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Actualités : PRÉSIDENTIELLES 2014 Le plan de Bouteflika
En une semaine, Abdelaziz Bouteflika a renversé la situation à son avantage et bouleversé la scène politique nationale. «Je vous informe que je vais me représenter et vous ordonne de commencer à préparer le terrain.» C’est ce qu’a clairement signifié Bouteflika, il y a une semaine, à ses proches collaborateurs, Abdelmalek Sellal et Ahmed Gaïd Salah et que nous tenons de source sûre.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) C’est à partir du 3 septembre que Bouteflika commençait d’ailleurs à recevoir presque quotidiennement ces deux responsables et c’est au cours de ces rencontres que tout s’était décidé. Et c’est parce qu’une partie de l’armée, son noyau dur en fait, s’est clairement prononcée pour la perspective d’un quatrième mandant, que les choses ont pris une accélération brutale et inattendue. Il fait jouer Gaïd Salah contre ses adversaires et, rapidement, opère d’importants changements à l’intérieur même de l’armée qui feront du chef d’étatmajor le seul patron. «Le Président a agi vite et fort pour s’épargner toute mauvaise surprise en cours de route. A sept mois des présidentielles, il fallait tout reprendre en main», nous confie-t-on dans l’entourage immédiat de Abdelaziz Bouteflika. Même si cela n’est pas encore de notoriété publique, la candidature de Bouteflika pour sa propre succession ne fait plus aucun doute. «Des consignes claires ont été même données pour préparer le lancement d’une campagne électorale sur le terrain», nous confie-t-on encore. Bouteflika l’a, lui, entamée déjà à sa manière. Mercredi dernier, à l’occasion du remaniement du gouvernement, il plaça des hommes à lui, des proches et fidèles aux secteurs-clés qui font les élections : Tayeb Belaïz à l’Intérieur, Tayeb Louh à la Justice et Abdelkader Messahel à la Communication. «Ce n’est que le début !» commente encore notre source. Dans les tout prochains jours, en effet, Bouteflika opérera de vastes autres changements et à tous les niveaux : les walis, les ambassadeurs, les magistrats, les médias publics, mais aussi et surtout, l’armée. Notre source n’écarte pas, d’ailleurs, la nomination d’un nouveau chef d’étatmajor de l’ANP. «C’est l’actuel directeur général de la DGSN, le général major Abdelghani Hamel qui est fortement pressenti à ce poste», nous révèle même notre source. Jamais, depuis son accession au pouvoir suprême, le 15 avril 1999, Abdelaziz Bouteflika n’est allé aussi loin : un véritable passage en force «inauguré» avec l’affaire du FLN et de Amar Saïdani et qui n’épargne pas l’ANP et les services de sécurité. C’est une «descente» d’une véritable bête blessée qui sera fatale y compris à des «proches» comme Amar Tou et Rachid Harraoubia soupçonnés d’avoir «trahi» pendant le long séjour parisien de Bouteflika. Gravement malade et fortement diminué sur le plan physique, Bouteflika sait parfaitement que seule une position dominante au sein du pouvoir peut le sauver. L’homme, qui ne s’est jamais imaginé en dehors du pouvoir, y compris pour cause de maladie, ne reculera devant rien pour rempiler en 2014. D’ores et déjà, consigne est également donnée pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour préparer, «le plus tôt possible», la révision de la Constitution, apprenons-nous encore de même source. Cette révision, qui se fera à travers la convocation des deux Chambres du Parlement, prévoit deux choses essentielles : un poste de vice-président désigné, doté de larges prérogatives, notamment, celle de poursuivre le mandat présidentiel en cas d’empêchement pour une raison quelconque du Président. «Ce sera Abdelmalek Sellal, le vice-président, à partir de 2014 bien entendu.» Autrement dit, on aura la même configuration, en vigueur depuis le 27 avril 2013, notamment avec un Président «présent mais effacé» et un Sellal qui gère tout au quotidien. Tout cela, pour le seul et unique objectif de mourir président de la République et non pas comme ex-Président. K. A.
