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Actualités : IL NE S’ÉTAIT PAS TENU DEPUIS l’ANNÉE dernière Un Conseil des ministres aujourd’hui
Abdelaziz Bouteflika réunit, aujourd’hui, le nouveau gouvernement Sellal pour un Conseil des ministres pour le moins inédit. Il s’agit, d’abord, de la première réunion du Conseil des ministres de l’année 2013, la dernière en date remontant au 30 décembre 2012 ! Depuis que Abdelmalek Sellal est Premier ministre, Bouteflika n’a réuni le gouvernement qu’à cette occasion-là du 30 décembre 2012, lorsqu’il était impératif d’adopter et de signer la loi de finances. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) C’est également la loi de finances, celle de 2014, qui oblige Bouteflika à réunir le gouvernement, lui qui a déjà raté l’occasion de le faire avant l’ouverture de la session d’automne du Parlement, ce qui lui aurait permis de promulguer une loi de finances complémentaire pour 2013. «Le processus que prend l’adoption d’une loi de finances ordinaire est très lent avec sa présentation devant l’Assemblée, les débats, son examen par la Commission des finances, puis son vote par les députés. Le même cheminement devra ensuite être enclenché au niveau du Sénat avant que la copie finale ne soit envoyée au niveau du secrétariat général du gouvernement avant sa signature officielle par le président de la République. Tout cela doit se faire avant le 1er janvier 2014», nous explique une source crédible. Notre source ne manquera pas de faire remarquer qu’avec la loi de finances, «il y a une autre loi moins connue mais qui est encore plus importante et plus urgente à finaliser que tous les autres textes de loi, quatorze au total, qui attendent l’adoption par le Conseil des ministres : c’est la loi portant réglementation budgétaire pour 2011. C’est une loi qui a pris une importance considérable ces dernières années en raison des enveloppes astronomiques dont bénéficient les secteurs ministériels. Et dans de telles situations, beaucoup de choses peuvent remonter à la surface». Tout cela, s’agissant du volet «technique» de cet événement — c’en est vraiment un — qu’est cette réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Car, nul n’ignore que tout cela sera totalement éclipsé par l’aspect politique de la chose. Pour la première fois depuis le 27 avril 2013, Abdelaziz Bouteflika fera une apparition «publique» pour ainsi dire en faisant face à au moins une quarantaine de personnes dont de nombreux nouveaux ministres qui, pour certains, ce sera peut-être la première fois de leur vie qu’ils l’approchent de si près ! Certes, ce ne sera pas une réunion «publique», mais tout de même, ce ne sera pas non plus des «audiences spéciales» avec Abdelmalek Sellal et Ahmed Gaïd Salah qu’une cellule de communication spéciale au niveau de la présidence examine avec une minutie de chirurgien avant d’en extraire «juste ce qu’il faut» pour un bref passage au journal télévisé de l’ENTV. Cette fois, Bouteflika sera face à un véritable test, peut-être le plus important de sa vie où les détails les plus insignifiants en temps ordinaire auront leur importance : sa tenue vestimentaire, son apparence physique, l’expression de son visage, sa voix, le temps qu’il consacrera pour cette réunion, etc. L’homme, qui s’est déjà engagé et, avec lui tout l’Etat, dans une pré-campagne pour le quatrième mandat, n’a aucun droit à l’erreur. Il le sait parfaitement. K. A.
