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Actualités : ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DE 2014 La stratégie de Benflis
Les récents changements survenus au sein du Front de libération nationale ne dérangeraient en rien la stratégie mise en œuvre par Ali Benflis pour 2014. En l’espace de deux années, le futur candidat à la présidentielle a mis en place un réseau de comité de soutien plus efficace que le parti dont il a démissionné en 2004.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) A huit mois du scrutin électoral, le Front de libération nationale ne semble pas intéresser Ali enflis. «Croire qu’il fait une fixation sur le FLN est une erreur. La page a été tournée en 2004, lorsqu’il a décidé de quitter le secrétariat général du parti au lendemain des élections présidentielles», assure un proche collaborateur de Benflis. Selon notre interlocuteur, «reprendre» le FLN serait une opération inutile et risquée. «Le FLN a toujours été une grosse machine électorale. Mais les multiples crises qu’elle a traversées ont provoqué des pannes et la machine a perdu en efficacité. Aujourd’hui, tenter de reprendre le contrôle du parti sera une aventure dangereuse qui ne donnera aucun résultat probant. Une perte de temps et d’énergie. D’ailleurs, pourquoi lancer une telle opération organique alors qu’une grande majorité de la base militante est acquise à Benflis ?» En fait, l’homme ne souhaite pas s’encombrer de l’étiquette FLN du fait de la démarche inclusive qu’il a mise en place dans le cadre de sa stratégie pour 2014. «De nombreuses personnes de différents horizons ont montré un intérêt pour le programme de Ali Benflis. Ce projet de société a été porté par des universitaires qui se tiennent loin de tout encadrement politique.» Toutefois, la véritable force de Benflis réside dans le réseau de comités de soutien qui a pris forme ces deux dernières années. Une sorte de grand filet constitué de structures locales autonomes présentes dans l’ensemble des wilayas d’Algérie. Un réseau dense, dont les membres activent dans la plus grande discrétion. «Cette organisation nous a permis de nous rapprocher au plus près de la société. Au sein de ces structures, nous retrouvons bien sûr des militants et des cadres du FLN, mais aussi des militants d’autres formations politiques, notamment du RND et du RCD. Dans des villes comme Oran, Constantine, Annaba et Relizane, il existe plus de dix comités de soutien. Le réseau est également très actif à l’étranger, principalement en Europe.» Reste maintenant à savoir quand et dans quelles conditions Ali Benflis annoncera sa candidature pour le scrutin de 2014. Selon notre source, l’heure est actuellement à l’observation. «Benflis est attentif à tout ce qui se passe sur le plan politique, tant en Algérie qu’à l’étranger. Il n’annoncera sa candidature qu’au moment qu’il jugera opportun et il n’est pas question d’agir dans la précipitation. Le président Abdelaziz Bouteflika est toujours en fonction et il ne veut surtout pas plonger le pays dans une situation de précampagne qui serait néfaste dans un contexte tendu. Benflis est de ceux qui connaissent le mieux le fonctionnement des institutions, voilà pourquoi il continue de garder le silence. Mais ce n’est pas parce qu’il est silencieux qu’il n’a rien à dire.» T. H.
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Actualités : SELON MOHAMED SAÏD : «85 % des Algériens devraient bénéficier de la TNT avant la fin de l’année»
Pour Mohamed Saïd, ministre de la Communication, 85% des Algériens devraient bénéficier de la TNT avant la fin de l’année. Il annoncera aussi une généralisation de la TNT en cours. Le passage vers le numérique est inévitable et devra être opérationnel à partir de 2015, ont aussi assuré les responsables du secteur. Selon le président de l’Union africaine de radiodiffusion, un travail de concertation est actuellement en cours en vue de s’adapter le plus tôt possible aux impératifs du numérique. Il citera ,pour l’Algérie un investissement financier important ainsi que la nécessité de développer les ressources humaines pour ce projet d’envergure. Le responsable intervenait en marge d’un séminaire consacré au passage vers la TNT et RNT. Demeure toutefois la problématique du retard accumulé au cours des dernières années pendant que le numérique faisait une avancée fulgurante dans d’autres régions du monde. Pour les responsables présents, il s’agit d’approfondir une démarche déjà entamée, alors que le grand enjeu demeure le développement de la qualité du contenu. «Nous n’avons pas le choix, la tâche est rude mais pas impossible, nous devons ainsi créer un environnement culturel riche et dynamique» ont déclaré les responsables présents. Ils rappelleront aussi que la technologie numérique influe sur le secteur économique ainsi que sur celui de l’audiovisuel qui, rappellent les experts «constitue un grand défi». «Ceci du fait de la qualité de ce produit pour ce qui est de la diffusion télévisée qui constitue une meilleure couverture. Elle permet aussi la diffusion d’un plus grand nombre de chaînes ainsi que la protection contre le brouillage», expliquent les experts. Un représentant de l’entreprise publique de télévision mettra pour sa part l’accent sur la nécessité de la formation des techniciens pour accompagner le processus. Formation qui fait actuellement défaut, selon l’intervenant. Il soulignera ainsi le fait que le développement se fait dans les seules structures existant actuellement alors que les programmes se poursuivent. Ce qui rend la tâche particulièrement ardue pour les intervenants, selon l’intervenant. Ce dernier dira aussi que la numérisation s’est étalée sur dix années alors que le processus allait à une vitesse plus rapide dans d’autres pays qui connaissent un important bond dans ce domaine. Cette situation a notamment créé des problèmes de compatibilité du matériel utilisé. F.-Zohra B.
