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Actualités : 

Les lots de livres scolaires des deux premières années du primaire ont été allégés. La troisième année primaire s’est vu uniquement introduire un nouveau livre de langue française.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Au grand bonheur des parents, les élèves des deux premières années du primaire auront cette année des cartables moins lourds. Le nombre de livres scolaires destinés pour ces deux niveaux a été réduit. La première année primaire est dotée ainsi de cinq manuels au lieu de six. Le prix du lot est passé de 1 035 dinars à 815 dinars. Idem pour la deuxième année primaire où le lot de livres scolaires a été réduit de 7 à 5 manuels. Le prix du lot a diminué ainsi de 1 070 dinars à 705 dinars. Autre nouveauté : l’édition d’un nouveau manuel de langue française pour les élèves de troisième année primaire. Le prix de l’ancien manuel était de 180 dinars tandis que le nouveau coûte 160 dinars. Des diminutions qui profiteront aux parents déjà éprouvés par l’achat des fournitures scolaires. L'Office national des publications scolaires (ONPS) a également édité un manuel de langue italienne pour les lycéens de première, à 250 DA, et un autre pour les classes de terminale à 280 DA. Une matière nouvellement introduite. L’initiative de l’allègement des lots de livres scolaires suivie par celle de leurs prix a été applaudie par les syndicats de l’éducation. Pour le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), la baisse des prix des manuels scolaires ne sera que bénéfique pour les parents. «Le ministère de l’Education a affirmé que certains livres scolaires ne sont plus obligatoires tels que celui de l’éducation civique. Cela permettra de réduire le poids du cartable», dira le coordonnateur du syndicat, Larbi Nouar. Des «suppressions» qui demeurent selon lui, «insuffisantes». Il estime que certaines matières doivent être supprimées des programmes. «Le contenu de ces matières doit être inculqué aux élèves à travers les matières structurantes : les maths et les langues», explique-t-il. Quant au français, Larbi Nouar affirme que cette langue n’est pas enseignée comme une langue étrangère mais plutôt comme une langue nationale. Pour lui, la méthode d’enseignement cause problème. Aussi l’absence d’une formation au préalable des enseignants des langues. Le Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) critique sévèrement le contenu du programme de l’enseignement de cette langue. «Il faut se retourner vers les textes et écrits algériens. Il est temps de replonger l’enfant dans son contexte social», dira le président du Snapest, Meziane Meriane. Il n’émet, en outre, aucune réserve par rapport au contenu des autres manuels du moment que «la commission Benzaghou s’est penchée sur le contenu des livres scolaires ». «Des corrections et rectificatifs ont été apportés dans certaines matières», souligne-t-il. Seulement, il considère qu’il n’y a pas suffisamment d’études et de recherches concernant le contenu du livre scolaire. Le syndicaliste met en garde contre l’importation de livres scolaires et parascolaires. Selon lui, ces livres peuvent nuire à nos enfants. 
R. N.

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Actualités :

