293-/-actualites du Mardi 20 Octobre 2015
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Mardi 13 Octobre 2015
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LE RÉSEAU DE FAUSSAIRES ACTIVAIT DEPUIS 7 ANS Tout le monde le sait, la crise de logement que subit la population est une source de corruption. C’est aussi une aubaine pour les escrocs de tout genre qui exploitent la détresse des citoyens pour les arnaquer. C’est ce que viennent de découvrir Suite... |
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ACTUALITÉ
Accord ministère de l’éducation-syndicats : Le pari gagné de Benghebrit
Hamid Ferhi. Coordinateur national du MDS : «Les tenants du système jouent sur la peur de l’instabilité»
Procès de Fekkhar et de Ouled Dadda à Ghardaïa : Les verdicts renvoyés au 26 octobre
Fouille au corps du ministre de la Communication à Orly (paris) : Alger proteste, Paris regrette
Finances : Belaïb ne veut pas «diaboliser» la dette extérieure
Élan de solidarité avec les migrants subsahariens à Béjaïa : Des vêtements, de la nourriture en attendant un cadre juridique
Boumerdès : Les souscripteurs AADL ne décolèrent pas
Commémoration : 22 ans déjà !
On vous le dit
Bakhti Belaïb : « pourquoi diaboliser l'endettement ? »
SPORTS
CS Constantine : Velud aurait été lâché par ses joueurs
Un coup de théâtre a eu lieu avant-hier dans la maison clubiste.
Ligue 1- Mise à jour : RCA – USMA, un duel des extrêmes
MO Béjaïa : La direction décide de jouer la Supercoupe
DRB Tadjenanet : La poisse ne quitte plus Lahoua
Congrès de l’Académie Anticorruption Les 6 et 7 novembre à Alger
ES Sétif : La production du jeu attendra
INTERNATIONAL
Racisme antimusulman en France : Quatre associations face au Front national
Faisal Al Azem. Porte-parole du Conseil canado-syrien : «Les conservateurs canadiens ne veulent pas des réfugiés syriens musulmans»
Libye : Pressions internationales sur Tripoli et Tobrouk
En bref…
Allemagne : Plainte contre Facebook pour incitation à la haine
Conflit syrien : La peur commence à changer de camp
CULTURE
Festival national du film amazigh de Tizi Ouzou : Dynamique et promotion de choix
Chanson kabyle : Hommage à Ali Ideflawen et Taleb Tahar
2e Salon National de la Créativité : Présence de 70 participants
Débat à Alger sur la presse culturelle en Algérie : «il faut aller chercher l’information et ne pas l’attendre !»
Institut français d’Alger : «le sahara vu par la France et l’Europe, de l’antiquité à nos jours»
Littérature mort du célèbre écrivain égyptien Gamal Ghitany
Accord ministère de l’éducation-syndicats
Le pari gagné de Benghebrit
le 20.10.15 | 10h00
Neuf syndicats se sont entendus, hier, avec la ministre de l’Education nationale sur l’engagement de signer le 16 novembre prochain la fameuse charte de stabilité. La signature du document, qui a fait l’objet de longues négociations, représente, selon les syndicalistes, une étape importante qui consacre le dialogue avec la tutelle.
Le ministère de l’Education nationale et neuf syndicats du secteur ont signé, hier, une déclaration d’engagement pour la signature de la charte de l’éthique et de la stabilité à la mi-novembre. Le document porte donc l’engagement des représentants des travailleurs à enrichir et à compléter le texte proposé par le département de Benghebrit et d’en signer la mouture finale et commune dans les délais fixés. Les organisations syndicales demandent un peu de temps pour consulter leurs bases sur les articles à introduire.
La finalité de la signature de la charte «n’est pas de geler toute revendication, mais de mettre les moyens de communiquer et d’action pour éviter de pénaliser l’élève». «C’est parvenir à réaliser l’engrenage nécessaire pour trouver des solutions à toutes les préoccupations, en faisant participer toutes les parties concernées», a insisté la ministre de l’Education nationale lors de son allocution avant la signature du document. «Il y a un consensus avec l’ensemble des syndicats pour la formation d’une famille éducative, pour une école d’excellence.
