Football Coupe du Monde 2014 (éliminatoires africaines, tour de barrage aller) : Burkina Faso 3 - Algérie 2 La finale se jouera à Blida
De notre envoyé spécial à Ouagadougou, Mohamed Bouchama Chaude ambiance mais aussi fournaise, hier, au stade du 4-Août de Ouagadougou. Contrairement aux 72 heures ayant précédé cette confrontation algéro-burkinbé, la journée d’hier a connu une chaleur inhabituelle. Le thermomètre oscillait entre 40 et 43° à midi et au sifflet initial du Zambien Sikazwe, malgré une brise «tiède», la température n’était pas loin des 39 degrés.
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Sports : Football Coupe du Monde 2014 (éliminatoires africaines, tour de barrage aller) : Burkina Faso 3 - Algérie 2 La finale se jouera à Blida
De notre envoyé spécial à Ouagadougou, Mohamed Bouchama Chaude ambiance mais aussi fournaise, hier, au stade du 4-Août de Ouagadougou. Contrairement aux 72 heures ayant précédé cette confrontation algéro-burkinbé, la journée d’hier a connu une chaleur inhabituelle. Le thermomètre oscillait entre 40 et 43° à midi et au sifflet initial du Zambien Sikazwe, malgré une brise «tiède», la température n’était pas loin des 39 degrés. Dans les gradins du Stade National de Ouaga, plein comme un œuf deux heures avant le lancement des débats, la fièvre montait au rythme des premiers échanges d’amabilités entre les 1 500 fans algériens et le reste du temple ouagalais, surchauffé par le préposé au micro du stade qui prophétisait la victoire des étalons. Put est là, Yebda aussi Devant ce climat qui sentait le soufre, un groupe de supporters algériens, ayant décidé d’aller provoquer les fans adverses, plutôt calmes, causant quelques échanges de projectiles, il était promis que l’affrontement, sur le terrain, allait être engagé sur les mêmes bases. Surtout que, contrairement à ce qu’annonçaient certains sites, Paul Put, le coach belge des vice-champions d’Afrique, a fini par démentir la rumeur en se présentant avec son staff sur le terrain. Du côté algérien, la surprise du chef était l’incorporation de Hassan Yebda en lieu et place de Guedioura. Un choix dicté, semble-t-il, par l’état de services de l’ancien Napolitain chez les Verts. Le poids des ans et l’expérience acquise en clubs et en sélection auront pesé dans l’option tactique préconisée par le Bosnien. Les premiers ballons sont algériens qui vont jouer dans les 35 mètres adverses. Un pressing qui provoquera une petite panique dans le camp burkinabé. Le Lyonnais Bakary Koné est victime d’un claquage au premier dégagement. Slimani faillit immédiatement profiter suite à un centre lifté de Soudani, mal négocié par l’attaquant du Sporting Lisbonne (3’). Le défenseur burkinabé revient sur la pelouse qu’il dut quitter au second contact avec le cuir. Put est obligé de remplacer son axial par le Toulousain Yago. Dans la continuité de l’action, Mesbah écope d’un carton jaune, Sikazwe confirmait légitimement son statut de gâchette facile (6’). Le match s’emballe et les Etalons obtiendront un coup-franc près des 18 yards que Bancé ne peut ajuster (9’). Les Verts vont répliquer instamment quand Soudani sollicitera, deux fois de suite, Slimani mal placé sur le premier (10’) et maladroit sur le second : son tir dans les 9 mètres ricochera sur un pied adverse (11’). Le passeur Soudani aura, lui aussi, sa chance de surprendre le portier local mais sa reprise de la tête, suite au corner de Feghouli, n’ébranlera point la sérénité de Diakité Daouda (21’). Passé, donc, les vingt minutes, la fraîcheur prend un coup et le jeu se débride. Les joueurs des deux équipes arrivent difficilement à enchaîner. Même l’arbitre Sikazwe a avalé sa langue quand Feghouli, lancé par Slimani, est descendu dans les 18 yards (40’). Le Zambien n’y a rien vu, au grand dam des Algériens qui criaient «penalty !». Il sera prompt, deux minutes plus loin, à désigner le penalty (valable) quand Pitroipa, se faufilant comme un lapin dans la zone des Verts, est fauché par Belkalem (42’). Bancé, chargé de la transformation, n’arrive pas à surprendre M’Bolhi, auteur d’un incroyable sauvetage. Le cœur des Algériens chavirait un temps et dut cesser de battre quand ce diable de Pitroipa s’incrustait entre les axiaux algériens pour reprendre de la tête un centre parfait de Nalcoulma (45’+2’).