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Actualités : APRÈS LE REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT La révision constitutionnelle, prochain chantier de Bouteflika
Le plan de bataille du Président Bouteflika, dont la soldatesque a été désignée mercredi et passée en revue le lendemain, intègre assurément le dernier pan des réformes politiques annoncées au printemps 2011, en pleine tempête arabe. Le projet, mis en branle avant qu’il ne soit contrarié par la maladie qui surprit Bouteflika le 27 avril dernier et la longue convalescence qui s’en est suivie, a toutes les chances d’être mené à terme avant la prochaine présidentielle.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Les appels désespérés d’une Louisa anoune, la patronne du PT, à différer la révision de la loi fondamentale pour l’après-présidentielle d’avril 2014 risquent fort bien de ne pas être entendus cette fois-ci. Le président de la République, que d’aucuns donnaient pour politiquement fini, vient de faire comprendre qu’il entend livrer bataille jusqu’au bout. Le remaniement ministériel, opéré mercredi, laisse déceler chez Bouteflika une volonté entêtée à préserver le pouvoir, pour lui et pour son clan. Sa stratégie serait, donc, d’agir à un moment où tout le monde l’attend le moins, ses adversaires notamment. L’option est désormais déclinée : se maintenir. Un schéma à deux variantes non exclusives si ce n’est une quatrième ré-investiture de suite en avril 2014, à tout le moins une prolongation de mandat à travers un subterfuge constitutionnel, au demeurant évoqué à maintes reprises comme une forte probabilité, à savoir l’amendement de la durée du mandat présidentiel qui passerait du quinquennat au septennat. De la sorte, Bouteflika prolongerait son règne, déjà long de 15 ans, de 2 années supplémentaires. On ne sait pas de quoi est faite la copie mise en forme par la commission nationale installée à cet effet, mais si cette dernière a retenu le passage du septennat, la révision constitutionnelle interviendrait, donc, forcément avant l’arrivée de l’échéance de la présidentielle. A se fier à ce qui a été dit et écrit, pareil remodelage constitutionnel s’accompagnerait de la création du poste de vice-président. Par un tel réaménagement de la loi fondamentale, le Président Bouteflika escompte soustraire la question de sa succession à l’incertitude des conjonctions politiques. Et au cas où Bouteflika délaisserait l’option du septennat, la création du poste de vice-président, vecteur cardinal de la révision de la Constitution, inciterait Bouteflika à aller vite en besogne. Sa santé déclinante et son âge avancé le contraignent à jouer le contre-la-montre. Il ne dispose tout au plus que d’un petit semestre pour deux examens cardinaux. Car à la révision de la Constitution succédera immédiatement, s’il ne se résume pas à une prolongation de mandat, Bouteflika devra enchaîner par l’organisation de l’élection présidentielle, à laquelle tout semble indiqué qu’il participera comme candidat à sa propre succession. En tout cas, que ce soit pour l’une ou pour l’autre des deux étapes, le président de la République a désormais balisé le terrain, en nommant de proches fidèles aux ministères de souveraineté dans le deuxième gouvernement Sellal. Et avec un FLN domestiqué, Bouteflika a quasiment réuni le personnel devant assurer, sauf grande surprise, la réussite de ses entreprises. S. A. I.
Medelci, conseiller diplomatique de Bouteflika ?
Le président de la République, qui a remanié le gouvernement mercredi dernier, ne lâche pas son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, remplacé au poste par Ramtane Lamamra. De source sûre, on apprend que Mourad Medelci restera auprès du Président dont il sera le conseiller diplomatique. Bouteflika l’en a informé des fonctions pour lesquelles il le destine lors de leur récente entrevue. Mourad Medelci succédera à M. Rahal, qui devra être mis à la retraite, lui dont l’âge est assez avancé. S. A. I.
