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Actualités
	À PARTIR DE CONSTANTINE Bensalah s’en prend à l’opposition
	RÉAGISSANT À L’ASSASSINAT DU TOURISTE FRANÇAIS Le RCD accuse le pouvoir de «s’accommoder d’un minima de terrorisme et de violence»
	ASSASSINAT D’HERVÉ GOURDEL  5 personnes placées sous contrôle judiciaire
	Un tribunal américain condamne Arab Bank pour financement du terrorisme Quel impact pour la succursale algérienne ?
	Soufiane Djilali : «Le système prépare une succession dynastique»
	MOHAMED BOUCHAKOUR, MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES : «La délocalisation des grandes écoles est une erreur»
	Il sert à la restauration rapide L’importation du pain congelé, une activité en pleine expansion
	Réalités de la scène politique nationale  Étranges scènes chez le FDL
	Sidi-Bel-Abbès Commémoration de l’assassinat des 11 enseignantes par les terroristes à Aïn Aden
	SOUS LA PRÉSIDENCE DE GHOUL TAJ clôture son université d’été
	14e journée de thérapie familiale L’aide aux familles conditionnée par un environnement adapté
	Les cadres de la jeunesse en conclave dès aujourd’hui au club-des-pins Les grands chantiers de Khomri
	POUR LA TROISIEME ANNÉE CONSÉCUTIVE  Annulation de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire

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Actualités :

Le Président Abdelaziz Bouteflika ne devrait pas présider la cérémonie d’ouverture officielle de l’année judiciaire 2014-2015. Evénement politique de premier plan, cette cérémonie sera annulée pour la troisième fois consécutive.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Et de trois. La cérémonie d’ouverture officielle de l’année judiciaire ne devrait pas avoir lieu. La raison est bien sûr liée à la «disponibilité» du chef de l’Etat. 
Evénement phare dans l’agenda de Abdelaziz Bouteflika depuis sa prise de pouvoir en 1999, cette cérémonie lui a souvent servi à rendre publiques des décisions politiques importantes. Ce fut le cas notamment en 2008, lorsqu’il a annoncé la révision de la Constitution. 
En 2011, c’est à partir de cette même tribune qu’il a fait part de sa volonté d’ouvrir le champ politique «aux petits partis». «Naturellement, nous sommes dans un régime de multipartisme et il est évident que des partis soient plus influents que d'autres, à la mesure de leur audience populaire. 
Mais, si la démocratie se traduit par la multiplicité de petits partis, qu’il en soit ainsi. Que ces partis fassent preuve de leur viabilité à travers les urnes qui sont la véritable jauge de toute force politique. Je ne me permettrai pas, quant à moi, de porter un jugement sur les uns et les autres. Nous sommes dans un contexte où la manifestation verbale des individus et des formations est d’autant plus tonitruante que leur poids sur la scène politique est faible», avait-il déclaré, avec un brin d’ironie, lors de ce discours prononcé au siège de la Cour suprême. Depuis, plus rien. 
En 2012, les premiers signes de fatigue ne lui ont pas permis de se présenter face à la corporation des magistrats. 
Mais c’est en 2013, durant la précampagne des présidentielles, que l’absence de Abdelaziz Bouteflika a été la plus remarquée. Une absence forcée, puisque l’homme devait se soumettre à une période de convalescence suite à un accident vasculaire cérébral dont il a été victime quelques mois plus tôt. Réélu pour la quatrième fois consécutive en avril 2014, Abdelaziz Bouteflika est censé être en bonne santé. Sa dernière apparition télévisée date du 21 septembre lors de la tenue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité. 
Les quelques images diffusées par la télévision publique l’ont montré encore très affaibli. Il est donc peu probable qu’il puisse se présenter à la Cour suprême et prononcer un discours face à une centaine de personnes. 
T. H.

