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Actualités : SES CHEFS SE RÉUNISSENT AUJOURD’HUI À ALGER L’opposition fait sa rentrée
Cinq anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Sid Ahmed Ghozali, Mokdad Sifi, Ahmed Benbitour et Ali Benflis se retrouveront cette après-midi, à partir de 14 heures, au siège national du RCD, à El-Biar. Ils prendront part à la réunion de mise en place de l’instance de coordination et de suivi de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - C’est, à plus d’un égard, l’événement politique de la rentrée. L’opposition politique, jadis minée par la querelle partisane, est parvenue à faire l’effort sur ellemême, dépasser les clivages et faire cause commune autour de l’ambitieux projet de transition démocratique. En effet, la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) concrétise l’un des plus importants engagements de la grande conférence de Mazafran de juin dernier. Du beau monde est attendu cette aprèsmidi au siège national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Outre les formations politiques ayant initié la CNLTD et le Pôle du changement, conduit par Ali Benflis, des personnalités nationales, à l’instar de l’ancien président de l’APN, Karim Younes, l’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi et le sociologue Nacer Djabi seront au rendez-vous. Ils seront au total 27 entre chefs de parti et personnalités politiques et de la société civile à prendre part au conclave qui se veut une première traduction concrète des recommandations de la conférence de Mazafran. La réunion de cette après-midi marque l’aboutissement des contacts et pourparlers poursuivis depuis juin entre la CNLTD et les participants à la conférence de Mazafran. Des concertations qui ont visé à aplanir d’éventuelles divergences d’approches politiques. Le résultat a été finalement plus qu’espéré. Le Pôle du changement, animé par quatre partis actifs, sous la houlette d’Ali Benflis, a accepté de prendre part à la réunion, alors qu’il est lui-même porteur d’une initiative politique. Ali Benflis a donné son accord pour participer à la réunion, à l’issue de la réunion de travail qu’il a eue dimanche dernier avec les représentants de la CNLTD au siège du MSP. Le Front des forces socialistes (FFS), qui prépare sa conférence de consensus national, est également attendu à El-Biar. Présent à la conférence de Mazafran, Ahmed Batatache, l’ex-premier secrétaire du parti, avait déclaré être venu écouter avant de positionner le FFS par rapport à cette démarche unifiée de l’opposition. Du côté de la CNLTD, on se suffit d’affirmer que le FFS est invité à prendre part à la réunion. En revanche, les présences de Me Mustapha Bouchachi, Mohand Arezki Ferrad, et de Karim Tabbou sont confirmées. Par ailleurs, c’est toujours Ali Djeddi qui représentera le Fis-dissous. Ce dernier avait pris part à la conférence de Mazafran. Cela dit, l’instance de coordination et de suivi de la CNLTD devra, dès son installation, se pencher sur un programme d’activités qui seraient autant de contribution à la sensibilisation autour du projet de transition démocratique. Une transition voulue pacifique, voire négociée avec le pouvoir en place. C’est du moins ce qu’a indiqué Abderrazak Mokri lors de la réunion d’il y a quelques jours à Alger des présidents et vice-présidents des bureaux de wilaya du MSP. S. A. I.