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Actualités : Ils ont débrayé hier Les professeurs d’enseignement technique interpellent Baba Ahmed
Une heure durant, les professeurs des lycées et lycées techniques (PTLT) et leurs collègues solidaires ont débrayé en se rassemblant dans les cours des lycées. La Coordination des professeurs des techniques réclame la réhabilitation dans leurs droits de ces derniers. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Sans pour autant paralyser le fonctionnement des lycées, l’action se voulait d’abord symbolique. En appelant les professeurs du technique à faire un arrêt de travail d’une heure et en lançant un appel à la solidarité à l’ensemble des enseignants du secondaire, la Coordination des professeurs des lycées techniques entendait attirer l’attention sur ce qu’elle considère une injustice faite à une «minorité», comme l’expliquait hier le porte-parole de la coordination. M. Bey estime, en effet, que les 650 enseignants du technique répartis à travers les différentes wilayas ne bénéficient pas du même statut que leurs collègues du secondaire. Ils sont, en effet, victimes d’une injustice qu’ils disent ne pas comprendre et se battent depuis des années déjà. Cette catégorie d’enseignants effectue les mêmes tâches que les professeurs du secondaire mais ne bénéficie ni du statut ni des avantages qui en découlent. Pas plus tard que lundi, le ministre de l’Education estimait que les revendications des professeurs du technique ne pouvaient être recevables car, argumente-t-il, leurs diplômes ne sont pas identiques à ceux de leurs autres collègues. Des déclaration jugées dangereuses par la Coordination des professeurs du technique qui s’étonne que vingt années plus tard, et alors que les professeurs assurent le même travail que les professeurs du secondaire, ils se retrouvent au point de départ. Une option que ne cautionne pas la coordination qui insiste sur la la réhabilitation des professeurs du technique en appelant à la régularisation de la situation des professeurs du technique en fonction des tâches qui leur sont confiées au sein des établissements scolaires, à la réhabilitation du certificat d’aptitude professionnelle et technique. Depuis que la décision du démantèlement de l’enseignement technique a été prise sous l’ère Benbouzid, les professeurs du technique n’ont cessé d’alerter non seulement sur leur situation mais sur les conséquences de la disparition de lycées techniques qui recevaient, à une certaine époque, les meilleurs élèves avant de devenir le réceptacle des moins méritants d’entre eux. Le patrimoine de ces lycées a été cédé à des structures de la formation professionnelles, les équipes pluridisciplinaires ont été dissoutes et les professeurs éparpillés dans des lycées d’enseignement général. Beaucoup d’entre eux ont baissé les bras, ne supportant d’accomplir des tâches qui ne correspondent pas à leur formation. Ceux qui y sont encore poursuivent le combat. N. I.
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Actualités : RELANCE DE L’INDUSTRIE NATIONALE L’impérative réactivation et création de PME/PMI
La redynamisation de l’industrie nationale, un impératif, passe, selon le secrétaire général de la Fédération textiles et cuirs au sein de l’UGTA, par la réouverture et la création d’entreprises, PME/PMI, notamment, dans les régions reculées du pays, que ce soit à l’est, l’ouest ou au sud. M. Kebci - Alger (Le Soir) Amar Takjout, qui était, hier, l’invité de la rédaction matinale de la Chaîne III de la radio nationale, et pour qui les PME/PMI constituent la colonne vertébrale de toute activité industrielle de par le monde, estime que la réouverture de certaines entreprises même à l’intérieur du pays est plus opportune que d’attribuer des aides sociales aux jeunes chômeurs de ces régions. Il s’agira, poursuit-il, d’encourager ces entités en réduisant la fiscalité et les charges sociales, 20% au lieu des 35%, par rapport aux entreprises du Nord et en mobilisant les marchés publics pour ces entreprises. Ce qui, à terme, permettra de «créer un équilibre économique dans ces régions». De quoi aussi participer grandement au renouveau industriel du pays surtout que, selon lui, il y a un potentiel à reprendre qui a fait les beaux jours du pays durant des années 1970 et 1980. «Il faudra le revaloriser, l’aider en amont et en aval pour essayer de le remettre sur les rails». Takjout dira aussi qu’il faudra mettre en place «les mécanismes pour la création d’autres entreprises pour combler le déficit en la matière et répondre au mieux aux besoins nationaux». Evoquant le partenariat, le secrétaire général de la Fédération textiles et cuirs relevant de l’UGTA, dira que «c’est une bonne chose car il y a un savoir à acquérir, une technologie à ramener». Et de regretter les lourdeurs administratives qui freinent le dynamisme économique et de plaider la revue des mécanismes de gestion et d’intervention, très administratifs, bloquants. Car, arguera-t-il, chez les partenaires étrangers, «c’est au jour le jour, respect des délais, des normes et des saisons, c’est la dynamique». Takjout parlera de 94 propositions que la Centrale syndicale mettra sur la table lors de la tripartite prévue le 10 octobre prochain. Dont la réintroduction de la demande d’importation car, selon lui, «il n’y pas un pays au monde qui n’organise pas son marché. Il faut mettre fin à cette importation anarchique qui ne respecte pas les normes et qui fait la concurrence à la production nationale qui risque de disparaître. Il faut importer juste et bien». Il y a aussi l’abrogation du fameux article 87 bis qui «nous empoisonne la vie», le crédit à la consommation, le pouvoir d’achat». Considérant que 33 milliards de dollars d’importation en un semestre comme une malédiction, il dira la nécessité de remettre les gens à travailler, à créer des richesses, et que l’entreprise se doit d’être au cœur des débats avec les patrons et le gouvernement. «Il faut que le politique ait une dose d’entreprise», estimera encore Takjout. M. K.