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Actualités :

Ce n’est pas un propos saisi dans une discussion au café du coin mais une affirmation de Soufiane Djilali, président de Jil Jadid et membre actif de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) : le système prépare une succession dynastique.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)
Invité hier du forum de Liberté, Soufiane Djilali s’est montré, comme à son habitude, très remonté contre le pouvoir incarné par le Président Bouteflika. 
Ayant été souvent, au cours de sa prestation, amené à s’exprimer en tant qu’acteur de la CLTD et membre de l’Instance de consultation et de suivi (ICS), il parlera d’un Président finissant qui délabre le pays.
«Le Président Bouteflika a travaillé au démantèlement du pays au profit de groupes d’intérêts», a accusé Soufiane Djilali, ajoutant que «Bouteflika ne croit pas aux institutions, il ne croit qu’en lui-même. Il est venu démanteler l’Etat algérien, en brisant les valeurs de base chez le citoyen». 
Il a cité, en guise d’illustration, la politique de crédits sans retour accordés via l’Ansej aux jeunes, laquelle politique n’incite pas au travail, et le squat des trottoirs par les jeunes, ce qui signifie que l’Etat n’est pas là. 
Le président de Jil Jadid reste, par ailleurs, toujours convaincu que l’article 88 de la Constitution, stipulant les cas d’empêchement, doit être appliqué. 
Il a voulu pour preuve tangible, outre l’absence de Bouteflika des scènes nationale et internationale, la déclaration du Président français François Hollande, lors de sa conférence de presse, suite à la décapitation d’Hervé Gourdel par un groupe terroriste se réclamant de Daesh. 
Soufiane Djilali a rappelé qu’à une journaliste qui lui demandait pourquoi il avait téléphoné au Premier ministre et non au Président algérien, François Hollande avait répondu : «le Président Bouteflika n’était pas apte à parler au téléphone». 
Et, à la même journaliste qui lui demandait encore s’il n’envisageait pas de se rendre en Algérie pour évoquer la question de la sécurité avec son homologue algérien, il rétorquait encore : «Ça ne va pas changer grand-chose, étant malade, il ne peut plus rien faire.»
Pour Soufiane Djilali, la vacuité de la présidence de la République est, si besoin est, dans le propos du Président français. Parlant de l’impact de l’exécution du ressortissant français par ses ravisseurs, Soufiane Djilali a considéré que c’est un coup dur pour la diplomatie algérienne et pour l’Algérie. 
«Elle a sonné le démenti à Ramtane Lamamra qui, il y a quelques jours, affirmait que l’Algérie est exportatrice de stabilité». 
Ceci avant de poser la question sur la déstabilisation d’institutions sécuritaires par la présidence de la République. «Pourquoi avoir fait cela, alors qu’il fallait les renforcer ?»

L’ICS n’est pas une alliance électorale
Le président de Jil Jadid s’est longuement étalé sur les activités de la CLTD et l’ICS. Il a expliqué que l’Instance de consultation et de suivi de l’opposition nationale n’est pas une alliance électorale et qu’elle n’a pas vocation de désigner une candidature unique. Selon Soufiane Djilali, elle est l’illustration de la maturation de l’opposition nationale qui peut constituer une alternative au système et à Bouteflika. Soufiane Djilali, qui a infirmé les rumeurs autour d’une prise de contact avec le pouvoir, a soutenu que le regroupement de l’opposition vise à assurer une transition apaisée. 
L’ICS, a-t-il expliqué, devra avoir un programme d’activité soutenu durant le mois d’octobre. «Chacun des membres de l’ICS qui organisera une activité verra la présence de l’ensemble des autres membres. Il n’est pas exclu aussi qu’il y ait des actions de contestation. Le principe est acquis. Ces actions seront menées par les responsables politiques», a affirmé Soufiane Djilali qui informera également de la rencontre de l’ICS dans 3 mois. 
Le président de Jil Jadid a réitéré la résolution de l’ICS s’agissant de l’étranglement des journaux par le sevrage publicitaire. Il a également dénoncé la nomination d’un partisan et qui n’a aucun CV réaliste à proposer à la corporation à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel. 
«C’est ce même Miloud Chorfi qui déclarait que la fraude électorale de 1997 a sauvé le pays. Il n’a point le profil pour une telle charge institutionnelle.»
S. A. I.