C’est la rentrée, premier rituel, les embouteillages. La frénésie s’empare de la capitale «abandonnée » pendant le mois d’août, en raison des congés et des départs en vacances.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Finies les vacances ! Klaxons, files de véhicules, la capitale renoue avec la congestion routière. Après presque deux mois (juillet et août) où c’était plutôt fluide, notamment dans le centre-ville, les inévitables embouteillages font leur rentrée. Le trafic routier a repris depuis déjà presque une semaine avec le retour des aoûtiens. L’accès au centre-ville demande de la patience. Rejoindre son travail à l’heure demande beaucoup de calculs. C’est de nouveau la galère pour les automobilistes. Le problème de la circulation routière est le calvaire de tout un chacun. Pour prendre le volant, il faut prendre son mal en patience d’abord. Quelques automobilistes optent pour des plans B : les raccourcis. Mais là encore, ce n’est pas toujours un succès. Les petites ruelles ne nous sauvent pas toujours. Souvent, on est même pris au piège. La plupart sont devenues d’ailleurs des sens interdits. Autre astuce : sortir de chez soi très tôt avant les autres, pourquoi pas à 7h, ou sortir un peu plus tard après 8h30, pour éviter les heures de pointe. Là encore, ce n’est pas gagné puisque le flux de trafic est à toute heure. Les heures de pointe à Alger, c’est toute la journée. Ni l’ouverture de trémies, ni les nouvelles rocades n’ont contribué à fluidifier la circulation. Des élargissements de voies, notamment dans certains points noirs, sont en train d’êtres effectués. C’est le cas de l’autoroute menant de Blida vers Alger, où la chaussée fait l’objet d’un élargissement au niveau de Birkhadem. La colonne Voirol, à Alger, connaît également des travaux de réaménagement. La situation ne peut que s’aggraver, avec la rentrée scolaire, prévue demain, dimanche. 
Des solutions pour décongestionner la circulation 
La Direction des Transports de la wilaya d’Alger, de son côté, a annoncé depuis plus d’une année l’installation d’un centre de régulation de la circulation. Il devait régler le problème de la circulation, avertir sur les accidents et les bouchons, mais il n’est toujours pas opérationnel. Des parkings à étages sont en cours de réalisation dans plusieurs communes de la capitale. En attendant, deux projets de parkings ont été concrétisés. Les parcmètres, notamment dans la commune d’Alger- Centre, et les parkings intelligents. Le projet pilote a été réalisé par la commune de Sidi M’hamed. Des experts proposent, de leur côté, le développement d’un réseau de gares intermodales, l’amélioration des transports en commun, la centralisation de la gestion des parkings, la création d’un système de tarification cohérent entre les transports en commun, les zones bleues et les parkings, organiser et centraliser la gestion d’un réseau complet de feux tricolores dans le centre-ville ainsi que la révision du plan de transport, qui n’a pas été revu depuis 2004.
Interdiction de stationnement en deuxième position
La DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) a fait sa rentrée, en annonçant de nouvelles mesures. Cette dernière a annoncé avoir pris des mesures sévères contre le stationnement en deuxième position, derrière des véhicules automobiles garés. «Des patrouilles spéciales pour lutter contre ces dépassements seront déployées pour lutter contre ce phénomène», précise la DGSN. Pour ne pas gêner la circulation des voitures et des personnes, le stationnement est interdit sur les passages réservés aux piétons, les trottoirs, les intersections et virages, les entrées de garages, etc. Pour la rentrée, la DGSN compte aussi renforcer les opérations de contrôle notamment avec la remise en fonction des radars. 
S. A.

ABSENCE DE FEUX TRICOLORES
Une aberration, selon M. Lazouni

Mohamed Lazouni, président de l’Association prévention routière, estime qu’«Alger qui peut être considérée comme la capitale de l’Afrique ne dispose que de 4 à 5 feux tricolores». Pourtant, rappelle-t-il, «il y a déjà 25 ans, les pouvoirs publics ont promis la réalisation de 100 carrefours avec des feux rouges et il y a une année, on nous promettait 500 carrefours équipés de feux rouges». La télécabine entre Bab-El-Oued et Bouzaréah, sur 3km, poursuit le spécialiste, devait être opérationnelle en janvier dernier, jusqu'à ce jour, le projet n’arrive toujours pas à prendre son envol. Il qualifie également la navette maritime entre El Djamila (ex-la Madrague) de «manège pour adultes». Au départ, dit-il, cette navette devait desservir le côté Est de la capitale, entre la Pêcherie et Tamentfoust. «Au dernier moment les pouvoirs publics se sont rendu compte qu’il n’y a pas de quai d’accostage », a-t-il indiqué. Selon lui, Alger «ne dispose pas de plan de transport cohérent. Chaque commune décide de son plan et il n’y a aucune harmonisation entre les 57 communes d’Alger», a-t-il souligné. Pointant du doigt les sens uniques et sens interdits, décidés anarchiquement, ce spécialiste dit ne pas comprendre pourquoi l’on n’autorise pas le stationnement sur les deux côtés dans les cas des routes à sens unique. M. Lazouni qui s’interroge sur le rôle de l’ECGTU (entreprise de gestion de la circulation du transport urbain), se demande également comment l’on peut autoriser l’importation d’une moyenne de 300 000 à 500 000 véhicules annuellement, sans leur prévoir des espaces de stationnement. 
S. A.

