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Actualités : ELLE EST DÉSORMAIS SUR LA PLACE PUBLIQUE Ce que cache la polémique Ouyahia-Saâdani
Que cache cette guerre ouvertement assumée, désormais, entre les deux chefs des deux principaux partis au gouvernement, Ahmed Ouyahia et Ammar Saâdani ? Cette polémique publique entre le directeur de cabinet de la présidence de la République et celui qui est imposé comme dirigeant du FLN par Abdelaziz Bouteflika est d’autant plus déroutante que l’on a affaire, dans tout cela, au plus haut sommet de l’Etat ! Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Avec un RND qui compte, outre Ouyahia lui-même, le président du Sénat Abdelkader Bensalah et cinq ministres en exercice d’un côté, et un FLN de l’autre, avec comme président Bouteflika, et une pléiade de hauts responsables dans les institutions dont quatorze ministres, un Premier ministre comme «militant», un président de l’Assemblée, entre autres, cela ne peut que se lire ainsi. A l’origine, apparente, de la polémique, le premier rejet par Ammar Saâdani de l’initiative lancée par Ahmed Ouyahia en juin dernier et consistant en la constitution d’un pôle politique autour des partis au gouvernement. Ouyahia proposait clairement de ressusciter l’ancienne alliance présidentielle. Une alliance qui, pour rappel, avait été mise en place bien avant l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, sous Zeroual, dans le sillage de la présidentielle de novembre 1995 , au lendemain des législatives et des locales de fin 1997. Son noyau dur était constamment constitué, jusqu’à fin 2012, de trois partis : le FLN, le RND et l’ex-Hamas. Une alliance gouvernementale qui se prolonge au niveau du Parlement et des assemblées locales et que, globalement, Bouteflika maintenait fondamentalement, depuis, sous différentes formes. En juin dernier, Ouyahia , de retour à la tête du RND, proposait donc de reconstituer cette entité politique entre son parti le RND, le FLN, le MPA de Amara Benyounès et le TAJ de Amar Ghoul. Une évidence pour des partis siégeant au gouvernement ? Ce n’est pas l’avis de Ammar Saâdani ! Ce dernier rejette publiquement l’initiative et, mieux, il en propose une autre quatre mois plus tard. Elle consiste en un «front national pour le soutien du programme du président de la République». Un «front» que Saâdani définit comme ouvert à tous, partis politiques, mouvement associatif, personnalités, etc. Et même pour… l’opposition, ce qui est un non-sens politique absolu ! Naturellement, Ouyahia rejettera à son tour cette initiative. Comment pourrait-on expliquer cette spectaculaire cacophonie au sommet de l’Etat ? Pour une meilleure compréhension, deux autres acteurs de premier plan «s’invitent» de fait : le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef d’état-major, vice-ministre de la Défense, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah ! Même si le sujet relève du tabou absolu pour le moment, autour de Abdelaziz Bouteflika «tous, sans exception, se préparent pour la succession, et dans cette guerre souterraine de titans, il ne faut pas se leurrer, chacun roule pour soi-même», nous confie-t-on de source très bien informée. «Tous, à l’exception de Ammar Saâdani, dont les accointances avec Gaïd Salah sont désormais de notoriété publique», nous confie-t-on encore. Or, c’est connu, Bouteflika peut tout accepter, du moins tolérer sauf ce genre «d’écart» ! Pour avoir émis de simples doutes, en privé en plus, sur sa capacité à terminer son troisième mandat déjà, un bon nombre de ministres pourtant proches de lui avaient été limogés sans état d’âme en septembre 2013 ! Si l’on y ajoute la méfiance obsessionnelle de Bouteflika à l’égard des militaires et ce, depuis l’épisode de la succession de Boumediène qu’il n’a jamais digéré, l’on comprend aisément la longue «disparition» — plus de quatre mois en fait — de Ammar Saâdani de la scène politique et médiatique. Le cercle présidentiel a certes imposé Saâdani à la tête du FLN mais n’a jamais baissé la vigilance à son égard ! Cela, au point de lui «revoir de fond en comble» le projet des statuts du parti qu’il avait tenté de ficeler lors du 10e congrès de juin dernier ! Dans tout cela, il ne faut jamais omettre une donne majeure, survenue le 13 septembre dernier : le départ du général Toufik. Avec le départ de celui qui, jusque-là, assurait les grands équilibres essentiels pour la bonne marche du système, qui empêchait toujours que des crises aillent au-delà d’un certain seuil, même pendant des périodes de haute tension, ce que l’on appelle le sommet de l’Etat est désormais réduit à un Président certes physiquement diminué mais hyper-puissant et à un chef de l’armée désormais seul à «tenir la maison», ce qui est une première chez l’institution militaire. Depuis le 13 septembre, et en l’état actuel des choses, Ahmed Gaïd Salah est le désormais deuxième homme fort du pays, avec des pouvoirs que seul l’ancien (et unique) ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, a eu à détenir avant lui. A cette différence près que, sous Nezzar, la haute hiérarchie militaire gérait et agissait en groupe. K. A.
