278-ACTUALITES Du Vendredi 3O Septembre 2016
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Vendredi 3O Septembre 2016
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Factures d'électricité : Le sud en colère Des manifestations ont déjà été organisées et d’autres sont programmées. Plusieurs wilayas du Sud sont en... |
Accord historique à Alger
L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins...
Les familles des disparus réclament l'abrogation du texte
L’organisation SOS Disparus et le CFDA réclament l’abrogation de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Saadani organise sa rentrée après son retour
Après une absence remarquée pendant tout l’été, Amar Saadani compte faire une rentrée fracassante.
Trouver une place de parking dans les grandes villes relève de la sinécure
C’est l’un des petits tracas du quotidien qui mettent les nerfs à vif et peuvent ruiner vos journées. Plongée dans un...
Factures d'électricité : Le sud en colère
Des manifestations ont déjà été organisées et d’autres sont programmées. Plusieurs wilayas du Sud sont en...
des publications à l'université de Ouargla
Le Sud est en train de changer à une vitesse qui dépasse celle du développement initié par les décideurs...
Code du travail Les craintes
L’avant projet du code du travail constituait une remise en cause des droits et acquis sociaux et syndicaux. D’ailleurs, l’une des...
Handisports : Des héros en quête de plus d'égards
Quatre médailles d’or, cinq d’argent et sept de bronze sont la moisson algérienne lors des derniers Jeux paralympiques, qui...
Sports
«Mettre un terme à cette suprématie camerounaise»
Le sélectionneur algérien, Milovan Rajevac, a dévoilé hier, lors d’un point de presse tenu au complexe olympique...
Le sport algérien doit poursuivre son ascension
Le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, a accepté de nous accorder un entretien...
City malmené, Bayern dominé
Manchester City a connu son premier accroc de la saison avec un nul chez le Celtic (3-3), alors que l’Atletico Madrid a battu le Bayern Munich...
On pourrait terminer l'année avec un prix de 55 dollars le baril
Dans cet entretien, Noureddine Leghliel analyse la décision de l’OPEP de baisser sa production à l’occasion de sa...
Les familles des victimes du 11 Septembre pourront poursuivre l'Arabie Saoudite
C’est une première : depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche il y a huit ans, jamais le Congrès...
Le prochain album de Freeklane est un antidote à la morosité
Pas encore chez les disquaires, toutefois le prochain album du groupe Freeklane sera bientôt disponible. Le groupe récidive avec un...
Théâtre : Comment séduire le public ?
Le théâtre algérien (TNA) ose enfin ouvrir le débat sur l’intérêt que porte le public aux pièces....
Factures d’électricité : Le sud en colère
le 30.09.16 | 10h00
Des manifestations ont déjà été organisées et d’autres sont programmées. Plusieurs wilayas du Sud sont en ébullition depuis quelques jours. En cause : les factures d’électricité élevées.
Guemmar, Reguiba, Magrane, Ourmes et Ouled Djellal. Les factures d’électricité du 3e trimestre ont fait des étincelles au sein des populations sahariennes qui vivent depuis le mois de mai le plus torride des étés depuis des décennies. Des températures record ont été enregistrées ces cinq derniers mois à travers ces villes invivables, où le seul refuge des habitants est le climatiseur qui continue à tourner à plein régime en cette fin de septembre.
«Une maison fraîche quand il fait plus de 50°C est un luxe que nous refuse Sonelgaz et que nous ne pourrons plus payer avec des factures dépassant les 20 000 DA», se lamente Malek, qui reconnaît toutefois «utiliser trois climatiseurs non-stop durant l’été». Fini la période ou chaque foyer disposait d’un unique climatiseur pour toute la famille, «les gens demandent du confort et une continuité de service qui leur ont été refusés pendant longtemps».
Tant et si bien que les ménages revendiquent non seulement «une bonne qualité du courant durant la période de canicule» mais aussi et surtout «la généralisation du tarif de 1,779 DA appliqué à la première tranche de consommation de 0 à 125 kilowatt/heure par trimestre aux trois autres tranches de consommation en vigueur». Pour les clients des zones sahariennes où il est impossible de vivre sans climatiseur pendant la moitié de l’année, ce sont les augmentations des tranches relatives aux consommations comprises entre 250 à 1000 KWh/trimestre et plus de 1000 KWh/trimestre qui posent problème, vu qu’elles sont désormais comptées à 4,81 et 5,48 DA. D’où la contestation qui gagnera In Salah demain.
