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Le Président Bouteflika a adressé samedi un message où il a dévoilé les grandes lignes de son projet de la révision constitutionnelle : installation d’une commission indépendante de surveillance des élections, séparation du pouvoir, renforcement du rôle de l’opposition parlementaire… Le Président fait-il ainsiSuite...
Le Président Bouteflika a adressé samedi un message où il a dévoilé les grandes lignes de son projet de la révision constitutionnelle : installation d’une commission indépendante de surveillance des élections, séparation du pouvoir, renforcement du rôle de l’opposition parlementaire… Le Président fait-il ainsi concession au profit de l’opposition ? Les partis de l’opposition, qui disent avoir l’habitude de ce genre de promesses, préfèrent rester prudents avant de voir des faits concrets.
Propos recueillis par Salima Akkouche Karim Tabou, porte-parole dE l’Union démocratique et sociale (UDS) : «C’est juste des effets d’annonce» «Il n’y a rien de nouveau dans le discours du Président et ses annonces, c’est depuis des décennies que nous entendons parler du même discours relatif à la promotion des droits de l’Homme, à donner plus de liberté d’expression, à élargir les espaces pour l’opposition, à la séparation des pouvoirs et de système de contrôle, mais tout ça reste des textes qui ne sont pas appliqués en absence d’une réelle volonté d’aller vers un nouveau cap politique et une gestion nouvelle et on se contente de réformettes. Le Président a annoncé en grande pompe depuis 2011 une volonté de changer et de réformer et il a modifié 7 lois organiques, mais la réalité de tous les jours c’est que la liberté d’expression est inexistante, l’opposition mise à l’écart, on continue de mettre des gens en prison… ça ne sert à rien de faire des annonces, si ce n’est pas suivi de faits. La Constitution de 1963 a été mise à l’écart en 1965 et la Constitution-charte nationale de 1976 a été changée juste après le décès de Boumediène et le 23 février 1989, Chadli a annoncé une nouvelle modification qui a connu à son tour un amendement du temps du président Zeroual en 1996 qui a instauré la limitation de mandats présidentiels et deux ans après, le président Bouteflika révise encore une fois la Constitution en 2008. On a beau écrire le plus beau texte du monde, il ne servira à rien s’il n’est pas suivi de l’ouverture des espaces de libertés. Nous sommes le 1er novembre, la date où nous avons décidé de sortir de l’Etat colonial en 1954, aujourd’hui, le 1er novembre 2015, il faut décider de sortir de l’Etat dictateur et sortir de la gestion de la crise pour aller vers la résolution de la crise, car nous sommes en train de gérer la crise depuis toujours, il a changé la loi, modifié la Constitution, opéré un mouvement de changement de walis, changement de gouvernement, mais tout cela fait partie de la gestion de la crise et pour régler la crise, il faut aller vers la démocratie, aller vers l’opposition, aller vers le peuple et accepter le contrôle dans toutes les institutions.»
Soufiane Djilali, président de jil jadid : «Tout ce que propose le pouvoir est entaché de suspicion» «Monsieur Bouteflika ne fera aucune concession à l’opposition et plus largement aux Algériens que s’il est sous la contrainte. De son propre gré, il ne fera aucun geste et il a prouvé durant 16 années de règne sans partage où il a estimé qu’il était, lui, l’incarnation de l’Algérie et du peuple algérien. Cet homme n’avait pas besoin d’un peuple de citoyens et aujourd’hui, vu la conjoncture économique très mauvaise, vu son état de santé et vu l’état de désagrégation du pouvoir, il est peut-être tenté d’offrir une petite concession en attendant, en retour, un soutien de l’opposition. M. Bouteflika est toujours dans l’esprit de commerçant, il veut acheter le réel avec de la parole, c’est pour cela que ses subordonnés Saâdani, Ghoul et Ouyahia, tous appellent à ce que l’opposition vienne soutenir Bouteflika pour rester. Le pouvoir n’a pas compris que l’opposition veut aider Bouteflika à partir. Tout ce que fait et propose le pouvoir est entaché de suspicion aggravée. Bouteflika nous a habitués à faire des promesses et à ne jamais les tenir.»