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Actualités : SYSTÈME D’ORIENTATION Le point noir de la formation et de l’enseignement professionnels
Pour le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, son secteur est devenu un réceptacle des «ratés» de l’Enseignement général. Il pointe d’un doigt accusateur le système d’orientation.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) Mohamed Mebarki reconnaît que le système d’orientation vers la formation professionnelle est défaillant. «L’Enseignement professionnel qui devait recevoir 30% des élèves qui sont passés par le système éducatif obligatoire, ne reçoit aujourd’hui, que 1%», explique le ministre. Selon lui, la révision du système d’orientation s’impose. Il estime également que l’orientation doit se faire préalablement au sein des établissements de l’enseignement général. Intervenant hier, à Alger au Forum d’ El Moudjahid, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a révélé que l’architecture des diplômes dans l’enseignement professionnel est, elle aussi, à revoir. «Il faut revoir les diplômes qui sanctionnent les formations ainsi que les programmes et la projection après la formation professionnelle», dit-il. Que reproche-t-il aux diplômes de l’enseignement professionnel ? Le ministre explique que les diplômes qui sanctionnent l’enseignement professionnel, censés ouvrir des perspectives professionnelles, ne sont pas tous adaptés. «Les diplômes de certaines spécialités nécessitent manifestement une adaptation», dit-il. Toutes ces préoccupations, assure le ministre, seront «réglées» au cours de cette année. Quant au devenir des stagiaires du secteur, le ministre qualifie cette question d’«essentielle». «La formation professionnelle n’intervient pas pour élever le niveau intellectuel du citoyen mais pour lui assurer une formation qui lui permettra d’accéder au monde économique», dira-t-il. D’ailleurs, illustre-t-il : «Nos sondages démontrent que les stagiaires des établissements de l’enseignement professionnel ne dépassent pas 6 mois avant d’accéder au monde du travail. Ceux issus des importants instituts à Alger sont souvent recrutés avant la fin de leur cursus». Dans le but de donner du «sens» à la formation professionnelle, Mohamed Mebarki évoque de nouvelles mesures techniques et pédagogiques. Des mesures dont la vocation sera de réhabiliter le secteur afin de «renforcer le secteur économique et faciliter l’employabilité». Par ailleurs, l’intervenant a annoncé que son secteur sera renforcé avec le recrutement de 1 190 formateurs. Il a rappelé également la réception de 21 nouveaux établissements à travers plusieurs wilayas du pays et l’introduction de 43 nouvelles spécialités. R. N.