La Sûreté nationale à pied d’œuvre

La présence sur le terrain des unités de la sécurité nationale sera renforcée. Pour la rentrée sociale et scolaire, la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) a mis en place un plan pour renforcer ses actions de prévention et de sécurité. La Sûreté nationale nous promet «une année sécurisée».
La DGSN adapte son calendrier à l’heure de la rentrée sociale et scolaire qui aura lieu aujourd’hui. L’institution se mobilise et se déploie sur le terrain. Après s’être déployée sur les plages, c’est donc dans les villes et devant les établissements scolaires que la Sûreté nationale compte répartir son effectif. Le directeur de la sécurité publique à la DGSN, Aïssa Naïli, a indiqué, hier, lors d’une conférence de presse, qu’un plan d’action a été mis en place pour la rentrée. «Nous allons assurer une présence policière en continu, notamment en période nocturne», a indiqué ce responsable. Selon lui, les éléments de la police seront renforcés sur le terrain pour sécuriser les villes et les citoyens. Ainsi, pour lutter contre la délinquance et les incivilités, la DGSN a multiplié des patrouilles motorisées et pédestres dans les lieux accueillant du public, à l’exemple des gares routières et ferroviaires, les universités, les établissements scolaires, en ciblant plus particulièrement les foyers de la délinquance. La Sûreté nationale a indiqué aussi avoir intensifié des opérations de sécurisation au moment des créneaux horaires enregistrant une forte activité délictuelle (criminalité, banditisme et violence). La police a également décidé de lutter contre toute forme d’incivilité, à l’exemple des nuisances sonores, des tapages nocturnes et de tous les désagréments causés aux citoyens. La présence policière sera aussi renforcée, selon la DGSN, dans les centres urbains à risque pour réduire au maximum le sentiment d’insécurité chez la population. Pour lutter contre la violence dans les stades, les services de police ont procédé à la généralisation de la mesure de désignation de fonctionnaires de police, en qualité de responsables de l’encadrement des supporters des équipes professionnelles de la ligue 2. Ils auront pour principale mission la sensibilisation des supporters et la collecte d’information à des fins d’évaluation des risques. Les mêmes services comptent également lutter contre toutes les formes d’atteinte aux règles d’hygiène et de salubrité publique en milieu urbain. Ce plan comprend l’interdiction de l’occupation illégale de la voie publique par les marchands ambulants et les vendeurs à la sauvette, matériaux et déblais de chantiers, l’interdiction du commerce parasitaire devant les établissements scolaires et la répression des infractions liées à l’urbanisme, notamment les constructions illicites.
Gestion de la circulation et de la sécurité routière
Les services de la Sûreté nationale comptent mener une guerre contre la violence routière. Les éléments de la police chargés de la circulation routière seront ainsi présents en force au niveau des carrefours et intersections enregistrant un important trafic routier. C’est ce qu’a assuré M. Naït El Hocine, commissaire principal. Selon lui, se déploiement assurera «une bonne couverture des heures de pointe, en veillant à garantir la fluidité du trafic et la sécurité des usagers». La DGSN a indiqué qu’une action a été engagée en partenariat avec les services techniques des collectivités locales pour traiter l’ensemble des aspects liés à l’entretien de la signalisation routière et l’actualisation des plans de circulation. «La sécurité routière sera également renforcée à travers l’élévation, au maximum, de la probabilité de sanctions pour les auteurs d’infractions génératrices d’accidents et l’intensification des contrôles mobiles et inopinés en vue d’une plus grande efficacité, a indiqué la DGSN. 
Mise en placed’une brigade de sécurité routière
Une brigade de sécurité routière «BSR» sera créée à titre expérimental au niveau de la capitale. C’est ce qu’a indiqué hier, le directeur de la sécurité publique à la DGSN. Cette brigade, souligne-t-il, aura pour mission de réprimer les infractions génératrices d’accidents commises en circulation routière, notamment les manœuvres et dépassements dangereux, le non-respect des distances de sécurité, la circulation des poids lourds sur la voie de gauche… «Les effectifs de cette brigade, qui seront astreints au port de l’uniforme, évolueront à bord de véhicules et motos banalisés pour un effet de surprise», a-t-il indiqué. 
S. A.