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Actualités : 

Le 27 septembre 1997, furent sauvagement assassinées les 11 enseignantes et leur collègue dans la localité de Aïn Aden, dans la daïra de Sfisef alors qu’elles rentraient à bord d’un Karsan, sous le regard atterré du chauffeur, épargné pour pouvoir relater la scène d’horreur à laquelle il a assisté impuissant.
Depuis, la petite localité de Aïn Aden encore, sous le choc au jour d’aujourd’hui, a pu panser ses plaies. Dans la matinée du samedi dernier correspondant au 27 septembre, les autorités de Sidi-Bel-Abbès ont commémoré le 17e anniversaire de l’assassinat des 11 enseignantes froidement égorgées ainsi que leur collègue par une horde de terroristes, qui écumait la région, alors qu’elles avaient terminé leur journée de travail et rentraient à bord d’un Karsan vers Sfisef où habitait la plupart d’entre elles. Ce jour-là, étrangement, toute la région de Sidi-Bel-Abbès a vécu au même moment que leur assassinat un déluge avec un orage et des pluies diluviennes que rien n’annonçait une demi-heure avant, et qui se voulaient comme des cris de révolte de la nature face à ces crimes innommables. Pour commémorer ce jour gravé à jamais dans la mémoire des Belabbésiens et comme d’usage, les autorités, à savoir le wali, le chef de daïra de Sfisef, le P/APC de Sfisef, le P/APW, le sénateur, les députés et les membres de la commission de sécurité se sont rendus sur les lieux-mêmes de leur assassinat, situés sur la route reliant la localité d’Aïn Aden à celle de Sfisef où a été érigée une stèle en leurs mémoires.
Les familles des victimes étaient là. Ce fut un moment éprouvant pour ces dernières. L’horreur était dans toutes les mémoires. Après un moment de recueillement, le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied de la stèle, la Fatiha a été récitée par les personnes présentes.
Puis, la procession s’est rendue au cimetière où reposent les 12 victimes dont un enseignant avant de se diriger vers l’APC où une salle a été mise à la disposition des familles des victimes qui ont saisi l’occasion pour faire part de leurs préoccupations qui un logement, qui un emploi, qui une aide dans certaines démarches administratives et autres demandes.
Le chef de daïra de Sfisef, que nous avons eu au téléphone, a évoqué les préoccupations des ayants droit, déclarant que leur prise en charge est étudiée et effective au cas par cas.
A la fin de la cérémonie qui était empreinte de beaucoup de douleur et d’émotion, les familles rassurées sur leur devenir ont quitté la salle.
A. M.

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Actualités : 

