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Actualités : LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION SE MONTRENT MÉCONTENTS Une rentrée scolaire sous tension
Dès aujourd’hui, les choses sérieuses commencent pour les plus de huit millions d’élèves et aussi pour le corps enseignant au niveau des établissements scolaires. A cette occasion, les syndicats du secteur rappellent que les mêmes problèmes demeurent aussi bien pour les revendications des travailleurs du secteur que pour l’aspect pédagogique.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Après la période de répit qu’offrent les vacances, les syndicats du secteur de l’éducation renouent avec la mobilisation de leurs troupes en vue de reprendre les négociations avec la tutelle. Ceci aussi bien pour leurs principales plateformes de revendications que pour les problèmes pédagogiques dont la tutelle n’arrive pas à venir à bout en dépit du projet de réforme entamé, expliquent les syndicats du secteur. Suite à leurs réunions de concertation et à leurs universités d’été, les représentants des travailleurs se disent prêts à brandir de nouveau leurs revendications, arguant que des changements doivent être opérés notamment en ce qui concerne les conditions de travail et les aspects pédagogiques. Ils s’accordent aussi à dire que l’action de protestation n’est pas à exclure dans le cas où les choses restent en l’état et où les discussions avec la tutelle n’aboutissent pas à des résultats concrets. Ainsi, M. Amraoui porte-parole de l’Unpef rappellera que le syndicat a déjà fait un rapport le 24 décembre 2012 qui comporte ses revendications et les principaux dossiers à traiter. «Les revendications doivent être prises en charge. Il s’agit notamment des lacunes enregistrées dans le statut modifié 12-240. Il s’agit aussi de la problématique des corps appelés à disparaître, les adjoints de l’éducation dont il faut régler le dossier. Nous mettons en évidence aussi la situation des corps communs et des ouvriers professionnels qui n’ont eu qu’une augmentation dérisoire de 10%, soit une hausse de 200 à 4 000 dinars», a déclaré M. Amraoui, attirant aussi l’attention sur la situation des enseignants du sud du pays, des Hauts-Plateaux et des Aurès dont le dossier a été mal traité par le gouvernement, selon lui. Le syndicaliste dira aussi que la question de la prime de zone n’a pas été abordée. Prédisant toutefois une rentrée «calme», le porteparole de l’Unpef annoncera que son syndicat accorde à la tutelle un mois, celui de septembre, pour relancer par la suite ses revendications. Il évoquera aussi le problème de la surcharge des classes qui constitue un problème plus important pour les classes d’examen. «Cette année, nous avons constaté des résultats faibles lors des examens, la tutelle doit donc prendre les mesures nécessaires», a déclaré le syndicaliste. Pour sa part, Meziane Meriane, coordinateur du Snapest dira que l’année scolaire 2013-2014 ne sera pas différente des précédentes : «Au vu du marasme social ambiant», a-t-il déclaré. Il mettra en évidence aussi les contraintes vécues par les élèves, dont la surcharge des classes. Ainsi et selon Meziane Meriane, sur les 609 établissements qui devaient être livrés, seulement 109 l’ont été, soit un taux de réalisation de 17,86 %. «Cela va se répercuter sur la surcharge des classes qui influera par la suite sur le rendement aussi bien des enseignants que des élèves», explique notre interlocuteur. S’agissant des séances de travaux dirigés décidées par la tutelle, il dira qu’une fois la classe divisée en deux, surgira le problème du manque de classes en tant qu’infrastructures. La nouvelle mesure sera donc impossible à appliquer pour un bon nombre d’établissements, selon lui. Le syndicaliste notera aussi qu’il reste à prendre en charge le statut particulier qui comporte des lacunes, celui du logement de fonction ainsi que celui des enseignants du technique. Pour ce qui est de l’enseignement, il expliquera que la tutelle tente de placer la barrière très haut sans pour autant avoir les moyens d’atteindre ce niveau. Pour sa part, M. Boudiba, chargé de la communication au Cnapest, abondera dans le même sens que les autres syndicats, notant que l’année scolaire ne sera pas différente des précédentes. Ceci notamment concernant la surcharge des classes et du volume horaire imposé. «Nous dénonçons ainsi le fait que la plupart des directeurs d’établissement ne consultent pas les enseignants et les problèmes des établissements restent ainsi posés. Le syndicat menace aussi d’aller vers un mouvement de protestations pour dénoncer le sort réservé à certains de ses militants par la tutelle. Nous attendons une rencontre avec le ministre dans les prochains jours et nous déciderons des actions à entreprendre par la suite. Nous prévoyons ainsi d’aller vers des mouvements de grève», déclare le chargé de la communication du Cnapest. F.-Z. B.