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Actualités : RAPPORT DE STATOIL SUR L’ATTAQUE DE TIGUENTOURINE 19 recommandations avant un retour sur le site
La société pétrolière norvégienne Statoil reviendra en Algérie, dès la mise en œuvre des recommandations formulées par la commission d’enquête qu’elle a désignée pour évaluer les événements vécus en janvier dernier sur le site de Tiguentourine.
Le rapport d’enquête met également en cause toutes les procédures sécuritaires de BP, l’opérateur de l’association In Amenas Gaz, avec Statoil et la Sonatrach. Le rapport de la commission d’enquête mise sur pied par Statoil (Cf. notre édition du 9 septembre) n’a pas été tendre avec les procédures de l’associé britannique. «La somme des mesures de sécurité extérieure et intérieure n'a pas réussi à protéger les personnes sur le site de l'attaque d’In Amenas le 16 Janvier (….). Les mesures de sécurité sur le site n'ont pas été conçues pour résister ou retarder une attaque de cette envergure», écrivait Torgeir Hagen, l’ancien chef du service de renseignement norvégien, qui a présidé la commission d’enquête. Autrement dit, Statoil ne permettra plus à BP de gérer seule les questions de sécurité aussi bien à In Amenas qu’à In Salah, où les deux associés exploitent un autre gisement de gaz. Car, BP qui saignait l’association avec des factures importantes pour les prestations HSE (hygiène, sécurité et environnement) confiées à la société britannique Stirling, comptait sur l’armée pour la protection des sites. La société de gardiennage qu’elle a engagée, avec des sommes conséquentes, ne disposait d’aucun moyen pour repousser une quelconque attaque de quelque nature qu’elle soit. Le rapport, qui a été remis mardi au conseil d’administration de Statoil, contient 19 recommandations dans les domaines de la sécurité pour In Amenas et d'autres installations en Algérie, l'organisation et les capacités, les systèmes de gestion des risques de sécurité, la préparation aux situations d'urgence et de la coopération et des réseaux. La société norvégienne ne devrait pas reprendre ses activités en Algérie avant la mise en place des dispositifs sécuritaires recommandés par la commission d’enquête. Selon des sources bien informées, l’application de ces dispositifs ne devrait pas prendre beaucoup de temps. Mais, tout le monde s’attend à ce que BP tergiverse sur ces recommandations et retarde au maximum les échéances de reprise des activités sur In Amenas. BP évoquera surtout les coûts de ces dispositifs sécuritaires et ne manquera certainement pas d’imposer ses fournisseurs traditionnels pour la réalisation de ces prestations. Pour sa part, la Sonatrach n’est pas en mesure d’imposer une quelconque feuille de route à ses deux partenaires norvégien et britannique. Ce dernier impose son rythme de travail et réclame toujours davantage de concessions. Mokhtar Benzaki
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Sports : LIGUE 1 (4e JOURNÉE) Échappée en vue pour le MCA
Alger, la capitale, sans voitures hier, est pourtant bien servie footballistiquement ce week-end. Après USMH-USMA, hier en fin d’après-midi, les Algérois vibreront aujourd’hui avec le 94e derby MCA-CRB. Un match qui, autrefois, draînait la grande foule qui repartait chez elle charmée par les pattes magiques des Lalmas, Kalem, Aouedj et autre Maloufi et toutes les générations qui avaient hérité du flambeau qui faisait honneur au football-champagne. Qu’en sera-t-il cet après-midi au stade du 5- Juillet ? La bataille des billets ayant lancé les débats énonce une autre, plus saine et autrement fort agréable, sur la pelouse du temple olympique ? Réponse aux coups de 20h quand M. Houasnia donnera le coup de sifflet final à cette confrontation qui pourrait consolider le leadership des Mouloudéens. Car, presque au même moment trois coleaders auront fort à faire. Le duo JSS-CSC croisera le fer sous la chaleur de plomb de Béchar tandis que la JSK reçoit un ensemble du MCO «réanimé» par Gianni Solinas, en témoigne le nul arraché à Sétif, vendredi passé, face à une Entente Sétifienne qui pensait se déjouer allégrement des Hamraoua pour s’emparer, seule, du haut du podium. Les trois dernières rencontres de cette quatrième levée opposeront des formations en quête de confirmations. C’est le cas du CABBA qui accueille les «Tortues» du CRBAF et de l’ASO qui aura la visite de l’autre promu, le RCA auteur d’un bel exploit le week-end dernier devant l’USMH. MOB- MCEE pourrait sonner le réveil des Crabes même si les Eulmis, surpris à domicile par la JSK et la JSS, ont envie de renouveler leur hold-up de Bordj Bou-Arréridj lors du second round. M. B.
