la fièvre aphteuse». Selon la même source, cette quantité a été réceptionnée au niveau de l’aéroport international Houari-Boumediène d’Alger, précisant que les vaccins «seront distribués sur plusieurs laboratoires régionaux». Ce nouveau quota de vaccins s’ajoute à celui acquis par le ministère de l’Agriculture où des «quantités importantes» avaient été réceptionnées puis distribuées sur plusieurs wilayas. Cet arrivage avait été acheminé dans une première phase vers l’Institut national de médecine vétérinaire (INMV) qui avait, à son tour, distribué les quantités importées aux laboratoires régionaux des wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Tiaret, Laghouat, Tizi-Ouzou, Constantine et Annaba. «La distribution totale des 900 000 doses prévues pour la lutte contre la fièvre aphteuse interviendra vers la fin du mois en cours», avait souligné M. Bouhbal selon lequel les nouvelles quantités de vaccins arriveront graduellement aux services vétérinaires des wilayas concernées. C’est une véritable course contre la montre qu’engagent les autorités algériennes afin de faire face à cette maladie. Pour rappel, l’Algérie compte près de deux millions de têtes de bovins, selon les chiffres du ministère de tutelle. Les services vétérinaires insistent auprès des éleveurs sur le respect des règles d’hygiène des étables, de signaler les cas de fièvre aphteuse dans le cheptel bovin, et se garder de déplacer les bovins sans l’autorisation des services vétérinaires. Sur ce chapitre, on indique de même source, que les services de la Sûreté nationale ont été invités à multiplier les contrôles routiers et déjouer toutes tentatives de transport de bovins et d’ovins sans autorisation, «préalablement établie par les autorités concernées». A. B.
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Actualités : LE MINISTÈRE DES TP ET L’INCIDENT SUR LA PISTE DE L’AÉROPORT DE SÉTIF : «C’est la faute du pilote»
Un avion de la compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) n’a pas pu décoller, vendredi, de Sétif suite à l’affaissement d’une partie de la piste de l’aéroport 8-Mai-1945. Le ministère des Travaux publics pointe du doigt le pilote.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Plus de peur que de mal pour les 164 voyageurs à bord du Boeing 737-800. L’avion qui devait décoller vendredi de l’aéroport de Sétif aux environs de 14h à destination de l’aéroport de Saint-Etienne, en France, a été bloqué en raison de l’affaissement d’une partie de la piste. Cet incident, explique-t-on au ministère des Travaux publics, n’est pas dû à une dégradation de l’état de la piste. Puisque, explique-t-on, l’affaissement n’a pas eu lieu sur la piste elle-même. La section aéroportuaire chargée de l’entretien de l’aérodrome, affirme le directeur des infrastructures aéroportuaires au ministère des Travaux publics, M. Berguel, n’a relevé aucune anomalie. Cette section, souligne-t-il, effectue des entretiens courants et des entretiens périodiques et selon son rapport l’indice de service est bon. «Au-delà du contrôle et de l’entretien de tous les jours et d’une surveillance continue, l’entretien périodique se fait tous les dix ans et si le trafic n’est pas important on peut passer jusqu’à 15 ans. L’aérodrome est homologué et il répond aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile», a expliqué M. Berguel. Il a ajouté que l’incident a été causé par une mauvaise manœuvre du pilote qui a emprunté une zone non autorisée. «C’est la faute au pilote qui, au lieu de prendre la piste de 45 mètres linéaires et prendre sa droite, faire un tour, se mettre en face de la piste pour une position de décollage, (cette piste en plus des 45 mètres linéaires possède une surlargeur de 60 mètres pour permettre à l’avion de prendre son envol), il a tourné à gauche et s’est retrouvé en bout de piste. N’ayant pas de surlargeur, il se retrouve sur la piste occasionnellement roulable, cette piste, (c’est l’équivalent de l’accotement pour une voiture), elle peut supporter le poids de l’avion mais pas les manœuvres. Le pilote a ensuite forcé sur l’avion pour tenter de tourner», a souligné le directeur des infrastructures aéroportuaires. Selon lui, cette succession de manœuvres, que la piste ne peut pas supporter, a causé un affaissement de 10 cm. Selon ce responsable, il ne s’agit pas «d’une sortie de piste mais d’une sortie de zone autorisée». S. A.