Que diable Pitroipa, Feghouli est là ! Cette réalisation, intervenue au pire moment du premier acte, pouvait couper les jambes aux hommes de Halilhodzic. Le pire était à craindre surtout suite à une alerte de Bancé vite contrée par M’Bolhi (46’). Sur la contre-attaque amorcée par Yebda, Slimani, idéalement placé dans la zone de vérité, sert Feghouli qui, d’un double crochet, élimine son vis-à-vis et place une frappe enroulée sur le coin droit des bois de Daouda Diakité. Le stade est refroidi sauf la tribune numéro 18 réservée aux Algériens qui vacillait de bonheur. Un bonheur qui pouvait être encore plus intense si Soudani (50’) puis Slimani (51’) transformaient en buts leurs essais. Mais au sommet de l’emprise algérienne sur le jeu, les Burkinabés doubleront la mise par l’entremise de Koné Djakaradja qui profite d’une mauvaise relance de Yebda, quelque peu éreinté lors de cette partie (66’), pour tromper d’une frappe en coin M’Bolhi. La joie des locaux furent de courte durée puisque, au moment où Guedioura s’apprêtait à remplacer Yebda, Taider déposa son corner sur le crâne victorieux de Medjani (68’).
Sikazwe a pesé Le joueur de l’Olympiakos Le Pirée, chargé de neutraliser Pitroipa, allait libérer partenaires et supporters. Ces derniers, qui croyaient les Verts enfin sortis du guêpier burkinabé, vont à nouveau découvrir la générosité du referee zambien, Sikazwe qui, sous l’instruction de son premier assistant, l’Angolais Dos Santos, accorde un pénalty suite à une faute de main peu évidente de Belkalem. Bancé reviendra à la charge pour exécuter en force le portier algérien (87’). Ce match fou-fou-fou était-il pour autant promis aux Etalons qui ont, il est vrai, fait leur vitesse et leur grande concentration dans la zone de vérité des Algériens ? Le Zambien a, en tout cas, accordé 7 longues minutes de temps additionnel. Assez de temps pour la prolongation du rêve des uns et des autres. Les joueurs de Put cherchaient un quatrième but aux conséquences néfastes pour les Algériens dont l’objectif était de marquer ce troisième but qui les aurait mis définitivement sur orbite. Au finish, Halilhodzic, qui avait été le dernier à battre ici à Ouaga les étalons (avec la Côte d’Ivoire 2-3), repart à Alger avec la même addition mais au tableau inversé. A lui et ses joueurs de renverser les Etalons de Paul Put dans un peu plus d’un mois dans le chaudron de Blida. M. B.