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Actualités : ELLE DURE DEPUIS 4 MOIS Longue crise de la consommation en Algérie
Habituellement épisodique et courte, la baisse de la consommation a enclenché depuis mai dernier un long cycle de durabilité. Les entrepreneurs publics algériens sont fortement inquiets : c’est le vice-président de la Coordination des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, qui le soutient.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) La mévente de la production nationale, dont les causes n’ont pas été totalement sériées mais auxquelles le fort taux d’inflation ne serait pas étranger, pourrait contraindre, si elle venait à perdurer encore, des producteurs nationaux à mettre la clef sous le paillasson. Le cri d’alarme est lancé par le vice-président de la IPA, invité hier de la rédaction de la Radio Chaîne 3. Abdelwahab Ziani, dont le propos a été entièrement consacré aux préparatifs de la toute prochaine tripartite, dédiée exclusivement aux questions économiques, a évidemment plaidé la cause des entrepreneurs algériens qui clament haut et fort que la lourdeur des procédures en matière d’investissement se dresse en barricade infranchissable devant l’essor de l’entreprise algérienne, essentiellement constituée de PME et de PMI. De concert avec le reste des organisations patronales, la CIPA a retenu de réclamer, le moment de la tripartite venu, la mise en application diligente des 200 points de l’accord conclu avec le gouvernement lors de la précédente concertation, sinon à tout le moins une centaine de points jugée à même de relancer l’économie nationale. «Les préoccupations sont les mêmes pour l’ensemble des organisations : réactiver la production nationale. Pour cela, il est impératif que les lois soient appliquées sur le terrain. On demandera une application immédiate d’une centaine de points conclus lors de la précédente tripartite», a affirmé Abdelwahab Ziani qui a rappelé au passage que «seule une trentaine de points est mise en application, à ce jour». Parmi les innombrables écueils qui se dressent devant l’entreprise algérienne, l’invité de la rédaction de la Chaîne 3 a évoqué la bureaucratie. Il a dénoncé aussi le manque de réactivité des banques qui, de loin, préfèrent financer les opérations d’importation, moins risquées, au détriment de l’investissement. Il a déploré aussi le retard dans la mise en place d’un laboratoire de la qualité par le ministre du Commerce, ce qui a occasionné la pollution du marché national par des produits importés non conformes. Il a prévenu que la facture sur l’année en cours sera de l’ordre de 60 milliards de dollars. Abdelwahab Ziani, partisan d’une articulation de l’économie autour de l’association privé-public, a alerté sur les risques encourus par la trésorerie nationale, les réserves de change, à force de forts dividendes transférés par les intervenants étrangers. Lors de la prochaine tripartite, les organisations patronales demanderont à faire l’évaluation de la situation de l’économie nationale et attendraient de l’Etat qu’il se prononce clairement sur le choix d’un modèle économique. S. A. I.
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Sports : ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL-2014 (6e JOURNÉE, GROUPE H) : CE SOIR (20H30) AU STADE MUSTAPHA-TCHAKER DE BLIDA, ALGÉRIE-MALI Une formalité, pas une futilité
Fin d’un long parcours et entrée de plain-pied dans la phase finale. Ce soir, à Blida, les Verts de Vahid Halilhodzic bouclent la seconde phase des éliminatoires de la coupe du Monde-2014 entamée le 2 juin 2012 par la rencontre face au Rwanda au stade Mustapha- Tchaker (4-0).
Après différentes pérégrinations, bon gré mal gré, les camarades de Soudani entrevoient le bout du tunnel. Face au Mali, ce mardi 10 septembre, ils ne disputeront pas la «finale» tant clamée et redoutée. Les Aigles du Mali ayant fini par vendanger leurs illusions contre les Guêpes du Rwanda puis les Ecureuils du Bénin, à Bamako même, vont leur servir d’un bon sparring- partner avant d’aborder l’épreuve de vérité en octobre et novembre prochains, dates des barrages qualificatifs à Brésil-2014. Cette répétition générale a, précisons-le d’emblée, bénéficié d’un temps de préparation appréciable. Les troupes de Halilhodzic sont réunies depuis exactement une semaine, ce qui ne leur est jamais arrivé depuis le retour de la CAN sud-africaine, en janvier dernier. Cependant, le stage de Sidi Moussa qui a vu Coach Vahid programmer neuf séances d’entraînement a connu de petites perturbations. Les blessures des Espagnols de la sélection, Cadamuro, Lacen et