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Actualités :Révision de la constitution Les réformes à la trappe
Une réforme pour renforcer la démocratie. La promesse est de Bouteflika et date de 2011. Dans un contexte marqué par le «printemps arabe» et de vives tensions sociales, le président de la République promettait une révision de la Constitution qui garantisse davantage d’ouverture. Les enjeux ne sont plus les mêmes et le projet de révision n’obéit plus aux mêmes desseins. Nawal Imès Alger (Le Soir) - Ouverture du champ politique, agrément de nouveaux partis et une plus grande marge de manœuvre pour la société civile. Ces promesses auront très peu résisté aux impératifs des uns et aux ambitions des autres. En 2011, dans un discours télévisé, le président de la République annonçait l’ouverture d’un «vaste» chantier dans un contexte marqué par un grand mécontentement populaire. Au plan régional, le «printemps» menaçait d’embraser tous les pays arabes. L’Algérie était alors désignée comme le pays destiné à son tour à connaître de profonds bouleversements. Au plan social, plusieurs secteurs étaient secoués par des mouvements de grève. Aux revendications salariales étaient venues s’ajouter celles relatives aux libertés syndicales bafouées de manière régulière. Sur le front politique, des partis politiques et des associations de défense de droit de l’Homme avaient lancé une initiative consistant à se rassembler tous les samedis pour imposer un changement de régime. Des manifestations réprimées par la police. L’initiative s’est peu à peu essoufflée mais le pouvoir ne pouvait rester plus longtemps insensible aux pressions, notamment celles de l’étranger. Les pays du Maghreb étaient particulièrement ciblés et dans une tentative de sauver les apparences, le projet de réformes a été alors présenté comme une alternative. Les relais du pouvoir se sont évertués à rappeler que le peuple algérien, trop éprouvé par une décennie de terrorisme, était plutôt avide de stabilité. C’est dans ce contexte que le président de la République prononçait le 15 avril 2011 son discours. Que reste-t-il aujourd’hui de ses engagements ? Plus de deux années plus tard, l’ouverture promise est toujours une vue de l’esprit. Si le ministère de l’Intérieur a en effet agréé quelques formations politiques, il n’en demeure pas moins que le champ politique est plus que jamais verrouillé. Les partis fraîchement agréés avaient pu prendre part aux élections législatives. Certaines formations auront réussi à intégrer le Parlement au prix d’alliances contre nature, de marchandage mais surtout grâce à la volonté du pouvoir de les voir siéger dans une Assemblée «plurielle». Elles y remplissent le rôle qui leur a été assigné : celui de donner l’illusion d’un pays où toutes les sensibilités politiques sont présentées. Au plan social, les tensions sont toujours les mêmes. Les travailleurs se font plus revendicatifs tandis que leurs représentants syndicaux ne sont toujours pas reconnus en tant que partenaire social méritant d’être consulté ou écouté. La révision de la Constitution obéit aujourd’hui à des considérations tout autres. Le pouvoir ne s’embarrasse plus de l’image qu’il peut donner à l’international. L’urgence est aujourd’hui ailleurs. La révision de la Constitution en cours s’apparente à un coup de force qui servira des ambitions personnelles. Plus question d’ouverture politique ni médiatique. La mouture serait sur le bureau du président de la République. Il y serait question de prolongation de mandat et de création du poste de vice-président. En deux années, les priorités et les enjeux auront radicalement changé. N. I.
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Actualités : MOKRI ET LA PROBABLE PROLONGATION DU MANDAT PRÉSIDENTIEL : «Un acte absurde et folklorique»
La prolongation de l’actuel mandat présidentiel d’une période de deux ans que concrétiserait la prochaine révision constitutionnelle est perçue par le président du MSP comme «absurde et folklorique». M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Je ne peux même pas imaginer un instant ce qui est rapporté ces jours-ci à ce propos et si jamais cela se confirme, ce sera vraiment absurde et folklorique», affirmait, hier, Abderrezzak Mokri qui présentait, dans une rencontre avec la presse, l’initiative du mouvement portant «charte de la réforme politique». Il estimera que les derniers changements opérés au sein de l’institution militaire et du gouvernement sont des opérations qui ne «concernent que le sérail soucieux de sa propre pérennité» et de ce fait, ne font que «refermer davantage le jeu politique en prévision notamment de la présidentielle d’avril prochain». Une sombre perspective qui ne décourage pas pour autant le mouvement qui a initié le pacte de la réforme politique dont il a présenté à l’occasion la quintessence. Une sorte de feuille de route à propos de laquelle la direction du mouvement a engagé depuis des semaines une large concertation qui a concerné tous les partis, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir, des personnalités nationales, les candidats déclarés à la présidentielle prochaine mais aussi les institutions de l’Etat. La dernière de ces entrevues a concerné, avant-hier, des membres de la direction historique de l’ex-FIS, relevait Mokri qui insistait sur la finalité de cette charte qui consiste à s'entendre sur une candidature unique à la prochaine présidentielle. Un candidat qui, s’il venait à avoir les faveurs des électeurs, s’engagerait à honorer les termes de ce pacte. Dont l’éloignement effectif de l’armée de l’action politique, la promotion de l’activité partisane, faire de l’élection présidentielle l’occasion réelle d’ouverture politique et le changement démocratique, sécuriser la situation politique post-élections présidentielles à même d’assurer la stabilité et le développement du pays,... Ladite charte consacrera aussi le régime parlementaire ou semi-présidentiel avec des prérogatives larges au chef du gouvernement issu de la majorité parlementaire, la régularité des élections avec la non-ingérence des institutions de l’Etat, le refus du vote collectif des corps de sécurité, la liberté de la presse, un gouvernement d’union nationale qui aura pour mission de proposer une nouvelle mouture pour la Constitution à proposer au peuple dans un référendum qui interviendra six mois après l’élection présidentielle. Cette feuille de route prévoit également des élections législatives et locales anticipées respectivement dans les six mois et douze mois qui suivront la révision constitutionnelle. Mokri, pour qui le cafouillage qui caractérise la communication officielle porte un véritable coup à la crédibilité des institutions du pays, évoquait la poursuite des consultations mais dans un cadre beaucoup plus restreint comme recommandé par le conseil consultatif du mouvement qui s’est réuni le week-end dernier. Soit avec les partenaires qui auraient fait montre de disponibilité à aller au bout de l’initiative, les autres, Benflis qui n’aurait pas, selon lui, donné de signes d’approbation jusqu’ici, lui qui compte sur d’autres soutiens, notamment au sein même du FLN, ou encore le FLN et compères de la nouvelle alliance présidentielle en gestation qui ont clairement affiché leur soutien inconditionnel au président de la République. M. K.
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Actualités : Les propositions de l’UGCAA
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) estime que la réussite de la prochaine tripartite est tributaire de certaines décisions économiques. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’UGCAA dit ne pas avoir été invitée à participer à la prochaine tripartite, qui se tiendra vers la fin du mois en cours ou début du mois d’octobre prochain. Pourtant, estime El Hadj Tahar Boulenouar, «nous sommes concernés car nous sommes les représentants des commerçants». L’UGCAA a donc tenu une conférence de presse, hier à Alger, pour rendre publiques ses propositions. L’organisation, qui dit s’attendre à des décisions économiques importantes en mesure de booster l’économie et la production nationale, a fait des propositions. Elle propose ainsi l’accélération des réformes bancaires et financières, car, estime-t-elle, le système financier actuel n’encourage pas la production nationale et l’investissement. L’UGCAA estime qu’il est également urgent de mettre fin à la bureaucratie qui constitue un obstacle pour l’investissement en Algérie. La révision des lois en vigueur et l’éradication du marché informel font aussi partie des propositions des représentants des commerçants. Par ailleurs, l’UGCAA dénonce la décision de l’UGTA qui compte imposer de nouvelles autorisations pour les importateurs. Selon M. Boulenouar, l’UGTA pense réduire le nombre des importateurs avec de nouvelles lourdeurs administratives. Or, dit-il, cette mesure encouragera le monopole et la hausse des prix des produits importés. De son côté, M. Laribi Hakim, P-dg d’une entreprise privée, estime que l’Algérie qui vit de l’importation doit penser à faciliter les procédures pour encourager la production nationale et non à les compliquer pour les importateurs. Ce dernier estime que les pouvoirs publics doivent mettre en place un programme présidentiel pour une véritable économie nationale. S’exprimant sur la tripartite, l’homme d’affaires la qualifie «de rencontre de figuration». L’augmentation du SNMG, dit-il, était le premier fruit de la précédente tripartite et dont les textes d’application n’ont pas encore vu le jour. S. A.