RENTRÉE POLITIQUE Ce qui fera débat durant l’automne L’agenda politique du pouvoir d’ici la fin de l’année s’articulera essentiellement autour de l’accomplissement du dernier engagement pris par Bouteflika en avril 2011, à savoir la révision de la Constitution. Quelle voie, cependant, le gouvernement choisira-t-il pour ce faire, le référendum ou la conférence parlementaire ? La modalité, tout comme la proposition, risque de faire polémique. Mis en berne pour cause de maladie du chef de l’Etat, le chantier a été relancé avec la désignation d’un contremaître en la personne d’Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République. Ce dernier eut, dès la réception de sa lettre de mission, à conduire des consultations avec des personnalités et des leaders partisans autour d’une mouture de la nouvelle Constitution. La quasi-totalité des personnalités indépendantes et des partis politiques de l’opposition ont décliné les invitations qui leur ont été faites de se rendre au Palais d’El- Mouradia. Ahmed Ouyahia, rappelé aux affaires, après une courte mais néanmoins très éprouvante déchéance politique, dut se suffire de recevoir les clientèles du régime. Même s’il a dû souffrir du camouflet politique que lui a occasionné la défection de l’essentiel de l’opposition agissante, Ahmed Ouyahia ne laissera rien échapper. Il fera comme si sa mission a été une totale réussite, s’appuyant non pas sur la qualité des convives mais sur leur nombre. Le chantier de la révision de la Constitution part donc sur un immense ratage. Mais de cela, le pouvoir ne semble guère se soucier. Ahmed Ouyahia a fait savoir, en plein farniente estival, qu’il achèvera la synthèse des propositions recueillies avec la rentrée sociale et remettra aussitôt le document au chef de l’Etat. Le chef de cabinet de la présidence de la République n’est pas allé, cela dit, jusqu’à situer les étapes du processus qui devait aboutir à la validation de la nouvelle loi fondamentale du pays. C’est que lui-même pourrait ne rien savoir de la façon dont Bouteflika compte faire passer sa copie. Le chef de l’Etat pourrait, comme en 2008, se résumer à la convocation d’une conférence parlementaire et expédier, telle une lettre à la poste, sa copie. Il pourra s’astreindre à cela si, évidemment, la révision programmée ne touche pas aux équilibres institutionnels, d’autant que cette option lui épargnerait une implication physique dans une campagne référendaire. L’opposition politique craint que le pouvoir reste sur son soliloque en faisant en sorte d’éviter qu’un sérieux débat entoure le projet de Constitution. Les échéances ne sont d’ailleurs toujours pas fixées, même si d’aucuns pensent savoir que tout va s’accélérer dès octobre prochain. Pour le moment, deux autres projets de lois occupent experts, syndicats et partis politiques. Il s’agit du projet de loi de finances 2015 et de l’avant-projet du nouveau code de travail. Si, aux yeux de la classe politique, le projet de LF2015 pèche par le maintien de la dépense publique, sans vision économique claire, l’avant-projet du code de travail est perçu, notamment par les syndicats, comme la traduction de l’ultralibéralisme. Comme la révision de la Constitution, ces deux projets structureront le débat politique durant l’automne. S. A. I.
PÔLE DES FORCES DU CHANGEMENT (PFC) Attachement à l’unité de l’opposition Réuni, hier mardi, sous la présidence de son coordinateur Ali Benflis, le Pôle des forces du changement (PFC) a réitéré son engagement à contribuer au regroupement de l’opposition politique nationale. Dans un communiqué sanctionnant la réunion, le PFC a fait part de sa satisfaction des échanges que sa délégation a eus dimanche dernier avec la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Le PFC a informé qu’il a, à l’occasion, souligné son attachement à l’action commune de l’opposition nationale qu’il dit considérer comme la tâche hautement prioritaire du moment. «Animé par cette forte conviction, le Pôle a estimé que l’unité de l’opposition nationale constitue un objectif stratégique majeur pour l’ensemble de ses composantes, soucieuses de hâter le dépassement de la grave crise de régime à laquelle notre pays est confronté», mentionne le communiqué, poursuivant que «c’est par cette même unité que l’opposition nationale pourra réaliser l’adhésion à son projet politique de couches toujours plus larges de la communauté nationale, acquises à la cause des libertés et du changement démocratique». Le Pôle des forces du changement a estimé aussi que «c’est en rangs soudés autour d’une vision rassembleuse de sortie de la crise politique actuelle que l’opposition assumera véritablement sa responsabilité envers notre peuple, de le convaincre que le parcours historique du régime actuel tire à sa fin, qu’un projet de renouveau existe et qu’une alternative politique salvatrice est possible». S. A. I.