Il est temps maintenant de passer aux préoccupations pédagogiques», a déclaré Mme Benghebrit qui espère que cette initiative marquera aussi la fin de l’impunité à tous les niveaux. Car «beaucoup de situations de blocage sont causées souvent par des problèmes de communication», a-t-elle en outre signalé. Neuf syndicats, sur les dix invités à la signature du document, ont exprimé leur volonté d’enrichir le projet de charte pour préserver l’intérêt de l’élève et créer un climat de bonne communication pour continuer à défendre les intérêts des travailleurs du secteur.
C’est dans ce sens que Larbi Nouar, coordinateur national du Cnapest, est intervenu : «Ce texte marque la fin de l’ère de la bureaucratie et ouvrira celle du dialogue sérieux.» «Il est temps que tout le monde travaille pour sauver l’image de l’enseignant qui s’est dégradée au fil des grèves et de la violence», soutient Ferhat Chabekh, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation. De son côté, Sadek Ziri, de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation, estime «qu’avec un climat serein et un dialogue sérieux avec l’employeur, la communauté scolaire espère passer à une étape, celle d’œuvrer pour une école moderne», tout en saluant le «travail professionnel» fait par la ministre et son équipe.
M. Meriane, coordinateur national du Snapest, estime qu’en proposant au partenaire social une charte à enrichir, le ministère de l’Education offre une visibilité. «Mais les cadres du ministère doivent se débarrasser des vieux réflexes et faire leur mutation pour accompagner les efforts visant un renouveau.» Le Syndicat des corps communs, qui se dit prêt à enrichir le document, appelle la ministre à faire un effort à l’égard des ouvriers professionnels et être à l’écoute du cri de détresse lancé par «ces couches oubliées», selon M. Behari, représentant ce syndicat.
Remis en avril dernier aux syndicats, le rapport rappelle les engagements de l’Algérie pour la protection des droits de l’enfant et les conventions internationales ratifiées. Le texte tel que proposé par le département de Nouria Benghebrit stipule que le droit à la grève «ne peut être exercé qu’une fois que les autres recours ont échoué». Le texte a été proposé pour mette fin à «l’instabilité permanente qui caractérisait le secteur», selon Mme Benghebrit. A souligner que cette signature de la déclaration de l’intention est précédée d’une série de mesures au profit des fonctionnaires du secteur.
Le ministère a annoncé, avant-hier, la régularisation de 260 000 fonctionnaires. Par catégorie, les bénéficiaires de ces mesures sont notamment concernés par les rappels (81 000 fonctionnaires), 50 000 au titre du régime indemnitaire et de la gestion, 45 000 pour la promotion dans le grade dans le corps des enseignants (jusqu’en 2017), 55 000 pour les postes en «voie d’extinction» et 18 000 pour les adjoints d’éducation.
Fatima Arab
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Les cours ont reculé de près de 2 dollars hier
La Chine déçoit les marchés pétroliers
le 20.10.15 | 10h00
Les cours du pétrole perdaient du terrain hier lors d’échanges européens, dans un marché morose après les chiffres sur la croissance et la production industrielles en Chine.
Vers 17h (heure d’Alger), le baril de brent de la mer du Nord, pétrole de référence pour le Sahara blend algérien, pour livraison en décembre, valait 48,87 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,60 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 1,20 dollar à 46,52 dollars.
Les prix du pétrole débutent donc la semaine dans le rouge, sur fond de données économiques chinoises faibles, estimaient les analystes de Commerzbank, cités par l’AFP. La croissance de la demande chinoise de pétrole, qui a chuté de 1,8% sur un an en septembre, a déçu les investisseurs, affirmait, quant à lui, Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb Markets. La croissance du PIB chinois a ralenti, d’après les chiffres officiels publiés hier, à 6,9% sur un an, au troisième trimestre de l’année, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.