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Sports : Football Ligue 1 (5e journée) Derby alléchant au 5-Juillet, l'USMH en quête d’un premier point
La 5e journée du championnat de football de Ligue 1, prévue ce samedi, offrira aux puristes une affiche alléchante entre l'USM Alger et le MC Alger, alors que l'USMH, vice-champion d'Algérie, sera en appel à El-Eulma pour décrocher son premier point de la saison. Tous les regards seront braqués sur le stade olympique du 5-Juillet qui va abriter le 77e derby entre l'USMA et son voisin du MCA, une rencontre qui devra tenir toutes ses promesses, eu égard à la rivalité «sportive» qui caractérise ce rendez-vous tant attendu dans la capitale. Le MCA, invaincu depuis le début de cet exercice, cherchera à rester sur cette dynamique, et surtout préserver son poste de leader, partagé avec la JS Kabylie et le CS Constantine, avec 10 points pour chacune des trois équipes. Les «Rouge et Vert» qui restent sur une victoire lors du derby face au CR Belouizdad (2-1), auront à coeur d'enchaîner avec un autre succès, et essayeront de s'offrir l'USMA, qui compte 7 points dans son escarcelle. Ce rendez-vous se présentera sous le signe de la revanche pour le MCA, dont le dernier duel face à l'USMA s'était soldé par une défaite (1-0), à l'occasion de la finale de la Coupe d'Algérie, disputée le 1er mai dernier. De son côté, le club de Soustara, qui reste sur une victoire en déplacement face à l'USM Harrach (2-1), compte rejoindre le MCA au classement, et cela passera inéluctablement par un succès. Vendredi, en match avancé de cette 5e journée, le CRB, très mal en point en ce début de saison avec trois défaites de rang, accueillera dans son antre du 20-Août-55, la JSK, avec un seul mot d'ordre : la victoire. Un autre faux pas, et de surcroît sur son terrain et devant son public, mènera le Chabab vers la crise et pourrait entraîner également le départ du coach argentin, Miguel Angel Gamondi, très contesté. La JSK, qui réalise son meilleur départ en championnat depuis plusieurs saisons, abordera ce match avec la ferme intention de revenir avec un bon résultat qui lui permettrait de préserver sa place de leader. Le CS Constantine, qui a impressionné à Béchar face à la JS Saoura (3-0), effectuera un déplacement périlleux pour donner la réplique au MC Oran, battu à Tizi-Ouzou (2-0). Les Constantinois, dirigés par le Franco-italien, Diego Garzitto, devront rester vigilants devant une équipe oranaise qui est en train de pratiquer un beau football, et dont l'arrivée à la barre technique de l'Italien Gianni Solinas a complètement changé les choses, par rapport au précédent exercice. L'USM Harrach, avec 0 point au compteur et quatre défaites en autant de matchs, est appelée à relever la tête à El-Eulma, même si sa mission est loin d'être une simple sinécure. Et pour cause, le MCEE semble avoir le vent en poupe après le succès ramené extra-muros à Béjaïa face au MOB (2-1). Les joueurs de Boualem Charef, qui avait failli jeter l'éponge après la défaite de l'USMA, devront sortir le grand jeu pour revenir avec au moins le point du match nul. Le CRB Aïn Fekroune, qui avait réussi à décrocher son premier point de la saison à Bordj face au CABBA (0-0), accueillera la JSS, en perte de vitesse, dans l'objectif de réaliser une victoire historique, à l'occasion de sa première saison parmi l'élite. La JSS, de son côté, tentera de se racheter après la débâcle concédée face au CSC, même si la mission des poulains d'Ali Mechiche sera difficile devant une équipe en pleine confiance. La JSM Béjaïa, recevra le CABBA avec l'objectif de réaliser son premier succès, après deux matchs nuls et une défaite. Les deux nouveaux promus, le RC Arbaâ et le MO Béjaïa, vont s'affronter dans un match qui s'annonce équilibré et ouvert à tous les pronostics, même si les locaux partiront légèrement favoris eu égard à l'avantage du terrain et du public. Enfin, le match ASO Chlef-ES Sétif est reporté au mardi 1er octobre, en raison de l'engagement des Sétifiens en coupe de la Confédération (CAF).