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Actualités : REPRISE AUJOURD’HUI À ALGER DU DIALOGUE INTERMALIEN Dégager un plan pour un accord de paix
Le dialogue intermalien reprendra aujourd’hui à Alger pour trouver une solution globale et négociée au problème des régions nord du Mali, après une première phase, tenue en juillet dernier et sanctionnée par la signature d'une feuille de route et une «déclaration de cessation des hostilités» entre le gouvernement malien et les groupes politico-militaires.
La phase initiale de ce dialogue, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été couronnée par la signature par le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays de deux documents comportant «la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger» et une «déclaration de cessation des hostilités ». Outre les représentants du gouvernement du Mali, les six mouvements signataires des deux documents étaient le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident). L'Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation, a fixé à aujourd’hui le lancement de ces négociations dans le cadre du Processus d'Alger, afin de réunir «l'ensemble des conditions susceptibles de favoriser leur tenue dans un climat serein et constructif» et ce, à la demande de parties maliennes qui «ont souhaité disposer de temps suffisant pour la consolidation et le parachèvement de leurs consultations et préparations», selon le ministère des Affaires étrangères. Cette seconde phase qui consiste en un dialogue de «fond» se tiendra «dans le cadre du respect de la souveraineté de l'Etat et du peuple maliens et avec la participation d'acteurs régionaux et continentaux», avait indiqué le ministre des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra en recevant à Alger il y a quelques jours son homologue malien, M. Abdoulaye Diope. Ces pourparlers doivent déboucher sur un plan de règlement qui servira de base à l'élaboration d'un accord de paix. Concernant l'étape de la finalisation de l'accord, elle consistera principalement à mettre en forme le plan de règlement et élaborer, dans les formes juridiques convenues, «un accord de paix globale et définitif». Mardi dernier, des groupes armés touareg et arabes avaient entamé à Ouagadougou des discussions en vue d'«harmoniser» leurs revendications avant la poursuite du dialogue. Outre l'Algérie, l'équipe de médiation comporte les Nations unies, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le rôle de l'Algérie salué A l'issue des travaux à Alger de la sixième session du Comité bilatéral stratégique algéro- malien sur le nord du Mali tenue le 21 août, le gouvernement malien a renouvelé sa «confiance» en l'Algérie et a exprimé sa «haute» appréciation des efforts qu'elle déploie pour la paix et la stabilité dans le pays. Le chef de la mission de l'Organisation des Nations unies (ONU) au Mali (Minusma), Bert Koenders, a estimé que l'Algérie a mené avec un «franc succès» sa médiation en vue d'aboutir à la paix et à la stabilité dans ce pays. «Les négociations vont prendre du temps, mais c'est déjà un processus qui s'est mis en place, ce qui constitue une sérieuse avancée», a assuré M. Koenders. L'Union européenne (UE) a également «salué» le rôle de «facilitation» menée par l'Algérie pour l'adoption d'une feuille de route afin de parvenir à un accord de paix global pour le Nord-Mali. L'UE s'est réjouie que les parties aient «réussi à se mettre d'accord sur les principes fondamentaux qui doivent encadrer les négociations à venir et un calendrier pour un règlement durable du conflit». Elle s'est, par ailleurs, engagée à «accompagner ce processus sur le plan diplomatique et dans sa mise en œuvre matérielle sur le plus long terme, notamment à travers son appui au Mali et la Stratégie Sahel». La France, qui a mené une intervention militaire dans le Nord- Mali pour chasser les groupes terroristes, a aussi exprimé par la voix de son président François Hollande son soutien à la démarche algérienne. «La France approuve sans réserve l'action de l'Algérie dans le processus malien», a affirmé M. Hollande. Se félicitant de l'adoption d'une feuille de route, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souligné la nécessité «d'établir des conditions propices au progrès des négociations en cours». Cette deuxième phase du dialogue intermalien intervient au lendemain de la libération des deux derniers otages algériens sur les sept enlevés en avril 2012 à Gao (nord du Mali). APS