Brahimi en particulier, en sus des menaces qui pèsent sur le carnet disciplinaire de certains éléments (Feghouli, Guedioura, Slimani et Belkalem) ont quelque peu crispé l’ambiance d’apparence sereine au sein de l’équipe. Un cafouillage qui a induit le «forfait» de Halilhodzic à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. C’est Nordine Korichi, son adjoint, d’habitude peu bavard (parce qu’empêché de s’exprimer publiquement par sa hiérarchie) qui se présentera, accompagné de trois joueurs (Hassan Yebda, Ishak Belfodil et Nacereddine Khoualed), au point de presse organisé vendredi passé au centre de presse de l’OCO. L’ancien défenseur de l’EN et des Girondins de Bordeaux s’est épanché à livrer quelques «secrets» de l’état des lieux et de ce qui sera la configuration du Onze à présenter devant le Mali, ce mardi soir. Pour lui, la sortie d’aujourd’hui serait «Un bon test pour préparer les barrages». En n’omettant pas de souligner que cette confrontation «est tombée à point nommé, car elle va nous permettre de juger le travail qu’on a réalisé jusque-là, surtout qu’on aura affaire à une équipe qui excelle dans les duels et le jeu aérien, deux paramètres qu’on a beaucoup travaillés depuis le début de notre stage actuel». Défections et calculs d’épicier L’assistant de Halilhodzic qui avoue qu’«On joue tous nos matches pour les gagner car il y a les couleurs de notre pays qui sont en jeu», entend faire de cette partie pratiquement sans enjeu sportif, une nouvelle réussite. Une victoire est toujours précieuse sur le plan moral», a-t-il déclaré comme pour expliquer que le faux-pas enregistré devant la Guinée, en août dernier en match amical, a fait mal au staff. «J'avoue que la prestation de notre équipe, en deuxième période du match contre la Guinée, en amical soit-il, nous a poussés à nous remettre en question. On a remarqué plusieurs lacunes que l'on se doit de corriger en prévision des barrages», a-t-il lâché. Cela s’est vérifié lors des différents ateliers de travail mis en place lors de ce stage où Halilhodzic et les membres de son staff ont mis l’accent sur le respect des consignes et le sérieux dans leur application. Une œuvre qui, malheureusement, a été entravée par les petits pépins de santé connus par certains cadres de l’équipe. Après la défection de Cadamuro, arrivé au stage avec un gros hématome à la cuisse droite, des ennuis physiques obligeaient Lacen et Brahimi à manquer la majorité des séances d’entraînement initiées lors de ce regroupement. Le premier cité à propos duquel Korichi disait, vendredi dernier, qu’il avait peu de chances de prendre part à cette joute face au Mali, a fini par déclarer officiellement forfait et a été libéré dimanche soir alors que Brahimi, soumis comme Lacen à des soins intensifs au niveau de l’infirmerie de la sélection, a repris le travail avant-hier mais en solo. Autant dire que sa participation au match de ce soir est des plus incertaines. D’autres incertitudes ont, par ailleurs, plané au sujet de l’incorporation des joueurs cumulant deux cartons jaunes depuis l’entame de ce parcours qualificatif au Mondial. Guedioura, Feghouli, Slimani et Belkalem seront-ils de la partie, ce soir, contre le Mali ? La question devait être tranchée hier lors de l’ultime séance programmée sur la pelouse du stade Tchaker. Le dilemme, pour Halilhodzic, réside dans le fait qu’il a besoin de mettre (déjà) en place son plan de bataille pour la première manche des barrages prévue entre le 11 et le 15 octobre (la seconde étant programmée entre le 15 et le 19 novembre). Et des éléments-clés comme Feghouli, Belkalem et autre Guedioura ne peuvent être sacrifiés si facilement sachant que le risque d’un troisième carton est omniprésent aussi bien lors de cette joute face au Mali que lors de la rencontre aller des barrages. La difficulté de calculer devient plus accrue lorsqu’on sait que l’Algérie ne connaît pas le nom de son prochain adversaire, encore moins le lieu où se jouera le premier rendez-vous. Des détails qui auraient pu ouvrir la voie à d’autres calculs comme celui de préserver les armes offensives (Feghouli et Slimani) pour le match de Blida et des forces défensives pour le déplacement. M. B.
Les Verts en blanc, les Aigles en jaune L’équipe nationale évoluera en tenue totalement blanche tandis que le Mali en équipement jaune, ce mardi au stade Mustapha- Tchaker de Blida en match comptant pour la sixième journée des qualifications de la Coupe du Monde, Brésil 2014. La décision a été prise lors de la réunion technique d’avant-match qui a eu lieu hier matin au siège de la FAF en présence des représentants des deux équipes.
