272-/-actualites du jeudi 01 octobre 2015
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L'info en continu
Le général Benhadid arrêté Le général à la retraite Hocine Benhadid a été interpellé hier en fin de journée par des gendarmes qui... |
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Douche froide pour les souscripteurs
La seconde tranche devait être de l’ordre de 500 000 DA, comme cela a été le cas lors du premier versement.
Quand les chaînes algériennes se vautrent dans le populisme
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Actualité
Le général Benhadid arrêté
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Culture
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Les motifs de l’interpellation restent inconnus
Le général Benhadid arrêté
le 01.10.15 | 10h00
Le général à la retraite Hocine Benhadid a été interpellé hier en fin de journée par des gendarmes qui lui ont juste signifié qu’ils avaient reçu des ordres pour l’arrêter. Pour rappel, dans une interview accordée à Radio M, du site Maghreb Emergent, il y a deux semaines, l’ancien patron de la 8e Brigade blindée avait porté de graves accusations contre l’actuel chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, contre Saïd Bouteflika et contre Ali Haddad.
Le général à la retraite, Hocine Benhadid, a été interpellé mercredi en fin de journée par des gendarmes et des policiers. «Je suis cerné de partout par des véhicules 4X4 de la police et de la gendarmerie», a-t-il indiqué à El Watan, ajoutant que les gendarmes lui ont signifié qu’ils avaient des «ordres pour l’arrêter».
Vers 18h, le général à la retraite, conduit par son chauffeur, avait un rendez-vous médical. «A la sortie de Ben Aknoun, où habite Benhadid, nous avons été braqués par plusieurs véhicules de la police et de la gendarmerie», témoigne son ami et chauffeur A. Pour raison de santé, l’ex-général ne pouvait conduire. «Ils m’ont relâché, mais ils ont pris M. Benhadid», poursuit le chauffeur. «Ils m’emmènent vers la brigade de gendarmerie de Chéraga (ouest d’Alger), mais ils ne veulent pas m’expliquer les motifs de cette interpellation», a ajouté l’ex-général. A 21h, selon nos informations, il se trouvait à la brigade de Chéraga.
Pour rappel, dans une interview accordée à Radio M, du site Maghreb Emergent, il y a deux semaines, l’ancien patron de la 8e Brigade blindée avait porté de graves accusations contre l’actuel chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, contre Saïd Bouteflika et contre Ali Haddad. Ce dernier, président du FCE, a même décidé de porter plainte contre Hocine Benhadid. «Mais la nature de l’arrestation, musclée et expéditive, contre un ex-général malade et affaibli, ne peut provenir que du chef d’état-major, M. Gaïd Salah, juge une source proche de la Présidence. Benhadid a quand même appelé dans cette interview avec Radio M à renverser Gaïd Salah et le président de la République.».
«Il est inadmissible qu’un ancien patron de la lutte antiterroriste, un gradé aux diplômes et aux décorations impressionnantes soit traité comme un délinquant», a réagi un général à la retraite qui a servi avec Benhadid à Béchar dans les années 1990. «Benhadid a dépassé les limites, il a diffamé le chef d’état-major, ce qui est très grave pour un gradé comme lui, insiste un conseiller du président Bouteflika joint mercredi soir par téléphone. Il a même appelé à renverser le président dans l’interview à Radio M. Pour nous, c’est impardonnable, et c’est la voie directe pour le tribunal militaire de Blida.»
Adlène Meddi
l’ENPI exige le versement d’un million de dinars au titre de la deuxième tranche du LPP
Douche froide pour les souscripteurs
le 01.10.15 | 10h00
La seconde tranche devait être de l’ordre de 500 000 DA, comme cela a été le cas lors du premier versement.
La deuxième tranche que les quelque 49 000 souscripteurs au programme Logement public promotionnel (LPP) devront payer s’élèvera à un million de dinars. «Nous allons mettre en ligne dès le mois d’octobre, à une date qu’il reste à préciser, notre nouveau site web, via lequel les acquéreurs pourront choisir le site de leur logement. Nous demanderons aux souscripteurs ayant payé la première tranche de confirmer certaines informations avant de leur attribuer des mots de passe et des numéros d’identification. Par la suite, des ordres de versement pour la deuxième tranche seront délivrés aux futurs bénéficiaires. Celle-ci s’élève à un million de dinars», a annoncé Mohamed Belhadi, PDG de l’Entreprise national de promotion immobilière (ENPI), hier, sur les ondes de la Chaîne 3.
