277-/-actualites du Mardi 06 Octobre 2015
|
Mardi 06 Octobre 2015 الثلاثاء 06 أكتوبر 2015 م الثلاثاء 23 ذو الحجة 1436 ه الثلاثاء 06 أكتوبر 2015 م .الثلاثاء 23 ذو الحجة 1436 ه
++
0 |
|
|
|
|
|
COMMISSION SPÉCIALE POUR LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION Abdelaziz Bouteflika recompose de façon profonde sa commission spéciale chargée du suivi de la révision de la Constitution. Selon une source sûre, cette recomposition, opérée il y a quelques jours, intervient comme une réplique directe du départ de l’ex-patron du DRS, le général Toufik. Ce dernier, de par son poids, son influence, sa stature et sa position au sein du pouvoir, était en effet le patron réel de Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
|
|
|
|
|
L'info en continu
Madani Mezrag défie (encore) l'Etat L’ancien chef de l’AIS redouble de culot et persiste à revendiquer le droit de revenir sur la scène politique, mettant cette... |
La Mecque : 18 hadjis algériens décédés en attendant le bilan définitif
Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé que les autorités saoudiennes devraient annoncer lundi au soir...
Le procès en cassation de Kamel Eddine Fekhar reporté
Méconnaissable…telle est la première impression que tout le monde a eu en apercevant le Dr Kamel Eddine Fekhar entrer dans la salle...
Nouvelles rumeurs sur la mort de Belmokhtar
La plus grande confusion règne à nouveau autour du sort de Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de la prise d’otages d’In Amenas en...
Actualité
Madani Mezrag défie (encore) l'Etat
L’ancien chef de l’AIS redouble de culot et persiste à revendiquer le droit de revenir sur la scène politique, mettant cette...
Affaire du général Benhadid : L'Organisation des retraités de l'ANP interpelle le président
Dans une déclaration à El Watan, le premier responsable de l’Organisation nationale des retraités de l’ANP, le...
FFS : «L'Algérie sur des sables mouvants»
Le Front des forces socialistes (FFS) souligne l’absence de grandes avancées démocratiques, 27 ans après les...
La LADDH appelle à la libération du journaliste Hassan Bouras
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) appelle à la libération de Hassan Bouras et de tous...
Sports
Équipe nationale : Les Verts au complet à Sidi Moussa
L’effectif de l’équipe nationale de football s’est complété, hier, deuxième jour du stage...
Balle perdue : Russie 2018, c'est demain !
Piscine de l'ENSO de Sétif : Le rapport qui démasque tout
Dans l’optique d’une réception provisoire de la piscine de l’Ecole nationale des sports olympiques faisant encore couler de...
International
La Russie veut étendre ses opérations à l'Irak
L’engagement russe en Syrie est pour le moment payant. Près de 3000 extrémistes appartenant au groupe terroriste autoproclamé...
Marc Trévidic : «La vraie guerre que l'EI entend porter en France n'a pas encore commencé»
Pour le juge Marc Trévidic, alors que la France a franchi un nouveau cap en procédant à des bombardements sur les positions de...
Culture
Les voiles de l'amour affrontent les vents contraires
La pièce Achriatou el hob est un plaidoyer pour la tendresse et un réquisitoire contre les comportements matérialistes.
Pierre Daum privé d'un Salon du livre en France
Le sujet du Dernier tabou, enquête de Pierre Daum sur les harkis restés en Algérie après 1962, ne plaît pas à...
Menaces du chef terroriste
Madani Mezrag défie (encore) l’Etat
le 06.10.15 | 10h00
L’ancien chef de l’AIS redouble de culot et persiste à revendiquer le droit de revenir sur la scène politique, mettant cette fois-ci l’Etat au défi de lui barrer la route.
Entretenu et élevé au rang de personnalité nationale, l’ex-chef terroriste Madani Mezrag retrouve sa nature. Empêché de réintégrer la scène politique en créant son propre parti, celui qui a pris le maquis et avoué sa sauvagerie en tuant des militaires défie désormais l’Etat. L’ex-émir de l’AIS répond, d’un ton menaçant, au président Bouteflika qui a opposé «un niet catégorique» à sa demande de créer sa propre formation politique. «Personne ne m’empêchera de créer mon parti.
Nous allons présenter un dossier complet au ministère de l’Intérieur et nous allons obtenir l’agrément», lance, en bombant le torse, Madani Mezrag lors de son passage, samedi dernier, sur un plateau de la télévision pro-islamiste El Watan DZ TV (une chaîne qui n’a aucun lien avec le quotidien El Watan, ndlr). L’ex-chef de l’AIS, la branche armée du FIS, se montre encre plus virulent et même menaçant à l’égard du chef de l’Etat : «Le Président est dans un état qui ne lui permet pas de prendre des décisions.