Le Gabonais Otogo au sifflet Le match Algérie-Mali sera dirigé par l’arbitre gabonais Otogo Castane, assisté de ses compatriotes Théophile Vinga et Nziengui Dolivet, tandis que le quatrième arbitre sera Roponat Mbourou. Il est bon de rappeler que l’arbitre Otogo a dirigé, lors de la CAN- 2013 en Afrique du Sud, la rencontre de formalité entre les Verts et les Eléphants de Côte d’Ivoire 2-2) à Rustenberg. Le commissaire au match est le Guinéen Barry Ibrahima.
Les jongleurs de Bordj Menaïel de la fête Même s’il est difficile d’avancer que l’ambiance de ce soir sera à son paroxysme, l’engouement populaire étant moindre dès lors que les Verts sont désormais assurés de disputer les barrages, les organisateurs ont prévu quelques facettes festives à l’occasion de ce rendez-vous Algérie- Mali. Avec comme agrémentation la production des jongleurs de l’association de Bordj Ménaïel que préside Rachid Farid. Celle-ci présentera cinq de ses éléments qui exhiberont quelques tableaux des gestes enseignés par leurs encadreurs. A noter que le convalescent Rachid Farid, victime d’un AVC récemment, sera le grand absent de cette soirée. M. B.
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Sports : Quel Onze pour Coach Vahid ?
Par la force des incertitudes et des forfaits consommés à l’entame de cet énième regroupement, la sélection algérienne entamera sa dernière rencontre du groupe H, face au Mali ce soir à Blida, sans plusieurs de ses habituels titulaires.
A commencer par Medhi Lacen, arrivé au stage blessé, et qui a quitté Sidi Moussa, dimanche soir, vers l’Espagne. Et ce ne sera certainement pas la seule grande défection dans l’échiquier de Coach Vahid qui devrait, outre les menacés de suspension (Guedioura, Slimani, Feghouli et Belkalem) se priver de Brahimi qui a certes repris du service dimanche(en solo faut-il le préciser) mais qui sera juste pour entamer le match parmi le groupe de départ. De telles éventualités permettraient le «parachutage» de certains convoqués habituellement voués aux strapontins comme Khoualed, Harek, le néo-international Belfodil mais également du revenant Hassan Yebda. Ce dernier qui revient progressivement à son meilleur niveau fera tout pour rassurer le staff technique algérien en vue de reprendre une place parmi le Onze-type dominé depuis sa grave blessure par le quatuor Medjani-Lacen-Guedioura-Taïder. L’ancien médian du SC Naples veut redevenir le second leader naturel de la sélection, aux côtés d’un Bougherra qui semble être l’une des rares certitudes de Halilhodzic. Avec lui, Mesbah, et en l’absence de Ghoulam, est quasi-certain d’occuper le couloir gauche de la défense dont le rôle de dernier rempart continue d’intriguer spécialistes et simples observateurs. Doukha a certes joué l’intégralité du match amical contre la Guinée, en août dernier. Mais, blessé, il n’a rejoint le groupe de Halilhodzic qu’en la seconde moitié du stage. La convocation de simple formalité de Khedaïria, la présence «passive » de Si Mohamed, et l’inactivité de M’Bolhi (malgré son transfert au CSKA Sofia) permettront-elles à l’enfant de Chlef, et actuel portier de l’USMH, d’honorer sa première officielle dans la cage des Verts ? Devant les buts adverses, Soudani est le préféré de Halilhodzic. Sa titularisation ne fait pas de doute, ce soir. A ses côtés, l’on pourrait trouver Belfodil comme il est possible de voir Ghilas entamer le match. L’attaquant de Porto a le potentiel physique pour bousculer les colosses défenseurs maliens, contrairement à l’avant-centre de l’Inter Milan qui évolue dans le même registre que Soudani. A savoir, un attaquant qui aime partir de loin, profiter des espaces libres que peuvent lui laisser les longilignes mais lents arrières de la formation de Pathé Amadou Diallo. Pour l’animation du jeu offensif, l’ancien joueur de l’ESS, Djabou, auteur d’un but d’anthologie face à la Guinée, est annoncé partant d’entrée. Mais, avec Coach Vahid il ne faut jurer de rien. M. B.