Les femmes aussi s’insurgent
Au lendemain des émeutes de Biskra et El Oued où les RN16 et 46 ont été débloquées par les forces antiémeute à coups de gaz lacrymogènes et à la manière des femmes d’In Salah lors de la contestation antigaz de schiste fin 2014, une trentaine de femmes, rejointes par une dizaine d’hommes, ont manifesté contre cette hausse des factures d’électricité à Aougrout, 60 km au sud de Timimoun. Huit d’entre elles ont été malmenées par la police qui les a interpellées et conduite par la force avec sept autres manifestants pour les auditionner, explique Mohad Gasmi, militant des droits de l’homme à Adrar.
Selon lui, «les policiers voulaient à tout prix lever le sit-in», bien qu’il s’agisse d’une première dans les annales locales. Les organisateurs se sont ensuite retirés, laissant la place à des membres de «la société civile organisée» qui ont entamé un dialogue avec le secrétaire général de la wilaya. A Zaouiet Kenta et Reggane, la population s’apprête à riposter. Des appels à une manifestation commune au chef-lieu de la wilaya d’Adrar ont été lancés.
La police a, pour sa part, affirmé dans un communiqué rendu public mercredi, «être intervenue, durant la journée de mardi à Aougrout et avoir mis fin, à l’aide de moyens appropriés, à une manifestation non pacifique». Certes, les manifestants se seraient emparés de deux camions de livraison de gaz butane appartenant à la société Naftal, avec lesquels ils ont obstrué l’artère principale de la ville menant au siège de l’APC.
Cependant, selon la police, les véhicules en questions contenaient une importante cargaison de bouteilles de gaz butane chargées. Une situation inédite pour cette paisible localité peuplée en majorité d’Oasiens. Une confrontation à haut risque qui n’a pas laissé d’autre choix aux forces de l’ordre que d’entreprendre une action rapide et efficace afin de dissuader toute mauvaise intention. La police aurait donc usé de gaz lacrymogènes essentiellement pour reprendre les chargements de bouteilles de gaz, un produit explosif, aux contestataires.
A noter que les contestataires, estimés au nombre de 300, réclamaient également l’emploi et la dénonçaient la dégradation du secteur de la santé en raison du manque de personnels médical et paramédical, de médicaments, d’ambulances… Toutefois, si le communiqué indique le retour au calme dans la cité sans aucun incident majeur, ni perte humaine ou dégâts matériels, il ne fait pas état d’éventuelles arrestations.
Les contestataires d’Adrar appellent les autorités à «revoir à la baisse» les tarifs de l’énergie électrique et à définir une tarification «symbolique» de l’électricité, voire à «ne pas comptabiliser la consommation durant les fortes chaleurs de l’été». Le directeur de la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Adrar, Abdelhak Chaâbane, a quant à lui indiqué à l’APS que «les tarifications de l’électricité sont fixées selon le volume de consommation des clients» et que ses services étudieront «les moyens d’aider les clients à régler cette question, en consultation avec les services centraux de l’entreprise, à la condition que les clients s’engagent à s’acquitter de leurs factures».
Consommation illicite
De retour après un congé d’été bien mérité, Mohamed, originaire de la ville de Tamanrasset, a été surpris par une mise en demeure accompagnée d’une facture d’électricité particulièrement salée à payer. «Pourtant, je n’étais pas là et même durant la période d’occupation de mon logement, je n’ai jamais changé mes habitudes de consommation dont le montant a presque doublé», nous dit-il perplexe. Pour Mohamed, il n’est pas exclu qu’une erreur ait été commise. Mais pas avant d’avoir la version du centre de paiement qui lui fait part d’un réajustement tarifaire en application des nouvelles dispositions entreprises par la direction de distribution du gaz et d’électricité de la wilaya.
«J’étais au courant de la nouvelle majoration, mais je trouve que son application a été faite exagérément eu égard aux exorbitantes factures reçues depuis avril dernier, mois coïncidant avec les grandes chaleurs qui s’abattent dans cette région saharienne. Je conteste cette augmentation décrétée sans prendre en considération la rudesse du climat et les souffrances des familles vivant à la merci des climatiseurs», se lamente notre interlocuteur, en s’en remettant aux plus hautes autorités du pays pour prendre des dispositions spéciales pour le sud afin de soulager ces familles prises entre deux feux.