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Actualités : LES TRAVAUX DÉBUTERONT LA SEMAINE PROCHAÎNE Le Métro d’Alger bientôt ouvert aux opérateurs de téléphonie mobile
La ligne du Métro d’Alger sera bientôt couverte par le réseau de la téléphonie mobile. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé hier que les travaux du lancement de la couverture réseau sur le métro débuteront la semaine prochaine. Les trois opérateurs de la téléphonie mobile auront bientôt droit de cité dans le métro. En effet, la ligne du métro Tafourah vers Haï El Badr sera bientôt couverte par le réseau téléphonique. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé, hier, lors d’une visite d’inspection aux chantiers de l’extension du Métro d’Alger que «les travaux de la mise en place des infrastructures nécessaires pour assurer les communications mobiles seront lancés la semaine prochaine. Les trois réseaux de la téléphonie mobile Mobilis, Djezzy et Ooredoo seront présents sur tout le long de la ligne du métro». Par ailleurs, Amar Ghoul qui a visité les trois nouveaux tronçons du Métro d’Alger, a indiqué que les travaux de génie civil du premier tronçon allant de la Grande-Poste vers Bab-El-Oued prendront fin d’ici la fin de l’année. Ce tronçon, a-t-il souligné, va drainer un nombre important de passager vu que cette ligne compte plusieurs stations dont celle d’Émir Abdelkader à la rue Larbi-Ben-M’hidi, la station de Port-Saïd ainsi que celle de Bab-El-Oued. Quant au tronçon allant de Haï El Badr vers El Harrach sur 4 km, le ministre des Transports a indiqué que «tous les travaux de génie civil sont terminés. Les travaux de l’équipement, de la pose du rail et le système intégral seront finalisés d’ici la fin de l’année». Ce tronçon sera livré à la circulation d’ici le premier semestre de 2015, selon Amar Ghoul. Pour le tronçon allant de Haï El Badr à Aïn-Naâdja sur une distance de 3,6 km, le premier responsable du secteur a précisé aussi que les travaux de génie civil sont terminés et les travaux des gros œuvres seront achevés d’ici la fin de l’année. «Nous préparons la pose du rail et le système intégral», a t-il ajouté. Amar Ghoul a souligné que les études de l’extension des lignes de métro allant de Bab-El-Oued vers Dély Brahim, El Achour et Cheraga sont en phase de finalisation. «Nous sommes en train d’engager les travaux de l’extension de la ligne Aïn-Naâdja vers Baraki et aussi les travaux de la ligne El Harrach vers Bab-Ezzouar et de Bab-Ezzouar vers l’aéroport Houari-Boumediène», a-t-il indiqué. Selon Amar Ghoul, le nombre de passagers atteindra, après la livraison de ces trois nouveaux tronçons de métro, les cinq millions de voyageurs par mois, soit 60 millions annuellement. Actuellement, la ligne de métro transporte 1,5 million de passagers par mois. À moyen terme, le réseau du métro sera étendu sur une distance allant de 50 à 60 kilomètres, a indiqué le premier responsable du secteur. Salima Akkouche
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Actualités : À L’INITIATIVE DE LA SOCIÉTÉ D’ENDOCRINOLOGIE Hommage au père de l’endocrinologie algérienne
La Société algérienne d’endocrinologie et métabolisme (Alger), que préside le Pr Mourad Semrouni, organisera prochainement (vers la mi-octobre) un colloque à Aïn-Sefra sur la vie de celui qui a créé le premier service en Algérie «spécialité endocrinologie». Il s’agit du défunt Pr Moulay Benmiloud. Le Pr Moulay Benmiloud est le père fondateur de la médecine traitant les maladies thyroïdiennes (goitres), que la société veut par la tenue de cette rencontre, rendre un grand hommage au «père», où, plusieurs spécialistes, professeurs, élèves, ainsi que des personnalités, sont conviés, apprendon, auprès de M. Abdelkader Benmiloud, un membre orgnisateur de la famille du défunt. Le défunt professeur Moulay Benmiloud, fondateur de l’endocrinologie a été rappelé à Dieu, rappelons-le, le 1er avril 2014 à l’âge de 76 ans à Alger et inhumé auprès de ses proches au cimetière Sidi-Moussa dans son village natal à Tiout (18 km à l’est d’Aïn- Sefra), il est issu d’une lignée de notables de l’oasis de Tiout, fils du bachagha Si Khellali (1897-1991), bachelier et sénateur de 