Start Vendredi 20 septembre (16h45) A Alger 20-Août-1955 : CR Belouizdad-JS Kabylie. Samedi 21 septembre A Oran Zabana (18h) : MCO-CS Constantine. A Aïn M'lila Démène-Debbih (16h): CRB Aïn Fekroune-JS Saoura A Alger 5-Juillet (17h45) : USMA-MC Alger. A El-Eulma (18h) : MCEE-USM Harrach A Blida Frères-Brakni (16h) : RC Arbaâ-MO Béjaïa. A Béjaïa UMA (18h): JSMB-CABB Arréridj. Mardi 1er octobre A Chlef (18h) : ASO-ES Sétif.
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Culture : LES ARTS DU RÉCIT ET DU CONTE S’INVITENT À TIZI-OUZOU Le rire et l’imaginaire au rendez-vous du «Grain magique»
La 9e édition du Festival des arts, du récit et du conte «Le Grain magique», se tiendra à partir de demain 20 septembre à Tizi Ouzou, au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri. Cette édition est organisée sur trois jours par la direction locale de la culture, en collaboration avec le Téâtre régional Kateb-Yacine et l'Association de wilaya des arts du récit et du conte (AWARC - le Grain magique). La cellule de communication de la maison de la culture Mouloud-Mammeri précise que cette manifestation comportera diverses activités culturelles, dont des sketchs, des parodies et des imitations. Des imitateurs et conteurs, parmi lesquels Aziz Degga d’Alger, Abderrazak Nekmoun de Tunisie, Karim Sabani, Zinou et Fekir de Tizi-Ouzou prendront part à ce festival. Celui-ci emprunte son intitulé au recueil de contes anciens, «le Grain magique», de l’artiste et écrivaine algérienne Taos Amrouche. L’ouverture officielle aura lieu vendredi matin. Elle sera suivie par des noubas d’histoire d’Algérie et de Tunisie. Un spectacle de comédie intitulé «Un humour maghrébin» est prévu le même jour, dans l’après-midi. Le rire, l’imaginaire et le voyage seront au rendez-vous de cette manifestation, promettent les organisateurs. Les habitants de la wilaya sont d’ailleurs invités à venir nombreux pour passer des moments de détente à l’occasion de ce festival.
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Et encore, ce ne sont là que des extraits ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
FLN. De Belkhadem à Saïdani. De la pastille au…
… Pastis !
Les grandes lignes de la nouvelle Constitution sont enfin connues. Texte très moderne. Très clair. Très pragmatique. Et sans fioritures qui pourraient en affecter l’efficacité et l’application. En gros, un document qui fera date. Qu’on en juge par ces extraits : - Article 1 : Je suis le Maître. - Article 2 : Toute personne qui s’avisera d’enlever la majuscule au mot «Maître» sera fusillée sur-le-champ. Pétrolier, bien sûr ! - Article 3 : Il y a une vie après la mort et une carrière olympique après un AVC. - Article 4 : Tous les Algériens sont frères et sœurs, sauf le mien qui sera appelé à devenir votre père à tous, et moi, le Grand Père éternel de la Nation, en vertu de l’article 3 qui, je le rappelle, stipule qu’il y a une vie après la mort. - Article 5 : Je participerai tous les 4 ans aux Jeux olympiques jusqu’à extinction totale de la flamme à Hassi-Messaoud. - Article 6 : Pour se tenir, le Conseil des ministres doit impérativement atteindre le quorum de chaises roulantes. -Article 7 : Les blagues du Premier ministre doivent absolument avoir été avalisées par le Conseil constitutionnel avant diffusion, l’ISBN délivré par la daïra de M’cira faisant foi. - Article 8 : La Grande Mosquée sera dotée de la 4G dès 2014. - Article 9 : L’accès à la 3G pour l’ensemble de la population sera supervisé par l’ambassade de Chine à Alger. -Article 10 : Je rédigerai moi-même tous les ans le sujet de philo au bac. - Article 11 : Désormais, la rentrée judiciaire se fera par derrière. -Article 12 : La rentrée sociale est purement et simplement supprimée. - Article 13 : «Dorénaprésent», le 24 Février sera consacré journée nationale hommage à Chakib Khelil. - Article 14 : Le traditionnel discours du 24 Février sera prononcé tous les ans à partir de Dubaï par Farid Bédjaoui, que Dieu lui prête longue vie, et seulement longue vie. Pour les sous, pas la peine de lui en prêter, il a déjà tout ce qu’il nous faut. - Article 15 : La consommation de thé sous toutes ses formes est prohibée. Toute entorse à cet article peut s’avérer fatale aux contrevenants et transformer leur vie en cauchemar. H. L.
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