Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités
	Le Bonjour du «Soir»» Notre pot et ceux qui tournent autour
	GUERRE DE GANGS À BARAKI Cocktails Molotov, épées, couteaux...
	À PARTIR DE SÉTIF Sellal recadre violemment Saïdani
	Lamamra réagit aux attaques marocaines : «C’est inadmissible et irresponsable»
	Partenariat Algéro-Français Clin d’œil des entreprises de la région Rhône-Alpes à la partie algérienne
	Industrie gazière et pétrolière Des partenaires étrangers maintiennent leur présence en Algérie
	La coordonnatrice résidente du système des nations unies : «Notre mandat est strictement opérationnel»
	Les anciens condamnés à mort en grève de la faim : «Le mépris nous tue au quotidien»
	Centre de recherche nucléaire de Birine Les ingénieurs et techniciens supérieurs protestent
	Selon le représentant de comité interprofessionnel des céréales : «La dépréciation du dinar nous déstabilise»
	Débat autour de la loi de finances 2014 Des députés réclament une évaluation des aides à l’investissement et à l’insertion professionnelle
	La Banque d’Algérie se prononce Le taux de change du dinar reste apprécié
	SAIPEM A FOURNI DES DOCUMENTS À LA JUSTICE AMÉRICAINE Chakib Khelil pourrait être inculpé aux USA

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités : 

La justice américaine a réclamé le dossier des contrats conclus entre la Sonatrach et la société italienne Saipem. Cette dernière a affirmé, hier, avoir remis aux autorités américaines tous les résultats de l’enquête interne menée sur les conditions dans lesquelles ont été conclus les contrats avec la Sonatrach pour un montant avoisinant les 11 milliards de dollars.
Du coup, Chakib Khelil risque d’être inculpé et arrêté sur le sol américain qui lui assurait jusque-là une certaine impunité. Notre ancien ministre de l’Energie intéresse également le département Foreign Corrupt Practices qui s’est penché depuis quelque temps sur le projet intégré de Gassi Touil, où l’on suspecte Kellogg Brown & Root (KBR, une ancienne filiale de Haliburton) d’avoir obtenu le contrat dans des conditions opaques.
Ces éléments d’information confirment ainsi les rumeurs qui ont récemment circulé sur le souhait émis par Chakib Khelil de se présenter devant la justice algérienne pour répondre des accusations de corruption qui l’impliquent aussi bien avec SNC Lavalin que Saipem. 
Le scénario nigérian ?
L’ouverture d’une information judiciaire au département américain et la collaboration de Saipem à cette enquête ressemble étrangement au scénario nigérian qui a abouti à l’implication par la justice américaine d’une filiale de l’ENI (Snamprogetti), de l’américaine KBR et de la française Technip dans une affaire de corruption avec des responsables à Lagos. Ces derniers leur ont attribué, en 1995, des contrats de 6 milliards de dollars pour la construction des installations de gaz naturel liquéfié au Nigeria.
Pour régler ce problème, ENI Spa a accepté en 2010 de payer la somme de 240 millions de dollars en amendes pour les faits reprochés à sa filiale Snamprogetti Netherlands BV.
Snamprogetti faisait partie d'un groupement, composé de Kellogg Brown & Root (KBR, filiale de Haliburton), et de la française Technip SA, qui a été accusée d'avoir payé plus de 180 millions de dollars en pots-de-vin à des responsables du gouvernement nigérian. 
Par ailleurs, Snamprogetti Netherlands BV et ENI Spa de Paolo Scaroni ont également accepté de payer conjointement la somme de 125 millions de dollars pour régler une plainte déposée par l’organisme américain, la Securities and Exchange Commission. Ce qui a porté à 365 millions de dollars les montants payés par ENI et Snamprogetti pour éviter des poursuites de la part de la justice américaine. Pour leur part, Technip, KBR et Haliburton ont également accepté de payer un total de 917 millions de dollars pour faire tomber les poursuites américaines.
Les cadres de Snamprogetti ont été, quant à eux, poursuivis à titre personnel par le tribunal milanais. Le hic est qu’en 2006, ENI s’est débarrassée de Snamprogetti au profit de Saipem et certains de ses cadres ont été affectés en Algérie pour gérer certains chantiers de leur nouvelle société-mère.