Un tribunal américain a jugé, lundi dernier, la banque privée Arab Bank, PLC, coupable de financement du terrorisme. Etablissement bancaire arabe de premier plan, basé à Amman en Jordanie, Arab Bank est accusée d’avoir facilité l’organisation d’attentats-suicide. 
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)
Selon le jugement rendu par un tribunal de Brooklyn (sud de New-York), la banque a facilité l’organisation de plusieurs attentats meurtriers en Israel et dans les territoires palestiniens durant la deuxième Intifada, au début des années 2000. 
Un jugement inédit, l’institution financière subissant une condamnation civile aux Etats-Unis, après dix ans d’instruction. A l’issue d’un mois de procès et de deux jours de délibérations, un jury populaire a répondu par l’affirmative à 24 chefs d’accusations retenus contre l’établissement financier. 
Quelque 300 Américains, victimes ou ayants-droit de victimes d'une vingtaine d’attentats commis entre 2001 et 2004 poursuivent Arab Bank depuis 2004 et l’accusent d’avoir facilité le transfert de fonds effectué par des membres du Hamas, soupçonnés d’être impliqués dans les attaques qualifiées de terrorisme. 
La banque jordanienne a, d’après le tribunal, permis en toute connaissance de cause au mouvement palestinien de verser de l’argent à l’organisation caritative Saudi Committee. Une ONG qui aurait, d’après les plaignants, reversé 5 300 dollars à chacune des familles des auteurs d’attentats-suicide. 
Pour en arriver à cette condamnation, l’accusation a dû convaincre les jurés que le Hamas était bien responsable des attentats en question et que le rôle de la banque était essentiel dans leur organisation. 
Un autre procès, distinct, doit se tenir pour évaluer le montant des dommages et intérêts à payer. Les familles des victimes reclament un milliard de dollars. Un jugement qui porte un sérieux coup à la réputation d’Arab Bank, la première banque privée arabe et qui gère des actifs de 46 milliards de dollars, disposant de quelque 600 agences dans une trentaine de pays et dont le bénéfice net a progressé de 7% durant le premier semestre 2014. 
Une décision judiciaire que la banque jordanienne a qualifié de «simulacre de justice». Certes, ses avocats ont plaidé que la banque avait autorisé des transactions pour des personnes qui ne figuraient sur aucune liste de terroristes. 
«L’accusation laisse entendre que des entreprises privées, comme des banques, devraient décider qui est terroriste et qui n’en est pas un», a argué l’avocat d'Arab Bank pendant le procès. Pour lui, cette responsabilité n’incombe qu’aux gouvernements. 
La banque étudie l’opportunité d’interjeter l’appel. Ce faisant, ce jugement risque d’amener les banques du monde entier à réfléchir avant d’accepter une quelconque transaction financière dont l’intégrité reste incertaine. 
Or, Arab Bank, qui est présente en Algérie depuis plusieurs années et dispose d’un réseau assez modeste, est active notamment dans le financement d’opérations internationales. 
Or, des transactions commerciales couvertes par la succursale algérienne risquent d’être contraintes. 
En outre, et dans la mesure où la Banque d’Algérie a renforcé ses dispositifs de surveillance et contrôle bancaire et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. 
En outre, les banques algériennes sont indirectement tenues de se conformer à la réglementation américaine en matière de lutte contre l’évasion fiscale et le financement du terrorisme. 
Notons toutefois que la direction générale de la succursale algérienne n’a pas voulu faire de commentaires.
C. B.

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Sports
	HANDBALL Championnat national «Excellence» Messieurs (4e journée) La décantation prend forme
	USM BLIDA Les Blidéens chassent enfin la poisse
	Depuis le début de la saison Broos, quatrième entraîneur à quitter son poste
	JS Kabylie Menad revient
	La presse en deuil Notre Ami Berkane Mohamed nous quitte
	CAN-2015 (qualification) Malawi-Algérie Le Kamazu Stadium de Blantyre bientôt démoli
	Ligue des Champions d’Afrique (Demi-finale retour)  Cet après-midi à 14h au stade Mazembe à Kamalondo, TP MAZEMBE (RD Congo) - ES SETIF L’entente en opération commando à Lubumbashi

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Sports : Ligue des Champions d’Afrique (Demi-finale retour) 
Cet après-midi à 14h au stade Mazembe à Kamalondo, TP MAZEMBE (RD Congo) - ES SETIF
L’entente en opération commando à Lubumbashi

L’Entente de Sétif, représentant du football national dans les compétitions africaines, aura la lourde tâche d’aller affronter en match retour de la demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique la redoutable formation de la République du Congo, le Tout Puissant Mazembe (TPM).
Les poulains du coach Kheïreddine Madoui ont l’avantage des deux buts marqués lors du match aller disputé il y a une semaine au stade du 8-Mai-45. Cependant ayant encaissé un but à domicile, ce score reste insuffisant quand on connaît la valeur de l’équipe adverse et les conditions de la rencontre de ce dimanche à Lubumbashi. Mais les partenaires du chevronné Abdelmalek Ziaya ont démontré qu’ils sont capables d’affronter les grandes équipes du continent. La mission de préserver l’acquis de la première phase sera difficile, mais la qualification des Noir et Blanc n’est pas impossible. Défendre l’acquis de Sétif ne veut absolument pas dire se cantonner en défense. Cela faciliterait la tâche aux joueurs du TP Mazembe, des abonnés de la compétition continentale. La meilleure façon donc de se protéger est d’attaquer et surtout avoir une très bonne condition physique. Il appartient donc à notre représentant de se soucier autant de préserver ses filets que d’attaquer avec toute la conviction requise. Il lui est important voire impératif de marquer à Lubumbashi. L’entraîneur de l’ESS en est conscient et ne tombera certainement pas dans le piège de la défense à outrance. Il dispose d’un groupe homogène et discipliné. C’est un atout que Kheïreddine Madoui doit exploiter. Pareil objectif est dans ses cordes surtout que la défense des Congolais est bien prenable ; les Sétifiens, pour pouvoir obtenir gain de cause, doivent faire preuve d’abord de solidité mentale. Ils en auront, en effet, fort besoin pour pouvoir soutenir sans ambages l’ambiance surchauffée du stade qui sera, à l’occasion, envahi par des milliers de supporters des plus bruyants. Ils auront aussi besoin de réussite tactique à tous les niveaux du jeu et de constante présence d’esprit puisque ce genre de match à gros enjeux peut balancer d’un côté ou de l’autre sur un simple détail.