Il n’est pas le seul à contester cette majoration qui brûle bien des langues, puisque nombreux sont ceux qui ont décidé de ne plus s’acquitter de leur factures d’électricité, à l’exemple des commerçants de Tafsit, contraignant ainsi l’APC de Tamanrasset, destinataire d’une facture qui donne le vertige car étant le propriétaire du marché, à saisir la direction locale de distribution d’électricité pour opérer une coupure. Une solution qui n’a pas pu régler le problème des locataires encore moins celui des ménages qui préfèrent recourir à des branchements illicites pour éviter les surprises des surfacturation.
Rappelons qu’en 2014, la direction de la distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya de Tamanrasset (DDT) a essuyé une perte de 470,52 millions de dinars. Sur les 320,6 gigawatts/heure achetés, seulement 232,6 GWh ont été distribués, soit une différence de 38,1 GWh représentant un taux de 11% d’énergie perdue. Un abonné sur 16 consommait de l’électricité frauduleusement. Le préjudice des raccordements illicites était évalué à 51 millions de dinars, soit l’équivalent de 12,3 GWh de perte représentant une masse couvrant jusqu’à 2,5 mois de salaire du personnel de la DDT. 23% des abonnés sont raccordés illicitement au réseau électrique.
Affrontement
Une bataille sans merci a été engagée l’année dernière par la DDT pour venir à bout de ce phénomène qui a pris des proportions alarmantes, notamment avec l’ampleur qu’ont prise les constructions illicites dans cette wilaya livrées à mille et un maux. Le président-directeur général du groupe de distribution de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a quant à lui assuré les clients, à partir d’Alger, qu’aucune augmentation des tarifs de consommation de l’électricité et du gaz n’était programmée pour l’année en cours.
Il a précisé que l’entreprise a adopté des mesures rigoureuses pour le recouvrement de ses créances auprès des administrations et des entreprises atteignant plus de 60 milliards de dinars à l’échelle nationale et plus de 10 milliards de dinars dans la seule wilaya d’Alger. Le non-paiement par les clients de leurs dettes envers Sonelgaz entrave la réalisation des projets et des investissements du groupe, a-t-il soutenu, affirmant avoir donné des instructions aux directeurs centraux et aux gérants d’agences commerciales à l’effet de s’employer au recouvrement des créances selon un calendrier déterminé.
Le déni face à une hausse dénoncée par le consommateur du Sud, culpabilisé et accusé de gaspiller l’énergie électrique durant les périodes de pointe et de profiter à tort du soutien de l’Etat qui ne s’applique qu’aux tranches inferieures de consommation, telle est la réaction de la SDC, dont le service de communication gagnerait à lancer des campagnes de vulgarisation de la lecture des factures au profit du consommateur, tout en l’incitant positivement à changer ses habitudes de consommation sans renoncer à son droit au confort climatique durant la période de canicule.
Houria Alioua
Les familles des victimes du 11 Septembre pourront poursuivre l’Arabie Saoudite
le 30.09.16 | 10h00
C’est une première : depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche il y a huit ans, jamais le Congrès n’avait rejeté un de ses vetos (il en a fait passer douze). C’est en cela – et sur le précédent que la loi va créer – que le vote de la Chambre des représentants et du Sénat, mercredi, est une décision historique.
Le Congrès américain a rejeté mercredi un veto de Barack Obama sur une loi autorisant les proches des victimes du 11 Septembre à poursuivre l’Arabie Saoudite. Le Sénat, dans un premier temps, a voté (par 97 voix) pour entraver le veto contre une seule voix soutenant l’initiative de Barack Obama, celle de Harry Reid, chef de la minorité démocrate à la Chambre haute. Les élus de la Chambre des représentants se sont ensuite prononcés à 348 voix pour rejeter le veto et 77 voix soutenant le chef de l’Etat. De nombreuses familles pensent que le gouvernement saoudien est impliqué dans le financement et l’organisation des attentats.