Atmane Mazouz, secrétaire national chargé de l’information au RCD : «Nous attendons des actes pour juger dans le fond» «Le message du chef de l’Etat ne doit pas rester dans le domaine des annonces. Nous attendons des actes pour juger dans le fond car les promesses du chef de l’Etat non tenues sont légion. Nous devons rester prudents car on nous a longtemps habitués à des annonces toujours suivies par des perversions et des pollutions. Dans son message, il est notable de souligner qu’il y a une avancée par rapport aux revendications de l’opposition, notamment par l’engagement d’opérer des réformes politiques touchant à l’identité, au respect des libertés, à l’instauration d’une instance indépendante des élections, laquelle nous demandons qu’elle soit aux pouvoirs élargis touchant à l’organisation et au contrôle de tous les processus électoraux, l’indépendance de la justice et la saisine du Conseil constitutionnel qui doit être impérativement impartial dans son intervention. Nous attendons que la prochaine réforme constitutionnelle soit celle d’un large consensus émanant d’un large débat associant toutes les composantes de la société et le RCD a déjà donné les contours d’un projet constitutionnel à travers sa proposition «pour une Constitution pérenne» partagé par l’écrasante majorité de l’opposition.»
Abderrezak Mokri, président du MSP : «Ce ne sont que des paroles pour le moment» «Nous considérons que la référence faite par le Président au mécanisme de contrôle des élections démontrequ’il a bien reçu les revendications de l’opposition, toutefois, cette annonce reste loin de nos exigences, notamment le Mouvement de la société pour la paix, étant donné que le problème concernant les élections ne résidait pas dans la surveillance des élections seulement. Nous avons vu les résultats des élections ayant été annoncés avant la fin du scrutin. Le problème des élections est étroitement lié à des questions de réglementation et concerne notamment l’organisation des élections, la masse des électeurs qui demeure jusqu’à présent non identifiée avec précision, des électeurs qui votent plusieurs fois dans différentes urnes, des cellules électroniques au ministère de l'Intérieur et dans certains centres de sûreté, des cellules électroniques et administratives au sein des wilayas, le vote collectif des troncs communs en faveur de parties bien déterminées… Or, notre revendication c’est de mettre en place un organe indépendant permanent chargé d'organiser les élections du début jusqu’à la fin et de les contrôler et on ne sortira pas de l’auberge tant qu’il n’y a pas une Constitution consensuelle et le discours du Président reste des paroles auxquelles nous nous sommes habitués.»
RamtanE taazibt, membre du bureau politique du PT : «Il faut attendre pour voir» «Nous ne pouvons pas nous prononcer actuellement sur ce projet de Constitution car il faut attendre que le texte soit rendu public. Le projet a été discuté à deux reprises et nous, au Parti des travailleurs, nous avons une autre approche qui est celle d’ouvrir un débat national, mais aujourd’hui au PT nous avons d’autres préoccupations liées notamment aux dérives actuelles concernant la situation politique et le recul sur la question de la souveraineté économique. Il y a eu tellement de promesses auparavant qui n’ont pas été tenues, nous préférons attendre pour voir d’autant que le Président parle d’une révision constitutionnelle alors qu’il avait promis une réforme constitutionnelle.» S. A.
Initialement domiciliée au stade des Frères-Brakni à Blida, la rencontre RC Arbaâ-NA Hussein-Dey, comptant pour la 11e journée du Championnat de la Ligue 1 Mobilis, a été reprogrammée au stade Smaïl-Makhlouf de Larbaâ à huis clos. Cette décision de la Ligue de football professionnel (LFP) intervient après la dernière réunion de la commission de discipline qui a infligé une sanction de deux matchs à huis clos, dont un match avec la suspension du terrain. Auparavant, la LFP avait suspendu le stade Ismaïl-Makhlouf de Larbaâ jusqu’à nouvel ordre à l’issue des incidents qui ont émaillé la fin de la rencontre RCA-USMA disputée le 20 octobre à Larbaâ, comptant pour la mise à jour de la 7e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis. Après 10 journées de championnat de la Ligue 1 Mobilis, le RCA occupe la dernière place du classement avec 4 points, soit 4 matchs nuls et six défaites. L’équipe des Bleu et Blanc, seule formation de la Ligue 1 Mobilis à n’avoir remporté aucune victoire cette saison, a déjà renvoyé deux entraîneurs, à savoir Bilel Dziri et Darko Janackovic. Ah. A.