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Actualités : COMMENT RÉDUIRE LA FACTURE DES IMPORTATIONS Le discours en attendant la méthode
La réunion tripartite s’est achevée sans que le gouvernement, ses partenaires et ses convives du jour ne parviennent à s’entendre sur le mécanisme qui pourrait réduire la facture des importations sans recourir aux interdictions, lesquelles sont au demeurant impossibles avec le processus en cours d’admission à l’Organisation mondiale du commerce. Abdelmalek Sellal répète qu’il en est préoccupé mais hésite sur le choix de la parade. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le constat est amer. La facture des importations a été, pour l’année 2013, excessivement élevée. Près de 60 milliards de dollars. L’alerte est sonnée et un conseil interministériel (CIM) fut tenu, sous la présidence du Premier ministre. Rien de tangible n’est cependant décidé. Mais il n’en fallait pas plus pour que les puissants lobbies des importateurs réagissent. Le gouvernement est mis sous pression. Sellal a saisi l’opportunité de la réunion tripartite pour s’ouvrir aux partenaires économiques et sociaux. Au patron de l’UGTA, qui a cru judicieux de réclamer l’interdiction pure et simple de l’importation des biens de consommation qui concurrencent la production locale, le Premier ministre a signifié qu’il ne peut se rendre à cette mesure extrême. D’ailleurs, quand bien même il l’aurait voulu, il ne peut s’y rendre sans saborder le déjà très long processus d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Que faire alors ? Le gouvernement pense à renforcer le contrôle sur le commerce extérieur. Ceci parce qu’il aurait compris que la hausse vertigineuse des importations est en grande partie due à des pratiques commerciales frauduleuses. En d’autres termes, à des opérations qui ne sont en définitive que des moyens de transferts illicites de devises. Lors de tripartite de jeudi, Abdelmalek Sellal a bien parlé de sévir contre les pratiques frauduleuses dans les activités de commerce extérieur et de lutter contre les fuites de devises. Ne pouvant reproduire la méthode usitée auparavant par Bélaïd Abdeslam qui, lui, avait arrêté une nomenclature des produits éligibles à l’activité de commerce extérieur, Sellal devra nécessairement se rabattre sur le levier de la taxation de certains produits importés, en même temps que la redéfinition de la norme nationale pour des produits destinés à être commercialisés sur le marché national. Les experts pensent, par ailleurs, que l’équation qui est donnée à résoudre passe également par booster une production nationale de qualité et dont les prix sur le marché seront compétitifs. Et là intervient la problématique de la vision économique. Jusque-là, le gouvernement donne l’impression de naviguer à vue, tanguant entre un libéralisme non maîtrisé et une sorte de patriotisme économique qui accentue la dérégulation économique, laquelle crée une situation propice pour une importation effrénée. S. A. I.
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Actualités : APRÈS UNE RÉUNION DE PLUS DE SIX HEURES AVEC BABA AHMED Le Cnapest poursuit la grève
Poursuite aujourd’hui de la grève dans le secteur de l’éducation. La réunion Cnapest- ministère de l’Education, si elle a permis aux deux parties de clarifier leurs positions, n’aura pas réussi à mettre un terme au bras de fer. Au terme de six heures de discussions, le département de Baba Ahmed s’est engagé à ouvrir les dossiers en suspens et le Cnapest a maintenu son mot d’ordre de grève. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La rencontre, qui a regroupé les représentants du Cnapest, d’un côté, et le ministre de l’Education, son chef de cabinet, son secrétaire général et des directeurs centraux, d’un autre, a été une occasion pour les deux parties de communiquer autrement que via des communiqués. Ouverte à la presse, la rencontre s’est déroulée dans un premier temps dans un climat tendu. Syndicalistes et représentants du ministère se sont livrés à un échange de «vérités» nécessitant à plusieurs reprises l’intervention du ministre de l’Education, soucieux d’aller vers l’essentiel à savoir la plateforme de revendications du Cnapest. En tête des préoccupations de ce dernier, la réintégration du membre du syndicat de Bouira radié de son poste injustement selon le syndicat de Nouar Larbi. Les discussions ont longtemps tourné autour de ce point précis contraignant Baba Ahmed, qui considérait dans un premier temps qu’il s’agissait d’un cas particulier, à s’engager à rouvrir ce dossier et à rendre une réponse dès demain à ce sujet. Un engagement en deçà de ce qu’espérait le Cnapest qui souhaitait une levée immédiate des sanctions et une réhabilitation dudit enseignant et