Start Joué hier : USMH-USMA Samedi 14 septembre (18h) À Béchar (16h) : JS Saoura- CS Constantine À Alger «5-Juillet» (17h45) : MCA-CR Bélouizdad À Bordj Bou-Arréridj : CABBA-CRB Aïn Fekroune À Tizi-Ouzou : JS Kabylie- MC Oran À Béjaïa : MOB-MCE El-Eulma À Chlef : ASO-RC Arbaâ. *ESS-JSM reporté au 24 septembre.
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Sports : COUPE DE LA CAF / 5e JOURNÉE DU TOUR DES POULES (CET APRÈS-MIDI À 14H AU STADE DE LUBUMBASHI), TP MAZEMBE (CONGO)-ES SETIF Le va-tout des Sétifiens
Peu convaincants depuis le début de la saison, les joueurs de l’Entente de Sétif, champions d’Algérie en titre, disputent cet après-midi un match capital pour leur avenir en coupe de la Confédération africaine de football face au TP Mazembe. L'occasion de se relancer enfin en cas de victoire après les mauvais résultats enregistrés depuis le début du tour des poules .
À l'heure de défier les Congolais du TP Mazembe, pour l'équipe de l’ESS, on peut également parler de match crucial. À la traîne dans cette épreuve, les Sétifiens doivent tirer leurs dernières cartouches aujourd’hui à Lubumbashi. L’Entente de Sétif doit impérativement s’imposer pour rester en course En rentrant sur la pelouse, les joueurs de Kheïreddine Madhoui devront en avoir conscience : ça peut être le début du renouveau en cas de victoire. Malgré une poule que l'on aurait pu qualifier d'abordable avant le début de la compétition, l'aventure africaine de l'équipe algérienne, d’ailleurs habituée à ce niveau, s'avère être une expédition complexe. Voire périlleuse. La tâche s’annonce donc difficile face à une grosse cylindrée comme le TP Mazembe, un habitué des compétitions continentales. D’ailleurs, la préparation du groupe pour cette rencontre ne s’était pas déroulée dans la sérénité, et ce, à cause de la décision prise par la direction du club de limoger l’entraîneur Hubert Velud. Ajoutez à cela l’harassant et fatigant périple effectué par le groupe pour rejoindre la ville Congolaise de Lubumbashi, lieu de la rencontre. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’ESS sera privée de Delhoum et Lagraâ (suspendus) et Nadji toujours convalescent. Les joueurs de l’ESS ont déçu depuis le début de la compétition. Disparue la grinta inculquée par leur coach, aux abonnés absents les leaders de la saison dernière. Eux qui montraient tant de valeurs de solidarité, de combativité hier, perdent aujourd'hui leurs matchs, que ce soit face aux gros que face aux équipes dites plus modestes. Touché mais pas encore coulé le bateau sétifien. Car, lors de leurs rencontres de la coupe de la CAF, les partenaires d’Amir Karaoui ont paru plus concernés, jouant avec plus d'entrain en tout cas. Ils n'ont pas encore l'expérience nécessaire pour gagner tous les matchs décisifs ni la maturité suffisante pour les gérer en longueur, mais ils semblent capables d'être à la hauteur. C'est le minimum qui leur est demandé. Qui plus est face aux Congolais. Cet après-midi, les Sétifiens se doivent de répondre présents. Notamment en défense. Et le coach de l’ESS, Kheïreddine Madhoui, a dû recadrer tout son monde et a dû charger ses hommes de jouer. Jouer ensemble. Jouer libéré. Une rencontre de ce niveau là ne doit jamais être prise à la légère. Pour autant, cette rencontre se doit d'être une parmi celles que les joueurs de l’ESS abordent avec la seule envie de jouer. Pour gagner. Espérons que les Sétifiens élèvent enfin leur niveau. Ou renoue avec celui de la saison passée. Imed Sellami
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Culture : ACTUCULT
ESPLANADE DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA, ALGER Jusqu’au 19 septembre à 19h : 5e édition du Festival culturel international de musique symphonique.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE, ALGER Jusqu’au 28 septembre : Exposition de l’artiste peintre Farah Laddi, sous le thème «Algérielle, une pluralité singulière».