Une véritable corvée que ce rendez-vous de Supercoupe d’Algérie qui devait se tenir avant le lancement de la saison. Hier, Sétifiens de l’ESS et Béjaouis du MOB semblaient évoluer dans la contrainte. Un match (de trop) pour deux équipes qui ont, depuis leur consécration en mai dernier, connu beaucoup de mouvements. Beaucoup de problèmes. Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Menacée par le boycott envisagé par les Crabes de Yemma Gouraya, dont les fans ne se sont pas déplacés en masse dans l’Antique Cirta, où l’on fête toujours «Constantine capitale de la culture arabe», cette explication a consacré l’anti-football. Un jeu décousu, un manque d’engagement et des calculs d’épicier de la part des deux antagonistes. La première mi-temps n’ayant été emballée, à titre illustratif, qu’à la 42’ quand le Centrafricain Dagoulou, excentré dans la surface adverse, eut de la peine à redresser une balle qui ne demandait qu’à secouer les filets de Rahmani. Son compère, l’ex-gaucher de l’ASO Chlef, Zakaria Haddouche, s’offrira une seconde action d’ouvrir la marque : son tir à bout portant soulèvera les filets extérieurs des bois béjaouis (45’+1’). Le mini-derby de l’Est pouvait commencer véritablement cinq minutes après la reprise quand le MOB obtint un penalty justifié (Belamri, le défenseur sétifien, ayant retenu l’attaquant Belkacemi à l’intérieur de la zone de vérité). C’était compter sans la nonchalance du buteur des Vert et Blanc, Zerdab, par trop pressé de balancer le cuir très au-dessus du cadre des bois de Khedaïria (50’). Le match retrouvera, ensuite, sa monotonie en dépit d’une intensité plus importante des duels au niveau de l’entrejeu. Une bataille qui a tourné à l’avantage des Sétifiens dont le coach, Madoui, a mis tous les atouts au profit de son team en incorporant ses attaquants de métier, Belameiri et Ziaya, lors du second acte. Une paire gagnante, en définitive. On joue la 85’ quand, sur un raid sur le flanc droit emmené par Belameiri désarçonne l’arrière-garde du MOB. Le buteur de la LCD en 2014, embusqué dans les 18 yards, ajustera du plat du pied le portier bougiote. Une réalisation suffisante pour consacrer l’ESS qui, après deux échecs essuyés face au MCA (4-0, en 2007) et l’USMA (2-0, en 2013) remporte son premier trophée dans cette épreuve. M. B. Fiche technique Constantine, stade Chahid-Hamlaoui, temps beau, terrain praticable, affluence peu nombreuse, arbitrage de M. Amalou assisté de MM. Tamine et Bounoua. But : Belameiri (84’) ESS. Avts. : Benali (37’), Khadir (62’), Messaoudi (87’) MOB, Belamri (49’), Amada(64’) ESS. ESS : Khedaïria, Bouchar, Hachi, Benlamri, Kenniche, Baouz, Dagoulou, Amada, Benyettou (Delhoum, 90’+3’), Lamri (Belameiri, 46’, Haddouche (Ziaya,78’). Entr. : Madoui. MOB : Rahmani, Khatir, Messaoudi, Benali, Maâmar Youcef, Salhi (Tedjar, 88’), Sidibé, Belkacemi (Ndoye, 68’), Yaya, Zerdab (Chettal,88’), Hamzaoui. Entr. : Amrani.
Claudine Chaulet. Même pour partir, elle n'a pas voulu déranger. Elle s'est retirée la veille d'un 1er Novembre.
La classe jusqu'au bout !