syndicaliste. Ce n’est que suite à cet engagement que les autres points figurant dans la plateforme ont été élaborés. Pour la prime du Sud, le ministre de l’Education a été clair : le Premier ministre s’y oppose et ne veut pas entendre parler de mesures qui engendreraient davantage de dépenses. Concernant la médecine du travail, Baba Ahmed dira qu’il devrait consulter d’autres départements ministériels pour voir dans quelle mesure des textes pourraient être appliqués en réponse aux doléances du Cnapest qui n’a pas hésité à évoquer le cas d’enseignants devenus fous. Concernant la retraite à 25 ans, le ministre juge le dossier «compliqué » tandis qu’il assure que la commission gouvernementale devant effectuer l’inventaire des biens des œuvres sociales de l’éducation était du ressort du Premier ministre également. Au sortir de cette réunion aux alentours de quinze heures, la direction du Cnapest était plutôt mitigée. Messaoud Boudiba, le porteparole du syndicat autonome, a estimé que les réponses données étaient connues et ne changeaient pas beaucoup du discours habituellement donné par Baba Ahmed même si ce dernier s’est engagé à installer une commission mixte relative à la situation des enseignants du primaire dits «en voie d’extinction» dans le statut particulier. Signe de l’insatisfaction du syndicat, la grève est maintenue pour aujourd’hui. Le Cnapest dit devoir d’abord réunir son conseil national, seul habilité à prendre une décision quant à la suspension ou la poursuite du mouvement de grève. Les tentatives de Baba Ahmed de faire changer de position aux syndicalistes auront été infructueuses. Le ministre considérant que les membres du bureau national étaient élus et pouvaient de ce fait prendre une décision n’a eu pour seule réponse que le fait que la convocation du conseil national était nécessaire. La date de ce dernier n’ayant toujours pas été fixée, les enseignants poursuivront aujourd’hui encore leur mouvement de protestation pour le cinquième jour. N. I.
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Sports : L’étrange histoire belge de M. Put
Paul Put, le sélectionneur belge des Étalons, est-il derrière l’information qui s’est répandue surtout sur des sites et journaux algériens annonçant qu’il a chopé le paludisme 24 heures après le début du stage de la sélection burkinabé ? Tout porte à le croire. Le Belge ne serait pas étranger à cette histoire bien du terroir des Flamands. L’ancien sélectionneur de la Gambie pensait trouver la parade pour échapper aux questions des médias internationaux, celles des Algériens en particulier. L’ex-coach de Lierse, où il a vécu les pires moments de sa carrière d’entraîneur entamée en 1988 (en octobre 2008, il a été radié à vie puis condamné à trois ans de suspension dans l’affaire des matches truqués qui a bouleversé le football belge), a tout simplement simulé cette maladie, sinon comment expliquer sa présence aux séances des Étalons, jeudi (jour où il a raté la conférence de presse) et vendredi soir ? Le jeudi matin, au moment où se tenait la conférence de presse à l’hôtel Joly, Put était l’invité du ministre de la Jeunesse et des Loisirs burkinabé, Yacouba Ouédraogo qu’il a rejoint dans une voiture blindée et sous bonne escorte. Dans l’après-midi, il a dirigé l’entraînement des Étalons le plus normalement du monde. Idem pour la séance du vendredi. Ce ménage qui n’a intrigué personne au sein de la délégation algérienne, plutôt concentrée sur ce qui attend l’équipe sur le terrain, n’a pas fait réagir également les Burkinabés. Certains fans des Étalons ont même ri sous cape quand l’information de la maladie de Put leur a été communiquée par des journalistes et supporters algériens. Tendrement, une serveuse du «Capuccino», restaurant- bar renommé à Ouaga-ville nous expliquera, elle aussi, qu’elle a été atteinte de paludisme depuis qu’elle a constaté le nombre mais surtout la manière d’encourager des fans algériens. «J’ai de plus en plus de fièvre. Je suis inquiète», dira-t-elle avec une certaine note de tristesse de cette demoiselle qui, pas plus loin que jeudi matin, lançait à qui voulait l’entendre que «Le Burkina Faso gagnera 2-0»… Il était fier des «Diables Rouges» La qualification historique de la Belgique au Mondial- 2014, vendredi soir face à la Croatie, a fini par «déterrer» Paul Put, le sélectionneur belge des Étalons. «Malade», le banni du football belge n’a pas caché sa joie en apprenant la qualification des Diables Rouges en phase finale du prochain Mondial. Il a demandé à ses collaborateurs mais également aux joueurs du Burkina Faso, de méditer l’exploit des camarades de Lukaku qui n’ont pas été de la fête depuis douze ans en phase finale (la Belgique a été quart de finaliste au Mondial 2002 en Corée du Sud-Japon). M. B.