Quinze des 19 auteurs des attentats ayant fait près de 3000 morts le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis étaient des ressortissants saoudiens. La responsabilité de l’Arabie Saoudite n’a cependant jamais été démontrée. Mais les défenseurs du Justice Against Sponsors of Terrorism Act (Jasta) ont insisté sur la nécessité pour les proches des victimes de pouvoir réclamer justice. Ils estiment que la position de l’Administration Obama est avant tout liée à la crainte de provoquer la colère de Riyad.
«Le veto du président Obama témoigne d’un profond mépris envers les familles des victimes du 11 Septembre», a de son côté accusé le Parti républicain après le vote. Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, «n’a jamais oublié l’impact tragique de cette journée et il s’assurera que ceux qui ont subi des pertes inimaginables puissent obtenir la justice qu’ils méritent», poursuit le parti. «C’est une erreur», a réagi le président américain en dénonçant sur CNN un «vote politique» de parlementaires qui jouent pour beaucoup leur réélection, le 8 novembre.
Barack Obama juge que ce texte affaiblirait le principe d’immunité qui protège les Etats (et leurs diplomates) de poursuites judiciaires et risquerait, par un effet boomerang, d’exposer les Etats-Unis à des poursuites devant divers tribunaux à travers le monde. Ce texte «ne protègera pas les Américains d’attaques terroristes et n’améliorera pas non plus l’efficacité de notre réponse en cas de telles attaques», avait-il mis en garde dans une lettre adressée aux chefs démocrate et républicain du Sénat. En vain.
Le directeur de la CIA, John Brennan, a aussi estimé qu’un tel vote «aura de graves implications sur la sécurité nationale des Etats-Unis» et des conséquences pour «les employés du gouvernement qui travaillent à l’étranger». Il «marque un dangereux précédent», a encore affirmé Barack Obama sur CNN, rappelant que le chef d’état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford, ainsi que le ministre de la Défense, Ashton Carter, estimaient également qu’il s’agissait d’une «mauvaise idée».
Réactions
Le texte a d’ores et déjà provoqué une levée de boucliers dans les monarchies du Golfe, qui entretiennent des relations tendues avec l’Administration Obama à qui elles reprochent, entre autres, d’avoir réintégré l’Iran, grand rival chiite, dans le jeu diplomatique. L’Arabie Saoudite, qui ressent ce vote comme «un coup de poignard dans le dos», pourrait riposter en réduisant sa coopération avec Washington, notamment dans le contre-terrorisme, selon des experts.
«J’ai peur que cette loi ait des implications stratégiques catastrophiques» sur les relations historiques entre Washington et Riyad, avertit Salman Al Ansari, président du Saprac, un comité privé pour la promotion des relations saoudo-américaines. La relation Washington-Riyad, nouée il y a plus de 70 ans, a été fondée jusqu’ici sur un échange de la sécurité américaine contre le pétrole saoudien.
Les relations Washington-Riyad se sont refroidies en 2014-2015, lorsque le président américain a amorcé une ouverture vers Téhéran, qui s’est concrétisée par l’accord sur le nucléaire iranien. Mais cela n’a apparemment pas empêché la coopération antiterroriste saoudo-américaine de rester solide. Elle «a permis aux autorités américaines d’avoir des renseignements précis ayant contribué à déjouer des attentats», selon Salman Al Ansari.
En coulisses, Riyad a fait pression pour que le projet de loi soit supprimé. Un prince saoudien aurait menacé de retirer ses milliards de dollars des actifs américains si la loi venait à passer. Mais les officiels saoudiens se sont démarqués de ces propos. «L’Arabie a été poignardée dans le dos par cette loi irréfléchie et irréaliste», a confié Salman Al Ansari à l’AFP. «Comment pouvez-vous poursuivre un pays qui collabore contre ce même terrorisme dont il est accusé sans fondement», s’interroge-t-il. Le royaume de Bahreïn, proche allié de l’Arabie Saoudite, a aussi déjà vivement réagi en affirmant que les parlementaires américains avaient «décoché une flèche» sur «leur propre pays».
Mel. M. avec agences
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Milovan Rajevac, Entraîneur des Verts
«Mettre un terme à cette suprématie camerounaise»
le 30.09.16 | 10h00
Le sélectionneur algérien, Milovan Rajevac, a dévoilé hier, lors d’un point de presse tenu au complexe olympique Mohamed Boudiaf, la liste des 24 joueurs qui affronteront, le 9 octobre, le Cameroun au stade Tchaker de Blida.