54 à 58 (démissionnaire du Sénat français pour la cause algérienne). Le professeur agrégé d’endocrinologie a créé en 1966 le premier service spécialisé dans ce domaine au niveau du CPMC (Centre Pierre et Marie-Curie) à Alger, et remplaça le système français alors en vigueur en système d’étude américain. Sa dernière sortie, après sa mise à la retraite, c’était le 9 janvier 2008, lors d’un congrès sur les maladies endocriniennes, à l’hôtel El- Aurassi qui avait pour thème : «Recrudescence des maladies thyroïdiennes et des cancers de la tyroïde (les goitres), le Pr Benmiloud, qui a rehaussé de sa présence ce congrès, en présence d’une centaine de médecins endocrinologues, dont ses élèves, a dans une longue intervention tiré la sonnette d’alarme quant à ces maladies qui touchent une population de plus en plus importante provenant généralement des conséquences de la consommation du sel de table non iodé ; principal facteur des maladies thyroïdiennes. Selon lui, en 1992, 90% des ménages algériens utilisaient du sel de table iodé grâce à un programme de sensibilisation sur l’utilisation obligatoire du sel iodé, mais ces chiffres ont baissé récemment, atteignant entre 50 et 60% seulement. La sensibilisation est donc de rigueur… il y a un manque d’organisation dans les services, et beaucoup d’inégalités entre les facultés de médecine en matière d’encadrement, relève-t-on de son intervention du 9 janvier 2008. Par ailleurs, lors des travaux du 30e Congrès national de la Société algérienne d’endocrinologie et métabolisme, un vibrant hommage a été rendu au fondateur de la spécialité en Algérie. D’ailleurs, les spécialistes en la matière ont, de leur côté, tiré la sonnette d’alarme, selon les statistiques des cancers, ces cas de cancer sont en hausse à travers le monde, et risquent de prendre de l’ampleur chez nous en Algérie, principalement le cancer de la thyroïde. Le Pr Semrouni, président de la Société algérienne d’endocrinologie et métabolisme a, quant à lui, signalé que les 70% de ces cancéreux sont très bien pris en charge et demeurent sous surveillance médicale, alors que les 30% nécessitent des traitements intenses et des soins durables. Enfin, après plus de quarante ans de loyaux services rendus à la médecine en Algérie, notre professeur— qui est le frère du père de la psychiatrie en Algérie le défunt Pr Khaled Benmiloud — quitta ce monde dans la discrétion la plus totale. Ne dit-on pas qu’à tout seigneur tout honneur. B. Henine
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Sports : FOOTBALL ÉLIMINATOIRES DE LA CAN-2015 (GROUPE B, 2e JOURNÉE) : CE SOIR (20H30) À BLIDA, ALGÉRIE-MALI Trois points et du spectacle, si possible !
Les choses sérieuses commencent pour les Verts de Christian Gourcuff auteurs, samedi dernier à Addis-Abeba, d’une belle victoire face à l’Ethiopie. Ce soir, pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la CAN-2015 (Maroc, du 17 janvier au 8 février), les Algériens affronteront le Mali, tête de série lors du tirage au sort, et non moins médaillé de bronze, en 2013 à Johannesburg, lors de la CAN sud-africaine. L’adversaire souhaité pour jauger de la réelle valeur actuelle des camarades de Feghouli tous auréolés d’une campagne brésilienne qui a consolidé la sérénité et la confiance d’un groupe en devenir. Un club Algérie qui ne nous ressemble en presque rien, cette équipe ayant complètement raté son sujet lors de la 29e phase finale de la Coupe d’Afrique disputée en 2013 au pays du regretté Madiba. C’est vrai, l’ensemble forgé par Vahid Halilhodzic n’évolue pas à la perfection, ses productions antérieures alternent le bon et le moins bon, mais il faut aussi reconnaître que la progression est constante. Le noyau dur se consolide et les nouveautés apportées par petites touches s’affirment au fil des matches. Face à l’Ethiopie, Gourcuff n’a pas chamboulé la colonne vertébrale de son nouveau team. Il n’a pas révolutionné, non plus, l’esprit de guerrier au sein du groupe. Mais, au bout de quelques entraînements, la façon d’évoluer de certains éléments, à l’instar de Brahimi et de Taïder, a changé faisant, du coup, profiter l’équipe d’une plus-value indéniable. Techniquement et tactiquement. De