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Sports : Football La Colombie qualifiée pour le Mondial-2014 après un nul héroïque
La Colombie s'est qualifiée vendredi dernier pour le Mondial-2014 de football au Brésil grâce un match nul arraché face au Chili (3-3) à Baranquilla. Avec ce nul décroché après avoir été menée 3-0 à la mi-temps, la Colombie de Falcao, auteur de deux buts sur pénalty, est le deuxième pays de la zone sud-américaine à se qualifier pour le Mondial-2014 après l'Argentine. Les Colombiens renouent ainsi avec les phases finales après 16 longues années d'absence. Leur dernière participation remontait au Mondial-1998 en France. La rencontre avait, pourtant, rapidement pris les airs de déroute après trois buts chiliens marqués lors de la première demi-heure. Les stars chiliennes Arturo Vidal (19e, pen) puis Alexis Sanchez, à deux reprises, (22e, 29e) semblaient, en effet, avoir douché les espoirs de qualification des Colombiens dans leur antre de Baranquilla. Mais Teofilo Gutierrez (69e) a entretenu la flamme au retour des vestiaires, avant que le Monégasque Falcao ne libère les siens avec deux pénalties marqués dans le dernier quart d'heure (75e, 84e).
L'Espagnol Clemente sélectionneur de la Libye pour deux ans L'Espagnol Javier Clemente a signé un contrat de deux ans à la tête de la sélection libyenne de football, lors d'une cérémonie hier à Tripoli. A 63 ans, l'ancien joueur de l'Athletic Bilbao prend la tête des «Chevaliers de la Méditerranée» en remplacement du Libyen Abdelhafidh al-Rabich qui a démissionné après l'élimination de la sélection de la course à la qualification pour la Coupe du monde 2014. Le montant du contrat n'a pas été revélé. Interrogé par la presse, le président de la Fédération libyenne de football (FLF), Anouar al-Tachani, a indiqué que «selon les termes du contrat, le montant doit rester confidentiel». Clemente aura pour mission principale de qualifier la Libye à la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015) au Maroc, a-t-il ajouté. Ancien sélectionneur de l'Espagne (1992-98), de la Serbie et du Cameroun, Clemente avait aussi dirigé les clubs espagnols de l'Athletic Bilbao, l'Atletico Madrid et le Sporting Gijon.
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Culture : ACTUCULT
- Galerie Baya, Palais de la culture Moufdi-Zakaria, Alger
- Du 28 octobre 2013 au 31 janvier 2014, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.
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- Palais des Raïs, Alger
- Du 31 octobre au 14 novembre : La photographie de guerre, exposition de Mohamed Kouaci.
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- SALLE IBN-KHALDOUN, ALGER
- Vendredi 25 octobre à 18h : Soirée algéroise animée par Nadia Benyoucef.
- Jeudi 31 octobre à 22h : Soirée commémorative à l'occasion du 1er Novembre, animée par Fouad Ouamen, Bariza et Abdelkader Chaou.
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- COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI, ESPACE CASBAH, ALGER
- Samedi 26 octobre : Spectacle de variétés animé par Naïma Dziria.
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- SALLE IBN-ZEYDOUN, RIADH-EL-FETH, ALGER
- Dimanche 20 octobre à 19h 30 : Concert de flamenco avec le groupe Sandero.
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- COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB-SALIM, CHENOUA, TIPASA
- Jusqu’au 14 octobre, de 8h à 16h : Exposition d’arts plastiques et sculpture de Badri Mohamed Zaghloul.
