255-/-ACTUALITES Du Mercredi 7 SEPTEMBRE 2016
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Mercredi 07 Septembre 2016
الأربعاء 7 سبتمبر 2016 م
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L’Algérie face à la menace d’infiltrations terroristes à partir de la Libye
Algérie : Le péril Daech est-il écarté ?
le 07.09.16 | 10h00
L’ANP a renforcé le dispositif militaire à la frontrière avec la Libye depuis que le groupe terroriste Daech s’est incrusté dans le pays voisin. Action couplée au nettoyage des foyers terroristes en Algérie.
La défaite annoncée des groupes terroristes affidés à Daech à Syrte et Benghazi suscite un soulagement en Libye, mais quelques inquiétudes en Algérie. Bien que contentes de voir les groupes terroristes chassés des principales régions libyennes, les autorités algériennes ne peuvent pas ne pas craindre un éventuel repli de ces hordes en Tunisie, mais aussi et surtout au sud-est de l’Algérie.
Une crainte tout à fait légitime en raison, notamment, de la longueur de la bande frontalière qui sépare le Sud algérien de l’immense désert libyen. Cette crainte est également motivée par le nombre ahurissant de caches d’armes découvertes sur cette bande frontalière depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi, en 2011.
La menace terroriste venant du territoire libyen est une réalité que l’Algérie a amèrement vécue en janvier 2013. Tout le monde se souvient encore de l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine dans la wilaya d’Illizi, qui s’est soldée par la mort de 38 employés expatriés et l’élimination de 33 terroristes. Cette attaque avait été exécutée par un groupe terroriste qui s’était introduit par la frontière avec la Libye longue de 982 km.
L’absence d’une autorité militaire dans cette partie de l’extrême Sud-Ouest libyen facilite le mouvement des groupes terroristes connectés aux trafics en tout genre. L’immense zone allant du sud de Ghadamès au fin fond de l’erg de Mourzouk est un véritable no man’s land. C’est aussi un vaste territoire hors de contrôle et source de tous les dangers pour notre pays. Depuis l’attaque de Tiguentourine, l’Algérie a substantiellement renforcée sa présence militaire toute le long de la frontière libyenne, fermée et soumise à une surveillance particulière.
Le blindage de cette zone frontalière, grâce notamment à la mobilisation d’importants moyens humains et matériels, a permis à l’Algérie de faire face à des intrusions de terroristes stationnés en Libye. Mais le risque zéro n’existe pas. Et les groupes terroristes excellent dans les techniques d’intrusion. Pour parer à toute éventualité, les forces armées algériennes creusent des tranchées sur tout le tracé de cette frontière. Ainsi, par tous ces moyens mobilisés, l’Algérie a-t-elle éloigné la menace terroriste de Daech ?
Le risque est toujours là, même s’il reste minime en raison notamment de l’expérience humaine et des moyens matériels dont dispose l’armée algérienne. Daech pourrait tenter un coup d’éclat à la frontière, mais il n’aura aucune chance de pouvoir s’installer sur le sol algérien, comme il l’a fait en Libye ou en Tunisie. L’effort de guerre consenti par l’Algérie a abouti au démantèlement total de toutes les organisations terroristes activant sur le sol national (GIA, GSPC, Al Qaîda…).
Ce qui reste de «poches» terroristes n’ont aucun lien organique avec les organisations terroristes transnationales comme Daech. Le plus rassurant, c’est que l’armée algérienne resserre l’étau autour de ces petits groupuscules aux mouvements très réduits en raison d’un maillage militaire des plus denses, couvrant les zones à risque. Les capacités de l’Algérie à faire face aux attaques terroristes ne sont plus à démontrer.
Les coups assénés aux groupes terroristes sont tels qu’il n’y a plus d’attentat depuis plus d’une année. Le dernier groupe affidé à Daech a été totalement démantelé en juillet dernier. Il s’agit de Jund Al Khilafah (Les soldats du califat) qui n’existe plus en tant qu’organisation, selon le ministère de la Défense nationale.