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Actualités : DURANT LA JOURNÉE DE SAMEDI SEULEMENT 14 morts et 108 blessés dans 45 accidents de la circulation
14 personnes sont mortes et 108 autres ont été blessées dans 45 accidents de la circulation, durant la journée du samedi 30 août, a indiqué, hier, la Gendarmerie nationale, dans un communiqué. L'accident le plus grave parmi les 11 mortels a fait trois morts et deux blessés sur la RN 10, reliant Bir- Deheb à Tébessa. Le chauffeur d'un véhicule, se dirigeant de Meskiana (Oum-El- Bouaghi) vers Tébessa, a perdu le contrôle de son véhicule en amorçant un virage dangereux à vive allure et est entré en collision avec un véhicule venant en sens inverse. Une enquête a été ouverte par la brigade de Gendarmerie nationale de Bir-Deheb.
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Sports : JUDO : MONDIAUX-2014 Teddy Riner : rendez-vous l'année prochaine
Un septième titre mondial historique en poche, Teddy Riner sait déjà qu'il sera au rendez- vous l'année prochaine parce qu'il entend rester le maître de la planète au moins jusqu'aux Jeux olympiques de 2016, malgré la pression. Depuis 2007, le champion français remporte un titre majeur tous les ans. Si chaque année qui passe renforce sa suprématie et fleurit son palmarès, il est chaque fois plus attendu. Et avec des championnats du monde annuels depuis 2009, le jeu est de plus en plus périlleux. «Etre au niveau tous les ans et être attendu comme il l'est parce qu'il est invaincu depuis un certain nombre d'années sur les championnats du monde, ça reste exceptionnel. Ça rajoute une pression supplémentaire mais il veut s'aligner sur tous les championnats du monde», souligne son entraîneur chez les Bleus, Franck Chambily. Le coach a bien tenté de convaincre le champion olympique 2012 de faire l'impasse l'année prochaine, histoire de souffler un peu. Sans résultat. «Il veut s'aligner à chaque fois pour battre des records. Il met un point d'honneur à participer et à gagner le championnat du monde», explique Chambily. Samedi à Tcheliabinsk, il a glané un 7e titre mondial; le 6e chez les +100 kg. Exceptionnel mais pas unique dans le judo. La Japonaise Ryoko Tani en détient elle aussi 7. Tout comme la Chinoise Tong Wen. «Le record n'est pas encore battu. Rendez-vous l'année prochaine !» lance Chambily. L'alpha Le responsable des garçons en équipe de France, Stéphane Frémont, a lui aussi plaidé pour un allègement des échéances à enjeu. Mais il a vite compris que le colosse orgueilleux est avide de victoires. «Les championnats du monde, c'est son territoire, il est l'alpha de ce territoire, il ne laissera personne le lui prendre», dit-il. Benoît Campargue, qui a guidé Riner vers son sacre olympique en 2012, explique qu'il s'agit «d'une motivation supplémentaire pour Teddy pour s'entraîner ». «S'il n'y avait rien pendant deux ans, ça pourrait paraître compliqué pour se motiver». Pour gérer l'appétit du champion, l'encadrement des Bleus a opté cette saison pour la constance alors que les deux derniers exercices ont été marqués par des blessures. «Il s'est énormément blessé après les Jeux mais c'est plus lié à la surcharge pondérale qu'il a eue. Il a tellement voulu redescendre vite au poids et se remettre dans le bain pour aller chercher un titre que ça a occasionné pépin sur pépin», analyse Frémont. La nouvelle saison sera donc faite d'entraînements plus réguliers, de stages, en France et à l'étranger. Et de compétitions. Il devrait s'aligner sur un tournoi chaque trimestre, mais pourrait renoncer aux Championnats d'Europe en avril. «Il faudra quand même ne pas trop l'exposer non plus, prévient Chambily. Par exemple, je préfère éviter qu'il prenne le Russe (Saidov) trop souvent. Il faut se méfier, on est à deux ans des Jeux». «Teddy doit se préserver et garder cette fraîcheur, cette nouveauté, cet impact psychologique et technique qu'il va falloir avoir pour les Jeux olympiques», rappelle le technicien. D'autant que si Teddy Riner veut devenir le plus grand de tous, il devra aller chercher deux autres titres olympiques, en 2016 et en 2020.