Cette tranche devait pourtant être de l’ordre de 500 000 DA, comme cela a été le cas lors du premier versement. «C’est une opération commerciale et l’effort de l’Etat s’est déjà manifesté dans le prix du terrain, qui n’est pas cédé à son véritable prix. C’est donc tranché. Et un million de dinars, qu’est-ce que cela représente face au prix total du logement ?», a-t-il argué. Ce qui n’a pas manqué d’en étonner plus d’un, et les réactions des souscripteurs ne se sont pas faites attendre. Sur le site web du Collectif des souscripteurs LPP (CSLPP) ou encore sur sa page facebook, les commentaires sont tous à la colère et à la déception.
«Nous sommes choqués par cette déclaration», affirme ainsi tout de go Fayçal Seraï, chargé de la communication au CSLPP. «Lorsque nous avons effectué le versement de la première tranche, en février 2014, on nous avait assuré que la deuxième tranche serait du même montant, soit 500 000 DA», explique-t-il. «De même, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a, dans sa dernière déclaration à ce sujet, évoqué une deuxième tranche de 500 000 DA. Cela date du 20 mai 2015», rappelle M. Seraï, qui s’interroge sur «ce qui est arrivé pour que, subitement, les discours changent ainsi du tout au tout».
Satisfaire la demande
D’autant plus que M. Belhadi a martelé, durant son passage radiophonique, que ce programme ne pouvait pas être touché par la situation économique que traverse actuellement le pays. Et à quelques jours de cette échéance, les acheteurs potentiels ne savent plus à quel saint se vouer et comment réunir une telle somme en si peu de temps.
«La rue et les pneus»
«Les diverses réactions des souscripteurs sont claires : ils sont en colère et refusent totalement qu’on les mette ainsi devant le fait accompli. Ils évoquent clairement un désistement massif, un boycott de ces différentes opérations, ou encore le recours à la protestation», relate le membre du CSLPP.
«Depuis le lancement de cette opération, nous allons de surprise en surprise, de déconvenue en déconvenue. Tout a été fait dans le ‘bricolage’ et l’improvisation la plus totale», estime-t-il. Car ce n’est pas l’unique grief nourri par les acquéreurs LPP. «Nous sommes aussi très étonnés par l’augmentation soudaine du prix du mètre carré.
En quelques semaines, les tarifs sont passés de 80 000 DA le mètre carré à 95 000. Même si l’on inclut divers paramètres dont l’augmentation du prix des matériaux ou autre dévaluation du dinar, une réévaluation de 15 000 DA est tout même excessive», s’indigne le CSLPP. L’une des autres failles dans cette opération, selon le CSLPP, est le critère retenu pour la sélection d’accès aux sites choisis. «Premier inscrit, premier servi. Le critère le plus logique dans l’attribution des choix de site est la date du versement», a ainsi annoncé M. Belhadi.
Ce qui n’a rien de «logique», selon M. Seraï. «Satisfaire les demandes selon la chronologie de paiement est une injustice, car de nombreux souscripteurs qui se sont inscrits à ce programme en premier n’ont, par exemple, reçu leur ordre de versement qu’en retard à cause des délais de la poste. Il serait préférable, selon nous, de prendre en compte la date d’inscription comme référent», suggère le CSLPP. En attendant d’y voir plus clair, les souscripteurs tentent de réfléchir à la conduite à adopter. «Le comité du collectif compte se réunir afin de décider des actions idoines à mener», annonce M. Seraï, qui espère ainsi pouvoir contenir les membres qui appellent à «sortir dans la rue et brûler des pneus».
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Ecologie : Ségolène Royal demain à Alger
le 01.10.15 | 10h00
La ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Mme Ségolène Royal, sera demain à Alger pour une visite de deux jours, à l’invitation de Abdelwahab Nouri, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement.
«Ce déplacement a pour objectif de resserrer encore les liens entre les deux pays et participe d’une démarche d’approfondissement des relations bilatérales», lit-on dans un communiqué de presse rendu public, hier, par l’ambassade de France à Alger. La visite de Ségolène Royal en Algérie s’inscrit, ajoute-t-on, «dans la continuité de la visite de travail du président Hollande au mois de juin dernier et des nombreuses rencontres ministérielles, en France comme en Algérie, et dans la perspective de la prochaine réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau, qui doit avoir lieu à Alger en début d’année prochaine».
Ce déplacement, le premier du genre pour la ministre française, «marque en outre la volonté de la France et de l’Algérie d’approfondir leur concertation en matière d’environnement à l’approche de la Conférence de Paris sur le climat (ou COP 21), événement majeur que Paris organisera dans quelques semaines», souligne-t-on dans le même communiqué. La visite de Mme Royal permettra aussi aux deux pays de repenser les partenariats productifs franco-algériens à l’aune des nouvelles exigences environnementales. Durant son séjour, Mme Royal sera reçue par de nombreuses personnalités algériennes. Elle rencontrera des ONG actives dans le domaine du développement durable et visitera une usine de traitement des eaux.