La production industrielle du pays a essuyé en septembre un ralentissement très marqué, avec une hausse de 5,7% sur un an, selon le Bureau national des statistiques. Même les ventes au détail, jugées comme le baromètre de la consommation des ménages chinois, n’ont connu qu’une très légère accélération, augmentant de 10,9% sur un an. Globalement, ces indicateurs décevants confirment les difficultés du principal moteur de la croissance planétaire.
Mercredi dernier, la banque d’investissement internationale, Goldman Sachs, révélait que les pays émergents, dont la Chine, sont fortement touchés par la troisième phase de la crise financière mondiale, qui a débuté en 2007. «L’incertitude accrue quant aux retombées de l’affaiblissement des économies des pays émergents, la chute des prix des matières premières et potentiellement la hausse des taux d’intérêt américains ont soulevé de nouvelles inquiétudes quant à la pérennité de la hausse des prix des actifs, marquant une nouvelle vague de la crise financière mondiale», écrivait une équipe d’analystes de Goldman Sachs, dirigée par Peter Oppenheimer.
Et d’ajouter : «Les marchés émergents étaient en pleine phase optimiste, portés par des taux très profitables aux Etats-Unis. Mais au moment où l’Europe est entrée dans une phase de croissance en 2012, boostée par la politique agressive de l’Union européenne, les marchés émergents sont entrés dans leur phase de déprime.» Cette troisième vague de la crise économique mondiale, qui coïncide avec l’effondrement des prix de matières premières dont les hydrocarbures, intervient après les crises de la bulle immobilière américaine en 2008 et de la dette européenne en 2011.
Hocine Lamriben
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Indice de confiance du FCE : Les patrons n’ont pas le moral
le 20.10.15 | 10h00
L’indice de confiance global des chefs d’entreprise, élaboré par le FCE pour le mois de septembre, touchant l’ensemble des secteurs d’activités économiques, poursuit sa régression entamée en décembre 2014, où il affichait pour la première fois une valeur négative (-5) succédant aux valeurs neutres (zéro) enregistrées en octobre et novembre 2014.
Le FCE souligne, dans son document rendu public, que l’indice global «est la résultante des indices de confiance : des industries agroalimentaires, des autres industries manufacturières, du BTPH et des services». Le FCE a examiné, pour chacun des secteurs, l’évolution de leurs indices et de leurs trends (ajustements) respectifs durant ces 12 derniers mois, soit d’octobre 2014 à septembre 2015. Il en ressort que «la tendance de l’activité durant cette période connaît, pour les industries agroalimentaires, une évolution cyclique caractérisée par une tendance haussière sur des périodes de 4 à 5 mois suivie d’une tendance baissière sur des périodes ne dépassant pas 3 mois».
Le secteur du BTPH connaît, pour sa part, «une évolution cyclique caractérisée par une tendance haussière sur 7 mois, allant d’octobre 2014 à avril 2015, suivie d’une tendance baissière sur 3 mois, de mai à juillet 2015, qui laisse place à un retournement de tendance après juillet». Les industries manufacturières hors agroalimentaires enregistre «une évolution mensuelle irrégulière avec, cependant, un trend décroissant sur toute la période».
Le secteur des services enregistre, quant à lui, «une évolution cyclique de novembre 2014 à septembre 2015, avec des valeurs de l’indice comprises dans la bande -1 à -10 durant la période février-septembre 2015». Notons que l’indice de confiance des chefs d’entreprise est le résultat le plus connu de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions concernant : les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks.
L. M.
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Ressurgie à la faveur des revalorisations salariales de 2011 et 2012
La classe moyenne tirée de nouveau vers le bas
le 19.10.15 | 10h00
Entre 2011 et 2013, d’importants changements ont touché le monde de l’emploi sur le plan socioprofessionnel à travers notamment les revalorisations salariales dont ont bénéficié les corps de différents secteurs.