Le coach algérien a convoqué 24 éléments qui prendront part au premier match des éliminatoires du Mondial 2018, prévu en Russie. Trois éléments sont d’ores et déjà out pour ce rendez-vous ; il s’agit de Bentaleb (suspendu), Mandi (blessé) en plus de Benzia, non convoqué. Afin de compenser ces défections, l’entraîneur national a fait appel Khoualed, déjà sélectionné par le passé. Le gardien du MO Béjaïa, retenu pour la première fois, prendra la place de Doukha.
C’est une juste récompense pour celui qui a mené son équipe en finale de la Coupe de la CAF. Par ailleurs, Milovan Rajevac n’a pas jugé utile de convoquer Bensabaïni, bien que celui-ci soit titulaire avec son club et que l’EN a toujours un problème dans l’axe de sa défense. Deux éléments feront leur retour en sélection, il s’agit de Feghouli et Ghezzal, qui étaient blessés. Le nouveau patron des Verts avait réussi son baptême du feu avec la sélection nationale au début du mois septembre avec la facile victoire devant le Lesotho (6-0) pour le compte des éliminatoires de la CAN-2017.
La qualification pour le Mondial sera plus difficile dans le groupe B composé, en plus de l’Algérie, du Cameroun, du Nigeria et la Zambie. Les Verts passeront un véritable test face aux Camerounais le 9 octobre prochain en affrontant les Lions Indomptables, sept fois qualifiés à un Mondial et que l’Algérie n’a jamais battus en match officiel. Le sélectionneur national a déclaré à ce propos : «J’espère que les choses seront différentes avec moi et que nous réussirons à mettre un terme à cette suprématie camerounaise.
Ce sera un stimulant supplémentaire pour nous afin de l’emporter.» Même s’il mise sur une victoire en louant les qualités offensives de sa sélection, l’entraîneur serbe insiste pour que ses joueurs assurent derrière, en évitant d’encaisser des buts. Le match se jouera le 9 octobre, à 20h30, au stade Mustapha Tchaker de Blida.
Farouk Bouamama
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Noureddine Leghliel. Spécialiste du marché pétrolier
On pourrait terminer l’année avec un prix de 55 dollars le baril
le 30.09.16 | 10h00
Dans cet entretien, Noureddine Leghliel analyse la décision de l’OPEP de baisser sa production à l’occasion de sa réunion extraordinaire tenue à Alger. Il évoque également ses implications à court, moyen et long termes.
- Les membres de l’OPEP ont consenti à baisser leur production de 750 000 b/j. Tout d’abord, quelle lecture faites-vous de cette décision ?
C’est une très bonne décision car elle répond à la psychologie du marché qui avait déjà intégré l’échec auparavant, avec les baisses qu’ont connues les cours ces deux dernières semaines. Le marché ne s’attendait pas à une telle décision, d’où la sur-réaction avec une hausse de près de 6% pour le brent mercredi et 5,6% pour le WTI. Mais il y aura certainement un impact un peu plus loin dans le temps.
- Si l’on regarde la tendance des cours à la mi-journée d’hier, on ne peut pas dire que la décision a fortement impacté le marché. Comment analyser cela ?
Il y a certainement une prise de bénéfices, c’est-à-dire que les investisseurs qui ont réalisé des bénéfices la veille vendent aujourd’hui. Tous les investisseurs sur le marché pétrolier ne font pas cela, forcément. C’est la raison pour laquelle il y a eu une légère baisse jeudi, qui n’est d’ailleurs pas très consistante.
- Pas de baisse considérable, mais pas de hausse non plus. En quoi la décision est-elle bonne dans ce cas ?
Elle est bonne dans la mesure où le surplus de l’offre va disparaître graduellement et va diminuer jusqu’à ce qu’il y ait un équilibre sur le marché.
- C’est donc une bonne décision sur le long terme...
Tout à fait, sur le moyen et le long termes. Ce qu’on peut dire, c’est que le marché n’est pas sûr à 100% et garde une certaine marge de sécurité. Il attend que les choses se concrétisent sur le terrain.
- Justement, les quotas à réduire par pays devraient se préciser d’ici le 30 novembre. A quels niveaux devraient-ils se situer ?