Des Congolais déterminés
De leur côté, les Congolais, qui évolueront dans leur stade de Kamalondo, appelé communément «la marmite», sont déterminés à renverser la vapeur et faire un résultat positif qui les propulsera en finale de la 18e édition de la Ligue des champions de la CAF. Le Mazembe aura également le soutien inconditionnel des 18 000 supporters, tous acquis à la cause des Corbeaux avec leur chanson fétiche «Tubawuwe eeh, tubawuwe eeh, qui signifie tuons-les et dépeçons-les». Comme l’ont indiqué les différents journaux congolais parus hier.
Pour sa part, l’entraîneur du TPM, Patrice Carteron, croit inéluctablement aux chances de son équipe pour remporter cette rencontre ô combien difficile pour les deux formations. Il a même déclaré, lors d’un point de presse organisé avant-hier, que ses joueurs se doivent même de mourir sur le terrain. L’Entente sportive sétifienne est une équipe qui a du mal à faire le jeu, qui est plutôt à l’aise en contre. Elle joue de la même façon à domicile qu’à l’extérieur avec un bloc défensif consistant qui se contente de contre-attaquer. Ce n’est pas le même visage que celui de l’équipe qu’on avait affrontée la saison passée… Pour battre cette équipe de Sétif, on doit continuer à être en progrès dans la conservation de la balle. A l’aller, on était quasiment entre 60 et 70% à l’extérieur, ça nous avait permis d’avoir de grosses occasions sur l’ensemble du match. Il faudra maintenir et conforter cette possession de balle, pourquoi pas l’amplifier. Par contre, il faudra être beaucoup plus tueur dans les zones de vérité. On a eu un comportement défensif très moyen au match aller, on a, selon moi, payé la semaine des matches internationaux, les joueurs sont rentrés dans un état lamentable. On l’a vu une semaine plus tôt lors de notre match amical face à Don Bosco où ils n’étaient pas prêts physiquement… Je sais qu’ils seront beaucoup mieux après le match de Sétif et donc prêts ce dimanche. Surtout ne pas rater trop d’occasions. Ce n’est pas normal d’avoir le relâchement après les buts qu’on marque, on a parlé avec les joueurs cette semaine sur cet aspect. On est capable de faire de grandes choses, on se doit même de mourir sur le terrain dimanche. On doit se qualifier et offrir à nos supporteurs cette finale et puis on aura encore un mois pour améliorer ce qui doit l’être. On doit tout donner sans se préoccuper des forces de notre adversaire, ne compter que sur nos forces et on en a beaucoup. On est souvent capable de faire de très bonnes choses à domicile, on doit être inspiré dimanche et faire un grand match.» Les coéquipiers de Sofiane Khedaïria sont donc avertis de ce qui les attend tout à l’heure à Lubumbashi. Les Sétifiens sont capables de revenir avec une qualification en poche s’ils arrivent à se concentrer sur le match et faire preuve d’une discipline tactique et d’une détermination pour vaincre. Toutes les motivations sont là pour une réussite. Pourvu que l’arbitrage ne fasse pas des siennes ! Notons qu’un trio d'arbitres égyptiens dirigé par Djihad Gricha a été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) pour officier cette demi-finale retour de la Ligue des champions d'Afrique. Il sera assisté d’Aymen Djich et Abou Essadat, alors que le quatrième arbitre sera également un Egyptien, en la personne de Mahmoud El Benna.
Imed Sellami