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Sports : Le président de la FAF avait signifié qu’il solliciterait l’avis du staff et des joueurs Bounedjah préfère retourner au stade de Blida
L'international algérien, Baghdad Bounedjah, a souhaité le retour de la sélection algérienne au stade Mustapha-Tchaker de Blida à l'occasion de la prochaine rencontre face à la Tanzanie, après avoir disputé au 5-juillet (Alger) les deux matchs amicaux contre la Guinée (défaite 2-1) et le Sénégal (victoire 1-0), la semaine passée. «A mon avis, la pelouse du stade Tchaker est bien meilleure que celle du 5-juillet. Mon désir de retourner à Blida n'a pas de rapport avec la pression à laquelle nous avions été soumis face à la Guinée et au Sénégal , a déclaré Bounedjah au micro de Dzair TV. L’ancien joueur du RCGO et de l’USMH fera valoir l’état glissant de l’aire du jeu du temple olympique dès que la pluie se met à tomber. «Un détail qui a été à l’origine des difficultés que moi et certains de mes équipiers ont trouvé lors du match face au Sénégal», a-t-il encore précisé. A l'issue des deux précédents matchs amicaux, un débat a été lancé au sujet de la domiciliation de la rencontre contre la Tanzanie (17 novembre) pour le compte du dernier tour préliminaire retour des qualifications pour le Mondial-2018 en Russie. L'ancien buteur de l'USM El-Harrach a promis de reproduire en sélection ses brillantes prestations à l'ES Sahel (Tunisie), «une fois bien intégré dans le groupe», estimant qu’il lui était difficile de savoir lors de cette première titularisation chez les Verts «comment évoluent mes coéquipiers de la sélection». Bounedjah a été convoqué pour la troisième fois en sélection à l'occasion du précédent stage des Verts. Par ailleurs, il a affirmé qu'il comptait retourner à Al-Sadd (Qatar) après l'expiration de son contrat de prêt à l'Etoile du Sahel en décembre prochain vu que le club tunisien n'a formulé aucune demande pour la prolongation de ce bail. Le joueur de 23 ans s'était engagé avec Al-Sadd l'été dernier en provenance de l'ES Sahel. Mais comme ce dernier est engagé en Coupe de la Confédération africaine (CAF), il a émis le vœu de le garder pour six autres mois, ce qu'ont accepté les Qataris. Cette décision s'est avérée judicieuse, puisque l'attaquant algérien a contribué grandement dans la qualification des Tunisiens pour la finale de la Coupe de la CAF (il est le meilleur buteur de la compétition avec 7 buts) où ils affronteront les Sud-Africains d'Orlando Pirates en aller-retour les 20 et 29 novembre prochain. Et même s'il est sous contrat avec Al-Sadd jusqu'en 2018, le natif d'Oran caresse toujours l'espoir de jouer en Europe, plus précisément en Espagne, a-t-il souhaité, estimant avoir tout le temps devant lui pour réaliser son rêve.
Sports : Danone Nations Cup 2015 L’Algérie dans le groupe C
La finale mondiale de la 13e édition de la Danone Nations Cup, compétition consacrée aux footballeurs de 10-12 ans, aura lieu cette année au Maroc, à Marrakech exactement. Le tournoi qui regroupera 32 sélections dont l’Algérie se tiendra le 25 octobre au niveau du Grand Stade de la ville Ocre. L’Algérie qui y participe avec une sélection de l’AS Jijel, qualifiée à l’issue des plateaux organisés en juin dernier à Sidi Bel-Abbès, évoluera dans la poule C aux côtés de l’Argentine, la Bulgarie et la Suisse. L’équipe de la Sûreté de Jijel a effectué plusieurs stages de préparation depuis sa qualification à la finale mondiale. Il est bon de signaler qu’au palmarès de cette compétition, l’Algérie a obtenu son meilleur classement en 2008, à Paris (France), avec une honorable 7e position sur 32 équipes. M. B.
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La chute d’un grand ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Rebrab vient d’investir au Brésil. Et là, ils vont faire quoi les gros malins qui nous non-gouvernent ?
Fermer le Brésil ?
Dans l’affaire dite de la «fouille au corps de Hamid Grine», le grand perdant, c’est le passeport diplomatique. Son cours vient de s’effondrer brutalement sur le marché très sensible du «bon tuyau». Encore plus brutalement que celui du dinar. On m’a rapporté qu’au square Port-Saïd, ceux qui en faisaient commerce sous cape sont au bord de la banqueroute, et reviennent dare-dare vers des valeurs plus sûres, comme l’euro à plus de 170 dinars. Hier encore, j’ai lu en page «Annonces» du Soir d’Algérie cet encart :
«Perdu passeport diplomatique. Petite récompense, compensation financière modique pour sa restitution, sinon, tant pis et sans rancune !»
Un ami, ancien ministre qui a vécu la même mésaventure que Grine, m’a raconté que, lui, scotchait carrément son passeport diplomatique sur une partie de son corps qu’il n’a pas voulu me détailler afin que ce document échappe à la palpation et aux sarcasmes des «Pafistes». Hier encore, un autre ami, diplomate encore en poste celui-là, me racontait hilare comment, face à sa fille de 5 ans, paniquée parce qu’elle avait griffonné avec un stylo-bille sur son passeport diplomatique négligemment posé sur le guéridon de l’entrée, il était parti dans un immense éclat de rire, l’avait prise sur ses genoux et lui avait juré que ce n’était pas grave, l’invitant même à couvrir le restant des pages de ses dessins d’enfant innocent. Tous les indices sont là pour confirmer ma thèse : le passeport diplomatique n’est plus aussi couru qu’avant, n’a plus la cote. J’attends d’ailleurs les prochaines élections, anticipées ou pas, pour confirmer mes dires. Si le passeport diplomatique est admis comme pièce d’identité donnant le droit d’exprimer son suffrage de voter, alors oui !
Le passeport diplomatique aura atteint le gouffre. Et Dieu sait que le gouffre de l’urne algérienne, il est profond, loin profond. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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