Dans son traditionnel message de Novembre, cette année, Abdekka a tenu à nous lancer un appel… particulier. Une sorte d’«appel de Novembre», mais en 2015. Le Raïs aimé et adoré nous exhorte à rester calmes. Si Abdekka balance ce genre d’appels, c’est qu’il a dû remarquer que nous étions particulièrement agités, voire énervés ces derniers temps. Eh oui ! En théorie, on ne demande pas à des gens calmes de rester calmes. Des conseillers, ou plus exactement des guetteurs autour du châtelain, des mecs et peut-être même des nanas chargés de jauger avec des «calmomètres» — des sortes d’altimètres de la «calmitude» citoyenne — ont donc dû lui faire des rapports laissant entendre que dans le ciel jusque-là calme et apaisé d’Algérie, des nuages lourds de nerfs et de colère risquaient de s’amonceler. Je ne vois que ça comme explication pouvant justifier le fait unique et exceptionnel qu’un Président éclairé et éclairant juge nécessaire, voire urgent de consacrer tout un paragraphe de son discours de Novembre aux propensions des citoyens qu’il administre à garder ou pas leur calme, leur sang-froid. Je tenais juste à faire remarquer au chef de l’Etat qu’historiquement, le déclenchement de la Révolution n’a pu avoir lieu que parce qu’une poignée d’entre nos compatriotes s’est… énervée ! A décidé de ranger son calme au fond d’un vieux couffin, de remiser ce couffin dans un grenier messaliste et d’en sortir un tout nouveau tout flambant couffin avec dedans, des Mauser, des flingues cachés sous des légumes, des mandarines et des oranges d’Algérie (la partie mandarines et oranges est à lire avec l’accent d’Enrico, SVP !). Les vraies avancées dans l’histoire des peuples en difficulté se font généralement en période d’énervement, de perte de sang-froid, pas en cycle de «zénitude». Moi, ce que j’en dis, c’est juste un point de vue. Parce qu’au fond, si tout va bien, si tout roule comme tu le veux et le souhaites, si rien ne te contrarie, qu’est-ce que tu irais à t’embêter à déclencher les feux de la Toussaint, hein, je te le demande ? Non, bien sûr. Si tu es agité, énervé, ou juste pas calme, c’est que tu ne te suffis plus de seulement fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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Grand-messe du livre à Alger : Les belles promesses du SILA 2015
le 29.10.15 | 10h00
Le 20e Salon international du livre d’Alger (SILA) se déroulera du 29 octobre au 7 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes, à l’est de la capitale. Des exposants venus de 53 pays seront présents .Le SILA est le premier du genre en Afrique et dans la région arabe de par le nombre de visiteurs
Les auteurs montent sur l’estrade
Trois estrades seront réservées cette année, et pour la première fois aux auteurs algériens et étrangers au 20e SILA. Les écrivains, chercheurs et historiens auront une heure pour parler de leurs œuvres, développer leurs idées au niveau de la salle de conférences du pavillon central (aile C2).
Samedi 31 octobre, le micro sera ouvert, à partir de 10h, et ce, jusqu’à 18h, pour Philippe Vasset, Benjamin Stora, Mathias Enard et Dominique Wolton (France), Waciny Laredj (Algérie), Maria Teresa Andruetto (Argentine) et Samuel Shimon (Irak).
Lundi 2 novembre, la tribune sera offerte aux Algériens Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Amin Zaoui et Fadéla El Farouk, ainsi qu’aux Syriens Nabil Souleiman et Khalil Souilah.
Rachid Boudjedra parlera notamment de ses 50 ans d’écriture, alors qu’Amin Zaoui reviendra sur son dernier roman, Qabla al hob bi qalil (quelques instants avant l’amour), publié à Alger et à Beyrouth.
Vendredi 6 novembre, Anouar Benmalek parlera de son récent roman consacré à la terreur nazie, Fils de Sheol, paru à Alger et Paris. Il laissera place ensuite à la Libanaise Pamela Chrabieh, l’Irakien Ali Bader et aux Français Laurent Gaudé et Olivier Barrot.
Les crises du monde arabe au menu
Focale est un espace de débat au niveau de la salle El Djazaïr. Le premier débat sera sur «Le Machreq en ébullition» avec El Hag Warrag (Soudan), Richad Labevière (France), Nabil Souleïman (Syrie), Hocine Bellaloufi et Mohamed Khodja (Algérie), ainsi que Abdelaali Qadhem (Irak).
Le deuxième débat accueille le politologue français Gilles Kepel qui interviendra sur «Le nouvel enjeu de puissance au Moyen-Orient». L’autre intervenant à suivre est Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques de Paris, qui parlera «des crises et conflits actuels» au niveau de la salle de conférences de la direction générale de la Safex (en face de la salle El Djazaïr).
Prix Assia Djebar du roman
Un jury composé de onze membres et présidé par l’écrivain Merzac Bagtache doit choisir le meilleur parmi une soixantaine d’œuvres pour attribuer le premier prix Assia Djebar du roman. Merzac Bagtache maîtrise l’arabe, le tamazight et le français. Il semble le mieux indiqué pour présider le jury. L’ANEP et l’ENAG cofinance ce prix littéraire qui sera décerné dans la soirée du 4 novembre 2015 au niveau de l’hôtel Hilton à Alger.
Esprit Panaf’ es-tu là ?