belles prouesses qu’il faudrait cependant revoir face à un adversaire d’un autre acabit. Même affaiblis sur le plan physique, les Aigles du Mali ont de meilleurs arguments individuels et collectifs à faire valoir sur le terrain que les Antilopes Walyas. L’équipe de Kasperzack emmenée par Seydou Keita a de surcroît une revanche à prendre sur la sélection d’Algérie qui lui avait barré la route du Mondial-2014. Les camarades de Cheikh Diabaté étaient à l’époque les favoris de la poule H des qualifications pour le Mondial brésilien dans la mesure où les Maliens venaient juste de décrocher la 4e place de la CAN-2012 co-organisée par la Guinée-Equatoriale et le Gabon. Cela n’a pas empêché Soudani et les Algériens à créer la sensation pour écarter le Mali de l’épreuve des barrages pour ensuite décrocher le fameux sésame d’une quatrième qualification algérienne au tournoi final de la Fifa Cup. Les clignotants sont au vert L’affiche de ce soir n’a, en fait, rien d’ordinaire. Avec déjà trois unités dans leur escarcelle, les deux sélections chercheront la victoire afin d’aborder le deuxième tiers de ces qualifications, le mois prochain, avec plus de sérénité. C’est un souci (la victoire, ndlr) que les deux ensembles partagent même si les moyens pour décrocher les points du match de Blida diffèrent. Les capés de Gourcuff devront opter pour une stratégie offensive articulée sur des joueurs intrinsèquement doués. Pour sa part, le Mali comptera, à défaut d’une ligne de défense expérimentée qui saura repousser les assauts des Brahimi, Feghouli et autre Slimani, sur une ligne d’attaque où le longiligne Cheikh Tidiane Diabaté constitue, à lui seul, un poison. Face à une équipe malienne qui excelle dans la conservation du ballon mais aussi dans la conclusion des balles arrêtées, Gourcuff serait inspiré, même si ce n’est pas dans ses habitudes, de renforcer l’axe central par un troisième élément (Halliche) ainsi que le compartiment médian où un joueur comme Bentaleb jouera le rôle de catalyseur. Cela pourrait être les deux principaux réaménagements que compte opérer Gourcuff ce soir. Une chose est sûre : les Verts vont devoir, outre la quête des trois points, s’atteler à produire du jeu. Mission que la philosophie de Gourcuff devrait assurer. M. B.
CELA A ÉTÉ DÉCIDÉ LORS DE LA RÉUNION TECHNIQUE, HIER L’EN évoluera en blanc, les Maliens en jaune
L’équipe nationale évoluera en tenue totalement blanche tandis que le Mali en équipement jaune, ce soir au stade Mustapha-Tchaker de Blida. La décision a été prise lors de la réunion technique d’avant-match qui a eu lieu, hier matin, au siège de la FAF en présence des représentants des deux équipes.
AVIS AUTORISÉS
Raïs M’Bolhi (gardien de l’EN algérienne) : «En principe, pas de souci» «Nous connaissons le Mali, on les a déjà joués. Les joueurs sont très costauds et nous nous sommes préparés pour assurer la victoire chez nous. En principe, il n'y aura pas de souci.» Sofiane Feghouli (milieu droit de l’EN algérienne) : «Jouer pour gagner» «Le Mali est un sérieux client. Cette sélection fait partie des équipes référence en Afrique. Toutefois, les Maliens savent aussi que jouer l'Algérie à Blida leur sera difficile. En ce qui nous concerne, nous allons jouer pour gagner, et ainsi la moitié du travail sera fait pour ce qui est de la qualification à la CAN.» Henry Kasperzack (sélectionneur du Mali) : «Nous sommes prêts» «Nous avons effectué ce déplacement avec la ferme intention de revenir avec un bon résultat. Nous sommes prêts à affronter l'Algérie qui reste une bonne équipe. La victoire décrochée chez nous face au Malawi nous a fait beaucoup de bien, notamment sur le plan moral. L'équipe algérienne n'est pas inconnue pour nous, j'ai mon idée sur cette équipe. Je vais concocter un schéma qui devrait nous permettre de réaliser un bon résultat à Blida. Les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend, et comptent aborder ce rendez-vous en possession de tous leurs moyens, que ce soit sur le plan physique ou moral. Je refuse de placer l'Algérie et le Mali comme favoris du groupe, pour moi, toutes les équipes se valent, et le facteur surprise reste de mise dans ce genre de compétitions.»