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Sports : PLUS QUE QUELQUES HEURES AVANT LA FERMETURE DU MARCHÉ DES TRANSFERTS D’ÉTÉ Mercato en Europe : en attendant Falcao
Alors que le marché des transferts fermera ce soir à minuit, le dossier Falcao est ouvert un peu partout en Europe, où les plus grands clubs ont pourtant déjà déboursé beaucoup d'argent. ALLEMAGNE Après deux coups du Bayern Munich, les arrivées de Benatia (AS Rome) et Xabi Alonso (Real Madrid), les dernières heures du mercato tournent autour de deux «K» : Kalou et Kagawa. La venue de l'international ivoirien de Lille au Hertha Berlin a été officialisée dimanche. Le retour de l'international japonais à Dortmund reste en revanche à confirmer. Hambourg espère finaliser la venue de Michael Green, jeune international américain du Bayern, voire de Holtby, ancien de Schalke parti à Tottenham. ANGLETERRE La folle rumeur Falcao a rattrapé à son tour Manchester City. Mais pour doubler le Real, les Citizens ont plusieurs haies à sauter. Mauvais élèves du fair-play financier, les Mancuniens sont en effet bloqués s'ils n'allègent pas d'abord leur effectif. Du coup, Negredo pourrait être proposé en catastrophe à Valence pour faire de la place au Colombien. Du côté des Gunners, où l'on cherche toujours un remplaçant à Giroud, blessé jusqu'à la trêve, Alessio Cerci, l'ailier italien du Torino, est venu se greffer à la liste. Rémy, qui cherche à fuir QPR, est finalement annoncé du côté de Chelsea après le départ de Torres. Les Blues lorgneraient aussi du côté de Mattia Destro (Rome). A Old Trafford, où l'on se prépare à accueillir le défenseur-milieu de l'Ajax Daley Blind, l'heure est maintenant au dégraissage devant l'ampleur de l'embouteillage en attaque. Principales victimes annoncées, Hernandez (Real), Welbeck (Everton, Tottenham) et Kagawa (Dortmund). Ben Arfa, dont la Premier League semble s'être lassé, et Yanga-Mbiwa, victime de la concurrence, pourraient eux quitter les Magpies et alléger leur colonie française. ESPAGNE Tous les regards sont braqués vers le Real Madrid, riche en liquidités après avoir vendu Di Maria pour 75 millions d'euros et Xabi Alonso pour 10 ME. La piste menant à Falcao a alimenté de nombreuses spéculations mais, selon la presse, le Real pencherait davantage vers un joueur de moindre envergure susceptible d'accepter un rôle de remplaçant de luxe, comme «Chicharito» Hernandez (MU) ou Negredo, barré à Manchester City. Ce dernier pourrait aussi rebondir à Valence, à moins que le club «che», très actif sur le marché depuis son rachat par l'homme d'affaires singapourien Peter Lim, ne mise sur le Colombien Jackson Martinez (Porto). L'Atletico doit avant tout vendre avant de pouvoir recruter un joueur offensif supplémentaire (Shaqiri ? Cerci ?). Côté Barça, les renforts estivaux ont été effectués très en amont mais la situation du club, sanctionné d'une interdiction de deux mercatos par la Fifa, pourrait l'inciter à une opération de dernière minute pour se prémunir en cas de confirmation de cette sanction devant le TAS. FRANCE Les dernières heures du marché seront rythmées par l'évolution du dossier Falcao, en partance de Monaco et surveillé par plusieurs grands clubs. Pour les plus petits, ce sera la chasse aux bonnes