CAN-2017 :
AFFAIRE SAÂDANI- MONDAFRIQUE Verdict le 23 octobre
Le tribunal de Paris a examiné, jeudi, la plainte de Saâdani contre Mondafrique. L’audience a duré quatre heures. Les biens immobiliers de Saâdani à Paris étaient au centre du débat. L'avocat du secrétaire général du FLN a dû justifier le revirement de son client qui avait d'abord nié le moindre appartement à Paris. En fait, a-t-il expliqué, monsieur Saâdani a réfuté qu'il Suite...
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Actualités : ASSURANCE MALADIE Le privé va-t-il faire son entrée ?
Les institutions financières veulent être un mécanisme d’appui pour les institutions des assurances de l’Etat en matière du régime d’assurance maladie. Une «union» qui faciliterait la prise en charge et l’accès aux soins des Algériens, en national d’abord puis en international. C’est ce qu’a proposé, jeudi, Mohamed Hakim Soufi, P-dg de la compagnie d’assurances privée Macirvie. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - «La Cnas (Caisse nationale d’assurance sociale) ne peut plus prendre en charge seule les millions de dossiers des patients algériens» le constat est du P-dg de la compagnie d’assurance Macirvie. Selon Mohamed Hakim Soufi, qui a organisé une conférence de presse à Alger, jeudi, sur le thème «La santé, un marché économique sans frontière», l’industrie mondiale de la santé a été estimée à 9 500 milliards de dollars en 2015. Ce marché, dit-il, qui était de l’ordre de 2 600 milliards de dollars il y a tout juste deux ans, est en constante évolution. Selon un travail de sondage effectué par cette compagnie, 95% de la population algérienne se soigne en France pour des pathologies lourdes. «Nous pouvons, nous, opérateurs activant dans le domaine d’assurance des personnes dans la santé et les institutions de l’assurance et de la sécurité sociale de l’Etat jeter les bases d’une conception commune pour offrir un service de soins de qualité aux Algériens et leur faciliter l’accès pour des soins lourds non accessibles dans l’immédiat en Algérie», propose cet assureur. Comment ? M. Soufi estime que les compagnies d’assurance publiques ou privées doivent travailler en collaboration avec les autres institutions d’assurances étatiques. «Nous voulons être un dispositif d’appui pour la caisse de la Sécurité sociale qui ne peut plus travailler seule» dit-il. Selon lui «cette caisse a besoin d’un dispositif d’appui, nous ne prétendons pas nous comparer à la Cnas qui fait un travail remarquable mais nous pouvons l’accompagner avec des données et des statistiques et nous avons même la possibilité de mettre à la disposition des institutions de l’état le système des réassurances». Selon M. Soufi, la part des institutions privées dans la prise en charge des frais des soins des Algériens peut aller de 20% jusqu’à 50%. Mais c’est un travail, dit-il, qui doit se faire « étape par étape». Et pour y aboutir, le P-dg de Macirvie appelle à la mise en place d’un dispositif réglementaire permettant ainsi d’alléger la charge sur «le dos de la Cnas». Il s’agit, selon lui, de donner des offres assurantielles aux Algériens sur le marché leur permettant de prendre en charge leur frais de santé. Selon le consul général de France à Alger Les Algériens ont contracté 30 millions d’euros de dettes privées auprès des hôpitaux français Les créances algériennes envers les hôpitaux français s’élèvent à 30 millions d’euros. Selon Jean Pierre Montagne, consul général de France à Alger, qui a fourni ce chiffre, 1 600 visas ont été délivrés aux Algériens pour des soins en France en 2014. Deux tiers sont des patients qui assurent eux-mêmes les coûts des soins et le gros tiers sont pour des prises en charge institutionnelles. Selon le consul, avant de délivrer un visa médical, les établissements hospitaliers s’assurent d’abord de la solvabilité des patients et exigent le règlement au préalable des frais des soins. D’où viennent ces créances ? Des Algériens utilisent des visas touristiques pour aller se soigner en France, dit-il. Selon le consul, 350 000 visas touristiques ont été délivrés en 2014 pour les Algériens. Certains, dit-il, détournent ces visas pour des visas médicaux. La France, poursuit-il, paye, de son côté, annuellement 100 millions d’euros pour les soins de ses ressortissants en Algérie. S. A.