Plusieurs débats sont prévus à l’espace Esprit Panaf’ autour de thèmes variés : «Du nom de l’Afrique», «L’Afrique face aux enjeux du XXIe siècle», «Quand l’histoire vous colle à la peau», «Littérature maghrébine et littérature subsaharienne», «Nouvelle littérature africaine, vers une rupture ?» et «Quel rôle pour la littérature dans le changement en Afrique ?» Viendront débattre, entre autres, Mukala Kadima Nzuji (Congo), Mahamadou Soumaré (Mali), Armand Gauz (Côte d’Ivoire), Boubacar Diallo (Guinée), Azza Filali (Tunisie), Aïcha Bouabaci (Algérie) et Latévi Atcho Elliot (Togo).
La France, pays invité d'honneur
Après les Etats-Unis en 2014, la France est le pays invité d'honneur au SILA 2015. «L’invitation de la France au SILA implique une programmation à la hauteur de l’événement et de la relation culturelle, diplomatique et historique qui lie les deux pays», indique un communiqué de l'ambassade de France à Alger.
Un stand de 200 m2 est installé au niveau du pavillon central du palais des Expositions pour abriter les activités culturelles animées par l'Institut français d'Algérie (IFA). «L’Espace France mettra à l’honneur la littérature française et francophone et proposera différentes animations : rencontres, dédicaces, expositions, cours de français, concours d’écriture…», est-il encore indiqué.
Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, sera présente pour assister aux Journées professionnelles algéro-françaises des éditeurs, prévues ce jeudi 29 octobre à partir de 10h à la Salle El Djazaïr entièrement rénovée.
Fleur Pellerin sera accompagnée de Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture. Hassen Bendif, directeur général du Centre national du livre (CNL) et Jean Guy Boin, président du Bureau international de l'édition française (BIEF) parleront du secteur du livre dans chaque pays.
Debray, Côte et les autres
L'Espace France, au milieu du Pavillon central, abritera plusieurs débats et rencontres. Le jeudi 29 à 14h, Regis Debray viendra présenter son dernier roman, Madame H, dans lequel l'auteur tentera de répondre à une curieuse question : «Comment sortir de l'histoire sans broyer du noir ?».
Le géographe Marc Côte présentera le 2 novembre son ouvrage Guide de Constantine, paru aux éditions Média Plus. Sobhi Boustani, directeur du Centre de recherche Moyen-Orient Méditerranée, interviendra sur l'ouvrage collectif Poétique et politique, la poésie de Mahmoud Darwich. Le photographe franco-algérien Bruno Boudjelal fera découvrir Clos comme on ferme un livre, un ouvrage de photographies sur l'Algérie, le 31 octobre à 11h.
Marie-Christine Saragosse, présidente-directrice générale de France Media Monde, présentera le 29 octobre à 17h son premier roman Temps ensoleillé avec fortes rafales de vent paru aux éditions Média Plus.
Des réductions aux éditions Koukou
Les éditions algériennes Koukou ont prévu des remises allant jusqu'à 50% sur les ouvrages exposés au niveau pavillon central au SILA. Au niveau du stand, des ventes-dédicaces sont prévues chaque jour à 14h, à partir du 29 octobre, pour les ouvrages de Arezki Metref, Aomar Oulamara et Belaïd Abane. La plupart des éditions (Chihab, Apic, Casbah, Dar El Othmania, Houma, El Ikhtilaf, Mim, Barzakh, ENAG, Alpha...) organisent des ventes-dédicaces au niveau de leurs stands.
Le polar à l’honneur
Le polar est le thème choisi pour les Rencontres euro-maghrébines des écrivains qui sont à leur septième édition. Organisées par la Délégation de l’Union européenne à Alger, ces rencontres marquent leur présence pour la première fois au SILA les 30 et 31 octobre à la salle El Djazaïr. Des auteurs sont invités à débattre du roman policier comme les Algériens Hakim Laâlam, Amine Zaoui, Nassima Bouloufa, Samir Toum, Abderlarazak Boukeba et Akli Tadjer.
Viendront débattre aussi Atef Attia (Tunisie), Sandro Piazzese (Italie), Attila Végh (Hongrie), Kostas Kalfapoulos (Grèce) et Bernardo Alexis Ravelo (Espagne)…
«Le polar est le genre littéraire du XXIe siècle par excellence. Il fut un temps où le polar était considéré comme un sous-genre littéraire confiné à une niche étroite au fond d’une librairie, car considéré comme roman de gare», précise la Délégation de l’EU dans une fiche de présentation des rencontres.
Présence scandinave
Les ambassades de Norvège et de Finlande organisent un débat sur «Les littératures, les écrivains et les pays» à la salle El Djazaïr. Les notions de géographie, de territoire, d’appartenance et d’identité culturelle seront développés par la Norvégienne Helene Uri, la Finlandaise Johanna Homlström et les Algériens Fatiha Chara et Mohamed Lakhdar Maougal.