Les cadres ont été les premiers à être concernés par ces hausses salariales. Des hausses en vagues qui ont induit des transformations dans le modèle de consommation des Algériens.
Médecins, agents paramédicaux, agents communaux, enseignants, policiers, banquiers et bien d’autres corps ont vu leur rémunération s’améliorer nettement. Parallèlement, leur aspiration à meilleur niveau de vie s’est clairement affichée. Achat de voitures (boom enregistré entre 2012 et 2013), souscription aux différentes formules de logements (notamment le promotionnel), scolarisation des enfants dans les écoles privées et dans de nombreux cas voyages à travers le pays ou à l’étranger.
En somme, chacun a essayé de profiter à sa manière de ces revalorisations salariales mais surtout des rappels versés dans ce cadre. Une fois ces rappels épuisés ou investis, retour à la dure réalité.
Les augmentations se sont au final avérées insuffisantes, voire insignifiantes. Pourquoi ? Parce que les salaires ne répondent pas à une politique bien étudiée. Ils ne sont pas indexés à la hausse des prix. De même qu’ils ne correspondent pas à l’amélioration de la productivité ni à la disponibilité de l’offre au niveau local. Ce qui fait que les revalorisations sont vite rattrapées par la hausse fulgurante des prix par l’absence d’un système de régulation efficace, mais de manière plus globale par l’inflation. Les salariés, et à un degré plus important les cadres moyens ont commencé à ressentir l’inefficacité de ces hausses dès fin 2013 avec l’augmentation des prix des produits de large consommation.
Des augmentations sans impact
En dehors du lait pasteurisé en sachet, du sucre et de l’huile, tous les autres produits (fruits et légumes, viandes blanches et rouges, poisson, légumineuses…) ont vu leur prix prendre l’ascenseur sans omettre les autres catégories de dépenses. Une visite chez un médecin généraliste installé à son compte à pas moins de 1000 DA, des soins dentaires qui coûtent excessivement cher (2000 DA l’extraction à titre illustratif), une simple pièce de rechange à 5000 DA, les cours particuliers pour les enfants, le loyer et bien d’autres frais grèvent le budget des ménages à moyens revenus.
Autant d’indicateurs qui accentuent l’appauvrissement de la classe moyenne ou de ce qui en reste.
Avec la dégradation de la situation économique du pays, le pouvoir d’achat (déjà laminé) de cette catégorie de la société risque fortement d’être affecté. Déjà que ce qui a été accordé d’une main a été repris de l’autre, les restrictions budgétaires, la dépréciation de la valeur du dinar, le renchérissement des produits de large consommation et les taxes annoncées dans le projet de loi de finances pour 2016 vont impacter négativement la situation socioéconomiques de ces cadres. Dans ces conditions, le gouvernement ne trouve pas mieux à faire que de demander aux ménages de mettre leur épargne dans les banques.
«Comment arriver à mettre de l’argent de côté alors que le salaire ne suffit pas pour subvenir les besoins de ma famille pour un mois ?» s’interroge un enseignant. Les experts le disent d’ailleurs : «Avec la hausse des prix, les ménages ne pourront pas, en toute logique, dégager une épargne importante conséquemment à la baisse sensible de la propension marginale à l’épargne».
Projets bouleversés
«Le nouveau contexte économique suite à la crise pétrolière avec tous ces indicateurs financiers interpelle cette classe moyenne. Cette dernière prend conscience chaque jour du réalisme économique qui atteint directement son pouvoir d’achat et son niveau de vie.
Et du coup, beaucoup de ses projets sont bouleversés», nous dira à ce sujet Mohamed Benguerna, directeur de recherches au Centre de recherche en économie appliquée au développement (CREAD). Notre expert donnera comme exemple la réaction des souscripteurs au Logement promotionnel public (LPP) suite à l’annonce du montant de la 2e tranche (1 million de dinars) et le recul enregistré dans la vente de certains biens de consommation, à l’image des véhicules.
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