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Culture : Des turcs experts en restauration à Oran Le palais du Bey et la mosquée du Pacha seront réhabilités
Une commission technique composée d’experts turcs en restauration a visité, vendredi dernier, les sites du palais du Bey et de la mosquée du Pacha, sis dans le quartier populaire de Sidi-El-Houari. La visite s’inscrit en prélude d’une opération de restauration de ces deux monuments historiques classés, selon les services de la wilaya. Cette mission technique intervient dans le prolongement de la visite à Oran, en juin dernier, du Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, en compagnie de son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Lors de cette visite, il a été décidé de faire appel à l’expertise turque pour la réhabilitation de ces deux édifices protégés, a révélé le wali d’Oran, Abdelmalek Boudiaf, lors d’un briefing au siège de la wilaya.Les travaux de réhabilitation de ces deux monuments classés, édifiés par le bey Mohamed El-Kebir en 1792, ont été confiés de gré à gré, a ajouté le chef de l’Exécutif.Le palais du Bey, situé à la Casbah d’Oran, qui fait partie d’un riche patrimoine de la ville, comprend 39 chambres, un diwane, un «pavillon de la favorite», des cours ainsi que des dépendances. La mosquée du Pacha, autre lieu de mémoire de la ville d’Oran, est située dans le quartier de Sidi-El- Houari. Elle continue de susciter l’admiration de nombreux visiteurs nationaux et étrangers.%u2008Sa réhabilitation et sa restauration s’avèrent nécessaires pour la protéger en tant que lieu de culte et de savoir. En attendant le programme d’intervention, cette mission sera suivie par d’autres visites de pré-diagnostic et de consultation des experts avec les services concernés, selon une source de la direction de la culture de la wilaya.
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Promotion Lacoste ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Benbouzid à la tête du RND ?
Un cas d’école !
Je peux bien vous l’avouer aujourd’hui, j’adore Adidas ! Ça ne veut pas dire que je déteste les vêtements sportswear de marque Nike. Non ! C’est juste que je suis resté depuis ma prime enfance sur la marque aux trois bandes. Vous vous en foutez ? Vous avez déjà fort à faire avec un quotidien à 450 dinars le kilo de viande de poulet pour vous encombrer l’esprit avec mes préférences en marques d’affaires de sports ? Peut-être avez-vous raison. Mais en même temps, ce n’est pas moi qui ai commencé cette histoire-là. Eh oui ! Vous n’avez qu’à re-visionner les dernières images de Abdekka recevant Sellal et Medelci et vous vous rendrez compte que le châtelain ne s’est pas gêné pour apparaître habillé d’une veste de survêt de marque Lacoste. Le célèbre crocodile bien en face de la caméra et de nos mirettes. C’est un acte lourd dans la guerre sans merci que se livrent les marques leaders. Et déjà j’ai ouïe-dire qu’Adidas, Nike et même Puma ont grincé des dents. Afin que le président de notre république montre qu’il se situe au-dessus de ces luttes partisanes, qu’il n’est pas le président d’une seule marque, il devient urgent qu’il réapparaisse à l’écran habillé d’un sweat Adidas, une semaine, et l’autre semaine d’un pull-over Nike. Il pourra toujours alterner avec des training Asics. Ça sera un signal fort que l’Algérie ne donne pas un chèque en blanc à Lacoste. Que l’Algérie est ouverte aux investisseurs pour peu qu’ils jouent le jeu. Que l’Algérie actionnera tous les mécanismes de la concurrence loyale. Et surtout que celui qui dirige ce pays n’est pas un homme-sandwich au service d’une seule marque. Les conseillers du chef de l’Etat auront ainsi tout le loisir de planifier scrupuleusement l’ordre de passage des marques, la durée des spots montrant Boutef’ ainsi siglé et en rendre compte à un organisme de surveillance et de régulation télévisuelle qui calculera à la seconde près que l’équité entre les «majors du survêt» aura été respectée. Ainsi, si une marque estime avoir été lésée en termes de temps de passage sur la poitrine du châtelain, il sera alors possible de rééquilibrer en organisant fissa une nouvelle apparition sur le petit écran. Qu’importe qui Abdekka recevra ce jour-là. Sellal, Gaïd Salah, Medelci ou Halilhodzic. L’essentiel étant que les écarts de temps de passage entre les marques soient réajustés. L’essentiel étant sur tout que ceux qui sont reçus par le raïs ne se mettent surtout pas à porter eux aussi des marques de sport. Sinon, là, on ne s’en sortirait plus ! Et personnellement, je préconiserais alors le retour au bon vieux peignoir. Pour tous ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar pour le vieux crocodile que je suis continue. H. L.
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