Pavillon central : le casse-tête
Le pavillon central, qui s’étend sur 8000 m², est un véritable casse-tête chinois pour les organisateurs du salon. «Nous ne pouvons pas mettre tous les exposants dans ce pavillon. Les éditeurs qui ont une certaine ancienneté, un catalogue, une production et une expérience sur le terrain ont une priorité pour avoir des stands dans ce pavillon.
Qu’on ne me demande pas l’impossible !» a déclaré Hamidou Messaoudi, qui s’est plaint des pressions exercées sur lui par les éditeurs. 298 maisons d’édition, dont 117 algériennes, exposent au niveau du pavillon central. Un programme de réhabilitation du Palais des expositions est prévu pour avoir plus d’espace (de 20 000 à 25 000 m²).
Des chiffres du SILA 2015
-70% des livres exposés sont des nouveautés -91 millions de dinars est le budget du salon -175 invités sont prévus au salon dont 95 algériens -910 exposants dont 290 algériens -17 pays arabes participent au salon -60 candidats se sont présentés au jury du prix Assia Djebar du roman -4 salles sont réservées aux débats et aux projections de films : Ali Mâachi, El Djazaïr, Sila aile C2 et Safex DG -126 ouvrages ne sont pas autorisés d’exposition au salon en vertu d'un décret qu
Mis à jour le , publié le Le voile se lève tous les jours un peu plus sur les détails de la fuite des deux pilotes mis en cause dans l'affaire Air Cocaïne. Selon les informations de France 2, l'assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen, Pierre Malinowski, figure parmi les hommes qui ont aidé Pascal Fauret et Bruno Odos à échapper aux autorités dominicaines.
Pierre Malinowski était à bord de la première embarcation qui a permis aux deux pilotes de fuir la République dominicaine. Le commando était composé de trois personnes. Un marin recruté sur place par les Français conduisait la vedette rapide, affrétée spécialement par Aymeric Chauprade, eurodéputé Front national, également à bord. Le troisième homme n’était autre que Pierre Malinowski, l’assistant de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen.
Sur la photo qui a filtré peu après cette cavale rocambolesque, on le voit installé à l’arrière du bateau, coiffé d’un chapeau blanc. Il consulte deux téléphones satellite. Joint par France 2 au téléphone, Pierre Malinowski a confirmé sa participation à l’opération, par "solidarité militaire", et affirme n’avoir touché "aucun centime".
Un ancien légionnaire, membre du FN depuis deux ans
Fils d’un historien spécialiste de la Grande Guerre, Pierre Malinowski est inconnu du grand public. Cet autodidacte s’est engagé dans la Légion étrangère à l’âge de 17 ans. Il a rencontré Jean-Marie Le Pen en 2010 dans des conditions qu’il entend garder "secrètes". Cet homme de l’ombre a adhéré au Front national il y a deux ans seulement et gère les activités parlementaires européennes de l’ancien leader frontiste.
Dans un communiqué publié lundi 2 novembre, Jean-Marie Le Pen affirme "être totalement étranger" aux péripéties de l'affaire Air Cocaïne. "Monsieur Pierre Malinowski est un assistant parlementaire européen que je partage dans le cadre d’un mi-temps avec monsieur Aymeric Chauprade, dont il est très proche. Dans ces conditions, il n’y a aucune raison valable pour que mon nom soit associé au développement de ce dossier", poursuit-il.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’est recueilli, hier, au carré des Martyrs du cimetière El Alia à Alger, à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale, à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
Après avoir salué un détachement de la Garde républicaine, qui lui a rendu les honneurs, le président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des chouhada avant d’embrasser l’emblème national. Etaient présents à la cérémonie de recueillement, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa ; le Premier ministre, Abdelmalek Sellal ; le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci ; le ministre d’Etat, directeur de Cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia et le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), ainsi que le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, et des membres du gouvernement.
Mais le chef de l’Etat n’était pas présent à la réception organisée le même jour au Palais du peuple (Alger) à l’occasion de cette commémoration. Cette cérémonie a été coprésidée par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui ont reçu les vœux de hauts responsables de l’Etat, de membres du gouvernement et d’officiers supérieurs de l’ANP. MM. Ould Khelifa et Sellal ont également reçu les vœux de personnalités nationales et historiques, de moudjahidine et moudjahidate, de représentants de partis politiques, de la société civile, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger.
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