R. P.
Le diplomate est reçu régulièrement par le Président
Quand Bouteflika «exploite» l’aura de Lakhdar Brahimi
le 01.10.15 | 10h00
Lakhdar Brahimi est devenu, en quelques mois, un des porte-voix de Abdelaziz Bouteflika. A chacune de ses visites au pays, l’ancien envoyé spécial des Nations unies en Syrie fait escale chez le chef de l’Etat. Et sans qu’un agenda international le justifie, la visite «amicale» du diplomate chevronné au vieux Président devient, pour les médias publics, un événement qui ouvre même le journal du soir de la télévision publique.
Mardi dernier, pour la énième fois, Lakhdar Brahimi a partagé un thé avec Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence, à Zeralda, sur la côte ouest d’Alger. Après des images – sans le son – montrant les deux hommes conversant, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’emploie, à la sortie de l’audience, à faire une déclaration aux médias publics dans laquelle on entend les mêmes phrases.
«Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Brahimi a indiqué que l’entretien qu’il a eu avec le président Bouteflika a porté sur la situation dans la région du Sahel, dans le continent africain, notamment en Libye, ainsi qu’en Syrie, en Irak et en Iran», écrit l’agence APS, qui poursuit : «Je sais personnellement ce qui se passe dans le monde et dans la région en particulier,» a en outre affirmé l’ancien diplomate algérien. Pourtant, selon l’entourage de l’ancien diplomate, la visite a «un caractère strictement amical». Des proches de l’ancien ministre des Affaires étrangères ont affirmé que Brahimi «se sent gêné de refuser une invitation» du chef de l’Etat. «Il ne peut pas non plus refuser une déclaration à la télévision, qui est embarquée sans le consulter», ajoutent nos sources.
Ces dernières précisent d’ailleurs que c’est à la demande de la présidence de la République que la télévision et les médias publics assistent à une rencontre qui devrait, en principe, être seulement amicale. D’autres sources diplomatiques indiquent que Abdelaziz Bouteflika «utilise l’aura dont dispose Lakhdar Brahimi auprès de dirigeants occidentaux et des émirs du Golfe. Il en fait donc une sorte d’émissaire». «Il utilise son image. La preuve ? Les deux hommes n’ont jamais été réellement amis du temps où Bouteflika était ministre des Affaires étrangères», témoigne un ancien ministre qui a connu les deux hommes.
Ce dernier raconte que «les deux anciens chefs de la diplomatie se sont rapprochés lors de la première maladie de Bouteflika. Ce dernier aurait pensé à Lakhdar Brahimi pour lui succéder au cas où il serait incapable de terminer son mandat». Mais entre-temps, trois mandats se sont écoulés. Et la maladie de Bouteflika l’a rapproché de Brahimi, dont les visites deviennent une occasion pour apparaître à la télévision.
D’autres voix – à l’image de l’ancien ambassadeur et ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi – pensent que l’exploitation, par le chef de l’Etat, de ces visites de Lakhdar Brahimi, vient du fait que Abdelaziz Bouteflika «n’a pas d’agenda ni national ni international». «L’Algérie est sous-représentée diplomatiquement au niveau du chef de l’Etat. Bouteflika n’assiste plus aux rencontres internationales. Pour faire semblant, il reçoit des personnalités», dit-il, en donnant l’exemple de l’Assemblée générale des Nations unies à laquelle le chef de l’Etat n’assiste pas. Et elle n’est ni la première ni la dernière.
Ali Boukhlef
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Le diplomate est reçu régulièrement par le Président
Quand Bouteflika «exploite» l’aura de Lakhdar Brahimi
le 01.10.15 | 10h00
Lakhdar Brahimi est devenu, en quelques mois, un des porte-voix de Abdelaziz Bouteflika. A chacune de ses visites au pays, l’ancien envoyé spécial des Nations unies en Syrie fait escale chez le chef de l’Etat. Et sans qu’un agenda international le justifie, la visite «amicale» du diplomate chevronné au vieux Président devient, pour les médias publics, un événement qui ouvre même le journal du soir de la télévision publique.
Mardi dernier, pour la énième fois, Lakhdar Brahimi a partagé un thé avec Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence, à Zeralda, sur la côte ouest d’Alger. Après des images – sans le son – montrant les deux hommes conversant, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’emploie, à la sortie de l’audience, à faire une déclaration aux médias publics dans laquelle on entend les mêmes phrases.
«Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Brahimi a indiqué que l’entretien qu’il a eu avec le président Bouteflika a porté sur la situation dans la région du Sahel, dans le continent africain, notamment en Libye, ainsi qu’en Syrie, en Irak et en Iran», écrit l’agence APS, qui poursuit : «Je sais personnellement ce qui se passe dans le monde et dans la région en particulier,» a en outre affirmé l’ancien diplomate algérien. Pourtant, selon l’entourage de l’ancien diplomate, la visite a «un caractère strictement amical». Des proches de l’ancien ministre des Affaires étrangères ont affirmé que Brahimi «se sent gêné de refuser une invitation» du chef de l’Etat. «Il ne peut pas non plus refuser une déclaration à la télévision, qui est embarquée sans le consulter», ajoutent nos sources.
Ces dernières précisent d’ailleurs que c’est à la demande de la présidence de la République que la télévision et les médias publics assistent à une rencontre qui devrait, en principe, être seulement amicale. D’autres sources diplomatiques indiquent que Abdelaziz Bouteflika «utilise l’aura dont dispose Lakhdar Brahimi auprès de dirigeants occidentaux et des émirs du Golfe. Il en fait donc une sorte d’émissaire». «Il utilise son image. La preuve ? Les deux hommes n’ont jamais été réellement amis du temps où Bouteflika était ministre des Affaires étrangères», témoigne un ancien ministre qui a connu les deux hommes.
Ce dernier raconte que «les deux anciens chefs de la diplomatie se sont rapprochés lors de la première maladie de Bouteflika. Ce dernier aurait pensé à Lakhdar Brahimi pour lui succéder au cas où il serait incapable de terminer son mandat». Mais entre-temps, trois mandats se sont écoulés. Et la maladie de Bouteflika l’a rapproché de Brahimi, dont les visites deviennent une occasion pour apparaître à la télévision.
D’autres voix – à l’image de l’ancien ambassadeur et ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi – pensent que l’exploitation, par le chef de l’Etat, de ces visites de Lakhdar Brahimi, vient du fait que Abdelaziz Bouteflika «n’a pas d’agenda ni national ni international». «L’Algérie est sous-représentée diplomatiquement au niveau du chef de l’Etat. Bouteflika n’assiste plus aux rencontres internationales. Pour faire semblant, il reçoit des personnalités», dit-il, en donnant l’exemple de l’Assemblée générale des Nations unies à laquelle le chef de l’Etat n’assiste pas. Et elle n’est ni la première ni la dernière.
Ali Boukhlef
FAF : journalistes blacklistés, une dérive de trop
le 01.10.15 | 10h00
Deux journalistes ont été interdits d’accés à la conférence de presse animée par le sélectionneur Christian Gourcuff, hier, au stade du 5 Juillet. Blacklistés par la Fédération, les deux confrères n’ont pas été autorisés à accéder à la salle de conférences pour couvrir le rendez-vous que le patron des Verts a fixé aux journalistes. C’est un précédent grave et inacceptable. C’est une atteinte inadmissible à l’exercice de la profession et au droit d’informer consacrés par la Loi fondamentale, la Constitution. Rien ne peut justifier une telle décision.
Cette dérive ne peut être couverte par le silence. La méthode employée pour «punir» des journalistes pour des écrits est aux antipodes des discours vertueux prononcés à satiété pour amuser la galerie. Qui peut s’arroger le droit d’interdire à un journaliste d’exercer son métier au motif que ses écrits n’ont pas plu ? Personne ! La loi fixe les droits et devoirs des citoyens et doit rester la seule voie de recours de tous ceux qui s’estiment lésés, critiqués, diffamés.
La Fédération dispose de tous les moyens légaux pour se défendre lorsqu’elle juge qu’elle est injustement mise en cause. Le recours à l’interdiction d’autoriser des journalistes à couvrir une réunion publique est une faute grave qui écorne son aura, son image et son prestige. Cette pratique est dangereuse. Il faut la stopper immédiatement avant qu’elle ne produise ses effets néfastes sur la profession et les journalistes.
Ce singulier et malheureux épisode fera-t-il réagir le ministre de la Communication si prompt à clamer son engagement à défendre le droit à l’information bafoué, hier, au complexe du 5 Juillet ? Wait and see, comme dirait notre confrère britannique Andrew Jennings qu’un jour de 2002, Joseph Sepp Blatter a blacklisté à jamais des activités et manifestations organisées par la FIFA et qui, 13 ans plus tard, a contribué à faire chuter le vieux Valaisan de son piédestal à la faveur de son engagement jamais démenti à dénoncer les dérives du Suisse. Le temps lui a donné raison. Nul ne peut faire taire des journalistes qui ont pour comptable leur seule conscience.
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الخميس 01 أكتوبر 2015 م
الخميس 17 ذو الحجة 1436 ه
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