Akram Djahnit (attaquant de l’ESS) :
«Pas question de penser à la défensive»

Le Soir d’Algérie : En se contentant d’une victoire sur le score de 2 à 1, le match retour s’annonce dur pour vous, comment comptez-vous vous y prendre pour l’obtention du billet qualificatif pour la finale ?
Akram Djahnit : Le retour n’est pas aisé, certes, mais nous saurons nous tirer d’affaire comme nous l’avons toujours fait par le passé. Nous possédons suffisamment d’expérience en effet pour réaliser notre objectif malgré la valeur du TP Mazembe et en dépit de l’ambiance difficile qui nous attend au stade Mazembe à Kamalondo.

L’adversaire, cependant, ne l’entend pas de cette oreille et il misera sur l’avantage du terrain et le soutien de son nombreux public pour réaliser son objectif.
Nous sommes habitués à des ambiances aussi surchauffées que celle qui prévaudra au stade de Mazembe. Ce genre de facteur ne sera pas par conséquent d’un grand apport. L’essentiel est que nous évoluons sur notre vrai registre pour réussir notre pari. Nous n’allons pas nous cantonner en défense, c’est hors de question. Nous allons jouer pour marquer des buts.

Quelle idée précise, maintenant, avez-vous sur le TP Mazembe ?
C’est un client sérieux et comment ne le serait-il avec pas moins de onze internationaux de diverses nationalités dans ses rangs. Mazembe est redoutable en attaque mais sa défense présente quelques carences notamment au niveau de ses flancs que nous allons tenter d’exploiter convenablement.
Propos recueillis par I. S.

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Sports : HANDBALL
Championnat national «Excellence» Messieurs (4e journée)
La décantation prend forme

Effectivement, les résultats enregistrés lors cette quatrième journée du championnat national «Excellence» messieurs ont engendré un début de décantation dans chacun des deux groupes sans oublier de mettre en exergue quatre succès en déplacement.
Dans le groupe A, profitant de l’exemption du coleader, à savoir la formation de Skikda, l’autre colocataire de la première loge qui était le Mouloudia de Saïda se retrouve en solo, le chef de file du peloton après sa belle victoire en dehors de ses bases.
En effet, les Saïdis, sous la férule du duo de toujours Dahmani-Boutaleb sont allés au sud, plus exactement à El-Oued s’imposer logiquement malgré la bonne réplique des locaux. A quelques jours de sa demi-finale de la coupe d’Algérie, face aux Pétroliers, l’ambiance est au beau fixe chez les protégés de Nouar Brahim.Concernant ces mêmes Pétroliers, le moral y est fort après leur beau succès, face aux El Biarois, dans ce classique derby de la capitale. Ces deux points engrangés leur permettent de rejoindre les Skikdis à la deuxième place. En accueillant leurs hôtes venus de Tadjenanet, les gars de Mila ont réussi à enregistrer leur premier succès de cet exercice après trois ratages. Cela leur permet de remonter au classement, laissant derrière eux leurs adversaires du jour et les El Biarois.
Au niveau de la poule B, les gars d’Aïn-Touta semblent irrésistibles après leur quatrième victoire pour autant de matches joués. En s’imposant à Boufarik, les Auressiens consolident leur fauteuil de leader, laissant leurs dauphins à deux longueurs derrière eux. Mais en cette étape, il y a un nouveau dauphin, ayant pour dénomination, le Chabab de Baraki. Cette formation, en s’imposant à Maghnia, profite que Bordj-Bou-Arréridj ait été exempté pour occuper en solo, la deuxième place. Avec cette quatrième défaite de suite, les gars de Maghnia semblent dépassés par le rythme de la compétition. Il faudrait que le coach secoue ses éléments pour retrouver leurs allants de la précédente saison. Ce même constat sied si bien au Mouloudia d’Oran qui cumule les défaites, lui engendrant une peu reluisante position de colanterne rouge en compagnie du Sept de Maghnia. 
H. C.