La production actuelle de l’OPEP est de 33.5 millions de barils/jour. Les 750 000 b/j devant être réduits représentent autour de 2,2% de la production. Ce n’est pas beaucoup, surtout pour l’Algérie, cela représente environ 30 000 barils/jour de moins. Les baisses seront proportionnelles à la production de chacun des membres.
- Si cela devait se concrétiser, quel serait l’impact sur les cours ?
Si cette décision se concrétise sur le terrain, il y aura une hausse des cours de 15% environ. Autrement dit, le prix du baril pourrait faire un bond de 7 à 8 dollars vers la fin de l’année 2016. On pourrait terminer l’année avec un prix de 55 à 56 dollars.
- Qu’est-ce qui a fait que les membres sont parvenus à un accord alors qu’on restait sur des positions intransigeantes jusque-là ?
Cela ouvre le débat sur de nombreux paramètres qui viennent décrire la situation du marché. Presque tous les pays de l’OPEP ont été touchés par la baisse des prix qui a impacté leurs équilibres budgétaires. Les pays du Golfe n’ont pas été épargnés et en mai dernier, les principales agences de notation financière ont déclassé la note de l’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats arabes unis.
Cela signifie que s’ils veulent emprunter à l’étranger, les taux d’intérêt peuvent être élevés. Presque tous les pays de l’OPEP traversent des crises financières, à l’exception de ceux qui avaient profité de l’embellie pour créer des fonds souverains, ce qui leur a permis de parer au choc.
- Ne croyez-vous pas que le Fonds de régulation des recettes et le placement de notre épargne en devises ont également joué ce rôle ?
Non, je ne crois pas. Et quand j’ai vu récemment le rapport de la Federal Reserve et combien de bons du Trésor américain l’Algérie avait souscrit, j’étais choqué. L’ensemble des pays de l’OPEP détiennent un portefeuille cumulé de 253 milliards de dollars. Non seulement l’Algérie n’a pas une grande part dans ces fonds, elle ne dépasse pas les 600 millions de dollars. Finalement nos réserves sont placées dans des banques américaines, européennes, japonaises, etc. à des taux d’intérêt insignifiants.
- Maintenant que l’OPEP a pris une décision, que feront les pays non OPEP, précisément la Russie ?
Je voudrais d’abord dire qu’à mon avis, il doit y avoir un deal qui ne dit pas son nom entre les Saoudiens et les majors américaines. Celles-ci veulent un prix du baril élevé car c’est cela qui permet d’engranger des bénéfices. Elles ont commencé à acheter des actifs d’entreprises qui opéraient dans le pétrole de schiste, mais ne les exploitent pas car il n’est pas dans leur intérêt d’inonder le marché pour que le prix baisse. D’ailleurs, on le voit sur le terrain, les compagnies qui étaient pionnières dans l’exploration du schiste ont rapetissé.
Maintenant, on a toujours tendance à blâmer les Saoudiens pour des raisons ou d’autres, mais en réalité, le pays qui n’a jamais baissé sa production est la Russie. Ils promettaient de geler, mais ils n’ont jamais rien fait. Ils peuvent, dans ce sens, faire un geste.
Car il faut savoir qu’en Russie, 50% des entreprises pétrolières sont publiques et 40% privées. Le gouvernement peut contraindre le public, mais le privé a son propre intérêt et son propre lobby au sein du gouvernement russe. Je dirais que la Russie ne va pas réduire sa production, mais pourrait la geler. Ce serait un bon geste et c’est le maximum qu’on puisse espérer.
- Vous connaissez très bien le marché pétrolier. Si on se projette un peu, un baril à 80 dollars est-il possible ?
Sur le long terme, c’est possible, mais sur le court et le moyen termes, c’est un point d’interrogation. Cependant, un baril à 65 dollars vers 2017 est tout à fait possible. Avec le marché du pétrole, il y a des sur-réactions comme celle d’avant-hier. Mais ce que j’ai constaté, c’est que le marché a retrouvé sa force, ce qui veut dire qu’il va se maintenir au-dessus des 40 dollars. Ceci est dû au retour de la confiance sur le marché pétrolier.
On le voit sur les places boursières, les investisseurs commencent à investir massivement dans les valeurs pétrolières. Ils sont très avisés. Ensuite, les agences de notation financière ont relevé la note des producteurs américains du schiste. C’est une forme d’optimisme, car si les cours étaient condamnés à la baisse, les agences n’auraient pas réagi ainsi.