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- Centre culturel mustapha-kateb, Alger
- Du 12 au 14 octobre : 2e Salon philatélique international d’Alger
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- Cinémathèque algérienne (26, rue Larbi Ben M’hidi, Alger-Centre)
- Jusqu’au 19 octobre : Projection
- du film La voisine de Ghouti Bendeddouche.
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- Institut français d’Alger
- Du 6 au 24 octobre : Exposition du peintre Salah Khaldi
- Galerie d’art Dar-El- Kenz (16, lotissement Ben Haddadi Chéraga, Alger)
- Du 7 au 30 octobre : 13e Salon d'automne du Petit format. La galerie est ouverte du samedi au jeudi de 10h à 18h. La galerie est fermée le dimanche.
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- Galerie Baya, Alger
- Jusqu’au 19 octobre : exposition de l’artiste peintre Meriem Kazouit.
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- MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN, ALGER
- Du 21 septembre au 21 novembre : Exposition de Djamel Tatah.
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Une tripartite à 5, c’est 15 fois plus de chances de nous en sortir ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
FLN. Première grosse réforme introduite par Saïdani : désormais, le BP, le Bureau Politique, sera remplacé par un CD, un Comité Directeur. Il est vrai que pour Saïdani, un…
… CD, ça sonne mieux, c’est plus familier !
Tout le problème de l’Algérie et de son économie, c’est qu’elle tient des tripartites à… trois ! Ca manque d’audace, d’esprit d’initiative et de renouvellement historique. Pourquoi se brimer à n’organiser que des tripartites à trois ? Parce que dans «tripartite» il y a «tri» ? Dans la Constitution aussi, il y avait limitation des mandats présidentiels à deux, pourtant, ça n’a pas empêché de passer à trois, puis à quatre, et à l’infini, même. Si l’on veut vraiment que l’Algérie bouge, il faut la débarrasser des carcans pesants de la logique et de la raison des chiffres. Il faut l’affranchir des attendus et des prérequis. Osons, que diable ! Bousculons, mes frères ! Misons sur une tripartite à quatre ! Et si une tripartite à quatre ne marche pas, ne débouche sur rien, passons à une tripartite à cinq. Une tripartite à cinq, c’est quinze fois plus de chances de réussir, de déboucher sur des décisions révolutionnaires. Trois multiplié par cinq, c’est quand même mieux que un multiplié par trois qui donne à tous les coups trois, quelle que soit ta manière d’aborder les tables de multiplication. Il ne faut pas hésiter à dérouter, à emprunter des chemins que les autres ne s’attendent pas à nous voir emprunter. Je vois d’ici la stupéfaction des instances internationales, des forums économiques mondiaux, des cabinets de haute expertise basés à Genève ou des places boursières face aux gros titres des canards spécialisés : «Ouverture à Alger de la tripartite à cinq.» D’emblée, avec ce genre d’initiatives, tu les déroutes, tu les mets mal à l’aise, tu brouilles leurs grilles de lecture. Leurs analystes vont arriver sur les plateaux télé qui comptent, Bloomberg, BFM éco, CNN avec des voix chevrotantes, des regards perdus dans le vague et en fond, comme un ronron lancinant, ils ne cesseront de répéter : «Nous ne savons plus comment interpréter cette tripartite algérienne à cinq !» En clair, nous n’arriverons à rien avec des tripartites tristement classiques, normales, piteusement composées de trois partenaires dont les trois sièges sont usés tellement ils reviennent à chaque fois, sans surprise aucune. Rajoutons des chaises, Monsieur Sellal ! Deux autres chaises. Dix autres chaises, s’il le faut. Oui ! Organisons des tripartites géantes, des méga-tripartites. Mélangeons-nous sans retenue et sans regarder aux chiffres et au dogme qui voudrait nous imposer que trois, ce n’est pas quatre, encore moins cinq ou dix. Révolutionnez les chiffres, Si Abdelmalek ! Les chiffres, c’est une invention arabe, n’est-ce pas ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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