Résultats techniques

Groupe A
HBC El-Biar-GS Pétroliers 21-30
CRB Mila-MB Tadjenanet 22-21
O El-Oued-MC Saïda 26-33
Exempt : JSE Skikda

 

Groupe B
O Maghnia-CRB Baraki 19-26
GS Boufarik-ES Aïn-Touta 26-29
Chelghoum Laïd-MC Oran 26-21
Exempt : CR Bordj Bou-Arréridj

 

Championnat Nationale 1 Messieurs (2e journée)
Résultats techniques

Groupe A
JS Arzew-O M’sila 22-21
HC Souk-Ahras-WAB Ouargla (Forfait du HCSA)
IC Ouargla-NRB Touggourt 28-28
NADIT Alger-ES Arzew 19-21

 

Groupe B
NRB Djemila-WO Rouiba 24-20
R El Arrouch-CRBEE Alger-Centre 25-28
MAJD Blida-JS Kabylie 28-24
Exempt : AB Barika

 

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Monsieur Gouri et plus si affinités !

Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com

Football. Christian Gourcuff annule tous les stages en… … Altitude ! Qu’est-ce qui empêcherait l’émir des «Soldats du Califat» d’être reçu au Palais d’El-Mouradia ? Ne me demandez pas la date de cet évènement, je suis incapable de vous la communiquer. Du moins de manière précise. Demain lundi, sûrement pas. C’est trop frais. Après-demain mardi, ce n’est pas sûr. Mais dans un «certain temps» comme dirait Fernand Reynaud, pourquoi pas ? Je ne vois rien qui interdirait un tel déplacement. Les Soldats du Califat ont tué un étranger dans des conditions atroces ? Et alors ? Les troupes de Madani Mezrag et de Hassan Hattab aussi ! En vérité, nous nous inventons presque des sommets (si j’ose dire !) dans l’horreur, alors que tous les sommets ont déjà été atteints, dépassés et vaincus. Tout comme le terroriste Mezrag est devenu Monsieur Madani Mezrag reçu en grande pompe à El-Mouradia, avec, s’il vous plaît, le salut de la Garde républicaine en prime, pourquoi m’interdirais-je de donner du Monsieur à Gouri ? Le fait que celui-ci n’ait pas dépassé le palier 5 du primaire, comme le révélait mon journal en Une hier, samedi ? Pfutt ! Je rappelle aux amnésiques que moult Unes de quotidiens sérieux insistaient déjà, à l’époque sur le métier de Abdelhak Layada, tôlier de son état. Ça n’a pas empêché ce carrossier de rouler… carrosse à l’enterrement de Smaïn Lamari, entouré de hautes personnalités du régime qui discutaient avec lui comme on viendrait quémander quelques bribes de paroles aux pieds d’une star d’Hollywood. Alors, oui ! «Monsieur Gouri», ça viendra. Sauf bien sûr s’il est abattu entre-temps. Tant pis alors pour feu Gouri, on donnera du Monsieur à son remplaçant, comme on a procédé avec les successeurs de Zitouni ou de Zouabri. On a tort de penser qu’il n’y a pas pis que la décapitation d’un quinquagénaire français guide de montagne. Si ! Il y a bien pis ! Il y a l’oubli de cet acte ignoble. Et l’oubli, c’est un peu comme une scène de crime dont on confierait l’analyse et le décryptage au criminel. Je ne peux pas décemment, totalement et efficacement accompagner le chœur des «effarés» du terrorisme en septembre 2014. Je suis encore pris, bien trop pris par les excuses et les tombereaux de pardon que je déverse tous les jours depuis plus de vingt ans sur les tombes des martyrs dont nous avons trahi la mémoire, à qui nous avons fait de fausses promesses. Désolé, mais aujourd’hui, je ne puis plus mentir aux morts et leur jurer justice. Comment le pourrais-je encore alors que demain, lundi, mardi ou un peu plus tard, Monsieur Gouri sera reçu au Palais pour donner son avis sur le prochain remaniement du gouvernement et sur le nom du futur ministre de la… justice ? Je peux juste fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.