Il s’était déjà trompé sur notre compte en 2009, dans un discours à Oran. Notre réponse a été très forte et aujourd’hui le Président refait la même chose. Quels que soient la partie ou le conseiller qui est derrière, il nous oblige de lui répondre avec virulence. On va lui rappeler notre réponse de 2009, et s’il ne revoie pas sa position, il va entendre de moi ce qu’il n’a jamais entendu auparavant.»
Une menace caractérisée contre une institution de la République, qui est le Président, qui n’a pourtant pas suscité une réaction de la justice et du procureur de la République, prompts à réagir contre des journalistes et des hommes politiques de l’opposition qui ne font qu’émettre des critiques. Madani Mezrag ne s’est pas limité à cela ; il affirme qu’il ne se soumet à aucune autorité et qu’il ne reçoit d’ordre de personne : «Celui qui va me donner des ordres n’est pas encore né.»
Point de regret et «tentative de dédouaner le FIS»
Poursuivant, l’ex-chef terroriste refuse toute repentance et n’affiche aucun regret d’avoir plongé le pays dans une spirale de feu et de sang. Pour lui, le FIS dissous «n’est pas responsable de la tragédie des années 1990». «On n’est pas responsables de la tragédie nationale. On est des victimes.
Le peuple nous a choisis, on est arrivé au pouvoir et ils se sont retournés contre nous avec les armes. Ils ont tué, torturé (…). On n’est pas responsables de la crise, ceux qui ont plongé le pays dans un bain de sang sont toujours au pouvoir», estime-t-il, faisant mine d’oublier que les siens ont commis les premiers actes terroristes avant même l’arrêt du processus électoral (l’attaque de Guemar, dans la wilaya d’El Oued, en novembre 1991) et instauré une police des mœurs qui a terrorisé la population, etc.
Mais Madani Mezrag persiste et signe : «Nous n’avions aucun projet djihadiste. Nous n’étions connectés à aucune organisation terroriste. Notre projet était un Etat islamique aux contours clairs. Nous croyons toujours à notre projet et sommes convaincus que c’est la seule solution pour le pays. Et une bonne partie du peuple adhère à ce projet», estime-t-il, en mettant au défi les autorités d’autoriser le FIS à prendre part aux élections pour voir «qu’il est toujours suivi par les Algériens».
Pour défendre ce qu’il considère comme un droit, le chef terroriste se réfère à l’accord de reddition de l’AIS conclu avec le pouvoir.
Un accord qui, selon lui, a réhabilité intégralement, par décret de l’Etat algérien, les éléments de son armée dans leurs droits civiques. «Cet accord a été annoncé à la Télévision à l’époque. Benflis est encore vivant. Il est venu nous voir comme représentant du président de la République avec le colonel Fodil Cherif, représentant du défunt général Mohamed Lamari (chef d’état-major) et le colonel Hadj Smaïn (Lamari) représentant des Services (DRS) et responsable de l’opération.
Benflis a dit que le décret du Président nous a restitué tout. Les droits civiques signifient que nous avons le droit d’obtenir tous les documents officiels, y compris le passeport, de postuler à tous les postes au sein de l’Etat, de se porter candidat et de voter», dit-il. Cela avant de reprendre ses menaces : «Ils peuvent couper la route aux faibles. Mais les vrais militaires, leur force, après Dieu, c’est leur militantisme. Et rien ne va nous arrêter.»
Madjid Makedhi
Les révélations de Khaled Nezzar
le 06.10.15 | 10h00
A l’occasion de la célébration des événements du 5 Octobre 1988, le général à la retraite Khaled Nezzar sort de son mutisme et fait des révélations sur des événements qui n’ont pas livré tous leurs secrets.
S’adressant à un ancien policier radié, à savoir Khaled Ziari, le général Nezzar écrit, sur le site Algérie patriotique : «Sachez qu’un grand nom que vous chérissez et que chérissent beaucoup de vos pairs – c’était mon responsable direct – s’est fait éjecter manu militari par moi-même parce qu’il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants. Cet incident s’est déroulé dans la salle des opérations, en présence de l’ensemble des officiers et des personnels qui en étaient témoins.»
Le militaire, qui était chef des forces terrestres au moment des émeutes d’Octobre, rappelle qu’il s’est «toujours abstenu de décrire l’atmosphère délétère dans laquelle les valeureux soldats de l’ANP avaient dû œuvrer au rétablissement de l’ordre dans le strict respect de la loi. Ces hommes, qui n’étaient pas formés pour ce genre de mission, étaient souvent nourris et blanchis par les citoyens qui leur savaient gré de leur abnégation et de leur discipline, malgré le manque de moyens». Le comportement de l’armée a été souvent mis en cause lors de ces événements qui se sont déroulés il y a 27 ans.