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Actualités : Les pays du Golfe veulent une intervention immédiate
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a exhorté hier la communauté internationale à intervenir immédiatement en Syrie pour «délivrer» le peuple syrien de la «tyrannie» de son gouvernement. «Le génocide et les graves violations des droits de l'Homme, qu'affronte le peuple syrien, requièrent une intervention immédiate de la communauté internationale», a affirmé le secrétaire général du CCG, Abdellatif al-Zayani. L'intervention devrait avoir comme objectif de «délivrer le peuple frère de Syrie de la tyrannie de son régime, et mettre fin à sa souffrance», a-t-il ajouté dans un communiqué. Cet appel du CCG survient alors que le président américain Barack Obama espère un vote au Congrès en faveur d'une intervention militaire en Syrie après une attaque chimique présumée qui aurait été commise par les forces loyalistes le 21 août près de Damas. «Le régime syrien est totalement responsable de ce qui se passe en Syrie, pour avoir rejeté toutes les tentatives de régler la crise et continué à tuer et à détruire, et fait usage de l'arme chimique», a dit M. Zayani. Les pays du Golfe soutiennent les mesures destinées à «dissuader le régime syrien de commettre des actes inhumains », a-t-il ajouté. Le CCG regroupe le Bahreïn, le Koweït, Oman, les Emirats arabes unis, le Qatar et l'Arabie saoudite, poids lourd de la région qui pousse pour une intervention militaire en Syrie contre les forces du président Bachar al- Assad.
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Actualités : FOURNITURES SCOLAIRES L’informel est de retour
A peine la rentrée scolaire pointe du nez, que les commerçants informels resurgissent. Même s’ils ne sont pas nombreux, c’est l’occasion pour eux d’amasser de l’argent avec la vente de tabliers, de cahiers, de stylos et d’autres fournitures scolaires. En quête de prix abordables, les parents, eux, n’hésitent pas à s’approvisionner dans la rue.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les vendeurs à la sauvette sont de retour en cette rentrée scolaire. A Sidi M’hamed, à Bach-Djerrah, à Birtouta et dans d’autres communes de la capitale, les étals informels de fournitures scolaires pullulent. Des marchandises variées, souvent de bonne qualité et accessibles, concurrençant les articles proposés par les papeteries et autres magasins. A la cité de Sidi M’hamed, dite les Groupes, des jeunes du quartier ont installé dans un coin de la rue Mada, un étal rempli de fournitures scolaires. Des cahiers, des protège- cahiers, des lots de stylos, de crayons et de règles, des boîtes de crayons de couleur, des gommes et des taille-crayons sont exposés. Même si ce n’est pas encore le rush, les «gérants» affirment que leur commerce marche bien. «Notre clientèle est locale. Ce sont tous des voisins qui préfèrent anticiper et acheter des articles bien avant la rentrée des classes, surtout des cahiers, des stylos, des crayons de couleur et des règles», explique l’un des jeunes vendeurs. C’est ce que confirme Karima, une riveraine. «Les fournitures scolaires sont nombreuses, nous recherchons des prix moins élevés que les papeteries et ces étals sont la solution puisqu’ils proposent des prix moins élevés», dit-elle. Même constat chez Fatma- Zohra. Selon cette mère de deux enfants scolarisés, la marchandise proposée par ces vendeurs occasionnels est la même que celle des grandes enseignes des articles scolaires, implantées à travers l’Algérois. «L’année dernière, j’ai dépensé une fortune pour faire les emplettes chez une marque connue pour la qualité de ses articles scolaires. Ces mêmes articles que j’ai découverts plus tard, sur les étals d’infortune des vendeurs informels et à des prix qui atteignent parfois trois fois moins le prix que j’ai mis», souligne-t-elle. Outrée par cette «arnaque», Fatma-Zohra est décidée à s’approvisionner chez ces vendeurs informels pour cette rentrée des classes. Un avis que Sabéha ne partage pas. «Il n’y a pas une grande différence entre les prix des vendeurs à la sauvette et ceux des papeteries. A peine si l’écart atteint 10 à 15 dinars par article», dit-elle. Toutefois, elle ne nie pas l’avantage de la proximité. «C’est juste une question de proximité», dit-elle encore. Installés dans les coins des quartiers, ces étals informels de fournitures scolaires évitent ainsi à tant de parents de faire des déplacements à la recherche de tel ou tel article. Les tabliers ont eux aussi leur place dans le commerce informel. Au tunnel de la gare des Ateliers à Belouizdad, les vendeurs exposent les tabliers bleus et roses à même le sol. «Joli tablier à uniquement 350 dinars !», lance le vendeur aux passants. Un prix qui défie, certes, toute concurrence face aux tabliers proposés entre 1 800 et 2 000 dinars dans les vitrines des magasins de prêt-à-porter. Certainement, seule la qualité fera la différence ! R. N.