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Sports : Ligue 1 Mobilis (4e journée) aujourd’hui CRB-JSK, le classico à l’affiche
Le temps d’une trêve et la Ligue 1 Mobilis reprendra ses droits avec une programmation étalée sur trois journées, ayant débuté jeudi dernier pour s’achever mardi prochain. A propos de cet arrêt conjoncturel de la compétition, certaines formations l’ont vraiment apprécié car cela a permis à certaines formations de se requinquer après un début chaotique alors que celles qui ont le vent en poupe ont dû pester, car elles craignent que leurs rythmes soit freiné. Mais pour avoir une idée précise sur les effets de ce repos forcé, attendons l’issue des rencontres pour en être situés. Mais déjà, la première confrontation de cette étape, jouée avant-hier entre les Harrachis et les Husseindéens, a reproduit les mêmes effets des précédentes prestations de ces deux équipes. Disputé dans le temple olympique du 5-Juillet, ce derby algérois n’a pas répondu à l’attente d’un public moyen qui a assisté à des débats vraiment timides dans leur ensemble. Ayant été plus adroits, les Jaune et Noir ont inscrit un but, à chaque fin de mi-temps pour s’imposer et perpétuant le malaise des Sang et Or. Les présents ont trouvé El-Harrach toujours bien appliqué et que Hussein Dey n’arrive pas à se départir de son jeu «Hourra» bien inefficace. Quant à la programmation de cet après-midi, elle concernera cinq confrontations dont certaines constituent des rendez-vous à ne pas rater. D’abord, il y aura cette affiche entre le Chabab de Belouizdad et la Jeunesse de Kabylie. Véritable classico de ce championnat, ce match s’annonce différemment que l’on soit dans un camp ou dans l’autre. Du côté de Laâqiba, il y a cette dynamique entamée depuis la première rencontre et confirmée lors des autres sorties que les protégés d’Alain Michel veulent ardemment perpétuer alors que chez les Canaris, les clignotants sont au rouge depuis l’entame de cet exercice avec une logique défaite face aux Constantinois suivie par un autre ratage à domicile. Ayant été briefé superficiellement de l’état de santé de la JSK, le nouveau coach Bijotat découvre, à son installation à Tizi-Ouzou, une amère réalité. MOB-CSC, l’autre attraction de la journée Malgré tout, il s’est engagé pour tenter de remédier à remettre sur les rails sa nouvelle formation, bénéficiant de la providentielle trêve qui s’est achevée hier soir. Sur le terrain du stade du 20-Août-1955, les Belouizdadis, bien emmenés par le trio de feu Nekkache-Derrag- Aoudou, sont décidés à rester sur leur dynamique. En face, les visiteurs pourraient être handicapés par quelques défections de taille tels que Berchiche, Yesli et la petite forme de Malo, Diawara. Aussi, le coach Bijotat aura des soucis avec une défense dégarnie et une attaque stérile. Certains pensent que le caractère de ce match est de le rendre très serré alors que d’autres s’attendent à des débats vraiment déséquilibrés. De leur côté, les Mouloudéens de Bejaïa accueilleront les Chababistes de Constantine avec comme objectif le gain du match pour se racheter des deux nuls concédés dont un at-home alors que les visiteurs ont été stoppés à Sétif après deux beaux succès consécutifs. Cette rencontre entre deux formations, qui visent le haut du tableau, s’annonce détonante. Malgré ce démarrage tonitruant, Geiger du côté bejaoui et Velud pour les Sanafir ont profité de la trêve pour apporter certains correctifs. Ce soir, nous saurons qui a bien profité de cette trêve. USMB-MCA, gare au perdant ! L’autre confrontation intéressante à suivre sera abritée par le stade Mustapha-Tchaker de Blida entre les locaux et les Algérois du Mouloudia. Avec un début de saison peu emballant surtout à Bologhine, les Mouloudéens sont dos au mur avant d’aller affronter les Blidéens qui sont dans une situation plus délicate que leurs adversaires du jour. Englués dans la zone rouge, les hommes de la Mitidja n’auront aucune alternative en dehors de la victoire pour baisser la terrible pression et reprendre espoir. Ce sera un tournant pour les deux équipes qui évolueront dans un stade Tchaker immensément vide à cause du huis clos. Alors quel team en sera avantagé ? Quant au nouveau promu, le DRB Tadjenanet, bien surprenant en cette période, il ralliera la lointaine Oran où il sera reçu par l'ASMO. Ayant réalisé un début encourageant, la formation de Tadjenanet n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Le coach