Chakib n’est plus en sécurité
C’est cette même Securities and Exchange Commission qui s’est penchée sur le dossier de Saipem en Algérie avec, en outre, l’ouverture d’une enquête sur le projet intégré de Gassi Touil dont le transport par canalisation a été confié, en 2006, dans des conditions douteuses, à l’américaine Kellogg Brown & Root (KBR). 
En somme, avec les scandales de la Sonatrach, nous retrouvons les mêmes acteurs qui ont été impliqués dans les projets du GNL au Nigeria.
Par conséquent, Chakib Khelil ne peut plus prétendre à l’immunité sur le sol américain. Son retour en Algérie pour affronter les accusations de corruption devient un salut pour l’homme qui a marqué l’histoire des hydrocarbures en Algérie.
Mokhtar Benzaki

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports
	ES Sétif Le stage hivernal aura lieu à Alicante
	Mohamed Laib assure que l’USMH ne peut pas s’engager en ligue des champions
	Football Il a bouclé hier sa première année à la barre technique de l’USM Alger Courbis tranchera son avenir après le match contre le MCO
	Communiqué du comité d'organisation du marathon d'Alger AVIS AUX AUTOMOBILISTES
	Victime d’une déchirure musculaire lors de l’échauffement à Ouagadougou Azzedine Doukha rétabli
	Belkalem non retenu face à Brighton
	Fawzi Ghoulam dans l'équipe-type de la 11e journée
	Incertain demain soir face à l’Atletico Madrid Yebda a repris
	Mohamed Raouraoua (président de la FAF) : «Nous sommes capables de gagner et d'aller au Brésil»
	Football À J-20 du match retour Algérie-Burkina Faso  Belfodil rappelé, Halliche en stand-by

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports : Football
À J-20 du match retour Algérie-Burkina Faso 
Belfodil rappelé, Halliche en stand-by

Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic annoncera sa liste des joueurs, appelés à disputer le match «retour» Algérie- Burkina Faso, le 19 novembre prochain à Blida, au début de la semaine prochaine. Une liste qui devrait voir le retour en sélection de l’attaquant de l’Inter Milan, Ishak Belfodil, rayé de l’effectif ayant effectué le déplacement à Ouagadougou et probablement celui du défenseur de l’Académica Coimbra, Rafik Halliche.
Mohamed Bouchama - Alger - (Le Soir)
Ce sera, en fait, la principale nouveauté du prochain stage de l’EN algérienne, programmé à compter du 11 novembre au CTN de Sidi Moussa.
Comme lors de la première manche, Vahid Halilhodzic a lancé une première liste de préconvoqués, dont le nombre oscille la trentaine de joueurs. 36 joueurs avaient été retenus, pour rappel, avant que le technicien bosnien des Verts ne décide d’emmener avec lui à Ouagadougou 26 éléments. Le même groupe, moins les suspendus (Guedioura et Belkalem) mais avec Belfodil, sera concerné une première fois par le match de Blida. Cela donnera 35 joueurs préconvoqués, parmi lesquels dix joueurs seront écartés de la liste officielle, attendue pour le 5 novembre. Dans cette dernière on trouvera les habituels recalés (Koudri, Ziti, Harek, Agouazzi etc.) mais aussi Liassine- Bentaiba Cadamuro dont la situation en club (Real Sociedad) n’inspirera pas Halilhodzic à le convier au match «retour».
Halilhodzic attendra toutefois le déroulement des matches de ce long week-end européen (trois journées de championnat, tour de la coupe de la Ligue en France en plus d’une journée de ligue des champions ou de l’Europa League pour certains) avant de finaliser la composante qui se dressera devant les Etalons de Paul Put le 19 novembre.
Une incertitude plane sur la convocation du défenseur axial de l’Académica Coimbra, Rafik Halliche qui a effectué son retour à la compétition la semaine dernière, après une nouvelle période d’indisponibilité due à une blessure. Halliche doit retrouver du temps de jeu d’ici le match du 19 novembre, mais rien ne le prédispose à retrouver l’ensemble national, encore moins un statut de titulaire au sein des Verts. S’il est vrai que la suspension de Belkalem et le manque de régularité de Medjani au sein de son club, l’Olympiakos Le Pirée en l’occurrence, offrent une chance à l’ex-husseindéen, la question de son rappel par Halilhodzic n’est pas tranchée.
Par contre, envisagé avec insistance ces derniers jours par les médias, le come-back de Hachoud Abderrahmane n’est pas à l’ordre du jour. Le latéral mouloudéen devrait attendre la fin des éliminatoires pour espérer un retour dans les rangs de l’EN qu’il n’a plus fréquentés depuis juin 2012. Halilhodzic devrait se contenter de la solution que lui offre Mehdi-Mostefa, sinon il optera pour un inédit couloir droit formé, de Kadir et Feghouli.
M. B.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Pardonne-leur Tayeb Khouya, ils ne savent pas !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Finances ! Le dinar en chute libre. Vite ! Evacuez-le au… … Val-de-Grâce ! Des observateurs avertis (au bout de près de 30 ans de carrière, j’arrive enfin à placer cette expression dans un papier, chouette !) se sont montrés étonnés, voire intrigués que Tayeb Bélaïz, dit «Tayeb 1» — Tayeb 2 étant le nom de code de Louh — donc que Tayeb 1 ait promis un vaste mouvement dans le corps des walis en juin prochain. Et ces observateurs encore sous le choc émotionnel de se demander comment un ministre de l’Intérieur peut annoncer une action de cette envergure alors que des présidentielles doivent se dérouler quelques semaines avant. Et c’est là, précisément, que je suis bien obligé d’intervenir. Pour demander pardon à Tayeb 1, au nom de tous ces observateurs avertis. Oui, pardonne-leur Ya Tayeb Khouya ! Visiblement, ils ne savent pas, ou alors, ils n’ont pas compris, ou alors, ils n’ont pas retenu la leçon, ou alors, ils croient au Père Noël et à ses hottes transparentes. Comment douter un instant, ne serait-ce qu’un instant, que Tayeb 1 puisse annoncer ce qu’il veut, quand il le veut et à qui il veut ? D’ailleurs, à la réflexion, je trouve que Tayeb 1 fait même preuve d’une certaine retenue qui l’honore. Sinon, si ces observateurs l’énervent encore un p’tit chouïa, s’ils continuent de mépriser ainsi son formidable potentiel anticipateur, il va se fâcher rouge, et il va leur montrer. Oui ! Car Tayeb 1 peut tout à fait annoncer dès demain matin, jeudi 31 octobre 2013, à 8 heures 45 minutes, le taux de participation à une présidentielle qui aura lieu au printemps 2014. Oui ! Il peut le faire ! Tayeb 1 peut tout aussi révéler au grand public le nom et le prénom du vainqueur de cette présidentielle le soir du réveillon du 31 décembre 2013, et dans la foulée, le 1er janvier 2014, dès l’aube, mettre en prison tous ceux qui n’auront pas poussé des «Oh !» des «Ah !» et des «Supeeeeer !» à cette annonce miracle. Oser un instant douter du formidable pouvoir annonciateur que détient Tayeb 1, c’est méconnaître la Ligue. Quelle Ligue ? Ben… la Ligue, quoi ! Comme dans les cartoons américains de l’après-guerre mondiale. Une association de super-héros dotés de dons mutants qui leur permettaient de tout faire, tout battre et tout gagner. ça y est ! Nous y sommes depuis un moment déjà, dans ce scénario de cartoons ! Faut juste mieux regarder le ciel, scruter avec plus d’attention ce qui s’y passe. Tiens ! Là, à l’instant, entre deux nuages, un fauteuil roulant vient de griller un feu rouge. Et puis, là encore, sur ta droite, à 13 degrés ouest, le Tayeb-Band qui évolue en escadrille serrée, capes et combinaisons moulantes se réfléchissant au soleil. Et y a même le Joker, une derbouka à la main. Avec tout ça au-dessus de nos têtes, et vous voudriez que Tayeb 1 n’annonce pas en octobre 2013 un mouvement dans le corps des walis en juin 2014 ? C’est le moment de relire vos classiques, de vous remettre à la BD, les cocos ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.