Bilan du Plan Azur de la saison estivale
La Sûreté nationale a mobilisé 160 000 policiers à travers l’ensemble du territoire pour la saison estivale. Dans un bilan de son Plan Azur présenté hier, la DGSN a indiqué que 30 23 interventions diverses ont été effectuées. Ceci a permis l’enregistrement de 264 infractions dont 38 liées à des atteintes aux personnes, 64 à des atteintes aux biens, 46 relatives à des atteintes à la tranquillité publique, 36 à des atteintes à l’hygiène et santé , 66 à des atteintes liées à l’utilisation de jet-ski et 14 relatives à l’exercice des activités de gardiennage des véhicules sans autorisation. 356 personnes ont été interpellées au cours des différentes interventions. Par ailleurs, concernant les accidents de la circulation, la DGSN a enregistré, durant la saison estivale, 3 672 accidents dans les zones urbaines, ayant causé 4 512 blessés et 178 décès. Les éléments de la Sûreté nationale ont souligné qu’une baisse de 19% en nombre d’accidents a été enregistrée par rapport à l’année écoulée, 53% de baisse par rapport au nombre de blessés et 1% par rapport au nombre de décès.
S. A.

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Actualités :

L'Algérie dispose de tous les moyens humains et matériels pour «faire sa révolution numérique» et se «classer parmi les grandes puissances mondiales», en matière de technologie de l'information et de la communication (TIC), a indiqué, samedi à Alger, Younes Grar, expert et consultant en TIC.
«L'Algérie regorge de compétences dans le domaine des technologies de l'information ainsi que d'importants moyens technologiques, pour se hisser parmi les grandes puissances mondiales en TIC et faire ainsi sa propre révolution numérique », a précisé M. Grar, lors d'une conférence-débat, sur le thème de l'«utilisation de la connexion Internet en Algérie», organisée au forum du quotidien DK-News. L'Algérie était à l'avant-garde des pays utilisateurs des nouvelles technologies dans les années 1970, a ajouté M. Grar, rappelant que l'Institut national d'informatique (INI) avait formé de nombreux responsables africains et arabes, dans le secteur de l'informatique et de l'électronique. Pour l'intervenant, le domaine de l'Internet s'est imposé de lui-même dans le monde et l'Algérie a suivi les étapes de développement des moyens technologiques et informatiques, en se dotant des nouvelles techniques et formules. M. Grar a aussi fait remarquer l'engouement que manifestent les Algériens pour les nouvelles offres technologiques, précisant que «plus de deux millions» d'Algériens se sont abonnés à la 3G depuis son lancement. Il a rappelé dans ce sens que l'utilisation de l'Internet réduit les distances de communication et facilite la tâche aux citoyens dans de nombreux domaines, comme l'enseignement, la formation, les démarches administratives, le commerce et la santé. Selon le même conférencier, l'avènement du e-commerce, ebanquing, e-paiement et esanté, permettra aux Algériens de réduire les temps d'attentes dans les administrations et d'éviter les «contraintes bureaucratiques ». Au sujet du e-learning, Khaled Kaïd, expert et consultant en e-enseignement, a expliqué l'intérêt de l'enseignement et de la formation à distance et via internet. Pour le consultant, le service de formation par Internet permet de réduire les difficultés relatives aux déplacements, aux coûts, aux temps et durées et aux démarches administratives. Il a souligné à cet effet que les apprenants peuvent s'inscrire sans avoir à fournir un nombre important de documents administratifs et bénéficier des enseignements souhaités, aux moments voulus, sans avoir à s'absenter de leurs emplois, durant la période de formation. Le e-learning met aussi à la disposition des étudiants des plates-formes en ligne, avec des tuteurs et encadreurs, avec lesquels ils peuvent communiquer en direct, tout en s'évaluant, à l'aide d'exercices et questionnaires. Pour les deux intervenants, la numérisation et informatisation des administrations nationales nécessitent «des systèmes Internet à haut débit, sans coupures intempestives »,d'où la nécessité d'opter pour la fibre optique, plus fiable et efficace.