Librairie internationale Aurassi Omega, hôtel El-Aurassi, Alger Samedi 14 septembre de 15h à 18h : Vente-dédicace du livre La martingale algérienne, du docteur Abderrahmane Hadj-Nacer.
Dar Abdeltif, chemin Kechkar-Omar, El-Hamma, Alger Du 15 septembre au 9 octobre : Résidence du photographe allemand Andréas Rost, en collaboration avec l’institut Goethe. Du 28 septembre au 10 octobre : Résidence du photographe belge Jim Symkay.
Palais dES Raïs, Alger Du 18 septembre au 3 octobre : Exposition photos de l’artiste Sarah Bellache.
ESPLANADE DU JARDIN DU PALAIS DE LA CULTURE, ORAN Jusqu’au 15 septembre : Festival culturel local «Lire en fête».
COMPLEXE SPORTIF DU 1er NOVEMBRE, DJELFA Jusqu’au 14 septembre, à 21h : Cirque Amar.%u2008Entrée : entre 900 et 1500 DA.
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN, ALGER Du 21 septembre au 21 novembre : Exposition de Djamel Tatah.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL CIRTA, CONSTANTINE Jusqu’au 30 septembre%u2008: «Aouchem», prolongation de l’exposition de l’artiste Mustapha Adane. théâtre RÉGIONAL D’ORAN Jeudi 19 septembre à 18h%u2008: Générale de la pièce Aourak hayati de Malika Youcef.
Librairie la renaissance (niveau 112, Riadh-El-Feth, El-Madania, Alger) En collaboration avec l’Office Riadh-El-Feth, la librairie La Renaissance organise une foire du livre durant les vacances d’été du 20/06/2013 au 21/09/2013, tous les jours de 9h à 20h au niveau 104. Cette foire vise un large public et sera enrichie par les livres pour enfants (contes, livres d’activités et d’apprentissage, livres parascolaires du niveau primaire au secondaire), de littérature, de médecine, de culture générale, des dictionnaires...
Complexe culturel Abdelouaheb-Selim, Tipasa Jusqu’au 14 septembre : Exposition de l’artiste peintre Samira Bouaziz.
Galerie Asselah-hocine, alger Jusqu’au 14 septembre : Exposition d’arts plastiques intitulée «Trait d’union». Salle Ibn-Khaldoun, Alger Vendredi 13 septembre à 21h30 : Soirée musicale avec Massa Bouchafa. Jeudi 19 septembre à 21h30 : Soirée musicale avec le groupe Caméléon. Vendredi 20 septembre à 21h30 : Soirée musicale avec Naïma Ababsa.
Salle El-Mouggar, Alger Jusqu’au 14 septembre : Projection du film Camping à la ferme de Jean-Pierre Sinapi (14h-16h-18h et 20h, sauf lundi 9%u2008septembre). Du 16 au 30 septembre : Projection du film L’archipel des sables de Ghaouti Bendeddouche (14h-16h-18h et 20h, sauf dimanche 22 septembre).
Palais de la culture, Tlemcen Jusqu’au 15 septembre : Festival culturel local «Lire en fête»
Maison de la culture, bibliOthèqueS et librairies, Mostaganem Jusqu’au 15 septembre : Festival culture local «Lire en fête».