LES VERTS INVAINCUS EN 21 MATCHS AU STADE MUSTAPHA-TCHAKER Garder la ligne
La sélection algérienne de football retrouvera son stade fétiche, Mustapha-Tchaker de Blida à l'occasion du match face au Mali, ce soir. Un stade qui a très souvent souri aux Verts qui n'y ont perdu aucun match en 21 sorties dont la première remonte au 20 juin 2003 quand l’EN, entraînée par George Leekens, recevait et battait, grâce à une réalisation de Nacereddine Kraouche, la Namibie pour le compte des éliminatoires de la CAN-2004. Durant les six précédentes années, la sélection nationale élira domicile au stade Tchaker où elle reçoit presque régulièrement ses adversaires. Pendant toute cette période, seulement cinq matchs ont été délocalisés au stade du 5-Juillet (Alger). Ce dernier abritera les tests amicaux face au Gabon, l’Uruguay et la Serbie, ainsi que la confrontation officielle contre la sélection centrafricaine alors que le cinquième rendez-vous livré face au Maroc, comptant pour les éliminatoires de la CAN-2012, s’était déroulé à Annaba. 18 victoires contre 3 nuls A Blida, les Verts ont été accrochés à trois reprises seulement face à la RD Congo, en amical, puis la Tanzanie en match qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations 2012, et enfin contre la Guinée en août 2013 toujours en amical. Tous les autres matchs disputés au stade Tchaker ont été remportés par la sélection algérienne. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, les Verts ont gagné leurs six matchs disputés Blida. C’était face au Liberia, la Gambie, le Sénégal, l’Egypte, le Rwanda et la Zambie. Au total, la sélection nationale a livré 21 matchs au stade Tchaker, réussissant 18 succès contre 3 nuls seulement. C’est dire que les supporters Verts espèrent, à l’occasion de ce 22e match dans ce stade, une belle victoire contre le Mali, synonyme d’un grand pas vers la qualification à la CAN-2015, après un premier succès ramené d'Addis-Abeba face à l'Ethiopie (2-1) samedi dernier en ouverture des éliminatoires. Un atout psychologique important qui a fait dire au co-meilleur buteur des Verts, Hilal Soudani, que si les Aigles ont des atouts à faire valoir à l'extérieur, les Verts eux sont imbattables à Blida. Cela n’empêche toutefois pas de rester sur ses gardes. Soudani dans son jardin Avec 9 réalisations inscrites au stade Mustapha- Tchaker, l’international algérien Soudani est actuellement le meilleur buteur de la sélection dans l’antre de Blida. L’attaquant du Dynamo Zagreb est suivi par Slimani (6 buts) et Djebbour (4). Pour la petite histoire, c’est Kraouche qui a inscrit le premier de l’EN sur cette pelouse de Tchaker. Sur les 43 buts marqués par l’EN à Blida, trois l’ont été sur des penalties transformés par Ziani (2) et Kamel Fethi Ghilas alors que le Nigérien Donkwa Kofi a signé le seul but algérien contre son équipe.