Sports : 

L’Olympique de Sidi Ben Adda (OSBA), seul représentant de la wilaya de Aïn-Témouchent au festival national d'haltérophilie des U15 qu’a abrité la ville d’Oran du 1er au 6 septembre 2014, s'est mis en évidence en remportant trois titres. L'équipe de l'Olympique a participé à ce festival avec douze athlètes. Les représentants témouchentois ont démontré d’excellentes qualités techniques et disciplinaires. En matière de résultats, on notera la première place décrochée par l’athlète Zekraoui Habib alors que Meknaci Mohamed s’est classé en 3e place dans la catégorie des 56 kg. De son côté, Meknaci Slimane a obtenu la 2e place dans sa catégorie (62 kg). Ces trois bons résultats permettent aux trois lauréats d’être sélectionnés directement en équipe nationale. Quant à Othmani Mohamed-Amine, il a fait une très bonne prestation et a émerveillé l'assistance. Cependant, victime d’une mauvaise appréciation du jury, il n’a pu se hisser au podium. Le festival des U15 a vu la participation de près de 300 athlètes représentant les sélections des wilayas de Batna,M’sila, Oran, Mascara, Tipasa, Tébessa, Tlemcen, Aïn-Témouchent et Alger. Le niveau technique a été jugé au dessus de la moyenne. Le principal handicap constaté durant ce festival fut le manque de matériel pédagogique d’échauffement d’avant la compétition au niveau de la salle. La section de l’OSBA était composée de 12 athlètes en l’occurrence Othmani Mohamed-Amine, Zekraoui Habib, Meknaci Slimane, Meknaci Mohamed, Maârouf Chems-Eddine, Megharbi Yacine, Bennouar Kaddour, Belarbi Abdeljalil, Mansouri Siyaf, Bencheikh Mounir, Ghorzi Mohamed-Abdelhadi et Nedjoum Abdelkader. 
S. B.

Sports : 

Mission accomplie pour les Verts de Christian Gourcuff, hier, à Addis- Abeba devant les Antilopes Walyas. Partis dans l’inconnu, sans vraiment savoir de ce qui les attend, les camarades de M’Bolhi ont assuré une victoire prometteuse dans leur course aux qualifications à la CAN-2015. Un succès acquis grâce à une sérénité et une confiance qui rappellent de bien vieilles «traditions»… Deux mois après avoir fait trembler la NationalMannshaft, à Porto Alegre, en Coupe du monde, l’EN sans Halilhodzic, confirme qu’elle a grandi. Et que, désormais, il faut la craindre durant les échéances à venir. Hier, face à d’ambitieux Ethiopiens, l’Algérie a su, d’abord, surpasser ses craintes. Pour, ensuite, prendre la mesure sur sa «proie» étouffée dès lors que l’appréhension des conditions extrêmes (terrain boueux, altitude) disparaissait. 
Des frayeurs pour débuter 
A peine trois minutes d’échange, une mauvaise appréciation des hommes du milieu algérien doublée d’un renvoi approximatif de Medjani. Shimeles Bekele, embusqué dans les 18 yards butte sur la main ferme de M’Bolhi puis un sauvetage in extremis de Belkalem. Les Verts se font peur mais assument leur statut de favoris dans ce duel inédit joué sur un bourbier. Puis reprennent leurs esprits. Un réveil matérialisé par deux raids menés par Mandi (14’) et Soudani (16’) qui inquiéteront le portier éthiopien Jemal Tassew. Mais l’arrière-garde algérienne n’arrive pas à sécuriser convenablement la cage de M’Bolhi une fois encore ciblée par Saïd Saladin qui verra son tir détourné par le pied de Belkalem (19’). Une chaude alerte à laquelle les joueurs de Gourcuff répondront par un contre mené par Feghouli et Brahimi sur lequel Slimani, dans les six mètres, s’est montré par trop gourmand en tentant une inutile «Madjer» (20’). Le match ainsi lancé, à une allure vive et dans des conditions de jeu pitoyables, il fallait s’attendre à une baisse du rythme précocement. Si rapidement que les Algériens commençaient à montrer des signes d’essoufflement au bout de la première demi-heure. Un phénomène qui coûtera un carton jaune gratuit à Soudani auteur d’un malencontreux pied-en- avant devant le regard ferme de l’arbitre seychellois, Camille Bernard. Un avertissement qui eut pour conséquence de mettre en colère l’attaquant du Dynamo Zagreb qui, sur le flanc gauche, tentera un centre-tir devant lequel ni le défenseur Adebaw Butako ni le gardien Jemal Tassew n’ont pu régir. Les Verts ouvrent la marque à un moment crucial. Les poulains de Barreto, comme sonnés par ce but, vont (momentanément) abdiquer laissant le soin à Feghouli et compagnie de gérer les débats jusqu’à la pause-citron. 
M’Bolhi régale, Brahimi assure 
Le second half est abordé avec le même schéma. La même grinta aussi de la part des camarades de Mesbah. Ceux de Saladin font, certes, le forcing mais leurs manœuvres sont brouillonnes, trop faciles pour la défense de Gourcuff où, outre l’axe Belkalem-Medjani, M’Bolhi faisait le guet aux semblants d’essais des hommes de Barreto. Dans la récupération, Taïder et Lacen faisaient le ménage en dépit d’une aire de jeu davantage abîmée par les crampons des 22 acteurs. Le piteux état du terrain n’empêchera pas, pour autant, certains virtuoses d’étaler leurs prouesses. A l’image de ce diable de Brahimi, tout près de doubler la mise quand il se retrouvera, après un relais avec Soudani, face au portier éthiopien (71’). Le meneur de Porto sera imité par le longiligne Belfodil qui venait juste de remplacer Slimani. Le Parmesan fera appel à sa finesse pour déborder son vis-àvis mais son centre est mal négocié par Mahrez (76’). Ce dernier, fraîchement incorporé à la place du buteur, aura, sur l’action suivante, l’intelligence de remettre un caviar à Brahimi, auteur d’une seconde réalisation qui invitera une partie de la galerie des Antilopes à quitter les gradins du Tessema Stadium déçus par l’issue du match. L’autre moitié du public local a pu «savourer» la réduction du score, œuvre de Saladin Saïd, qui transformera le penalty sifflé par le referee seychellois dans le temps additionnel 90’+6’). 
M. B.