Institut français d’Alger (Alger-Centre) L'Institut français d'Alger organise un atelier de danse hip-hop du 15 au 19 septembre. L'atelier sera animé par le chorégraphe Brahim Bouchelaghem. Vous êtes danseurs amateurs ou professionnels, âgés de 18 à 30 ans ? Vous résidez à Alger ? Inscrivez-vous à l'adresse suivante : atelierdansehiphop2013.alger@if-algerie.com. Avec nom, prénom, année de naissance, commune de résidence, tél portable et profession.
Institut culturel italien d’Alger Inscriptions aux cours de langue italienne. En prévision de la reprise des cours, prévue le samedi 5 octobre 2013, les inscriptions sont ouvertes du 7 au 30 septembre 2013, de dimanche à jeudi (9h — 16h). Adresse%u2008: Institut culturel italien, 4 bis, rue Yahia-Mazouni, El-Biar, Alger.%u2008Tél/fax%u2008: 21.92.51.91/021.92.38.73. Courrier : amministrazione.iicalgeri@esteri.it / www.iicalgeri.esteri.it
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L’addition que je n’aurais jamais dû faire ! 80 80=? |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Dernière minute ! L’article 88 enfin actionné par…
… Abdekka contre les autres candidats à la présidentielle !
D’abord, cette secousse sismique de force non encore calculée mais qui semble énorme. Elle aurait été enregistrée aux Etats-Unis. Dès l’annonce du remaniement du gouvernement algérien, un extraordinaire rire a éclaté et a secoué tout le pays d’Obama. L’épicentre aurait été localisé avec précision : le domicile de Chakib Khelil. Il a de la chance, lui, de pouvoir encore rire. Parce que moi, très honnêtement, j’ai de moins en moins envie de me fendre la poire. Pas parce que Abdekka vient de se mitonner une équipe de campagne aux petits oignons. Non, pensezvous. C’est l’aspect le plus prévisible de ce remaniement. Pas plus d’ailleurs que la nomination de Belaïz et de Louh à l’Intérieur et à la Justice. Ceux qui exigeaient à cor et cris de la transparence pour les présidentielles de 2014 sont aujourd’hui servis ! Ah ! De la transparence avec les deux Tayeb, il va y en avoir. Comment te dire ? Une transparence très transparente. De la transparence algérienne, bien du terroir. Une transparence responsable et patriotique à souhait. Le «Tayeb-Band», je lui fais confiance. Avec lui, nous pourrons voter tranquilles, il s’occupera de tout, comme d’hab’. Non, en fait, moi ce qui m’a coupé l’envie de rire à l’énoncé de ce remaniement-maison, ou plutôt de ce remaniement-Palais, c’est une addition. Une simple addition. Les deux plus hauts personnages du pays – que les présidents de l’APN et du Sénat m’excusent s’ils ne figurent pas à mes yeux dans ce classement – cumulent à eux deux près de… 160 ans d’âge. Ya bouguelb ! Le châtelain et son responsable des armées alignent béatement plus d’un siècle et demi au compteur ! Et là aussi, comment te dire ? De savoir juste ça, de m’endormir le soir en ayant fait cette addition, je t’avoue que je fais des cauchemars, que mes nuits sont agitées. Quand tu te glisses sous ta couette en ayant la certitude que ceux qui te gouvernent et sont appelés de par leurs hautes fonctions à devoir prendre des décisions capitales très vite, parfois dans l’urgence, sont relativement jeunes, en bonne santé et alertes comme doivent normalement l’être tous les dirigeants de cette envergure, ça va, tu dors bien, quand même. Tu peux même te permettre de ronfler un p’tit chouïa. Mais quand tu t’allonges dans ton lit, que tu fermes les yeux avec la prétention à un sommeil réparateur avec en toile de fond ceci : les deux plus hauts personnages de ton pays culminent à plus de 160 ans d’âge, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai des insomnies terribles. Et des frayeurs existentielles encore plus terribles. Tellement, que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar bicentenaire qui continue. H. L
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