La menace terroriste viendrait donc de l’extérieur. Plus exactement des longues zones frontalières qu’a l’Algérie avec des pays comme la Libye, le Niger et le Mali. D’où cette crainte qui incite automatiquement à redoubler de vigilance et à renforcer le dispositif sécurité déjà en place à notre frontière avec la Libye et les autres pays voisins. Daech ne constitue pas une menace pour l’Etat algérien, qui est bien armé pour affronter toute forme de terrorisme. Mais l’Algérie reste l’une des cibles de cette organisation terroriste qui garde une force de nuisance qui lui permettrait de perpétuer un attentat terroriste.
Mokrane Ait Ouarabi
Rencontres cinématographiques de Béjaïa
Le documentaire Vote off censuré
le 07.09.16 | 10h00
Le ministère de la Culture a refusé de délivrer le «visa culturel» sans lequel la projection du film ne peut se faire.
Le film documentaire Vote off, du jeune réalisateur-producteur algérien Fayçal Hammoum, produit par Thala films, a été déprogrammé des 14es Rencontres cinématographiques (RCB) qui se déroulent jusqu’à ce vendredi à la Cinémathèque de Béjaïa. Le ministère de la Culture a refusé de délivrer un «visa culturel», qui tient lieu d’une autorisation de projection.
C’est depuis 2011, en vertu de la loi n°11-03 du 17 février 2011 relative à la cinématographie, décret 13-276, que le département de Azeddine Mihoubi exige un «visa culturel» pour tout film programmé dans une manifestation culturelle. Vote off est le premier film à faire les frais de cette loi dans le cadre des RCB qui appliquent cette loi depuis l’année dernière.
C’est l’incompréhension chez le réalisateur. «Je suis surpris, je ne m’attendais pas à cela, d’autant que mon film est très loin d’être partisan», nous a-t-il déclaré au téléphone. «On ne peut que se rendre à l’évidence et appeler les choses par leur nom : il s’agit là d’un cas flagrant de censure», accuse-t-il dans une lettre adressée à l’opinion publique, dont nous avos été destinataire d’une copie.
Le ministère a dû prendre le soin de superviser au préalable ce film de 81 minutes dont le contenu est apparemment dérangeant par le spectre de l’abstention bien réelle qu’il ne fait que filmer à quelques mois des législatives de 2017. Selon son synopsis, «Vote Off suit la jeunesse algérienne pendant le mois qui a précédé l’élection de 2014. Une jeunesse active mais qui n’a jamais voté…».
La caméra de Fayçal Hammoum a investi le terrain de la campagne électorale à Alger pour la présidentielle d’avril 2014 pour prendre le pouls de la société dont fait partie une jeunesse désabusée et abstentionniste. Elle s’est posée dans des meetings de candidats, dans leurs permanences, dans la rue, à El Watan… pour «un voyage électoral ou plutôt une balade où se côtoient le doute, la peur, l’espoir».
«Au-delà des parcours individuels de mes personnages qui sont au centre du projet, j’ai aussi fait ce film pour une raison simple et sans doute un peu naïve : je veux croire que l’Algérie peut et doit devenir aussi démocratique que possible», réagit, dans sa lettre, Fayçal Hammoum. Il considère qu’«interdire ce film, c’est interdire la croyance qui en est à l’origine.
La croyance en un pays de droit où l’expression d’une idée n’est pas vécue comme une menace mais une chance. Interdire ce film, c’est interdire par avance tous les films qui voudront affirmer cela. C’est, qu’on le veuille ou non, avouer que rien ne changera». Le jeune réalisateur est convaincu qu’«on peut toujours enterrer un film mais jamais la parole et encore moins la pensée des hommes».
L’association Project’heurts qui a été forcée d’annuler la projection du film, et pour affirmer son attachement «aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de création», a maintenu le rendez-vous de demain à 17h, l’heure prévue de la projection du film Vote off, mais pour engager un débat sur «la loi sur le cinéma, sur la liberté de création en Algérie en présence du réalisateur et du producteur du film».
«Ce bras de fer constant avec le ministère de mon pays et autres autorités ‘‘suprêmes’’ de la culture commence à me fatiguer. Et je suis, de la même façon, fatigué d’avance de devoir demander grâce pour un film condamné à mort par la censure», écrit, déçu, Fayçal Hammoum à propos d’un film qu’il aurait pu appeler «A quoi rêvent wled houmti». A la liberté, certainement.
Kamel Medjdoub
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