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Actualités : e-Algérie 2013 L’heure des bilans sonne !
De tous les projets soi-disant «structurants» lancés par Bouteflika, e-Algérie 2013 est celui qui souffre le plus, selon les professionnels du numérique. «C’est un projet qui n’a pas été pris au sérieux et continue à l’être à trois mois seulement de l’heure des bilans!». Ce constat fait par le docteur en informatique fondamentale, Ali Kahlane, est des plus accablants. A l’occasion d’un petit-déjeuner débat ayant pour thème «le développement des TIC et la transition numérique en Algérie», organisé hier, par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann, Dr. Kahlane a estimé que l’Algérie, si elle était pionnière en introduisant l’informatique dans les programmes d’enseignement, son école d’informatique fut créée en 1980, se trouve actuellement à la traîne. Or, exit les conditions historiques dont la décennie noire (1990) et son corollaire de déperdition des ressources humaines poussées à l’émigration, qui ont fait reculer le pays, le réveil marquant le début des années 2000 n’en était vraiment pas un. «Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour rien», a martelé Dr Kahlane. Les efforts consentis jusqu’ici par l’Etat ne sont pas suffisants à ses yeux. «La création du Fonds spécial de soutien aux TIC, la mise en place du contrat de partenariat public-privé, du réseau national de recherche dans les TIC, la 3G qui a été lancé par les autorités du secteur, sont les signes d’un sursaut et vont dans le bon sens. Mais ils ne sont pas suffisants vu la déliquescence qui a prévalu dans ce secteur depuis si longtemps», a-t-il conclu. Selon ses termes, «personne ou presque ne fait confiance au .dz». «A peine 1 000 sites algériens sont hébergés en Algérie et sont fonctionnels. 4 500 sites sont enregistrés mais ne sont pas opérationnels alors que 100 000 autres sont hébergés ailleurs. On ne dispose pas de moyens de paiements électroniques, même pas d’une bande passante suffisante pour pouvoir créer un point d’échanges entre opérateurs et pour envoyer un mail à son voisin, il faut que la missive fasse le tour du monde», a-t-il regretté. Le secteur qui présente selon Dr Kahlane un important gisement d’emplois, pêche plutôt par le «manque de la volonté politique et le manque d’un leadership technique». Il a néanmoins formulé des recommandations pour faire repartir cette machine en panne. Il a ainsi suggéré «la création d’une agence qui sera placée sous la plus haute autorité du pays pour piloter un projet global de développement des TIC, la modernisation des institutions de l’Etat comme première étape à la mise en œuvre de la politique qui sera conçue par cette agence (Intranet interministérielle etc.), l’adoption de stratégies intersectorielles, la mise en place de l’administration électronique afin d’améliorer les différents services publics et surtout la conception de financements adéquats.». «Les subventions ne sont pas nécessaires. Le secteur doit s’autofinancer. A l’exception, peut-être de la formation de base et de certaines activités de la recherche développement», a-t-il souligné. Lyas Hallas
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Sports : Boxe: Mondiaux féminins 2013 «cadettes-juniors» Trois Algériennes en quart de finale
Trois boxeuses algériennes, Rania Meziane, Nour El-Houda Baahmed et Zahra Bouarour se sont qualifiées aux quarts de finale de la 2e édition des Championnats du monde de boxe cadettes-juniors qui se déroulent actuellement à Albena (Bulgarie). Pour sa première participation aux Mondiaux cadettes-juniors, l'Algérie assure ainsi trois cinquièmes places au classement général, en attendant mieux. Chez les cadettes, Nour El Houda Baahmed (57 kg) a battu aux points la Roumaine Tatu Georgiana (2-1). Chez les juniors, Zahra Bouarour (51 kg) a battu l'Ukrainienne Maryna Naidych (3-0) alors que Rania Meziane s'est imposée face à Lai An-Li (Taipeh) sur le score de (2-1). La sélection algérienne féminine prend part aux Mondiaux d'Albena avec six boxeuses (3 cadettes et 3 juniors). Il s'agit de Rania Meziane (60 kg), Souhila Bouchene (48 kg) et Zahra Bouarour (51 kg) chez les juniors et Abdi Malika (48 kg), Fatiha Mensouri (52 kg), Nour El Houda Baahmed (57 kg), chez les cadettes. Optimiste, l'entraîneur national Khaled Harima estime que la préparation effectuée, devrait permettre aux jeunes boxeuses algériennes de réaliser une «bonne prestation» au rendez-vous mondial. Concernant l'arbitrage, deux arbitres algériens sont retenus pour ces Mondiaux d'Albena. Il s'agit de Kheïra Sidi-Yaâkoub et Sid-Ali Mokretari. Selon la liste finale des engagées, 160 boxeuses cadettes et 150 chez les juniors, représentant 31 pays dont l'Algérie, se disputeront les titres mis en jeu. Réservés aux boxeuses nées entre le 1 janvier 1997 et 31 décembre 1998, les Championnats du monde cadettes se déroulent en 13 catégories (44-46 kg, 48 kg, 50 kg, 52 kg, 54 kg, 57 kg, 60 kg, 63 kg, 66 kg, 70 kg, 75 kg, 80 kg et +80 kg. Le combat dans cette catégorie se dispute en 3 rounds de deux minutes. Quant aux Championnats du monde juniors (filles), ils sont réservés aux boxeuses nées entre le 1 janvier 1995 et 31 décembre 1996. Ils concernent 10 catégories du poids : 45-48 kg, 51 kg, 54 kg, 57 kg, 60 kg, 64 kg, 69 kg, 75 kg, 81 kg et +81 kg. Le combat dans cette catégorie se tient en 4 rounds de deux minutes.
Sports : Tennis : classement professionnel WTA L'Algérienne Inès Ibbou fait son entrée
La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou (14 ans) a fait son entrée dans le Circuit mondial féminin suite au classement publié cette semaine par la «Women Tennis Association» (WTA). Ibbou pointe à la 938e place au classement de l'instance professionnelle mondiale de tennis. «C'est une étape très importante. Inès pourra entrer dans tous les tableaux des tournois professionnels avec ce classement», a déclaré à l'APS Zine El-Abbidine Midoun, coach de la talentueuse joueuse. «C'est une belle performance pour Inès qui devient l'une des plus jeunes joueuses au monde à avoir obtenu un classement professionnel dans l'histoire de ce sport», a ajouté Midoun. Concernant les préparatifs de la joueuse qui est désormais appelée à affronter des adversaires de haut niveau lors des prochaines compétitions, Midoun a indiqué que son athlète est actuellement en stage à Alger. «Nous sommes en pleine préparation à Zéralda (Alger) pour bien finir la saison et obtenir encore de meilleurs résultats. Nous sommes fiers de notre joueuse», s'est-il réjoui. Malgré son jeune âge, la joueuse algérienne affiche une grande sérénité et assure que beaucoup reste à faire dans sa carrière qui ne fait que débuter. «Ce n'est qu'une première étape. Il en reste beaucoup d'autres. Je travaille avec mon coach depuis maintenant 8 ans et cette performance a été planifiée et réalisée grâce à lui car il me suit depuis mes débuts. Il nous reste encore beaucoup de travail à accomplir.»
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Sports : Football Les médias burkinabés intrigués par l’horaire du match Burkina Faso-Algérie Les prémices d’une guerre psychologique…
La rencontre Burkina Faso- Algérie, le 12 octobre prochain à Ouagadougou, débutera à 16h locales (17h à Alger, et non 15h comme annoncé dans notre édition d’hier). Un horaire qui semble intriguer au premier chef les médias burkinabés qui s’interrogent sur les raisons de ce changement dans l’heure de début de cette joute internationale décisive. Hier, au lendemain de l’officialisation de la date de cette rencontre de barrages qualificative pour le Mondial-2014, les médias locaux affichaient des appréhensions concernant le choix de l’heure du match. Selon le site «FasoZine», cette décision cache mal les craintes du sélectionneur belge des Etalons, actuellement en Belgique qu’il a ralliée depuis le Caire où il avait assisté au tirage au sort la semaine dernière. Le rédacteur de l’article annonce d’abord la date du match avant de se poser la question sur le changement d’heure. «La rencontre étalons-Fennecs d’Algérie se jouera le samedi 12 octobre à 16h au stade du 4-Août. On s’interroge sur l’heure du match quand on sait que le Burkina avait l’habitude de jouer ses rencontres officielles les samedis à 18h, en dehors de celle du 7 septembre dernier face au Gabon qui a eu lieu à 15h30 parce que la rencontre devait se jouer à la même heure que Niger-Congo», écrit-il. Pour lui, cet horaire n’a pas d’explication sinon que «(…) le sélectionneur national Paul