Les rencontres de l’EN à Blida
*Eliminatoires CAN-2004 : Algérie 1 - Namibie 0 (Kraouche, 5’) *Amical, Algérie 1 - RD Congo 1 (Kamel Fethi Ghilas, 90’ s.p) *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 3 - Liberia 0 (Djebbour 15’ et Ziani 18’ et 47’ s.p) *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 1 - Gambie 0 (Yahia, 33’) *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 3 - Sénégal 2 (Bezzaz 60', Saïfi 67' et Antar Yahia 73') *Amical : Algérie 2 - Bénin 1 (Ghezzal 36’ et Kamel Fethi Ghilas (43’) *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 3 - Egypte 1 (Matmour 60’, Ghezzal 63’ et Djebbour 77') *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 1 - Zambie 0 (Saïfi, 59’) *Eliminatoires Coupe du monde 2010 : Algérie 3 - Rwanda 1 (Ghezzal 22', Belhadj 45' et Ziani 90' s.p) *Eliminatoires CAN-2012 : Algérie 1 - Tanzanie 1 (Guedioura, 45’) *Amical : Algérie 1 - Tunisie 0 (Boudebouz, 43’) *Amical : Algérie 3 - Niger 0 (Kofi Donkwa 35’ csc, Djebbour 38’ et Soudani 83’) *Eliminatoires Coupe du monde 2014 : Algérie 4 - Rwanda 0 (Feghouli 27’, Soudani 32’ et 82’ et Slimani 80’) *Eliminatoires CAN-2013 : Algérie 4 - Gambie 1 (Kadir 1’, Slimani 6’ et 49’ et Soudani 66’) *Eliminatoires CAN-2013 : Algérie 2- Libye 0 (Soudani 4’ et Slimani 6’) *Eliminatoires Coupe du monde 2014 : Algérie 3 - Bénin 1(Feghouli 10’, Taïder 60’ et Slimani 90’) *Amical : Algérie 2 - Burkina Faso 0 (Soudani 35’ et Slimani 56’) *Amical : Algérie 2 - Guinée 2 (Guedioura 11’ et Djabou 24’) *Eliminatoires Coupe du monde : Algérie 1 - Mali 0 (Soudani, 51’) *Eliminatoires Coupe du monde : Algérie 1 - Burkina Faso 0 (Bougherra, 49’) *Amical : Algérie 2 - Slovénie 0 (Soudani 45’ et Taïder 56’).
LES DEUX SÉLECTIONS S’AFFRONTERONT POUR LA 22e FOIS DE LEUR HISTOIRE L’Algérie pour une 11e victoire, le Mali pour «égaliser»
Les sélections algérienne et malienne de football s'affronteront mercredi prochain (20h30) au stade Mustapha-Tchaker (Blida) pour la 22e fois de leur histoire, en match comptant pour la 2e journée du groupe B, des éliminatoires de la CAN-2015 de football, dont la phase finale aura lieu au Maroc (17 janvier- 8 février). Les Verts possèdent un avantage minime avec 10 victoires sur un total de 21 matches, contre 9 défaites et 2 nuls. Le goal-average est également à l'avantage de l'équipe algérienne (30 buts inscrits contre 23 encaissés). Les deux équipes se sont affrontées dans toutes les compétitions officielles (Jeux africains, jeux olympiques, Coupe d'Afrique et Mondial) auxquelles s'ajoutent cinq rencontres amicales. Le dernier match entre les deux sélections remonte à exactement une année, jour pour jour, le 10 septembre 2013 à Blida, remporté par les Verts (1-0), en match retour des qualifications au Mondial-2014.
Historique des matches *23 juillet 1965 à Brazzaville (jeux africains - Brazzaville): Algérie - Mali 1-2 (Hachouf ,38’) *5 février 1967 à Bamako (Eliminatoires- CAN-1968) : Mali - Algérie 0-3 (Achour 25’, Lalmas 37’ et Khalem 87’) *12 mars 1967 à Alger (Eliminatoires - CAN-1968) : Algérie - Mali 1-0 - (Hachouf ,31’) *14 mars 1971 à Bamako (Eliminatoires JO-1972) : Mali - Algérie 1-0 *11 Avril 1971 à Alger (Eliminatoires JO-1972) : Algérie - Mali 2-2 (a.p) (Banus 8’ et Fréha 66’) *6 Avril 1979 à Alger (Eliminatoires - JO-1980) : Algérie - Mali 1-0 (Belloumi, 1’) *22 Avril 1979 à Bamako (Eliminatoires JO-1980) : Mali - Algérie 1-0 *10 avril 1981 à Oran (Eliminatoires - CAN-1982) : Algérie - Mali 5-1 (Bensaoula 18’, Madjer 56’ et 71’, Guendouz 78’ et Traore -csc- 72’) *19 avril 1981 à Bamako (Eliminatoires-CAN1982) : Mali - Algérie 3-0 *13 novembre 1988 à Alger (amical) : Algérie - Mali 7-0 (Zorgane 15’, Assad 20’, Medane 29’, Hadj