Bougherara boostera ses éléments pour aller en conquérant à Oran et s’imposer face à l’ASMO. Restant sur une amère défaite, les Oranais sont dans l’obligation de réagir vivement et engranger une victoire pour remonter la pente. Mais avec cette série de blessures qui handicapent cette formation, le coach asémiste pourra-t-il composer une équipe fringante ? La dernière rencontre de cet après-midi mettra aux prises, à Béchar, la formation locale invaincue, jusqu’à présent à celle de l’Arbaâ défaite en trois matchs de suite. Les Sudistes, euphoriques après leur démarrage encourageant tenteront de tirer profit du malaise dont se débat la formation de l’Arbaâ où Billal Dziri a fait les frais des trois ratages consécutifs pour se faire remplacer par le Franco-Serbe Daniel Darko Janacković. Le tomber de rideau de cette 4e étape du championnat professionnel est prévu pour mardi avec deux rencontres à savoir USM Alger-MC Oran et RC Relizane-ES Sétif décalées pour permettre à l’USMA et l’ESS de disputer la 6e journée de poules de la Ligue des champions d’Afrique. H. C. Programme Déjà joué USM El-Harrach-NA Hussein-Dey 2-0 Aujourd’hui
- MO Béjaïa-CS Constantine 17h
- CR Belouizdad-JS Kabylie 18h
- JS Saoura-RC Arbaâ 17h
- USM Blida-MC Alger 18h (huis-clos)
- ASM Oran-DRB Tadjenanet 16h30
Mardi 15 septembre
- RC Relizane-ES Setif (16h30)
- USM Alger-MC Oran (19h)
Classement |
Pts |
J |
1 - USM El-Harrach |
10 |
4 |
- - CR Belouizdad |
7 |
3 |
3 - CS Constantine |
6 |
3 |
- - USM Alger |
6 |
3 |
- - DRB Tadjenanet |
6 |
3 |
6 - MC Alger |
5 |
3 |
- - MO Béjaïa |
5 |
3 |
- - JS Saoura |
5 |
3 |
9 - ES Sétif |
4 |
3 |
- - ASM Oran |
4 |
3 |
11-RC Relizane |
3 |
3 |
- - NA Hussein-Dey |
3 |
4 |
13-MC Oran |
2 |
3 |
14-USM Blida |
1 |
3 |
--JS Kabylie |
1 |
3 |
16- RC Arbaâ |
0 |
3 |
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Chut ! Pas trop fort !
Sinon Pharaon grosse colère !
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Pour conforter sa place de premier partenaire économique de l’Algérie, la France a plusieurs…
… Larcher à son arc !
C’est grave ! Ce n’est même pas risible. C’est juste grave. Les budgets de la santé, de l’agriculture, de l’emploi et de la sécurité sociale baissent, pour certains de manière drastique. Une baisse expliquée par la «politique d’austérité». Je me pince ! Quelle politique d’austérité peut décemment justifier que l’on gèle les projets de construction de nouveaux hôpitaux, alors que le chantier de la Grande Mosquée pharaonique du Raïs adoré n’est pas impacté ? Même pas inquiété par les révélations des spécialistes en sismologie et de bureaux d’étude, notamment allemands qui ont crié au danger que ce terrain instable fait courir à cet édifice en devenir. Mais qui ira prier dans la Mosquée du Roi, me direz-vous ? Dieu ne doit pas aimer les palais intermédiaires ni les lustres clinquants. Surtout en temps de pauvreté et d’austérité. Mais parlons-en justement de Dieu ! Quel Dieu de n’importe quelle religion donnerait son absolution à un gel de construction de nouveaux hôpitaux au profit de l’érection blasphématoire d’une méga-mosquée ? Quelle est cette religion qui tolère cette déviance ? Je n’en connais pas ! Mais comme je ne suis pas versé dans le fait et l’historicité des religions, peut-être suis-je en train de me tromper. Oui ! Il fut une époque, celle des pharaons, où les palais et les pyramides-sépultures se bâtissaient sur les cadavres des ouvriers esclaves. Il fut un temps où les pharaons se faisaient embaumer couverts d’or dans leurs tombes, alors que la famine ravageait leurs contrées. Mais je pensais ce temps révolu. Et si la famine revient aujourd’hui en 2015, sous une forme disons plus «moderne», j’aurais naïvement pensé que les nouveaux pharaons, forts de l’expérience de leurs ancêtres, auraient au moins compris qu’un temple doit passer après un hôpital, qu’une pyramide des vanités doit s’effacer devant un dispensaire. Mais non ! Les chiffres sont là ! Baisse du budget de la santé. Baisse du budget de l’agriculture et de la pêche. Baisse du budget de l’aménagement du territoire. Baisse du budget de l’emploi et de la sécurité sociale. Mais pas touche au budget de la Grande Mosquée. Haram ! La yadjouz ! Sinon, ça mettrait Pharaon en colère. Et lorsque Pharaon très colère, peuple baisser la tête et fumer du thé pour espérer rester éveillé au pied de la pyramide, son cauchemar continue. H. L.
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