R. P.
Les écritures urbaines, d’octobre 1988 aux années Boutef
Graffitis : Ce que disent les murs d’Alger
le 06.10.15 | 10h00
Hassou bina» (pensez à nous), «Nouridou ettarhil fawrane» (nous voulons être relogés en urgence), «Koullouna Ghazza» (Nous sommes tous Ghaza), «Nouridou ziyada lil mouâwaqine» (nous voulons une augmentation pour les handicapés), «Je t’aime Chouchou», «Tupac love», «La Glacière cinima»…
Un florilège de graffitis que l’on peut voir en longeant les murs de quelques quartiers de l’Algérois, de Bachdjarrah à Bologhine. Certains datent un peu. D’autres sont plus frais. Ils disent avec des mots crus, sans langue de bois, le mal-être, la mal-vie, la précarité sociale, le désir d’ailleurs, la misère affective, les sens interdits…
Bref, nos murs sont bien plus parlants qu’il n’y paraît. Et malgré la concurrence féroce du «mur» de facebook, les «écritures urbaines» continuent à s’accrocher, à résister, à contester les récits dominants dans une proximité charnelle avec la cité, avec le réel. Elles racontent les convulsions d’une Algérie en mouvement, en perpétuelle mutation. Non. Les murs n’ont pas que des oreilles, ils ont aussi une langue. Ils ont des choses à dire et les graffeurs du quotidien ne se privent pas pour y clamer «tout haut ce que la société pense tout bas» (Karim Ouaras).
«Un seul héros, le peuple»
Petit travelling arrière. Sans remonter jusqu’aux gravures rupestres et bien avant l’apparition du street art comme expression politico-artistique établie, à partir des années 1960, aux Etats-Unis, il faut souligner que la pratique du graffiti est aussi vieille que le signe. A chaque époque, ses inscriptions gravées dans le marbre, d’autres dans le ciment, la terre cuite ou les pierres tombales…
Sous l’action lancinante du temps (et des autorités), des épigraphes en chassent d’autres, le tout formant des couches et des couches de mots-témoins, produisant des murs palimpsestes. De fait, nos textes urbains rappellent à cet égard les ces parchemins du Moyen-âge appelés «palimpsestes», que les copistes réutilisaient jusqu’à l’usure après avoir effacé les écritures qui y étaient hébergées pour céder la place à de nouveaux récits. Durant la Guerre de Libération nationale, les murs en espace public étaient rarement des espaces neutres, soumis, sans voix. Ils servaient souvent de tribune, de relais, aux mots d’ordre du FLN.
Les sigles FLN, ALN, peints en toutes lettres, étaient déjà en eux-mêmes un haut acte de subversion anticoloniale. L’un des graffitis-phares de cette époque est le fameux «Un seul héros, le peuple». Retenons aussi «Vive le FLN», «Vive l’ALN», «Le FLN vaincra» et tous les graffitis rageurs qui accompagnèrent le référendum pour l’autodétermination du peuple algérien, comme l’illustre cette consigne gravée dans les rues d’Alger : «Votez pour l’indépendance !»
Après 1962, les murs seront sollicités au gré des tensions, des remous, des conflits idéologiques, sociaux, sociétaux qui agitent la nouvelle nation en construction. «Durant les périodes de tension politique, on assiste souvent à la prolifération de ce phénomène dans la sphère publique», souligne Karim Ouaras, maître de conférences à l’université de Mostaganem, spécialiste des sciences du langage et qui a consacré sa thèse de doctorat aux graffitis.
«Octobre a boosté la pratique du graffiti»
Le soulèvement populaire d’Octobre 1988 constitue, à ce propos, un tournant en ce que Octobre a permis une libération de l’espace public et, par ricochet, une libération de la parole. «Les événements sanglants d’Octobre 1988 constituent le moment-clé de l’appropriation de l’espace public et de la libre expression en Algérie», souligne Karim Ouaras. Cependant, le chercheur estime que «ces évènements n’ont fait que ‘booster’ la pratique du graffiti dans le contexte algérien. D’autres conjonctures politiques antérieures et postérieures à Octobre 1988 ont leur lot de graffitis également. La Guerre de libération nationale et la crise de l’été 1962 ont joué un rôle majeur dans l’expansion de cette pratique en Algérie».
La période post-Octobre 1988, marquée par l’ouverture du champ politique et la consécration du multipartisme, a été accompagnée par une prolifération de sigles partisans, en l’occurrence ceux des formations politiques nouvellement agréées. Les antagonismes idéologiques qui opposaient principalement le courant islamiste et le courant progressiste transformeront les murs de nos villes en un véritable champ de bataille.