Fiche technique
Addis-Abeba, Tessema Stadium, temps couvert, pelouse en mauvais état,
affluence nombreuse, arbitrage de M. Bernard Camille assisté de MM. Hansley
Danny Petrousse et Eldrick Adelaïde (Seychelles). 4e arbitre : Allister Barra
(Seychelles). Commissaire au match : Charles Masembe (Ouganda).
Avts : Soudani (35’) et Taïder (74’) Algérie
Buts : Soudani (33’) et Brahimi (84’) Algérie, Saladin Saïd (s.p, 90’+6’) Ethiopie
Ethiopie : Jemal Tassew, Alula Jerma, Shimeles Bekele, Adebaw Butako, Asrat
Megersa, Adan Girma, Saïd Saladin Bergecho, Oumed Oukri, Natanael Zeleke,
Tok James, Tadezle Mengesha,
Entr. : Mariano Barreto
Algérie : M’Bolhi, Mandi, Mesbah, Belkalem, Medjani, Taïder (Guedioura, 90’+1’),
Lacen, Feghouli, Brahimi, Slimani (Belfodil, 69’), Soudani (Mahrez, 77’).
Entr. : Gourcuff

ELLE AVAIT ANNONCÉ LA RETRANSMISSION DU MATCH
Le nouveau «ratage» de l’ENTV

Le match Ethiopie-Algérie de la 1re journée des éliminatoires (Gr B) de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN-2015) disputé hier après-midi à Addis-Abeba, n'a pas été retransmis par la Télévision algérienne. Prévu sur la chaîne terrestre, le match n'a pu être retransmis, en raison, selon un communiqué de l'Entreprise publique de télévision, de «l'échec des négociations avec la société détentrice des droits qui a exigé une somme faramineuse pour la retransmission». L'EPTV qui a formulé vainement plusieurs propositions à la société détentrice des droits «regrette de ne pouvoir retransmettre le match, en dépit de sa détermination à vouloir satisfaire le désir du public algérien à suivre le match des Verts». Cette situation, concernant le déroulement à l'extérieur des matchs de la CAN-2015, a également pénalisé la Tunisie, l'Egypte et le Soudan confrontés aux mêmes motifs de paiements des droits, ajoute le communiqué de l'EPTV.

À L’ÉCOUTE D’ADDIS-ABEBA

Réveil musculaire 
Le staff technique national a programmé hier matin une promenade pour les joueurs de l’équipe nationale. Les camarades de Medhi Lacen ont effectué une marche aux alentours de leur lieu de résidence, le Sheraton- Addis Hôtel.
Les encouragements de Ghoulam… 
Forfait pour les deux premiers matches des Verts dans ces qualifications de la CAN-2015, Fawzi Ghoulam a tenu quand même à encourager ses camarades de la sélection. A travers la toile, le défenseur napolitain a twitté «bon courage à mes frères, ramenez-nous 1 victoire inch’Allah contre l’Ethiopie».
…et de Djebbour ! 
Non convoqué en sélection depuis le stage de préparation effectué en Suisse, Rafik Djebbour, nouveau sociétaire de la formation chypriote de l’APOEL Nicosie, garde toujours le contact avec les Verts. Hier, il a envoyé un message à ses anciens équipiers. «Tous derrière les Fennecs... Assurez les gars, ramenez-nous un résultat positif...», écrivait l’attaquant algérien sur son compte twitter.

LE TESSEMA STADIUM PLEIN COMME UN ŒUF, PLUSIEURS HEURES AVANT LE MATCH
Les Algériens découvrent l’enfer d’Addis-Abeba

Les supporters éthiopiens, vêtus tous de jaune et vert, ont envahi hier la capitale Addis- Abeba, où ils se sont rassemblés devant le stade, plusieurs heures avant le début du match Ethiopie-Algérie.
Drapés des couleurs nationales, les chanceux qui ont pu décrocher le fameux sésame dont le prix exorbitant (500 birrs soit environ 20 euros) ne les a pas empêchés de sortir leur portefeuille, malgré la misère quotidienne. Depuis vendredi soir, une ambiance de folie régnait ainsi aux alentours du stadium d’Addis- Abeba, avec, au menu, chants à la gloire des Antilopes Walya, Vuvuzelas et musiques africaines pour apporter tous les encouragements nécessaires aux hommes de Mariano Barreto. «Ethiopia 2- Algeria 0 », ne cessaient de répéter ces «irréductibles» de la sélection éthiopienne dont le chauvinisme atteint un degré inimaginable, comme pour remercier les coéquipiers de Getaneh Kebede qui, il faut le dire, ont réussi à leur procurer tant de joie et de bonheur par le passé. Le stade, d’une capacité d’environ 35.000 places, affichait, lui, complet face aux Verts, huitièmes-definaliste de la coupe du Monde 2014. Une opportunité pour voir de près des joueurs évoluant en Europe comme Sofiane Feghouli, Yacine Brahimi ou encore Islam Slimani. Sous un ciel menaçant qui couvrait la capitale éthiopienne, prélude à un violent orage, les Ethiopiens chantaient et dansaient, donnant encore plus de voix en apercevant les médias algériens sortir leurs caméras ou appareils photos pour immortaliser ces moments. Les forces de l’ordre éthiopiennes interviennent alors pour mettre un terme au travail des Algériens : «Arrêtez ça, il n’y a rien à filmer ici, partez», ordonnent-elles, au moment où les premiers supporters commençaient à accéder au stade. Du côté algérien, seul le fidèle supporter des Verts, Hadj Kouider plus connu sous le sobriquet d’Aâmi Abdelkader «Tiareti» essaye de rivaliser avec ses habits traditionnels aux couleurs de l’Algérie, accrochant, comme de coutume, un mini-drapeau de l’adversaire sur sa casquette pour encourager le fair-play. «A la fin, ce n’est que du sport», dit-il.

DÉBUT DES QUALIFICATIONS VENDREDI 
L’Afrique du Sud et le Sénégal en trombe

Le Sénégal, l'Afrique du Sud et la Guinée ont bien entamé la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2015, par des victoires respectives contre l'Egypte, le Soudan et le Togo, vendredi, lors de la première journée. A Dakar, le Sénégal a dominé l'Egypte (2-0), grâce à des buts de Mame Diouf (17) et Sadio Mané (45+1). Les Lions de la Téranga ont douché les espoirs de retour en grâce des Pharaons, absents des deux dernières CAN après avoir remporté les trois précédentes et qui peinent à sortir de leur traversée du désert. A Omdurman, l'Afrique du Sud a dû attendre la seconde période pour prendre le large contre le Soudan (3-0). L'attaquant Sibusiso Vilakazi a inscrit un doublé (55, 61) avant que Bongali Ndulula n'aggrave encore la marque en fin de match (79). La Guinée, elle, a frappé fort en battant le Togo d'Emmanuel Adebayor (2-1). Saidouba Soumah, sur penalty (11), et Idrissa Sylla (45) ont marqué pour le «Syli national». La réduction du score de Jonathan Ayité (57) n'a pas suffi pour le Togo