277-ACTUALITES Du Jeudi 29 Septembre 2016
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Jeudi 29 Septembre 2016
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L'info en continu
Accord historique à Alger L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins... |
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Des centaines de cas de brucellose et de leishmaniose enregistrés à Tébessa
498 cas de brucellose et 156 autres de leishmaniose cutanée ont été enregistrés depuis le début de...
Actualité
Accord historique à Alger
L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins...
La décision du gouvernement a vidé les établissements
Des dizaines de milliers d’enseignants ont fait leur demande de départ à la retraite anticipée. Le secteur de...
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Après une absence remarquée pendant tout l’été, Amar Saadani compte faire une rentrée fracassante.
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MOB - TP Mazembe : La programmation de la finale contestée
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International
Israël multiplie les crimes en Cisjordanie occupée
Bien qu’Israël ait enregistré quelques succès dans ce domaine, surtout dans la région d’El Qods, grâce...
L'armée syrienne avance dans Alep
L’armée syrienne a pris le contrôle d’un quartier rebelle du centre d’Alep après plusieurs jours d’intenses...
Culture
La légende contre l'oubli
Il avait 26 ans. Il avait une voix d’or. Il avait révolutionné le raï. Il avait déstabilisé l’establishment...
Vu à la télé : L'opposition, entre divergences et petits calculs
Médias : Décès de l'ancien directeur général de l'APS, Laïd Bici
le 28.09.16 | 10h00
L'ancien directeur général de l'APS, Laïd Bici, est décédé hier à Alger à l'âge de 72 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès de sa famille.
Le défunt tire sa révérence après un parcours professionnel riche, entamé à l'âge de 17 ans, alors qu'il suivait encore ses études universitaires. Il avait assuré au sein de l'APS plusieurs responsabilités, où il était directeur général à deux reprises au début des années 1990, directeur de l'information, comme il a eu à diriger différents services de l'Agence. Il a géré par ailleurs le bureau de l'APS au Koweït et il a été directeur de la communication à l'Assemblée populaire nationale (APN).
En plus d'être une personne humble, ses collègues et confrères journalistes lui reconnaissent des qualités morales et son abnégation dans l'exercice du métier, y compris durant les années difficiles de la décennie noire. Après son départ à la retraite de l'APS, Bici a repris du service au sein du quotidien arabophone El Ahdath, où il était directeur de la publication et où il assura pendant plusieurs années une chronique quotidienne. Natif d'El Oued, le défunt était père de six enfants.
APS
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L’Opep décide de réduire sa production
Accord historique à Alger
le 29.09.16 | 10h00
L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins âpres et très serrées. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit du premier accord de baisse de la production en huit ans.
L’accord était inespéré : l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) va réduire sa production d’environ 750 000 barils par jour. En effet, les membres de l’Organisation, qui se sont réunis hier à Alger, ont acquiescé à la proposition de l’Algérie qui plaidait pour l’impératif d’une baisse de la production afin de rétablir l’équilibre du marché qui, pendant plusieurs mois déjà, a rompu sous l’effet d’une offre abondante et d’une demande mondiale à la traîne.
Les pays membres de l’OPEP ont accepté de réduire leur production de brut d’environ 750 000 barils par jour, ce qui la ramènerait entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit d’un premier accord de baisse de la production en huit ans. L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins âpres et très serrées. Tout au long de la réunion, qui s’est terminée tard dans la soirée, le marché pétrolier était en pleine euphorie.
Négociations marathoniennes
La courbe des cours prédisait la venue d’un accord, ou du moins un accord de principe sous forme d’un engagement formel de tous les pays membres pour la réduction de la production. Cet engagement devrait être exécutable sous peu, soit dès le mois de novembre, à en croire certaines informations qui ont filtré peu avant la fin de la réunion.
Dans la foulée de cette annonce, les cours accentuaient les bénéfices à Londres et à New York, gagnant plus de deux dollars, alors qu’ils accusaient le coup, la veille, des suites de l’intransigeance iranienne face à l’impératif d’une baisse de l’offre de brut pour soutenir les prix. Mais tout n’était pas encore joué mardi, tard dans la soirée, l’Algérie s’investissait encore pleinement afin de converger les avis vers l’impératif de geler la production à des niveaux fixes.
A l’ouverture de la réunion informelle de l’OPEP, le président, Mohamed Salah Assada (Qatar), assurait que son organisation était «déterminée à ce que cette réunion sorte avec un message positif et convaincant». A ce propos, il a salué «les efforts exemplaires» consentis jusque-là pour tenter d’arriver à un consensus, évoquant de «nouveaux défis» qu’affronte l’OPEP «sur fond de spéculations alimentant le marché». Selon les termes de l’accord, la Libye et le Nigeria sont exempts de cette coupe dans la production eu égard aux troubles politiques auxquels les deux pays font face.