Put avait été satisfait de la production de ses poulains (face au Gabon, ndlr)» à cette heure-là ou, sinon, questionne-t-il par ailleurs, «est-ce l’équipe qui le veut?». La réponse à ces appréhensions se trouve certainement chez le sélectionneur du Burkina Faso qui a programmé un match amical, le 30 septembre (lundi prochain donc) face au Botswana. Une rencontre à laquelle les joueurs expatriés ne peuvent pas participer dans la mesure où la date ne figure pas dans le calendrier international. D’où l’éventualité de voir le Belge convier des locaux, surtout les joueurs de l’ASFA Yennenga, pour pallier d’éventuels forfaits des professionnels. Avec les absences quasi-confirmées d’Alain Traoré et Nakoulma en sus de la petite forme d’autres éléments de la «légion étrangère», la convocation au match de l’Algérie des locaux est inévitable. Cela justifierait amplement le changement d’heure qui, aux yeux des Burkinabés, sera préjudiciable aux Algériens habitués à évoluer dans des conditions climatiques «européennes». Ce qui annonce le début d’une guerre psychologique sans précédent. Les deux sélections qui se sont rencontrées à 18 reprises n’entendent pas lâcher prise à l’orée d’une qualification (la première) historique pour les Etalons et extraordinaire pour une génération de footballeurs algériens qui n’était pas encore de ce monde quand Madjer, Belloumi et consorts terrassaient l’ogre allemand à l’ Estadio El-Molinon de Gijón. M. B.
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Jamais trop loin, malheureux ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Opposition. Un noyau «dur» autour de Benbitour ?
Mabrouk le 4e mandat !
Sellal a repris ses visites sur le terrain. Il y a quelques heures, il était à Médéa. Ces virées posent un sérieux problème au fonctionnement encore plus sérieux de l’Etat. Si le Premier ministre se déplace hors d’Alger, comment fera-t-il lorsque Abdekka lui demandera d’assister dans l’heure à la fameuse et désormais célèbre tripartite avec Gaïd Salah ? Bon, à la limite, Médéa, ça va. C’est proche du Palais et le chauffeur de Sellal peut réussir la performance de l’amener aux pieds roulants du fauteuil à temps, ou presque. Mais si la visite de travail a lieu à Adrar ? Hein ? Par la route, faut vite oublier ! Même avec Sébastien Vettel au volant, c’est irréalisable. Par avion ? C’est difficile. Et c’est coûteux ! Au moment où le Premier ministre a passé consigne aux institutions sous son autorité – encore sous son autorité – de se serrer la ceinture, ça serait du plus mauvais effet que de le voir gaspiller le budget en allers-retours intempestifs en avion. Et puis rien ne dit que Boutef’ se contentera de le convoquer une seule fois. Il est imprévisible, notre cher raïs. Il est capable de lui demander d’interrompre fissa sa visite à Timimoun, d’enfourcher le premier aéroplane, d’assister à la rencontre à 3, de clore cette séance, de le laisser reprendre l’avion pour Illizi et de le rappeler à Alger avant que l’appareil ne se soit posé sur le tarmac de cette charmante localité du Grand Sud. En même temps, on ne peut pas en vouloir à Boutef’ de convoquer à tout bout de champ Sellal et Gaïd Salah. Depuis son retour au pays, le Président est en hyperactivité. Il tente de rattraper le temps perdu à regarder des vases sans vraiment les voir. Du coup, dès qu’il reste seul plus d’une heure chez lui, quelque part à la lisière non répertoriée d’Alger, il s’ennuie. Que fait-on quand on est chef d’Etat et qu’on s’ennuie ? On convoque la seule tripartite sous la main ! Gaïd Salah, lui, l’a vite compris ! Rusé comme un vieux renard au poil vert kaki, il ne se déplace plus hors d’Alger. Aucune visite de travail hors d’un rayon de 5 km autour du Palais. D’ailleurs, c’est simple, dès qu’une tripartite est convoquée, c’est toujours lui qui arrive en premier. Encore, il y a quelques heures à peine, lorsque Sellal est arrivé de Médéa avec plus de trente minutes de retard, Boutef’ a fait les gros yeux. Et Gaïd Salah, rusé comme un renard au poil vert kaki, mais déguisé en civil, s’est promis d’en toucher deux mots à qui de droit, d’en référer de ces retards en haut lieu. Chez Saïdani ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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