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Sports : LIGUE 2 (3e JOURNÉE) Le WA Tlemcen s'installe en tête
Le Widad de Tlemcen a pris les commandes du championnat d'Algérie de Ligue 2 de football à la faveur de sa victoire en déplacement contre l'USM Annaba (1-0) et la défaite de l'ex-leader, l'O Médéa, sur le terrain du CA Batna sur le même score, vendredi lors de la troisième journée. Il aura fallu attendre la 3e journée pour voir le CAB, un des prétendants à l'accession, empocher sa 1re victoire de la saison. Les Batnéens ont fait d'une pierre deux coups : ils ont fait chuter le désormais ancien leader et ont lancé définitivement leur saison grâce à une réalisation de Djarbou à la 63e minute de jeu. De son côté, le WAT, en tête du classement pour la première fois de la saison, a réalisé une excellente opération en allant damer le pion à l'USMAn chez elle, mettant en péril le poste de l'entraîneur annabi Abdelkrim Latrèche dont l'équipe est lanterne rouge avec un petit point sur neuf possibles. A Sidi Bel-Abbès, l'USMBA n'a pas fait dans le détail, remportant haut la main son derby de l'Ouest contre l'ASM Oran 4 buts à 1 avec un triplé du très toujours remuant Hocine Achiou (34 ans) qui en est à sa 6e réalisation depuis le début de la saison. Achiou a construit son capital buts grâce à 4 penalties dont 2 réussis vendredi contre l'ASMO et son ex-gardien international Hichem Mezaïr qui ont pris l'eau de toutes parts. Par ailleurs, le NA Husseïn-Dey et l'USM Blida ont remporté leurs premiers succès en venant à bout «difficilement» de deux promus, respectivement l'USMM Hadjout et l'US Chaouia sur le même score de 1 à 0. Si l'USMMH et l'USC sont tombés, ce n'est pas le cas du 3e promu, l'A Boussaâda, auteur d'un précieux nul (0-0) à Saïda contre le Mouloudia local, portant à trois matches sa série d'invincibilité (1 victoire et 2 nuls). Comme le CAB, l'autre club de Batna, le MSPB, s'est également imposé vendredi (1-0), à l'extérieur contre l'AS Khroub qui essuie à l'occasion sa 2e défaite d'affilée en championnat et dont le joueur Hafidh a raté un penalty qu'il a tiré à deux reprises, le manquant à chaque fois. Enfin, l'AB Merouana, dont l'entraîneur Amine Ghimouz est sur la sellette, a été accrochée «at home» par l'ES Mostaganem (2-2) et n'a été sauvée que par un doublé de Boukhenchouche. Trois équipes n'ont pas encore gagné le moindre match à l'issue de la 3e journée, à savoir le MC Saïda (14e, 2 nuls et 1 défaite), l'USMAn (15e, 1 nul et 2 défaites) et l'ABM (16e, 1 nul et 2 défaites).
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Sports : LIGUE 1 (MISE À JOUR DU CALENDRIER), ES SÉTIF 1-MC ORAN 1 Des regrets pour l’Entente
Au terme d’un match peu emballant, l’Entente de Sétif concède le nul face au MCO (1-1). Les regrets toutefois pour les Sétifiens, qui ratent l’occasion de prendre la tête du classement. Entre deux équipes aux trajectoires similaires, tant dans leur début de saison que dans leur phase de reconstruction, ce résultat nul apparaît logique (1-1). Mais la bande à Hubert Velud pourra s’en vouloir de n’avoir pas su concrétiser de nombreuses occasions dans cette rencontre. De son côté, le Mouloudia d’Oran était clairement venu chercher un point. Perturbés sans doute par les absences de deux joueurs cadres, Ziti et Karaoui (retenus en équipe nationale), les Noir et Blanc ont livré une bien pâle partie. Louée pour sa solidité, symbolisée par la charnière Mellouli et Demou, l’ESS s’est même fait peur à plusieurs reprises. Et ce sont justement les visiteurs qui parviendront à ouvrir la marque par Benyettou bien servi par Bouaïcha (34’). Piqués au vif, les Ententistes allaient devoir réagir. Mais ni Zerara, seul face au gardien des Hamraoua, ou encore le coup de tête de Delhoum ne réussiront à trouver la faille. Il a fallu attendre un exploit individuel de Gourmi pour voir enfin les Sétifiens égaliser. En effet, excentré sur le côté droit, Gourmi d’un tir dans un angle fermé va surprendre le gardien du MCO qui pensait que le Sétifien allait centrer pour un de ses coéquipiers dans la surface de réparation. Mais le ballon est allé se loger dans les filets (42’). Les locaux auraient pu regagner les vestiaires avec un autre but dans les compteurs, mais l’Ivoirien Madou va rater l’immanquable au grand dam des supporters de l’ESS (44’). En seconde période, les visiteurs avaient étrangement choisi de se replier en défense afin de préserver ce point précieux. Une tactique qui va permettre aux Sétifiens de monopoliser le ballon et d’enchaîner les attaques. Et les occasions n’ont pas manqué mais sans succès. Une inefficacité qui a coûté cher aux Ententistes. Ils devront partager les points avec leurs adversaires du soir qui n’ont pas démérité. Imed Sellami
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