Quant aux Iraniens, qui défendaient bec et ongles, leur droit à recouvrer leur quota d’avant les sanctions occidentales, soit de 4 millions de barils/jour, ces derniers sont autorisés à porter leur production à la limite des 3,7 millions de barils/jour, soit une hausse de 100 000 barils/jour par rapport aux niveaux actuels. A travers cette coupe d’environ 750 000 barils par jour, l’OPEP espère éponger un tant soit peu une partie de l’excédent dont souffre le marché.
Les modalités d’application de cette décision devraient être annoncées lors de la prochaine réunion de l’OPEP, prévue fin novembre à Vienne. L’Algérie plaide pour la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation de la production de chacun des pays membres. Le mécanisme tend à instaurer une discipline parmi les membres de l’Organisation et lutter, par la même, contre la production informelle qui fait grimper l’offre effective de l’OPEP. Le suivi de l’accord dans son exécution paraît vital, aux yeux d’Alger, qui vient ainsi de réussir un pari qui était presque impossible.
Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, menait depuis quelques semaines des tractations ininterrompues auprès des différents membres de l’OPEP en vue de faire de la réunion d’Alger un succès. La perspective d’un consensus entre les 14 membres de l’OPEP s’est fortement amenuisée dès la veille en raison de désaccords entre l’Arabie Saoudite et l’Iran.
Le marché perdait l’espoir d’un quelconque compromis, alors que les responsables algériens tentaient encore, jusqu’à une heure tardive de la nuit de mardi, de concilier les frères ennemis, avons-nous appris de sources proches de la délégation algérienne. Les efforts se sont ainsi soldés par un accord que le marché ne voyait pourtant pas venir.
Ali Titouche
Charte pour la paix et la réconciliation nationale
Les familles des disparus réclament l’abrogation du texte
le 29.09.16 | 10h00
L’organisation SOS Disparus et le CFDA réclament l’abrogation de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Dans un communiqué rendu public hier, ces associations réaffirment l’opposition des familles «à ce texte qui prône l’oubli, bafoue le droit des victimes à obtenir la vérité et la justice tout en légalisant l’impunité». «Ces familles sont confrontées à un dilemme terrible depuis la mise en œuvre des textes d’application de ladite charte, dont les dispositions sont contraires aux normes internationales de protection des droits de l’homme», précisent les deux associations.
Selon la même source, les textes d’application de cette charte «obligent les familles de disparus à déclarer leur proche décédé pour obtenir une indemnisation qui n’est guère à la mesure du lourd préjudice subi». Et d’ajouter :«Ces familles ne peuvent accepter ce compromis honteux dès lors qu’elles nourrissent l’espoir, même infime, que leurs enfants sont toujours en vie, embastillés quelque part et qu’ils finiront par réapparaître un jour ou l’autre.»
Pour les deux organisations qui annoncent la tenue, aujourd’hui, d’un rassemblement devant l’APN, «la charte dite pour la paix et la réconciliation nationale ne peut constituer une base raisonnable d’une transition vers une paix solide et durable». A travers cette action, ajoute-t-on dans le communiqué, les familles de disparus veulent interpeller «les députés en leur qualité de représentants légitimes du peuple algérien en vue d’instaurer un véritable débat sur cette question afin que toutes les victimes puissent exercer leur droit à la vérité et à la justice».
M. M.
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Enseignants et retraite anticipée
La décision du gouvernement a vidé les établissements
le 29.09.16 | 10h00
Des dizaines de milliers d’enseignants ont fait leur demande de départ à la retraite anticipée. Le secteur de l’éducation voit ses fonctionnaires déposer leur dossier de retraite avant l’amendement de cette procédure dans le code du travail.
La décision du gouvernement de supprimer la retraite anticipée, avec l’amendement de la législation qui est en cours, a eu pour effet de vider le secteur de ses effectifs. Une ruée vers les directions des établissements pour déposer les dossiers de demande de départ en retraite anticipée est constatée par les représentants des travailleurs, qui s’inquiètent de l’énorme manque d’effectifs dans le corps enseignant qui risque de se répéter l’année prochaine.
Le délai nécessité par la procédure de l’amendement du code du travail est exploité donc par les fonctionnaires de l’éducation comme une dernière chance de bénéficier d’une retraite sans condition d’âge, en l’absence de visibilité sur les métiers considérés à haute pénibilité dont les travailleurs continueront à pouvoir partir plus tôt à la retraite que les autres Algériens. Les représentants des travailleurs de ce secteur expliquent que, contrairement à ce qui se faisait auparavant, les dossiers portant demande de départ en retraite sont à déposer à la direction des établissements au lieu de la direction de l’éducation, ce qui empêche d’avoir des chiffres actualisés sur le nombre de dossiers déposés. «Nous pouvons par contre constater la ruée sur les bureaux des directeurs pour ce motif.
Le phénomène se généralise chez les enseignants dont la tranche d’âge est concernée», explique Boualem Amoura du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef). Le directeur des ressources humaines a révélé, il y a quelques jours, que 30 000 fonctionnaires sont partis en retraite en 2016, dont une majorité en retraite anticipée. Selon les syndicats du secteur, le nombre de demandes de départ pour 2017 sera de plus de 20 000.