Adlane 34’, Kabrane 64’, Abdelkader Tlemçani 74’ et Bouiche Nacer 77’) *21 octobre 1995 à Bamako (amical) : Mali - Algérie 0-2 (Zekri, 33’ et 51’) *26 janvier 1997 à Bamako (Eliminatoires - CAN-1998) : Mali - Algérie 1-0 *12 juillet 1997 à Alger (Eliminatoires - CAN-1998) : Algérie - Mali 1-0 (Kherris,18’) *28 janvier 2002 à Bamako (Phase finale CAN-2002): Algérie - Mali 0-2 *15 janvier 2004 à Alger (amical) Algérie - Mali 0-2 *12 juin 2005 à Arles (France, amical) Algérie - Mali 0-3 *20 novembre 2007 à Rouen (France, amical) : Algérie - Mali 3-2 (Bouazza 40’, Ghilas73’ et Belhadj 89’) *16 novembre 2008 à Rouen (France, amical) : Algérie - Mali 1-1 (Abdelsalam, 90’) *14 janvier 2010 en Angola (CAN- 2010 phase finale) : Algérie - Mali 1- 0 (Halliche, 42’) *16 juin 2012 à Ouagadougou (Eliminatoires-Mondial-2014) : Mali- Algérie 2-1 (Slimani, 7’) *10 septembre 2013 à Blida (Eliminatoires-Mondial 2014) : Algérie - Mali 1-0 (Soudani, 51’)
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Algérie. Chômage. Les chiffres pour le mois d’août sont en augmentation selon…
… Belkhadem !
Quoi ? Abdekka aurait fait supprimer les fameuses «écoutes» ? Mon Dieu ! Si cette information se confirme, le raïs aura fait l’exact contraire de ce qu’il devait faire, comme à son habitude. M’enfin ! Il ne faut surtout pas arrêter les écoutes. Tout sauf ça ! Il faut les poursuivre. Que dis-je ? Il faut même les intensifier. C’est une demande populaire, donc massive. Ecoutez-nous encore et encore. Le niveau actuel de vos écoutes, messieurs du Palais, est ridicule, voire nul ! Entendez-vous ce cri du cœur ? Non, justement ! Vous ne pouvez l’entendre, parce que vous venez de décider d’arrêter de nous écouter. Annulez cette décision ! Inversez-la comme le commandant du Titanic a tenté en vain d’inverser le sens du gouvernail. Je vous l’accorde, ce que nous disons au téléphone n’est pas toujours d’un intérêt primordial. Il nous arrive même de casser du sucre, des tonnes de sucre sur votre dos. Et à la limite, je comprends un peu que vous souhaitiez ne plus entendre toutes ces vacheries. Mais dans le lot de nos inepties, faites tout de même l’effort de distinguer quelques «trucs» qui pourraient vous aider dans votre tâche, vous diriger, vous inspirer. Ne vous braquez pas sur nos critiques et nos vannes, et cueillez intelligemment les quelques fulgurances qui ne manqueront pas de jaillir au cours de nos appels. Mais pour ça, il vous faut faire une déclaration publique urgente dans laquelle vous démentiriez l’info parue sur le Net et prétendant que vous renoncez aux écoutes. Utilisez l’APS, comme à l’habitude. Faites même citer des sources proches de vous, comme de bien entendu. Qu’importe le procédé et le canal, l’essentiel étant que le contact entre vous et nous ne soit pas complètement et irrémédiablement rompu, coupé. Parce qu’en dehors de ces écoutes, nous n’avons plus rien, aucun moyen audible de vous faire parvenir nos doléances, notre colère et notre vision d’une autre Algérie. Personnellement, je m’engage à vous communiquer mon numéro de téléphone à usage d’écoutes intensives, même si je sais que vous l’avez déjà. Je vous invite ardemment à m’écouter. Je vous implore de m’écouter à toutes heures du jour et de la nuit. Je n’en serais à aucun moment offusqué. Bien au contraire, vous m’en verrez ravi ! Allô ? Allô ? Ya quelqu’un au bout intermédiaire de mon fil ? S’il vous plaît ! Rassurez-moi. Dites-moi bark que vous écoutez encore. Parce que sinon, que vais-je faire sans le doux cliquetis qui ouvre et ponctue chacun de mes appels ? Hein, que vais-je pouvoir faire ? Fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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