Noureddine Leghliel
Noureddine Leghliel est expert des marchés pétroliers. Il a fait ses classes en Suède où il a été diplômé en finances dans les années 1990. Recruté par des banques d’affaires, il s’est spécialisé dans la Bourse, particulièrement dans le marché des actions et le pétrole. Il est également expert en matière de gaz, de blé et d’or.
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Regain de tension entre l’Inde et le Pakistan
le 30.09.16 | 12h24
L'Inde a évacué vendredi des villages frontaliers du Pakistan suite à des opérations militaires indiennes la veille au Cachemire, sur fond de tensions exacerbées entre les deux puissances nucléaires, ont rapporté des médias.
L'Inde a annoncé jeudi avoir conduit des "raids commandos" au milieu de la nuit contre des caches "terroristes" situées près de la ligne de démarcation entre les deux pays. Selon New Delhi, les abris visés étaient la dernière halte de petites cellules rebelles qui s'apprêtaient à pénétrer clandestinement dans la partie contrôlée par New Delhi de cette région.
Cette opération militaire intervient une dizaine de jours après l'attaque d'une base indienne au Cachemire où 19 soldats avaient trouvé la mort, la plus meurtrière dans la région depuis plus d'une décennie. Le précédent bilan de 18 morts a été revu à la hausse vendredi après qu'un soldat indien a succombé à ses blessures.
Par crainte de "représailles" aux raids au Cachemire, des milliers devillageois du Pendjab indien (nord-ouest) ont été enjoints de quitter leur foyer. Les autorités supervisaient l'évacuation de villages situés dans une bande de dix kilomètres parallèle à la frontière pakistanaise. Un millier de localités, réparties sur six districts pendjabis le long de la barrière barbelée, pourraient être au final concernées.
Selon l'AFP, en tracteur, en camion ou à moto, des familles entières s'acheminaient vers des camps temporaires mis en place par les autorités. Pour Jaswant Kaur, un fermier de 55 ans, cette évacuation était la quatrième de ces dernières années. "Ce n'est jamais agréable de laisser votre maison, votre champ, votre bétail et tout le reste. Vivre ici signifie être toujours sur le fil du rasoir", confie-t-il. Des évacuations de moindre ampleur se déroulaient également plus au nord de l'Inde, à proximité de la ville de Jammu.
L'ONU a appelé au calme après une "opération commando" présentée par l'Inde comme des "frappes ciblées", et par le Pakistan comme de simples "échanges de feu" de part et d'autre de la frontière de facto divisant le Cachemire. Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a convoqué le Conseil des ministres vendredi. A l'ordre du jour: les tensions dans cette région que les deux pays se disputent depuis près de 70 ans, et qui connaît depuis juillet un regain de violences.
En Inde, le Premier ministre indien Narendra Modi réunissait dans la matinée son comité de sécurité pour discuter de la situation. Le quotidien économique indien The Economic Times de vendredi louait le gouvernement nationaliste hindou d'avoir pour la première fois annoncé publiquement ces frappes et ainsi directement confronté le Pakistan. Cette annonce "signe la fin de la gestion traditionnelle de nos relations avec un voisin-ennemi et trace une nouvelle ligne rouge", écrit le journal.
Côté pakistanais, on qualifiait de "farce" les "frappes chirurgicales" de l'Inde. "Toute la nation est unie avec notre valeureuse armée pour ensevelir les funestes desseins de nos ennemis", a déclaré Shahbaz Sharif, gouverneur du Pendjab pakistanais, selon des propos rapportés en une du quotidien ourdou The Express. Mais un son de cloche plus nuancé provenait de l'éditorial du quotidien Dawn. Le principal journal anglophone pakistanais met en garde contre "la guerre des mots" des médias, tout aussi dangereuse selon lui que "la guerre des sabres".
La partie du Cachemire contrôlée par l'Inde, où sévissent des groupes rebelles, s'est embrasée en juillet après la mort d'un jeune rebelle charismatique, Burhan Wani. L'Inde et le Pakistan revendiquent tous deux la souveraineté de la région himalayenne du Cachemire depuis la Partition de 1947. Des dizaines de milliers de personnes, en grande majorité des civils, ont perdu la vie dans ce conflit
Chak Allah Baksh (APS)
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