Le même chiffre se renouvellera l’année prochaine, s’attendent les représentants des travailleurs. L’ouverture de 28 000 nouveaux postes d’enseignant au recrutement par concours, qui a nécessité une procédure supplémentaire consistant à puiser de la liste d’attente 33 746 enseignants, «ne sera pas suffisante» pour faire face au manque. «Cela n’a rien à voir avec le phénomène de manque d’enseignants dans certaines matières constaté habituellement, il s’agit en fait d’un phénomène suscité par l’amendement du code du travail que le gouvernement a lancé à l’issue de la dernière tripartite.
La mauvaise gestion du dossier des contractuels en est également une des causes», soutient pour sa part Idir Achour du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), qui estime que 800 000 élèves sont actuellement sans enseignant. Le syndicat rappelle le récurent problème de refus des enseignants de rejoindre leurs postes dans les régions déshéritées. Le Satef évoque les mêmes contraintes dans les wilayas de l’intérieur du pays. «Rien que dans le primaire dans la wilaya de Djelfa, il y a un manque de 66 enseignants de langue arabe, ceci après l’affectation des nouvelles recrues», souligne Boualem Amoura.
Les syndicalistes pointent du doigt des dysfonctionnements dans la planification de l’organisation du concours de recrutement, à l’instar de l’affichage de la liste d’attente. «Des irrégularités ont été soulignées, ce qui suscite le doute sur la transparence de la procédure, comme cela a été dénoncé dans les wilayas de Tizi Ouzou et Sétif», précise M. Amoura. «Il y a un fossé qui sépare l’ambition affichée par la tutelle sous Nouria Benghebrit à professionnaliser le secteur avec la primauté de la compétence, et les pratiques au niveau local qui ont du mal à rompre avec le clientélisme», dénonce M. Amoura.
Les représentants des travailleurs appellent à la récupération des Instituts techniques de formation (ITE) «pour former le nombre nécessaire des enseignants qualifiés». Le CLA déplore cependant que le ministère n’ait pas procédé à la régularisation des contractuels, ce qui aurait permis de maintenir des enseignants dans les régions boudées par les nouvelles recrues.
Fatima Arab
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Plus de 17.000 ressortissants nigériens rapatriés jusqu'à présent
le 29.09.16 | 14h12
Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Bedoui a fait savoir jeudi à Alger que plus de 17.000 immigrés clandestins nigériens ont été jusqu'à présent rapatriés "volontairement" annonçant le lancement prochain d'une opération de rapatriement qui concernera des ressortissants sénégalais et guinéens.
Le ministre qui répondait à une question en séance publique du Conseil de la nation sur des dépassements enregistrés par des ressortissants africains à Bechar ont causé récemment des altercations avec les populations locales a indiqué que 17016 ressortissants nigériens, 580 tchadiens et 550 maliens ont été rapatriés jusqu'à présent dans le cadre d'une opération lancée depuis deux ans.
1492 migrants clandestins sénégalais et 370 autres de nationalité guinéenne seront rapatriés prochainement à la demande de leur pays, a ajouté le ministre précisant que son département ministériel finalisait les procédures relatives à cette démarche.
M. Bédoui a rassuré que les ressortissants africains se trouvant sur le territoire national faisaient l'objet d'un suivi permanent par des commissions de sécurité de wilaya.
"Tout individu se rendant coupable d'un acte attentatoire à l'ordre public est sanctionné dans le respect des loi", a-t-il soutenu citant les mesures prises à l'encontre des personnes impliquées dans les altercations de Bechar.
Il a fait également état de l'arrestation d'un réseau spécialisé dans la traite d'enfant dans les wilaya de Tamanrasset et dont les membres ne sont pas algériens.
L'immigration clandestine qui est source de préoccupation pour l'Algérie nécessite la conjugaison des efforts aux plans régional et international pour dégager des mécanismes favorisant le développement dans les pays d'origine basée sur la mise oeuvre de politiques efficientes plutôt que sur des aides circonstancielles, a considéré M. Bedoui.
Il a rappelé que l'Algérie, dans le souci de protéger le territoire national et préserver la santé des citoyens, a mis en place des dispositifs d'alerte pour les maladies contagieuses ou celle représentant une menace pour la santé publique.
Sur un autre plan et répondant à une question sur les mesures adoptées par l'Etat pour l'accompagnement de la famille dans la prise en charge des enfants avant l'age de scolarisation, le ministre a évoqué les "montants importants" mobilisés pour la réalisation de structures spécialisées à l'instar des jardins d'enfants.442 établissements ont été enregistrés à juin 2016 sur un ensemble de 487 programmés s'ajoutant a 1047 garderie relevant de particuliers et obéissant aux cahiers de charges prévus par la loi, a--t-il ajouté.
APS
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