affaires. Samedi, pendant que ses coéquipiers peinaient contre Lille (1-1), le Colombien était en tribunes avec son agent et son téléphone, manifestement à la recherche d'un nouveau club. Real Madrid ? Manchester City ? Juventus? Valence ? Du côté du Paris SG, les dirigeants vont encore devoir gérer le délicat dossier Rabiot. Le joueur veut partir, le club veut s'y retrouver financièrement et personne ne se fera de politesses. L'AS Rome et Arsenal comptent les coups et attendent le dénouement. ITALIE La Serie A continue de se déprécier, avec les départs de Balotelli à Liverpool ou Benatia au Bayern Munich. En retour elle peine à attirer les cadors d'aujourd'hui. La Juventus rêve toujours de Falcao mais le club turinois n'a pas du tout les mêmes moyens financiers que celui de la Principauté. Le Milan a réussi à attirer un ex-grand joueur, Torres (Chelsea), grâce à son dirigeant Adriano Galliani, autoproclamé «condor» pour son talent pour fondre sur les affaires de fin de mercato à prix cassés. Finalement en Italie les bonnes affaires désormais sont... de ne pas se faire piquer ses meilleurs joueurs. La Juventus a ainsi réussi à garder Pogba et Vidal, sauf coup de poignard de fin de marché.
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Culture : LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Le fric, c’est chic !
Par Kader Bakou Les syndicats de l’Education roulent-ils pour l’école privée ? Chez nous, le rien se prépare plus que le quelque chose. Certains syndicats dits «autonomes» sont, paraît-il, sur le qui-vive. Leur but avoué : faire de la fantomatique rentrée sociale un congé forcé. Dans le secteur de l’éducation, la grève est, pourrait-on dire, entrée dans les mœurs. L’événement aujourd’hui c’est quand il n’y a pas grève ou quand il y a une (brève) reprise des cours après une longue grève. Le système éducatif en Algérie a certainement besoin d’une réforme, voire d’une refonte. Réhabiliter le noble métier d’enseignant devrait être une priorité. La mission du secteur de l’éducation, pas uniquement de former des diplômés sans conscience, mais de former l’homme de demain, instruit et utile à son pays, sa société et à l’humanité tout entière. Certains syndicats donnent l’impression de vivre sur une autre planète, totalement déconnectés de la difficile conjoncture locale, régionale et internationale qui a plongé plusieurs pays dans un chaos loin d’être constructif. Leurs revendications «socio-professionnelles » gravitent toujours autour des augmentations de salaire et autres «droits» et avantages matériels immédiats. Les «réformes pédagogiques » qu’ils préconisent se résument en une application plus stricte de cette idéologie source de tant de maux à travers le monde. Qui est sanctionné par les grèves «chroniques» dans le secteur de l’éducation ? C’est bien sûr celui qui n’a pas les moyens d’inscrire ses enfants dans une école privée. Mais les syndicats dans le secteur de l’éducation (et ailleurs) ne sont pas tous dans le même sac. Il y a ceux qui ont une longue tradition de luttes sociales et qui militent pour une école (et une université) algérienne moderne et performante et ceux qui se sont subitement «réveillées» en 2011. K. B. bakoukader@yahoo.fr
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