La violence politique et le terrorisme de masse des années 1990 ne feront qu’exacerber cette «guerre des murs», notamment après l’interdiction du parti de Abassi Madani et Ali Benhadj. «L’arrêt du processus électoral en 1992, suivi de la dissolution de l’Assemblée nationale a eu, entre autres conséquences, la multiplication des graffiti appelant à la violence», note Karim Ouaras (in Les Graffitis de la ville d’Alger : carrefour de langues, de signes et de discours. Les murs parlent…, revue Insaniyat, 2009).
Le chercheur cite à l’appui ce graffiti emblématique de cette époque chaotique : «Ya toghat, mawtana fil djanna, ya koffar, mawtakoum fi ennar» (O apostats, nos morts sont au paradis, ô impies, vos morts sont en enfer». Ce graffiti «s’adresse à tous ceux qui s’opposent à la mouvance islamiste et au projet d’un Etat islamique, que ce soit du côté des autorités politiques ou du côté de la société civile», décrypte notre spécialiste. Pour le courant opposé, Karim Ouaras convoque ce graffiti qui ornait le Tunnel des facultés au début des années 1990: «El Djazaïr layssat Irane, El Djazaïr dimocratia» (L’Algérie n’est pas l’Iran, l’Algérie est démocratique).
«Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts»
Autre moment-clé de notre histoire contemporaine : les événements du Printemps noir en Kabylie (2001-2003). Là aussi, les graffitis éclatent à foison, relayant le plus souvent les mot d’ordre des aârouch et les slogans du mouvement citoyen : «Ulac smah» (pas de pardon), «Pouvoir assassin»… Certains de ces slogans font clairement écho à ceux scandés après l’assassinat de Matoub Lounès, le 25 juin 1988. Ils étaient le plus souvent assortis du Z berbère, décliné en tifinagh, symbole par excellence de la revendication identitaire amazighe. On se souvient aussi de ce slogan-graffiti qui avait marqué les esprits : «Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts». Il avait d’ailleurs inspiré le titre du livre de nos confrères Farid Alilat et Shéhérazade Hadid (Editions n°1, 2002).
Aujourd’hui, en parcourant les murs de nos villes, ce qu’on constate, à première vue, est que les graffitis «citoyens», les graffitis anonymes ont déserté les grandes artères principales. Les murs y semblent clean. Sur les principaux boulevards, en effet, il ne faut pas s’attendre à une débauche expressionniste de tags et autres «mouâlaqate» explosives. Pourtant, en s’immisçant dans les interstices de la ville, dans les petites ruelles adjacentes aux grandes avenues quadrillées par la police et les édifices publics, en «lisant» les murs des cités enclavées, des cages d’escalier et des toilettes publiques, force est de constater que les graffitis demeurent un médium très convoité, un mode d’expression privilégié, notamment pour les jeunes.
Nous avons recueilli, en ce mois de septembre 2015, une cinquantaine de graffitis répartis sur une dizaine de quartiers de la wilaya d’Alger (Alger-Centre, Bachdjarrah, Oued Ouchayeh, La Glacière, Belcourt, Bab El Oued, El Biar, Chéraga, Bologhine, Aïn Benian). Ce que l’on peut dire d’emblée en examinant ce corpus, c’est que les graffitis proprement politiques sont assez discrets dans l’ensemble. Parmi ceux qui ont retenu notre attention sous ce registre, cette inscription relevée sur un mur bordant les escaliers qui mènent du Telemly vers la rue Docteur Saâdane en longeant la Fac centrale. «Pas de vote avec les voleurs et les voyous», tonne cet écrit, qui résume à lui seul la très grande désaffection populaire vis-à-vis des cérémonies électorales, quelle que soit la période.
Il est à signaler au passage l’absence de toute trace de la présidentielle de 2014. Hormis quelques posters de Boutef rongés par l’humidité, il faut croire que la dernière formalité électorale qui a offert sur un plateau un quatrième mandat à un Abdelaziz Bouteflika fortement diminué, n’a pas laissé de trace impérissable dans la mémoire collective. Au demeurant, partout où nous sommes passés, Boutef n’est cité nulle part ni en bien ni en mal. Comme s’il était mort depuis longtemps.
«Dawla islamiya»
|
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'actualité DERNIERE HEURE en ph |
++++
++ +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ http://playtv.fr/player/embed/canal-algerie/
A découvrir aussi
- Malgré l’imposant dispositif policier Ils étaient là…
- 358- Samedi 24 Decembre 2011
- Actualité | samedi 23 juin 2012
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres